Autres types de textes 196
INSTRUCTION
RELATIVE A LA DELIVRANCE
DES CERTIFICATS DE NATIONALITE MALGACHE
(JO N° 137 du
10.12.60 p. 2552)
(
La présente instruction a
pour objet de rappeler les principes généraux, de signaler les difficultés
pouvant résulter de l'application des textes et de définir la procédure à
suivre lors de la délivrance des certificats de nationalité malgache.
Il convient de rappeler que
les magistrats de la République Malgache n'ont aucune compétence pour délivrer
des certificats de nationalité française.
Section I
Considérations générales
Suivant l'article 66 du Code
de la nationalité malgache, les tribunaux judiciaires ont seuls compétence pour
connaître des contestations sur la
nationalité. Mais c'est très rarement que les tribunaux sont saisis car c'est
de façon exceptionnelle que la nationalité dont se prévaut un individu est
contestée. Au contraire, très souvent, en dehors de toute contestation, mais
seulement pour se prévaloir de droits ou
d'avantages réservés aux nationaux malgaches, les citoyens devront justifier qu'ils ont la nationalité malgache. A côté
des procédures judiciaires qui ont pour objet de trancher un différend et
d'établir à l'égard de tous la
nationalité d'un individu, la loi a prévu la délivrance de certificats de
nationalité, documents établis par l'autorité judiciaire en dehors de tout différend, et attestant
jusqu'à preuve contraire la nationalité malgache d'un individu.
La délivrance du certificat
de nationalité n'est pas un acte juridictionnel, mais un acte de caractère
administratif confié à l'autorité judiciaire. Ce caractère explique :
1° qu'au cas de refus de
délivrance d'un certificat, un recours hiérarchique soit possible devant le
Ministre de la justice ;
2° qu'au cas de délivrance
d'un certificat, un recours juridictionnel soit ouvert.
Le certificat de nationalité
vaut preuve de la nationalité malgache. Mais parce qu'il est établi en dehors de toute contestation,
il ne fait foi que jusqu'à preuve du contraire.
Ainsi donc le titulaire d'un
certificat de nationalité peut voir sa nationalité contestée devant les
tribunaux. Mais tant qu'une décision de justice passée en force de chose jugée
n'aura pas annulé ce certificat, l'intéressé devra être considéré comme
national malgache et en conséquence traité comme tel aussi bien par les
particuliers que par l'administration ou par les tribunaux.
Pour faire foi contre tous
jusqu'à preuve contraire, le certificat de nationalité doit être délivré
conformément aux articles 87 et
suivants du Code de la nationalité
malgache. Il doit :
émaner d'une
autorité compétente ;
préciser les
éléments pris en considération pour dire que l'intéressé est Malgache. Cette
dernière exigence a dû être rappelée par le Code de la nationalité malgache. En
effet, c'est l'appréciation de ces
éléments qui seule permet de savoir si
le texte de la loi visée est bien applicable ;
indiquer les
documents qui ont été produits et au vu desquels il a été établi ;
viser les
dispositions légales appliquées.
Section II
Autorités chargées de la délivrance du certificat de nationalité
C'est le président du tribunal
civil ou le juge de section qui délivre
le certificat de nationalité. La seule exception est celle prévue à l'article
89 qui institue un recours hiérarchique
devant le Ministre de la justice.
Si la décision de refus est
mal fondée, le Ministre délivre le certificat.
Les autorités diplomatiques
ou consulaires n'ont pas qualité pour délivrer un certificat de nationalité.
Elles peuvent seulement
attester que tout individu est inscrit sur leurs registres, mais cette
attestation n'a aucune force probante et ne peut remplacer la production d'un
certificat de nationalité.
Quel est le magistrat
territorialement compétent ?
Le Code n'a fixé sur ce
point aucune règle. Cependant, par référence aux dispositions de l'article 69,
on doit considérer que c'est le
président du tribunal ou le juge de la section dans le ressort duquel
l'intéressé a son domicile ou sa résidence.
Dans la pratique, plusieurs
difficultés peuvent se présenter :
Malgaches vivant à l'étranger : ils devront s'adresser au président du tribunal (ou juge de la section) dans le ressort duquel ils ont
eu leur dernier domicile ou leur dernière résidence à Madagascar ;
Malgaches n'ayant jamais été domiciliés à Madagascar
:
ils devront s'adresser au président du tribunal de première instance de
Tananarive ;
Personnes décédées : rien n'empêche de constater
qu'elles ont eu la nationalité malgache si elles sont décédées postérieurement
au 26 juin 1960. La délivrance de tels certificats devra être réservée au
magistrat du ressort dans lequel le de cujus avait son
domicile ou sa résidence au jour de son décès.
Le certificat devra préciser
le nom de la personne qui en a demandé la délivrance.
Section III
Examen des conditions légales
I - Les grandes lignes du Code de la nationalité malgache
L'étude des dispositions de
l'ordonnance du 22 juillet 1960, seul texte définissant les conditions
d'attribution et d'acquisition de la nationalité malgache, amène aux
constatations suivantes :
1° Tous les cas d'attributions découlent du jus sanguinis.
La loi attribue la
nationalité malgache aux seules personnes qui sont originaires de Madagascar
(art. 90, 91) ou qui ont un parent
malgache (art. 9, 10) ou dont l'un des parents
est présumé malgache (art. 11).
La naissance à Madagascar n'entraîne jamais attribution de nationalité ;
2° L'acquisition de la
nationalité malgache est constatée par une décision du Ministre de la justice
ou du Gouvernement.
En effet, sauf dans le cas
où elle est automatique (art. 20, 21 et 22, 2°), l'acquisition volontaire de la
nationalité malgache suppose soit une déclaration qui, pour produire effet,
doit être enregistrée par le Ministre de la justice soit un décret de
naturalisation ou de réintégration.
Ainsi les difficultés qui
pourront surgir lors de l'étude des conditions légales seront-elles
relatives à l'attribution de la
nationalité et, plus spécialement, à l'attribution aux enfants naturels et aux enfants nés de
parents inconnus.
Il convient donc de
rechercher dans quels cas la nationalité malgache est attribuée aux enfants
naturels puis de préciser la portée de l'article 11 relatif aux enfants nés de
parents inconnus.
Enfin, il apparaît opportun
de définir une méthode générale de travail pour l'étude des conditions légales
d'attribution de la nationalité.
II - Situation des enfants
naturels nés d'un parent malgache
Lorsqu'un enfant naturel né
d'un parent malgache prétend avoir la nationalité malgache, une première
question se pose : Est-il né avant le 26 juin ? Si oui, il est d'office
malgache, par application de l'article 91 du code de la nationalité malgache.
Si non, suivant le cas, ou bien il sera malgache dès sa naissance (art. 10) ou
bien il pourra acquérir la nationalité malgache (art. 16, 2°).
Il importe de rechercher
dans quels cas l'enfant naturel né d'un parent malgache, depuis le 26 juin
1960, a la nationalité malgache.
A - Enfant naturel né d'une
mère malgache
Par application de l'article
10, 1°, cet enfant sera toujours malgache dès sa naissance dès lors que le fait matériel de l'accouchement sera
établi quand bien même la mère, de statut civil moderne, n'aurait pas reconnu
son enfant.
Cette attribution de
nationalité interviendra dans tous les cas, que la filiation paternelle soit ou non établie, que le père soit de
nationalité étrangère ou que sa nationalité soit inconnue.
B - Enfant naturel né d'un
père malgache
Plusieurs cas doivent être
envisagés :
1° La filiation naturelle
maternelle n'est pas établie :
L'enfant aura la nationalité
malgache, par attribution, dès sa naissance (art.10, 2°) ;
2° La filiation est établie
à l'égard d'une mère dont la nationalité est inconnue ;
L'enfant aura la nationalité
malgache, par attribution, dès sa naissance (art.10, 2°) ;
3° La filiation est établie
à l'égard d'une mère étrangère :
- Si la filiation à l'égard
de la mère est établie en premier lieu, l'enfant pourra acquérir la nationalité
malgache par application de l'article 16, 2°, en réclamant cette nationalité ;
- Si la filiation à l'égard de la mère est établie en deuxième lieu,
l'enfant n'est pas malgache et ne peut acquérir la nationalité malgache que par
voie de naturalisation. En effet, ni l'article 10, ni l'article 16, 2°, ne
peuvent recevoir application.
Cette situation est singulière,
surtout si on la rapproche de la précédente. Mais la loi, sur ce point, n'est
susceptible d'aucune autre interprétation. Il y a là une inadvertance du
législateur.
III - Situation des enfants nés
à Madagascar de parents inconnus (art. 11)
Dans cette hypothèse, le Code donne une solution très
particulière. Il a, pour limiter les cas d'apatridie, attribué la nationalité
malgache à l'enfant né à Madagascar de parents inconnus. Mais aussi pour éviter
que la loi ne soit détournée de son but, il a précisé les circonstances dans
lesquelles ce texte pourrait être invoqué.
L'article 11 ne peut
profiter aux étrangers qui, dépourvus d'état civil, vivent cependant avec leurs
parents au vu et au su de toute la population. Il trouvera application uniquement
lorsque, les parents étant en fait
inconnus, l'un d'eux peut être présumé malgache.
Comment la personne qui
invoque l'article 11 pourra-t-elle justifier qu'elle se trouve dans les
conditions prévues à cet article ?
La production de l'acte de
naissance ou du jugement supplétif de
l'intéressé sera toujours exigée. En outre, une enquête sera effectuée qui portera sur les points suivants :
Où est né
l'intéressé ?
Est-il vrai
que ses parents son inconnus ?
- L'intéressé vit-il en malgache, est-il
considéré par son entourage comme étant malgache et traité comme tel ? (Pour
avoir une réponse à cette question, il conviendra de faire porter l'enquête sur
les éléments d'appréciation proposés par l'article 11).
C'est seulement au vu de ces
renseignements que le magistrat pourra éventuellement faire droit à la requête.
Notons que l'enfant
nouveau-né trouvé à Madagascar est présumé y être né (art. 11, alinéa dernier).
IV Méthode générale de travail pour l'étude des conditions légales
d'attribution de la nationalité
La délivrance d'un
certificat de nationalité se référant aux articles 10 et 11 nécessite d'abord
l'étude de la nature des liens de filiation unissant l'intéressé à ses auteurs,
ensuite l'appréciation de la qualité de malgache de l'auteur susceptible
d'avoir transmis la nationalité
malgache.
A - ETUDE DE LA FILIATION DE
L'INTERESSE
1° Les principes
Les principes auxquels il
convient de se référer sont les suivants :
- Article 13 du Code de la
nationalité malgache : la filiation ne produit effet en matière d'attribution
de la nationalité malgache que si elle est établie dans les conditions établies
par le droit civil malgache ;
- Article 14 du Code de la
nationalité : si la filiation de l'enfant né hors mariage résulte à l'égard du
père et de la mère, du même acte ou du même jugement, elle est réputée avoir
été établie d'abord à l'égard de la mère ;
- Article 15 - La filiation
de l'enfant né hors mariage n'a d'effet sur la nationalité de celui-ci que si
elle est établie durant sa minorité ou si elle résulte d'une action en
recherche de paternité naturelle intentée dans l'année qui suit la majorité.
2° Application des principes
Enfants légitimes :
L'étude de la filiation nécessitera la production
par l'intéressé :
de son acte de
naissance ;
de l'acte de
mariage de ses parents.
Il y a lieu de rappeler que
si un jugement peut tenir lieu d'acte de naissance, même au cas où la naissance
n'a pas été déclarée, aucun document ne
peut remplacer la production d'un acte de mariage qui n'a pas été dressé.
Enfants naturels :
L'étude de la filiation nécessitera la production
par l'intéressé :
de son acte de
naissance (ou du jugement en tenant lieu)
de l'acte ou
des actes établissant un lien de filiation entre l'intéressé et ses auteurs)
Pour pouvoir exercer un
contrôle utile, il est opportun de réclamer la copie intégrale de l'acte de
naissance ou de l'expédition du jugement supplétif. En effet, l'extrait d'acte
de naissance ne porte pas de mentions suffisantes pour apprécier si la
filiation est établie. Très souvent le nom des auteurs a été porté sur
l'acte non à la suite d'une
reconnaissance par un parent ou d'une action en revendication d'état mais
simplement sur les indications d'un tiers (médecin, sage femme, gestionnaire
d'hôpital, voisin) qui a déclaré la naissance.
Il convient de rappeler :
1° qu'en droit traditionnel :
- la filiation naturelle paternelle n'est pas admise par la plupart
des coutumes ;
- la preuve de la filiation naturelle maternelle
résulte du simple fait de l'accouchement ;
2° qu'en droit moderne, la
reconnaissance volontaire ne résulte pas seulement d'une déclaration expresse
faite à titre principal devant
l'officier d'état civil mais aussi :
- d'un aveu passé lors de la déclaration de la
naissance. On rencontre souvent des actes de naissance ainsi rédigés "Par
devant nous, s'est présenté X… qui nous a déclaré la naissance de A…né à…de lui
déclarant et de Y…Nous avons signé avec le père…" Aucune formule n'étant
imposée, la déclaration de X vaut reconnaissance ;
- d'une prise de position
non équivoque au cours d'un procès. La lecture de la grosse d'un jugement supplétif d'acte de naissance révèle
souvent que la requête est signée d'un individu qui en sa qualité de père
demande au tribunal de dire et de juger que son enfant est né tel jour à tel
endroit. Cette prise de position vaut reconnaissance ;
3° que s'agissant d'une mère
de statut civil de droit moderne, la volonté du législateur a été que son
enfant soit national malgache même en l'absence de tout lien de filiation
légalement établi dès lors que le fait de la naissance est prouvé (art. 10
alinéa premier et exposé des motifs).
B - APPRECIATION DE LA
QUALITE DE MALGACHE DE OU DES PARENTS
DE L'INTERESSE
Trois cas peuvent se
rencontrer :
a) Un certificat de nationalité malgache au nom
de l'auteur de l'intéressé est produit.
Le certificat fait preuve de
la qualité de malgache de l'auteur. Il suffira de le viser dans le certificat
qui sera délivré à l'intéressé ;
b) L'auteur a acquis la nationalité malgache
Il suffira de viser dans le
certificat délivré à l'intéressé la déclaration enregistrée ou le décret de
naturalisation (ou de réintégration) par lequel l'auteur a acquis la
nationalité malgache ;
c) L'auteur, originaire de Madagascar, n'a pas
acquis la nationalité malgache et ne possède pas de certificat de nationalité.
Il convient alors de
recourir à la possession d'état (art. 81). Le magistrat chargé de délivrer les
certificats de nationalité a toute latitude pour apprécier si l'intéressé et
son auteur ont joui d'une façon constante de la possession d'état de malgache.
La production de cartes d'identité, de récépissés d'impôts, d'attestations du
maire, des chefs de canton, de quartier ou de village permettra très souvent de
constater que l'intéressé et son auteur sont originaires de Madagascar et de
délivrer le certificat demandé. Il va sans dire que ces documents produits ne
sont que des éléments d'appréciation et ne s'imposent pas au magistrat qui
gardera tout pouvoir pour prescrire une enquête ou refuser le certificat par
décision motivée.
Section IV
Consultation préalable du Ministère
Dans la plupart des cas, le
certificat pourra être délivré sans qu'il soit nécessaire de consulter la
Chancellerie.
Mais dans les cas suivants,
cette consultation sera obligatoire et la réponse devra être visée dans le
certificat :
1° Attribution de la
nationalité malgache (annexe 1A)
L'article 9, 2° attribue la
nationalité malgache à l'enfant légitime
né d'une mère malgache et d'un père qui n'a pas de nationalité ou dont
la nationalité est inconnue. Il convient d'apprécier la nationalité du père.
2° Acquisition de la
nationalité malgache (annexe 1B)
L'article 50 prévoyant la
possibilité pour tous les individus qui
ont acquis la qualité de malgache d'en
être déchus par décret, il convient de s'assurer qu'un décret de déchéance n'a
pas été pris.
3° Demande émanant d’une
femme malgache qui a épousé un étranger (annexe 1C)
Il convient d’assurer :
1° qu’une déclaration pour
décliner la nationalité malgache n’a pas été souscrite et enregistrée (art. 47,
1°) ;
2° que la femme malgache n’a
pas perdu la nationalité malgache du fait que les époux ont fixé leur premier
domicile hors de Madagascar et que la femme
a acquis nécessairement la nationalité du mari en vertu de la loi nationale
de ce dernier (art. 47 al.2).
4° Demande émanant d’un
Malgache qui a également la qualité d’originaire de la République française au
sens de la loi française du 28 juillet 1960 (annexe 1D)
Il conviendra de s’assurer
que l’intéressé n’a pas décliné la nationalité malgache conformément à
l’article 91 du code.
5° Demande émanant d’une
femme apatride qui a épousé un malgache (annexe 1C)
L’article 22, 2°, prévoyant
que la femme apatride qui épouse un Malgache devient Malgache, il convient de
contrôler si la femme était apatride.
En outre, des demandes
d’avis ou de renseignements seront adressées à la chancellerie aussi souvent
qu’il sera jugé nécessaire.
Section V
Forme des certificats de
nationalité
Il y a lieu de rappeler :
1° que le certificat de
nationalité peut être délivré aussi bien
sur demande écrite que sur demande verbale ;
2° que l'exemplaire remis à
l'intéressé doit être timbré au tarif prévu par les textes en vigueur.
Pour faciliter le contrôle,
les certificats seront rédigés suivant l'un des modèles figurant en annexe et
un exemplaire sur papier libre me sera adressé.
Un autre exemplaire sur
papier libre sera conservé aux archives du tribunal ou de la section. Il sera
inséré à sa date dans un registre spécial.
ANNEXE I
MODELE DE CORRESPONDANCE
MODELE A
Demande d'avis à la
Chancellerie
Le Président du tribunal de
première instance de ………………
(ou Le juge de section
de……………..)
à Monsieur le Garde des sceaux,
Ministre de la justice,
Service
des nationalités
Je suis saisi d'une demande
de certificat de nationalité au nom de :
Nom, prénom………………….
né à …………………………
le……………………………
de…………………………
et de ………………………..
L'intéressé semble pouvoir
bénéficier de l'article 9, 2° du code de la nationalité malgache. En effet :
1°………………………. (Préciser les
éléments recueillis sur la nationalité de la mère)
2°………………………(Préciser les
renseignements recueillis sur
l'identité, la filiation et la nationalité du père)
J'ai l'honneur de vous prier
de bien vouloir me faire connaître votre avis sur la nationalité de
l'intéressé.
MODELE B
Demande de renseignements
(décrets de déchéance ou
décrets portant autorisation de perdre la nationalité malgache)
Le Président du tribunal de
première instance de ………………
(ou Le juge de section
de……………..)
à Monsieur le Garde des sceaux,
Ministre de la justice,
Service
des nationalités
Je suis saisi d'une demande
de certificat de nationalité au nom de :
Nom, prénom………………….
né à …………………………
le……………………………
de…………………………
et de ………………………..
qui m'a présenté :
l'ampliation
du décret n°…………en date du……………par lequel il a été naturalisé malgache (ou
réintégré dans la nationalité malgache) ;
ou la copie de
sa déclaration en vue d'acquérir la nationalité malgache souscrite
le…………devant…………et enregistrée au ministère de la justice le………sous n°…..
ou qui a
acquis la nationalité malgache par application de l'article 20, ou 21, ou 22, 2
du code).
J'ai l'honneur de vous prier
de bien vouloir me faire connaître si un décret portant déchéance de la
nationalité malgache ou autorisation de perdre la nationalité malgache a été
pris au sujet de l'intéressé.
MODELE C
Demande de renseignements
Femme malgache ayant épousé
un étranger (art. 47 du CNM)
Le Président du tribunal de
première instance de ………………
(ou Le juge de section
de……………..)
à Monsieur le Garde des sceaux,
Ministre de la justice,
Service
des nationalités
Je suis saisi d'une demande
de certificat de nationalité au nom de :
Nom, prénom………………….
demeurant à…………………….
née le …………………………
à ……………………………
de…………………………
et de ………………………..
qui a épousé
le……………………..à………………………
M (Nom et
prénom)………………………………..
né à……………….
le…………………………
de…………………..
et de……………………………
de nationalité……………….:
l’intéressé déclare avoir
fixé avec son conjoint le premier domicile conjugal à………………
J'ai l'honneur de vous prier
de bien vouloir me faire connaître :
1)
si
l’intéressée a souscrit au moment de son mariage une déclaration en vue
de répudier la nationalité malgache et si sa déclaration a été
enregistrée ;
2)
si l’intéressée, par suite de l’établissement à
l’étranger du premier domicile conjugal, a perdu la nationalité malgache.
MODELE D
Demande de renseignements
Originaire de Madagascar
ayant eu la possibilité de décliner la nationalité malgache (art. 91 du CNM)
Le Président du tribunal de
première instance de ………………
(ou Le juge de section
de……………..)
à Monsieur le Garde des sceaux,
Ministre de la justice,
Service
des nationalités
Je suis saisi d'une demande
de certificat de nationalité au nom de :
Nom, prénom………………….
demeurant à…………………….
né le …………………………
à ……………………………
de…………………………
et de ………………………..
qui semble avoir la qualité
d’originaire de la République française, au sens de la loi française du 28
juillet 1960.
J’ai l’honneur de vous prier
de bien vouloir me faire connaître si une déclaration en vue de décliner la
nationalité malgache a été enregistrée
au nom de l’intéressé.
ANNEXE II
MODELES DE CERTIFICATS DE
NATIONALITE MALGACHE
MODELE I
Enfant légitime né d'un père
malgache (art. 9, 1° du CNM)
A - PERE ORIGINAIRE DE
MADAGASCAR
Le président du tribunal (ou
de la section) de…………………. certifie sur le vu des pièces suivantes :
1° acte de naissance de
l'intéressé (ou jugement en tenant lieu) ;
2° acte de mariage des
parents de l'intéressé célébré le…………………..
3° le cas échéant, indiquer
toutes les pièces concernant la possession d'état de malgache du père de
l'intéressé et de l'intéressé lui même),
que nom et prénom……………………….
demeurant à………………………
est né à………………….
le………………………
de………………………
et de……………….
que son père………………..nom et
prénom
né à …………………..
le……………………
de……………………
et de………………….
est originaire de
Madagascar.
Que………………..est Malgache par
application de l'article 9, 1° du code de la nationalité malgache comme enfant
légitime né d'un père malgache.
B - PERE AYANT ACQUIS LA
NATIONALITE MALGACHE
Utiliser le modèle I - A avec les modifications suivantes :
a.
Supprimer dans l'énumération des pièces celles
figurant sous le n°3, et ajouter :
3° décret de naturalisation
du père de l'intéressé (ou déclaration enregistrée souscrite par le père de
l'intéressé en vue d'acquérir la nationalité malgache ou certificat de
nationalité malgache délivré au père en application des articles 20 et 21 du
CNM)
4° Lettre n°………….en date
du…………….de M Le Ministre de la justice attestant qu'aucun décret portant
déchéance de la nationalité malgache ou autorisation de perdre la nationalité
malgache n'a été pris au sujet du père de l'intéressé.
b.
Remplacer le paragraphe "que son
père……………..originaire de Madagascar" par :
que son père…………….nom,
prénoms
né à…………….
le…………………
de………………..,
et de…………………..
a été naturalisé malgache
par décret n°…………..en date du………………
- ou a acquis la nationalité malgache par
déclaration souscrite le……………..et enregistrée au ministère de la justice
le…………….sous n°……………
- ou a acquis la nationalité malgache par
application de l'article 20 (ou 21 ou 22, 2°) du CNM.
MODELE II
Enfant légitime né d'une
mère malgache et d'un père qui n'a pas de nationalité ou dont la nationalité
est inconnue (art. 9, 2°)
A - MERE ORIGINAIRE DE MADAGASCAR
Le président du tribunal (ou
de la section) de…………………. certifie sur le vu des pièces suivantes :
1° acte de naissance de
l'intéressé (ou jugement en tenant lieu) ;
2° acte de mariage des
parents de l'intéressé célébré le…………………..
3° lettre n°………….en date
du………………de M le Ministre de la justice indiquant que le père de l'intéressé n'a
pas de nationalité (est de nationalité inconnue) ;
4° le cas échéant, indiquer
toutes pièces concernant la possession d'état de Malgache de la mère de
l'intéressé et de l'intéressé lui même) :
que …………….nom et prénoms
demeurant à ……………..
est né à…………
de………….
et de…………………
que son père n'a pas de
nationalité (ou est de nationalité inconnue).
En effet, ………………….(indiquer
les éléments) que sa mère………………née à…………….
le………………..
de…………………
et de………………….
est originaire de
Madagascar,
que………………….est Malgache par
application de l'article 9, 2° comme enfant légitime né d'une mère malgache et d'un père qui n'a
pas de nationalité (ou dont la nationalité est inconnue)
MODELE III
Enfant né hors mariage d'une
mère malgache (art. 10, 1°, nationalité
d'attribution)
A - MERE ORIGINAIRE DE
MADAGASCAR
Le président du tribunal (ou
de la section) de…………………. certifie sur le vu des pièces suivantes :
1° acte de naissance de
l'intéressé (ou jugement en tenant lieu) ;
2° (Préciser le cas échéant
les éléments concernant la filiation maternelle) ;…………………..
3° le cas échéant, indiquer
toutes pièces concernant la possession d'état de Malgache de la mère de
l'intéressé et de l'intéressé lui même)
que………………….. nom et prénoms
demeurant à …………………………..
est né à……………………..
le………………..
de…………………
et de………………….
que la filiation maternelle
est établie par :……………….
que sa mère………………
née à ……………………….
de………………..
et de………………….
est originaire de
Madagascar,
que………………….est Malgache par
application de l'article 10, 1° du CNM
comme enfant né hors mariage d'une mère malgache .
B - MERE AYANT ACQUIS LA
NATIONALITE MALGACHE
Utiliser le modèle III - A
avec les modifications suivantes :
a.
Supprimer dans l'énumération des pièces celles
figurant sous le n°3, et ajouter :
3° décret de naturalisation
de la mère de l'intéressé (ou déclaration enregistrée souscrite par la mère de
l'intéressé en vue d'acquérir la nationalité malgache ou certificat de
nationalité malgache concernant la mère, délivré en application des articles
20, 21 ou 22, 2° du CNM) ;
4° lettre n°…………en date
du………………de M le Ministre de la justice attestant qu'aucun décret portant
déchéance de la nationalité malgache n'a été pris au sujet de la mère de
l'intéressé.
b. Remplacer le paragraphe
"que sa mère………………originaire de Madagascar" par :
que sa mère………………
née à ……………………….
le………………..
de…………………
et de………………….
a été naturalisée malgache par décret n°…………………..en date du
…………….
- ou a acquis la nationalité malgache par
déclaration souscrite le………………..et enregistrée au ministère de la justice
le……………..sous le n°…………..
- ou a acquis
la nationalité malgache par application de l'article 20 (ou 21 ou 22,
2°) du CNM.
MODELE IV
Enfant né hors mariage d'un
père malgache
A - PERE ORIGINAIRE DE
MADAGASCAR
Le président du tribunal (ou
de la section) de…………………. certifie sur le vu des pièces suivantes :
1° acte de naissance de
l'intéressé (ou jugement en tenant lieu) ;
2° (Préciser les pièces
produites constatant l'établissement du lien de filiation naturelle paternelle)
;…………………..
3° (lorsque le lien de
filiation naturelle maternelle est établi :
Lettre n°…………en date
du………….de M le Ministre de la justice indiquant que la mère de l'intéressé est
de nationalité inconnue) ;
4° (Préciser les pièces
produites concernant la possession
d'état de Malgache du père de l'intéressé et de l'intéressé lui même ou du père
et d'un grand parent de l'intéressé)
que………………….. nom et prénoms
demeurant à …………………………..
est né à……………………..
le………………..
de…………………
et de………………….
qu'aucun lien de filiation naturelle maternelle n'est établi (ou que la nationalité de la
mère est inconnue. En effet……………….indiquer que la filiation naturelle
paternelle résulte de…………
………………indiquer le mode et la date d'établissement de cette
filiation),
que son père……………
né à ……………………….
le………………..
de…………………
et de………………….
est originaire de
Madagascar,
que………………….est Malgache par
application de l'article 10, 2° du CNM
comme enfant né hors mariage d'une mère inconnue (ou dont la nationalité est
inconnue) et d'un père malgache.
B - PERE AYANT ACQUIS LA
NATIONALITE MALGACHE
Utiliser le modèle IV, avec
les modifications suivantes :
a.
Supprimer dans l'énumération des pièces celles
figurant sous le n° 4,
Et ajouter :
4° décret de naturalisation
du père de l'intéressé (ou déclaration enregistrée souscrite par le père de
l'intéressé en vue d'acquérir la nationalité malgache ou certificat de
nationalité dressé au nom du père par application de l'article 20 ou 21 du CNM)
;
5°lettre n°……….., en date
du…………………de M Le Ministre de la justice attestant qu'aucun décret portant
déchéance de la nationalité malgache ou autorisation de perdre la nationalité
malgache n'a été pris au sujet du père de l'intéressé.
b.
Remplacer le paragraphe : "que son
père………………..originaire de Madagascar" par :
que son père……………
né à ……………………….
le………………..
de…………………
et de………………….
a été naturalisé Malgache
par décret n°………………en date du………………
- ou a acquis la nationalité
malgache par déclaration souscrite le ……………et enregistrée au ministère de la
justice le………………sous n°……………. ;
ou a acquis la
nationalité malgache par application de l'article 20 (ou 21) du CNM.
MODELE V
Enfant né à Madagascar de
parents inconnus (art. 11 du CNM)
Le président du tribunal (ou
de la section) de…………………. certifie sur le vu des pièces suivantes :
1° acte de naissance de
l'intéressé (ou jugement en tenant lieu) ;
2° Procès-verbal d'enquête
dressé par ………………….
que ……………..(nom, prénoms)
demeurant à…………………….
est né à………………le……………….
ou a été trouvé à Madagascar
en……………………..
ou le………………..
que ses parents ne sont pas
connus,
que cependant……………..
(indiquer les éléments permettant de présumer que l'un
des parents est Malgache) ;
que………………………est Malgache par
application de l'article 11 du CNM comme
né à Madagascar de parents inconnus mais
dont l'un est présumé Malgache.
MODELE VI
Enfant légitime ou naturel
né d'un seul parent malgache (art. 16)
Enfant adopté par un
malgache (art. 17)
Femme étrangère ayant épousé
un malgache (art. 22)
Le président du tribunal (ou
de la section) de…………………. certifie sur le vu des pièces suivantes :
1° acte de naissance de
l'intéressé (ou jugement en tenant lieu) ;
2° déclaration souscrite
par l'intéressé le…………………..enregistrée au ministère de la
justice le …………………sous n°………….
3° Lettre n°………….en date
du………………de M le Ministre de la justice attestant qu'aucun décret portant
déchéance de la nationalité malgache n'a été pris au sujet de l'intéressé .
que………………….. nom et prénoms
demeurant à …………………………..
né à……………………..
le………………..
de…………………
et de………………….
est malgache par application
de l'article 16, 1° (ou 16, 2°, ou 17 ou 22 du CNM).
MODELE VII
Enfant naturel légitimé au
cours de sa minorité ayant un père malgache
(art. 20 CNM)
Le président du tribunal (ou
de la section) de…………………. certifie sur le vu des pièces suivantes :
1° acte de naissance de
l'intéressé (ou jugement en tenant lieu) ;
2° acte de reconnaissance
par les deux parents ;
3° acte de mariage des
parents de l'intéressé (le cas échéant, au lieu des actes de reconnaissance et
de mariage, jugement portant légitimation);
4°certificat de nationalité
malgache concernant le père ;
5° lettre n°………….en date
du………………de M le Ministre de la justice attestant qu'aucun décret portant
déchéance de la nationalité malgache ou autorisation de perdre la nationalité
malgache n'a été pris au sujet de l'intéressé .
que………………….. nom et prénoms
demeurant à …………………………..
né à……………………..
le………………..
de…………………qui l'a reconnu
le…………..
et de………………….qui l'a reconnu
le……………….
que se parents se sont
mariés le………………….
que……………………..a été légitimé
par le mariage de ses parents (ou par
jugement rendu le……………………
par………………….
que son père……………….
né à……………………le……………………
de………………
et de…………………….
est Malgache par application
de l'article………………
que……………….est donc Malgache
par application de l'article 20 du CNM comme étant enfant légitimé né d'un père
malgache.
MODELE VIII
Enfant objet d'une
légitimation adoptive par un père malgache
(art. 21 du CNM)
Le président du tribunal (ou
de la section) de…………………. certifie sur le vu des pièces suivantes :
1° jugement portant
légitimation adoptive de l'intéressé ;
2° Certificat de nationalité
malgache au nom du père adoptif de l'intéressé,
que……………..(nom, prénoms)
demeurant à ………………
né à………..
de………………
et de………………….
a été l'objet d'une
légitimation adoptive suivant jugement en date du………….rendu par……………..
que son père
adoptif………………..est Malgache par application de l'article………………
que……………….est Malgache par
application de l'article 21 comme ayant été l'objet d'une légitimation adoptive
de la part d'un père malgache.
MODELE IX
Femme apatride ayant épousé
un Malgache
(art 22, 2° du CNM)
Le président du tribunal (ou
de la section) de…………………. certifie sur le vu des pièces suivantes :
1° de l’acte de naissance de
l’intéressée (ou du jugement en tenant lieu ou du jugement homologuant l’acte
de notoriété établi en vue du mariage) ;
2° de l’acte de mariage de
l’intéressée ;
3° du certificat de
nationalité malgache concernant l’époux de l’intéressée ;
4° de la lettre n°…….. en
date du …………………………….. de M. le Ministre de la Justice concernant la nationalité
de l’intéressée au moment de son
mariage,
que…………….(nom et prénom)
demeurant à……………………….
est née à………………………le………………………….
de……………… et de…………………..
qu’elle a épousé le………………..
devant l’officier de l’état civil
de…………………..
M ………………………..(nom et prénom)
né à……………………….le…………………
de…………………
et de………………..
qu’au moment de son mariage,
elle était apatride. En effet…………………….. indiquer les éléments permettant
d’arriver à cette conclusion),
que son époux est Malgache
par application de l’article………………..du code de la nationalité malgache,
que………………………est Malgache par
application de l’article 22, 2° du code de la nationalité malgache comme femme
apatride ayant épousé un Malgache.
MODELE X
Etranger naturalisé malgache
ou réintégré dans la nationalité malgache
(art. 27 et 30 du CNM)
Le président du tribunal (ou
de la section) de…………………. certifie sur le vu :
1° des pièces suivantes (indiquer les pièces produites permettant de
certifier qu’au moment de son mariage
l’intéressée avait la nationalité malgache, se référer au modèle concernant le
cas envisagé) ;
2° de la lettre n°………………..en
date du ………………….de M. le Ministre de la justice concernant les effets du mariage
de l’intéressée avec un étranger,
que……………….(nom, prénom)
demeurant à ………………………
née à………………………le……………….
de……………….
et de…………………..
est Malgache par
application de l’article………………….du code
de la nationalité malgache comme……………………..
En effet (indiquer en se
référant au modèle approprié les conditions dans lesquelles l’intéressée était
Malgache avant son mariage),
Qu’elle n’a pas perdu sa
nationalité malgache lors de son mariage célébré le…………….devant l’officier de
l’état civil de……………………..avec M (nom et prénom)……………., né à………………… le………………………de…………………….et
de…………………….de nationalité……………………..
En effet :
1° elle n’a pas décliné la
nationalité malgache à l’occasion de son mariage ;
2° elle n’a pas transporté
son premier domicile après le mariage hors de Madagascar ;
3° (ou : elle a
transporté son premier domicile après le mariage hors de Madagascar, mais n’a
pas acquis nécessairement la nationalité de son mari en vertu de la loi nationale de ce dernier).