Décrets 430
II.7. DECRET N° 73-080 du 30 mars 1973 portant réglementation de la destruction des substances explosives et
détonantes (J.O. n°908 du 5.5.73, p. 1114) Article premier. – Dans le cas où la destruction de substances
explosives et détonantes est rendue obligatoire par des dispositions
législatives ou réglementaires en vigueur, celle-ci est effectuée dans les
conditions ci-après. Art. 2. – La destruction des substances explosives et détonantes est ordonnée
par arrêté du Ministre chargé des Mines, sur proposition du Chef du Service
des Mines sauf dans le cas prévu à l’article 6 ci-dessous ; Cet arrêté doit
préciser : les nom,
prénoms, profession, domicile du propriétaire ou détenteur ; le lieu de
stockage des ex- plosifs à détruire ; les motifs
de la destruction ; les mesures
de sécurité à prendre. Il est notifié au
propriétaire ou détenteur de ces
substances, au Chef de Province, au
Préfet, au Sous-Préfet intéressés, aux autorités militaires supérieures et au
Commandant de la Brigade de
Gendarmerie territorialement
compétente. Le propriétaire ou
détenteur des substances explosives et détonantes à détruire dispose d’un
délai de 20 jours, à partir de la notification de l’arrêté, pour effectuer
les opérations prescrites. Art. 3. – Les opérations de destruction doivent être effectuées par un
spécialiste ou un organisme spécialisé en la matière avec les soins
nécessaires. Il appartient au propriétaire ou détenteur
de solliciter l’office de ces spécialistes. Un compte-rendu détaillé de destruction est
adressé au Ministère chargé des Mines dès que les opérations sont terminées. Art. 4. – La destruction doit être faite en dehors des agglomérations urbaines
et à une distance minimale D en mètre donnée par la
formule ci-après des maisons d’habitation, voie de communication, lignes de transport d’energie et du stock : P D = 50
E
P étant la quantité d’explosifs à détruire en une seule fois et E le
coefficient d’équivalence défini dans l’article 3 du décret réglementant la
conservation des substances explosives et détonantes. Art. 5. – Si le propriétaire ou le détenteur refuse de détruire les substances
explosives et détonantes dans le délai qui est fixé, il est passé outre et
l’administration effectue elle-même les opérations de destruction. Dans ce cas, le propriétaire ou le détenteur est passible des sanctions
et peines prévues par la législation en vigueur et il est tenu de payer le
montant total des frais occasionnés par les opérations. Pour la destruction d’une
quantité importante de substances explosives et détonantes, le Ministre
chargé des Mines peut demander le concours des Forces Armées. Art. 6. – En cas de danger imminent provenant des sub- stances explosives et
détonantes, constaté par un agent du Service des Mines ou un artificier de
l’armée, le Sous-Préfet peut autoriser ces derniers à en effectuer la
destruction immédiate. Dans le même cas constaté par un
propriétaire, le Sous-Préfet peut autoriser ce dernier à faire procéder à la
destruction des substances explosives et détonantes en cause, par un
spécialiste. Le Sous-Préfet rend compte
de ces opérations au Ministre chargé des Mines par l’intermédiaire du Chef de
Province. Art. 7. – La destruction sur place peut être ordonnée s’il s’agit d’explosifs
des classes I, I bis ou II franchement altérés dont le trans-port serait
périlleux. Toutefois, les mesures de
sécurités réglementaires doivent être prises avant et au cours des opérations
de destruction. Art. 8. – Le choix du mode de destruction des différents types de substances
explosives et détonantes est laissé à la compétence du spécialiste ou de
l’organisme spécialisé en la matière qui doit se conformer aux dispositions
des textes en vigueur. Il est toutefois
strictement interdit de procéder à la destruction des explosifs autres que
les poudres noires par immersion en eau douce. Art. 9. – Le Ministre de l’Economie et des Finances, le Ministre de
l’Intérieur, le Ministre de la Défense Nationale et des Forces Armées, le
Ministre de la Justice, sont chargés chacun en ce qui le concerne de
l’exécution du présent arrêté qui sera publié au Journal officiel de la République |
II.7.
DIDIM-PANJAKANA N° 73-080
tamin’ny 30 martsa 1973 mametra ny fitsipika momba
ny fanapotehana ny zava-mipoaka sy mitefoka (Idem) Andininy voalohany. – Rahefa
asain’ny didy aman-dalàna velona hanjary ho tsy maintsy potehina ny zava-mipoaka sy mite-
foka, dia arak’izao fepetra mana- raka izao no hanaovana azy. Tsy maintsy tondroina amin’ izany didim-pitondrana izany : ny anarana, ny fanampin’ anarana, ny asa atao, fonenan’ ny tompony
na izay mitahiry ny zava-mipoaka sy mitefoka ; ny toerana itobian’ny zava-mipoaka tsy maintsy ho
pote-hina ; ny ny fepetra ampiasaina isoro- hana
ny loza . Ary izany dia ampahafantarina ny tompony na ny mpitahiry ny
zava-mipoaka na mitefoka, ny filoham-paritany, ny lehiben’ny fi-leovana sy ny
vakim-pileovana voakasik’izany, ny manam-pahe- fana ambony amin’ny tafika,
ary ny komandin’ny brigade de la
gendar-merie tompon’andraikitra eo an-toerana. Manana fotoana roapolo andro manomboka amin’ny nampahafan-tarana ny
didim-pitondrana ny tompony na ilay mitahiry ny zava-mipoaka tsy maintsy
hopotehina mba hanatanterahany ny zavatra andidiana azy. Anjaran’ny tompony na ny mpitahiry ny zava-mipoaka sy mitefoka ny
mangataka ireo manam-pahaizana ireo hanao ny asany. Andefasana filazana an-tsoratra momba ny antsipirihany rehetra
tamin’ny fanapotehana ny Minisitra miadidy ny Harena an-kibon’ny tany raha
vao vita ny raharaha. P D
= 50 E
Ny P dia manondro ny
habe-tsahan’ny zava-mipoaka hatao indray manapotika ary ny E dia manondro
lanjan’isa fampitahana arak’izay voalazan’ny andininy faha-3 amin’ny
didim-panjakana mametra ny fitsipika momba ny fitehirizana ny zava-mipoaka sy
mitefoka. Amin’izany dia fampiharana amin’ny tompony na ny mpitahiry ny
famaizana sy ny sazy voa- tondron’ny lalàna velona ary tsy maintsy onerany
koa izay lany noho izany raharaha izany. Raha betsaka ny zava-mipoaka na mitefoka ho potehina dia azon’ny
Minisitra miadidy ny Harena an-kibon’ ny tany angata-hana fanampiana ny
Foloalindahy. Toy izao koa, raha ny tompony no mahatsikaritra ny loza dia azon’ ny
lehiben’ny vakim-pileovana omen-dàlana izy haka manam-pahaizana hanapotika
izany zava-mipoaka na mitefoka izany. Dia manao filazana momba izany amin’ny Minisitra miadidy ny Harena
an-kibon’ny tany ny lehi-ben’ny vakim-pileovana amin’ny alalan’ny
Filoham-paritany. Kanefa dia tsy maintsy atao ny fitandremana ara-dàlana, alohan’ ny
hanapotehana na eo am-panao-vana izany. Kanefa dia raràna mafy mihitsy ny manapotika zava-mipoaka amin’ny fanatsobohana azy any anaty
ranomamy, afa-tsy ny vanja mainty ihany. |