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Décrets 431

II

II.6. DECRET N°73-079

du 30 mars 1973

fixant les conditions d’emploi des substances explosives et détonantes (J.O. n° 908 du 5.5.73, p. 1108)

 

Article premier. – Tout utilisateur de substances explosives et détonantes est tenu de se conformer aux prescriptions du présent décret.

 

TITRE PREMIER :

EXECUTION DES TIRS.

 

 

CHAPITRE PREMIER :

DISPOSITIONS GENERALES.

 

Art. 2. – Tout tir doit être dirigé par un responsable ou Chef de tir. Ce responsable ne peut être qu’une personne connaissant parfaitement les consignes de sécurité et la technique des diverses opérations nécessaires par un tir qui seront définies par arrêté.

Le responsable des tirs peut être assisté d’un préposé au tir, ouvriers spécialisés, également appelés boutefeu ou tireurs qui sont chargés d’effectuer les opérations matérielles des tirs sous la responsabilité technique du Chef de tir.

En cas d’évolution des techniques de tir ou d’utilisation de matériels nouveaux, l’exploitant doit vérifier l’aptitude du Chef de tir et des préposés, à utiliser ces nouveaux moyens.

 

Art. 3. – Le titulaire d’une autorisation d’achat et d’utilisation occasionnelle de substances explosives et détonantes ne doit sous sa responsabilité confier la mise en oeuvre des explosifs qu’à une personne connaissant parfaitement les règles de leur utilisation.

 

Art. 4. – Les explosifs sortant des dépôts ne seront distribués qu’au Chef de tir. Les coups seront chargés et tirés en sa présence. Le Chef de tir doit tenir un carnet indiquant quotidiennement, les quantités de substances explosives et détonantes reçues et, leur répartition par chantier.

En fin de poste, les substances non utilisées sont réintégrées dans les dépôts et mention en est faite sur le carnet. Il est interdit d’emporter à domicile des sub- stances explosives et détonantes.

 

 

 

Art. 5. Il est rigoureusement interdit de faire usage d’explosifs, de mèches de sûreté, de détonateurs, de cordeau détonant, d’exploseur, de bourroirs et de tubes guides autres que ceux fournis par l’exploitant.

Les bourroirs doivent être exclusivement en bois.

Aucune susbtance explosive et détonante détériorée ou suspecte, la dynamite grasse ou gelée, ne doit être introduite dans le chantier ni distribuée.

 


Art. 6. – 1° On ne distribue chaque jour que les quantités de substances explosives et détonantes nécessaires aux travaux de la journée.

Les explosifs et détonateurs doivent être distribués séparément ;

Les détonateurs et les explosifs doivent être transportés dans des récipients distincts ;

Le transport des substances explosives est en outre, soumis dans des puits, aux règles suivantes :

a. La vitesse de la cage ne peut dépasser celle qui est prévue pour les cordées de personnel, seuls les ouvriers chargés du transport et le personnel de surveillance peuvent circuler dans cette cage, le machiniste d’extraction, les receveurs du fond et du jour sont préalablement avisés.

b. Le transport simultané de détonateurs et d’explosifs est interdit ;

c. Les détonateurs et les explosifs destinés à l’approvisionnement d’un dépôt souterrain ne peuvent être transportés que dans leur emballage d’origine.

 

Art. 7. – Au chantier, les explosifs et les détonateurs ne peuvent être conservés que dans des coffres munis de fermeture solide, normalement fermés à clé et ne contenant aucun autre objet.

Il est interdit de mettre dans un même coffre des explosifs de classes différentes.

Les détonateurs sont toujours dans un coffre, séparés et contenus dans des boîtes ou dans des étuis.

Ces coffres sont tenus à l’abri de l’humidité et des intempéries, des flammes, des effets des coups de mines et des chocs de toute nature.

S’ils sont amenés à contenir plus de 30 kilogrammes d’explosifs, les coffres doivent répondre aux conditions d’isolement prévues pour les dépôts de troisième catégorie. Les clés de coffres sont à la disposition exclusive du Chef de tir.

 

Art. 8. – Il est interdit :

      d’abandonner sans surveillance ou sans bourrage un coup de mine chargé ou raté ;

      de débourrer ou d’enlever la charge d’un coup de mine, qu’il ait été allumé ou non.

 

Art. 9. – Le tir par grosse mine dans des trous pochés à l’acide ou élargie au moyen d’explosifs peut être exceptionnellement pratiqué pour des travaux spéciaux avec l’autorisation du Chef du Service des Mines.

Il est effectué en présence d’un responsable, désigné par l’exploitant comme présentant toutes garanties d’expérience et suivant une consigne spéciale.

Cette consigne établie par écrit conformément aux dispositions de l’article 2  fixe notamment les précautions à prendre pour le pochage, soit aux explosifs, soit à l’acide, en particulier le refroidissement ou le lavage des poches, pour le chargement et le bourrage des dites poches. Le débourrage des coups ratés doit faire dans chaque cas l’objet d’une décision personnelle de l’exploitant.

 

 

Art. 10. – Le chargement, le bourrage et le tir des coups de mine doivent être exécutés par le préposé au tir sous la surveillance et la responsabilité immédiate du Chef de tir qui doit prendre des dispositions utiles pour éviter les accidents lors de tir. Il doit, en particulier, assigner aux ouvriers des points de refuge sûr et s’assurer, avant que le coup de mine ne soit tiré, que tout le personnel du chantier ou des chantiers voisins pouvant être atteint par les effets de l’explosion est convenablement abrité, que les mesures nécessaires ont été prises en temps utile pour prévenir ceux qui s’approcheraient trop du chantier. Il doit également s’assurer du bon état des lieux susceptibles de subir les effets de l’explosion. Avant la mise à feu, le Chef de tir ou le préposé s’assure qu’il peut rejoindre son abri avec toute la sécurité désirable que tous les ouvriers sont hors d’atteinte ; il quitte le chantier et fait annoncer le tir par un signal sonore.

Au cas où les projections risqueraient d’endommager des installations voisines, du bon état desquelles dépend la sécurité des ouvriers, ou de causer des dégâts en dehors du chantier, les coups de mine doivent être recouverts de fascines ou d’autres objets appropriés.

 

 

Art. 11. – Dans aucune mine ou carrière, un coup de mine chargé ne doit être au voisinage, d’un autre coup dont l’explosion pourrait enflammer le premier. Les deux coups de mine doivent être tirés simultanément.

 

Art. 12. – Après le tir et dès que les fumées sont suffisamment dissipées, le Chef de tir effectue seul la reconnaissance du chantier ; pour constater que les coups de mine ont fonctionné normalement ; il fait ensuite procéder à sa purge.

En cas de raté ou de départ douteux, la reconnaissance du chantier ne doit commencer que cinq minutes après le tir, si la mise à feu a été électrique. Si l’allumage a été fait à la mèche, le chantier est consigné pendant une heure au moins. Avis immédiat de l’incident doit, dans les deux cas, être donné à la surveillance.

Toute tentative de rallumage de mèche est interdite.

 

Art. 13. – L’emplacement des coups ratés est réparé.

Ces coups doivent être, sauf recours à la dérogation visée à l’article 8, dégagés avec les précautions prévues ci-après.

Les coups de mine devant remplacer de coups ratés sont forés sur l’indication du Chef de tir. Un coup de remplacement doit être placé et orienté de telle sorte que la distance entre l’ancienne charge et le nouveau trou soit supérieure à 30 centimètres.

L’enlèvement des déblais est effectué sous la surveillance directe du Chef de tir ou du préposé au tir avec toutes les pré- cautions propres à rechercher toutes cartouches qui auraient pu être projetées avec les déblais et à éviter leur explosion sous le choc des outils.

De telles cartouches doivent être détruites en lieu sûr.

 

Art. 14. – Les trous ayant fait canon et les fonds du trou restés intacts après l’explosion doivent, dès leur reconnaissance, être repérés au moyen de broches en bois. Il est formellement interdit de les approfondir et de les curer. Les broches sont fournies par l’exploitant.

Les cartouches ou portions de cartouche qui seraient restées aux fond des trous ne doivent pas en être retirés.

Les trous ayant fait canon ou les fonds de trou ne peuvent être rechargés seulement que par le Chef de tir ; après qu’il se soit assuré que les trous sont convenablement refroidis et en tous cas, après un délai d’une demi-heure au moins après le retour au chantier; une boule d’argile grasse doit être introduite au fond du trou et la nouvelle cartouche enfoncée très doucement.

Le forage, d’un coup de mine à proximité d’un trou ayant fait canon ou à proximité d’un fond de trou et le déblaiement consécutifs sont assujettis aux prescriptions de l’article 13.

 

Art. 15. – Lorsqu’un coup raté, un coup ayant fait canon ou un fond de trou n’ont pas été rendus inoffensifs avant la fin de poste, le chantier doit être barré par le Chef de tir qui en informe le surveillant ou le Chef d’exploitation ; ce dernier prend sous sa responsabilité toutes dispositions utiles pour que des informations précises sur la position, la longueur et l’orientation du trou parviennent d’une manière sûre au Chef de tir suivant.

Les mêmes précautions sont prises lorsque, exceptionnellement , un coup de mine chargé ne peut être tiré avant la fin du poste.

Tout chantier où le travail a été abandonné ou suspendu temporairement doit être soigneusement examiné par le Chef du tir qui s’assure qu’il n’y a pas de raté ou de trou fait canon sur le front d’avancement. Il rend compte de cet examen au Chef d’exploitation.

Art. 16. – Toute activité dans le chantier où des trous sont déjà chargés, doit être interdite, tant que le tir des coups de mine n’est pas achevé.

 

Art. 17. – Dans le tir à l’électricité, l’organe de manœuvres de l’appareil de mise à feu reste toujours à la disposition exclusive du Chef de tir qui ne le met en place qu’au moment d’allumer les coups, et après avoir pris les précautions indiquées à l’article 10.

 

Art. 18. – Les caractéristiques des exploseurs et leurs conditions d’emploi doivent exclure tout risque de raté par défaut de puissance ;

 

Les caractéristiques électriques essentielles des exploseurs sont vérifiées périodiquement dans les ateliers convenablement outillés ; la nature de ces vérifications sont définies par les instructions prévues à l’article 20.

 

CHAPITRE II :

DISPOSITION PARTICULIERE.

 

Art. 19. – L’utilisation des explosifs dans les industries est soumise à autorisation du Chef du Service des Mines.

 

TITRE II :

SECURITE.

 

Art. 20. – L’utilisateur des substances explosives et détonantes est tenu de donner à son personnel les instructions nécessaires définies aux articles suivants :

 

Art. 21. – Ces instructions sont données par écrit sous forme de consignes et concernent :

*      le transport et la conservation des substances explosives et détonantes sur le lieu d’emploi ou à proximité ;

*      leur distribution ;

*      l’amorçage, le chargement, le bourrage des trous de mines ;

*      l’éloignement en temps utiles des individus ;

*      la mise à feu des coups de mines ;

*      la visite du chantier après le tir ;

 

*      la marche à suivre en cas de ratés ;

*      la destination à donner aux substances explosives et détonantes non utilisées en fin de poste ;

*      les précautions à l’égard des explosifs détériorés ou suspects, notamment les dynamites grasses ou gelées ;

*      la comptabilité des substances explosives et détonantes consommées dans les travaux ainsi que le contrôle de leur utilisation.

 

Art. 22. – Les consignes doivent être rédigées en malgache et en français et affichées en tous points utiles de chaque chantier ou lieu d’utilisation.

 

Art. 23. – Dans le cas où pour une cause quelconque, la sécurité se trouve compromise, l’exploitant doit aviser sans délai le Chef du Service des Mines et le Sous-Préfet.

L’exploitant est tenu de se conformer aux mesures prescrites pour faire cesser le danger.

S’il ne se conforme pas à ces mesures dans le délai qui lui est fixé, il y est pourvu d’office, et à ses frais par les soins de l’administration.

 

Art. 24. – En cas de péril imminent reconnu soit par l’un des fonctionnaires et agents visés à l’article 34 ci-dessous, celui-ci en rend compte immédiatement au Sous-Préfet qui prend les mesures de sécurité indispensables.

 

Art. 25. – A tout moment, le Ministre chargé des Mines peut, sur proposition du Chef du Service des Mines, mettre l’exploitant en demeure d’avoir à prendre les mesures de sécurité qu’il jugerait utiles.

La non-exécution des mesures ainsi prescrites dans le délai qui est imparti entraîne pour l’exploitant le retrait temporaire ou définitif de son autorisation sans qu’il puisse prétendre à aucune indemnité.

 

Art. 26. – A tout moment, le Sous-Préfet sur l’avis de l’ingénieur des Mines peut ordonner aux frais de l’intéressé, sans que celui-ci puisse prétendre à indemnité, l’enlèvement, la vente ou la destruction des explosifs constituant un danger public non conservés dans les conditions prescrites par la réglementation en vigueur.

 

 

TITRE III :

ACCIDENTS.

 

Art. 27. – 1° En cas d’accident, purement matériel par la décomposition intempestive d’une substance explosive, l’exploitant est tenu d’en aviser sans délai, le Sous-Préfet et par lettre re- commandée, le Chef de Province et le Chef du Service des Mines, en indiquant succinctement les causes, les circonstances et les conséquences de l'accident ;

En cas d’accident de personne, l’exploitant est tenu sans préjudice des dispositions du Code de Travail, d’en aviser sans délai la Gendarmerie ou la Police et le Sous-Préfet et, par télégramme, le Chef de Province et le Chef de Service des Mines, en indiquant succinctement les causes, les circonstances et les conséquences de l’accident.

Le Chef du Service des Mines, ayant connaissance d’un accident ayant entraîné la mort ou des blessures, envoie sans délai sur place un ingénieur des Mines pour enquête technique.

Copie du rapport d’enquête est transmise à l’autorité judiciaire compétente ;

 

En cas de vol, disparition ou manquant de substances explosives ou détonantes, l’exploitant est tenu d’en aviser sans délai la Gendarmerie ou la Police, et le Sous-Préfet et par télégramme, le Chef de Province et le Chef du Service des Mines. Il en indique succinctement les circonstances et l’importance.

 

 

TITRE IV :

CONTROLE DE L’ETAT.

 

 

Art. 28. – Le contrôle de l’Etat est exercé par des fonctionnaires ou militaire dûment habilités relevant des départements compétents pour connaître des questions énumérées à l’article ci-après.

 

Art. 29. – Ce contrôle porte notamment sur :

*      la validité des autorisations ;

 

*      la régularité de la tenue du registre d’entrée et de sortie ;

 

*      la nature, la composition et l’état des enveloppes et des substances explosives et détonantes entreposées ;

*      les conditions de stockage ;

*      les mesures prises pour assurer la protection et les intempéries ;

 

*      la date limite d’utilisation des explosifs ;

*      l’affichage et l’application des consignes de sécurité.

 

 

Art. 30. L’exploitant est responsable des substances explosives et détonantes dont il a la garde.

Il doit, le cas échéant, prendre toutes mesures utiles pour en vérifier l’emploi et pour faire rapiécer dans le dépôt en fin de journée les substances explosives et détonantes qui n’auraient pas été utilisées.

L’exploitant d’un dépôt doit tenir un registre d’entrées et de sorties indiquant les quantités de substances explosives détonantes introduites, avec leurs dates de réception et leur provenance ainsi que les quantités sorties avec leurs dates de livraison et les noms des personnes auxquelles elles ont été remises.

 

Art. 31. – L’exploitant est tenu de donner, en tous temps, libre accès aux dépôts de substances explosives et détonantes aux autorités chargés du contrôle. Il doit, à toute réquisition, leur communiquer les documents des renseignements utiles à l’exercice du contrôle.

 

Art. 32. – En cas de péril imminent reconnu par l’un des agents visés à l’article 34 de la présente réglementation, celui-ci en rend compte immédiatement au Sous-Préfet qui prend les mesures de sécurité indispensables.

 

Art. 33. – Les autorités de contrôle doivent adresser sous timbre confidentiel au Ministre chargé des Mines le procès- verbal des opérations qu’elles ont effectuées.

 

Des extraits du procès-verbal sont transmis aux autres Ministères intéressées pour les problèmes relevant de leur compétence.

 

TITRE V :

CONSTATATIONS

DES INFRACTIONS.

 

Art. 34. – Les infractions à la présente réglementation sont recherchées et constatées par les officiers et agents de police judiciaire, les agents commissionnés des douanes et par les fonctionnaires et agents du Service des Mines ci-après :

*      Ingénieurs du Service des Mines ;

*      Chefs des subdivisions minières ;

*      Adjoints techniques du Service des Mines ;

 

Art. 35. – Les procès-verbaux rédigés par des fonctionnaires ou militaires sont transmis en originaux au Magistrat du ministère public territorialement compétent qui exercera éventuellement les poursuites.

Copies des procès-verbaux sont, en outre, transmises à l’Etat-Major de la Défense Nationale et des Forces Armées, au Ministère des Mines et au Ministère de l’intérieur.

 

Art. 36. – Le Ministre de l’Economie et des Finances, le Ministre de l’intérieur, le Ministre de la Défense Nationale et des Forces Armées, le Ministre de la Justice, sont chargés, chacun en ce qui le concerne de l’exécution du présent décret qui sera publié au Journal officiel de la République.

 

II.6. DIDIM-PANJAKANA N° 73-079

tamin’ny 30 martsa 1973

mametra ny fomba fampia- sana ny zava-mipoaka sy mitefoka (Idem)

 

 

Andininy voalohany. – Izay rehetra mampiasa zava-mipoaka sy mitefoka dia tsy maintsy mana-raka ny fepetra voalazan'ity didim-panjakana ity.

 

FIZARANA VOALOHANY :

FOMBA FANAOVANA

NY FANAPOAHANA.

 

TOKO VOALOHANY :

FEPETRA ANKAPOBENY.

 

And. 2. – Ny fanapoahana rehetra dia tsy maintsy asiana mpiandraikitra na lehiben'ny fanapoahana. Io tompon'andraikitra io dia tsy maintsy ho olona mahalala tsara ny baiko atao hisorohana ny loza sy ny teknika isan-karazany ilaina amin'ny fanapoahana, ka hisy didim-pitondrana hametra izany.

Ny tompon'andraikitra amin'ny fanapoahana dia mety ampiana olona mikarakara ny fanapoahana na mpiasa voatokana amin'izany izay antsoina koa hoe boute de feu, na mpanapoaka, ka izy ireo no asaina mikarakara ny fanapoahana, ka ny lehiben'ny fanapoahana no miandraikitra ny teknikan'izany.

Raha misy fandrosoana ara-teknika amin'ny fanapoahana, na raha fitaovana vaovao no ampiasaina, dia tokony hodinihin'ny mpampiasa azy ny fahaizan'ny lehiben'ny fanapoahana sy ireo mpanampy azy raha tokony ho hainy hampiasaina izany fomba vaovao izany.

 

And. 3. – Ny olona nahazo alàlana hividy sy hampiasa tsindraindray ny zava-mipoaka sy mitefoka, izay tompon'antoka amin' izany, dia tsy mahazo mampian-draikitra ny fampiasàna ny zava-mipoaka afa-tsy ny olona izay efa mahalala tsara mihitsy ny fitsipika arahina amin'ny fampiasàna izany.

 

And. 4. – Ny lehiben'ny fanapoahana ihany no hizarana ny zava-mipoaka vao mivoaka ny toeram-panobiana. Eo anatrehany no hanaovana ny famahanana sy fanapoahana. Tsy maintsy mitana bokikely ny lehiben'ny fanapoa- hana mba hanamarinany isan' andro ny habetsahan'ny zava-mipoaka sy mitefoka voarainy, sy ny fizarany azy isaky ny toerana fiasana.

Raha vao mitsahatra ny asa, dia averina any amin'ny toeram-panobiana ireo zavatra tsy nampiasaina ireo, ka asiana filazàna momba izany ao amin'ilay bokikely. Raràna ny mitondra mody any an-trano ilay zava-mipoaka sy mite- foka.

 

And. 5. – Raràna mafy mihitsy ny mampiasa ho fanapoahana ny lahiny mirehitra miadana, ny fampitefohana, ny tady mampi-tefoka, ny fanapoahana, ny fito-toana faham-banja, ary ny fantsona fanesehana, afa-tsy izay omen' ilay mpampiasa ihany.

Hazo irery ihany no azo atao fitotoana faham-banja.

Ny zava-mipoaka na mitefoka efa simba na mampisalasala, ny dynamite mandranoka na mandry, dia tsy misy azo ampidirina ao amin'ny toeram-piasana na zaraina ao.

 

And. 6. – 1° Ny zava-mipoaka sy mitefoka sahaza ho an'ny asa atao indray andro ihany no azo zaraina isan'andro.

Samy avahana ny fizarana ny zava-mipoaka sy zava-mitefoka ;

Fitaovana samy hafa no itondrana ny zava-mipoaka sy ny zava-mitefoka ;

Ankoatr'izany, ny fitaterana ny zava-mipoaka sy ny fanatsofohana azy ao an-davaka dia ampanarahina izao fepetra izao :

a. Tsy azo alefa haingana noho ny fitanterana olona ny fandehan'ny vata fitaterana zava-mipoaka ; ny mpiasa miandraikitra ny fitaterana sy ny mpitandrina azy ihany no mahazo mivezivezy amin'io vata io ; ny mpitana ny milina fandoarana sy ny mpandray entana any anaty lavaka sy ny ety ambony dia samy ampandrenesina mialoha ;

b. Raràna tsy azo atao indray mitatitra ny zava-mipoaka sy mitefoka ;

c. Ny fonosany hatrany ampo-tony ihany no itondrana ny zava-mipoaka sy mitefoka hamatsiana ny toeram-panobiana any ambanin'ny tany.

 

And. 7. – Any amin'ny toeram-piasana dia lalimora misy hidiny mafy sady tokony hihidy lakile no tsy maintsy itehirizana ny zava-mipoaka sy mitefoka, ka tsy azo asiana zavatra hafa mihintsy ao anatiny.

Raràna ny mampirina zava-mipoaka samy hafa karazana ao anaty lalimoara iray.

Ny zava-mitefoka dia atao anaty boaty mandrakariva na ao anatin'ny horonany, ary tehirizina anaty vata.

Tandremana tsara sy atao tsy ho tratry ny hamandoana sy ny fiovaovan'ny toetr'andro, ny lela-afo, ny fiantefan'ny fipoakan'ny vanja ary ny fifandonana samy hafa.

Raha voatery tsy maintsy hasiana zava-mipoaka mihoatra ny telopolo kilao (30 kilograma) ao anatiny, dia ny fepetra fampitokanana ny toeram-panobiana sokajy fahatelo no hampiarina amin'izany vata izany. Ny lehiben'ny fanapoahana irery ihany no mitana ny fanalahidin'ny vata.

 

And. 8. – Raràna :

      ny mandao tsy asiana mpiambina na tsy voatsentsina ny lavaka iray efa voaisy totovory na tsy nety nipoaka ;

      ny manala tsentsina na manala totovory ny lavaka iray, na efa nampirehetina izy io na tsia.

 

And. 9. – Ny fanapoahana amin'ny lavaka be noloahana tamin'ny asidra na nohalehibiazina tamin'ny zava-mipoaka dia azo atao noho ny antony manokana mba hamitana asa miavaka tsara ka nahazoana alàlana tamin'ny Lehiben'ny Sampan-draharahan'ny harena ao an-kibon'ny tany.

Eo anatrehan'izay tompon' andraikitra notendren'ny mpam-piasa azy noho izy io azo antoka fa zà-draharaha amin'izany, sady mana-raka ny baiko manokana no anaovana ny fanapoahana.

Izany baiko izany dia ampandriana an-tsoratra, araka ny fe- petra voalazan’ny andininy faha-2 ka manondro indrindra ny nitandremana ilaina amin'ny fandavahana na amin'ny zava-nipoaka izany, na amin'ny asidra, indrindra ny fampangatsiahana na ny fanasana ny lavaka alohan'ny hamahanana azy sy hanasiana totovory azy ireny. Isak'izay misy lavaka tsy mipoaka dia tenan'izy mpampiasa mihitsy no mibaiko ny fanalana ny totovory ao anatiny.

 

And. 10. – Ny famahanana sy fanasiana totovory ary ny fanapoahana dia ilay voatendry hanapoaka no manantanteraka azy ka ny lehiben'ny fanapoahana no mitandrina sy miadraikitra izany, ary tsy maintsy ataony ny fitandremana rehetra mba hisorohana ny loza tampoka eo amin'ny fanapoahana. Ary ny mpiasa rehetra dia efa anomanany toeram-pialofana azo antoka mialoha, sady ialany nenina tsara alohan'ny fipoahana, mba samy ho tsara fialofana daholo na ny mpiasa eo an-toerana na ireo any amin'ny toeram-piasana manodidina, ary efa voakalamina mia-loha koa ny fampandrenesana raha sendra misy manakaiky loatra ny toeram-piasana. Dia dinidinihiny avokoa ny manodidina raha tokony hahazaka ny fiantraikan'ny hery avy amin'ny fipoahana. Alohan'ny handrehetana dia hamarinin'ny lehiben'ny fanapoahana, na ilay voatendry hanapoaka, fa ho tra- trany tsara tsy misy sampona ilay fialofana hiereny, ary ny mpiasa rehetra dia samy tsy ho tràpahavoazana ; farany dia ialany ny toeram-piasana ka asainy velo- mina ny anjomara mba hanambara fa hisy fipoahana.

Raha ohatra mety hanimba ny zava-miorina eny manodidina eny ny fiparitaky ny fipoahan-javatra, nefa ireo no miantoka ny fisoro- hana ny loza tsy hihatra amin'ny mpiasa, na mety hitera-doza any ivelan'ny toeram-piasana any, dia tokony ho rakofana rantsan-kazo matevina, na zavatra hafa mety hatao amin'izany ny lavaka.

 

And. 11. – Amin'ny lavaka fihadiana metaly na fihadiam-bato, dia tsy azo atao mifanila toerana mihintsy ny lavaka roa efa samy misy totovory, andrao ny fipoahan' itsy hampipoaka koa an'iroa. Fa tsy maintsy atao indray mipoaka koa izy roa .

 

And. 12. – Ao aorian'ny fipoahana, rehefa misavasava ny setroka, dia mandeha irery mandinika ny toeram-piasana ny lehiben'ny fanapoahana, mba hahalalany fa nandeha araka ny tokony ho izy ny fanapoahana ; avy eo dia asainy diovina.

Raha amin'ny herim-baratra no anaovana ny fandrehetana, ka sendra misy maty afo, na misy mpisalasala ny fandehany, dia afaka dimy minitra ao aorian'ny fipoahana no atao ny fizahana ny toeram-piasana. Ary raha amin'ny lahiny no anaovana ny fandrehe- tana, dia hidina mandritry ny ora iray raha kely indrindra ny toeram-piasana. Amin'ireo anton-javatra roa tonta ireo, dia ampandrenesina haingana ny momba izany sam- pona izany ny mpiandraikitra ny fiambenana.

Raràna mafy ny manandrana mandrehitra fanindroany izany lahiny izany.

 

And. 13. – Marihina tsara ny toerana misy ny lavaka maty afo.

Tsy maintsy savaina araka izao fitandremana manaraka izao ny lavaka maty afo afa-tsy hoe omen-dàlana tsy ampiharina izay voalazan'ny andininy faha-8.

Ny lehiben'ny fanapoahana no manondro ny toerana asiana ny lavaka asolo ny maty afo. Atao maherin’ny telopolo santimetatra (30 cm) ny elanelana mampisa-raka ny lavaka maty afo amin’ilay vaovao.

Eo ambany fiadidian'ny tenan'ny lehiben'ny fanapoahana, na ilay voatendry hanapoaka, no anesorana ny ranontany ka tandremana tsara amin'izany ndrao sendra misy katirijy natoraky ny fipoahana miaraka ny ranontany, mba tsy hipoaka rahefa mifampikitrana amin'ny fiasana.

Any amin'ny toerana azo antoka tsy hampidi-doza no anapo-tehana ny katirijy toy ireny.

 

 

And. 14. – 1° Raha vao atao fisavana ka hita fa mbola nisy tsy nipoaka ny fanambanin'ny lavaka sy ny vodi-lavaka, dia asiana ma- rika amin'ny bakankazo io lavaka io. Raràna mafy mihintsy ny mandalina na misikotra azy. Ny mpampiasa no miantoka ny banka-kazo.

Tsy azo sokirina ny katirijy na ny potiny tavela any amin'ny vodi-lavaka.

 

Ny lehiben'ny fanapoahana irery ihany no mahazo manisy totovory indray ao amin'ny lavaka nitsefotra na tsy nipoaka, rahefa namarininy tsara fa nangatsiaka tanteraka ny lavaka, ary rahefa dila ny antsasak'adiny raha haingana indrindra aorian'ny fiverenana eo amin'ny toeram-piasana ; ampidinina vongan-tanimanga bodaboda any amin'ny vodi-lavaka dia alefa moramora manaraka ny katirijy vaovao.

Ny fandoahana lavaka vaovao mifanila amin'ny vodi-lavaka tsy nipoaka, ary ny fanadiovana ny ranontany aorian'ny fipoahany dia ampanarahana ny fepetra voalazan'ny andininy faha-13.

 

 

And. 15 : Raha misy lavaka maty afo, na nitsefotra na vodi-lavaka tsy nipoaka ka tsy voamboatra mba tsy nipoaka ka tsy voamboatra mba tsy hitera-doza alohan'ny fifaranan'ny asa, dia asian'ny lehiben'ny fanapoahana sakana ny toeram-piasana sady mampandre ny mpiambina na ny lehiben'ny toby izy, dia io kosa indray no mandray ny andraikitra rehetra mba hampahafantatra tsara izay lehiben'ny fanapoahana vao hiditra handimby avy eo ny toerany, ny halaliny ary ny fandrin'ny lavaka.

Mbola izany fitandremana izany ihany koa no atao raha ohatra mbola tsy voapoaka alohan'ny fifaranan'ny fotoam-piasana ny lavaka efa misy totovory.

Ny toeram-piasana rehetra izay niasana ka nilaozana na najanona vonjy maika dia tsy maintsy dinihin'ilay lehiben'ny fanapoahana fatratra sao dia misy lavaka maty afo na nitsefotra fotsiny. Dia ampahafantariny ny lehiben'ny toby ny vokatr'izany fandinihina nataony izany.

 

 

And. 16. – Raràna mihitsy ny asa rehetra ao anatin'ny toeram-piasana izay misy lavaka efa voaisy totovory ambarapahavitan' ny fanapoahana ireo lavaka ireo.

 

And. 17. – Raha herim-baratra no entina manapoaka, dia tsy maintsy eo am-pelatànan'ny lehiben'ny fanapoahana irery ihany ny milina ilaina amin'izany, ka tsy hapetany raha tsy amin'ny fotoana fandrehetana indrindra ary amin' izany dia efa vita avokoa ny fitandremana rehetra voalazan'ny andininy faha-10.

 

And. 18. – Ny toetra mampiavaka ny zavatra mampipoaka sy ny fomba fampiasa azy dia tokony tsy hampisy izany vanja maty afo izany noho ny hakelezan'ny he- riny ;

Savaina ara-potoana any amin'ny trano fiasana hàry fitao- vana ny milina tena manome ny tanjan'ny zavatra fanapoahana entin'ny herim-baratra ; ny fomban' izany fanamarinana izany dia voafaritry ny toro-làlana voalaza ao amin'ny andininy faha-20.

 

TOKO II :

FEPETRA MANOKANA.

 

And. 19. – Ny fampiasana ny zava-mipoaka amin'ny trano fanaovana taozavatra dia angata- hana alàlana amin'ny lehiben'ny sampan-draharahan'ny harena ao an-kibon'ny tany.

 

FIZARANA II :

NY FISOROHANA NY LOZA.

 

And. 20. – Tsy maintsy atoron' ny mpampiasa zava-mipoaka sy mitefoka ny mpiasany ny toro-làlana rehetra ilaina araka ny voalazan'ireto andininy manaraka ireto :

 

And. 21. – Ampandriana an-tsoratra ireo toro-làlana ireo ka atao toy ny baiko ary mikasika :

*      ny fitaterana sy ny fitehirizana ny zava-mipoaka sy mitefoka eo amin'ny toerana ampiasana azy na eny akaikiny ;

*      ny fizarana azy ;

*      ny famahanana, ny fanesehana ary ny fanasiana totovory amin' ny lavaka ;

*      ny fampanalavirana ny mpiasa ara-potoana ;

*      ny fandrehetana ny lavaka ;

*      ny fisafoana ny toeram-piasana ao aorian'ny fipoahana ;

*      izay tokony hatao raha misy lavaka maty afo ;

*      izay toerana tokony hametrahana ny zava-mipoaka sy mitefoka tsy nampiasaina tamin'ny fiafaran'ny fotoam-piasana ;

*      ny fitandremana momba ny zava-mipoaka efa simba na mampisalasala , indrindra fa ny dynamite be menaka mandry ;

*      ny kaontin'ny zava-mipoaka sy mitefoka lany tamin'ny asa ary ny fanamarinana ny fampiasana azy.

 

And. 22. – Atao teny malagasy sy teny frantsay ny baiko ary atao peta-drindrina amin'izay toerana talaky maso rehetra ao amin'ny toeram-piasana na amin'ny toe- rana ampiasana ny zava-mipoaka sy mitefoka.

 

And. 23. – Raha sendra misy anton-javatra tsy ahazoana misoroka ny loza, dia tsy maintsy ampandrenesin'ny tompon'ny toby haingana ny lehiben'ny sampan-draharahan'ny harena ao an-kibon' ny tany sy ny lehiben'ny vakim-pileovana.

Tsy maintsy arahin'ny mpampiasa ny toby ny fepetra voadidy atao mba hampisava ny loza.

Raha tsy manaraka izany fepetra izay ao anatin'ny fe-potoana natao ho azy izy, dia ny Fanjakana no miandraikitra izany avy hatrany fa ny mpampiasa kosa mandoa ny lany rehetra momba izany.

 

And. 24. – Raha misy loza mananontanona tazan'ny iray amin'ireo mpiasam-panjakana na ny mpandraharaha voalazan'ny andininy faha-34 eto ambany, dia ampandrenesin'ireo haingana ny lehiben'ny vakim-pileovana mba hikarakarany ny fitandremana izay tsy maintsy atao.

 

And. 25. – Mandrakariva, rahefa manolo-kevitra ny lehiben' ny Sampan-draharahan' ny harena ao an-kibon'ny tany dia azon'ny Minisitra miadidy ny harena ao an-kibon'ny tany atao ny manery ny mpampiasa ny toby hanao izay fitandremana rehetra heveriny ho mety hisorohana ny loza .

Ny tsy fanatanterahana izany baiko izany ao anatin'ny fotoana voafetra dia mety hahatonga ny fanesorana vonjy maika na mandrakizay ny fahazoan-dàlana amin' ny tompony, nefa izy tsy mahazo mangataka onitra amin' izany.

 

And. 26. – Mandrakariva, rehefa mahazo filazana avy amin' ny ingénieur-n'ny harena ao an-kibon' ny tany ny lehiben'ny vakim-pileovana, dia azony atao ny manome baiko hanala, na hivarotra, na hanapotika ireo zava-mipoaka mety hampidi-doza ny be sy ny maro, izay tsy notehirizina araka izy, sady mbola izy koa no mian- toka ny lany rehetra amin'izany.

 

FIZARANA III :

VOINA MANJO.

 

And. 27. – Raha sendra misy fahavoazana mihatra amin'ny fitaovana fotsiny ihany noho ny fahasimban'ny zava-mipoaka tsy nampoizina, dia mampandre tsy misy hatak'andro ny lehiben'ny vakim-pileovana ny mpampiasa, sady mandefa taratasy "tsy very mandeha" amin'ny filoham-paritany sy ny lehiben'ny sampan-draha-rahan'ny harena ao an-kibon'ny tany, ka lazainy fohifohy amin'izany ny mahatonga ny loza, ny andinin-dininy ary ny vokatr'izany ;

Raha misy voina mihatra amin'olona, tsy tohinina anefa ny fepetra voalazan'ny fehezan-dalàna momba ny asa, dia tsy maintsy ampandrenesina tsy misy hatak'andro koa ny zandarimaria na ny mpitandro ny filaminana sy ny lehiben'ny vakim-pileovana ary andefasana telegrama ny Filoham-paritany sy ny lehiben'ny sampan-draharahan'ny harena ao an-kibon' ny tany, ka lazaina fohifohy amin' izany ny nahatonga ny loza, ny andinindininy, ary ny vokatr'izany.

Rahefa henon'ny lehiben'ny sampan-draharahan'ny harena ao an-kibon'ny tany ny loza nahafaty na nandratra olona, dia mandefa ingénieran'ny harena ao an-kibon' ny tany izy hanao ny famotorana ara-teknika eny an-toerana.

Dia alefa any amin'ny fitsarana miandraikitra izany, ny kopian'ny fampakaran-teny momba ny famo-torana ;

Raha misy halatra, na nanjavona, na fahaverezana ny zava-mipoaka na mitefoka, dia ampandrenesin'ny mpampiasa tsy misy hatak'andro ny zandarimaria na ny mpitandro ny filaminana sy ny lehiben'ny vakim-pileovana, ary andefasany telegrama ny Filoham-paritany sy ny lehiben'ny Sampan-draharahan'ny harena ao an-kibon' ny tany, ka lazaina fohifohy amin' izany ny andinindininy sy ny halehiben'izany.

 

FIZARANA IV :

ANDRY MASO

ATAON'NY FANJAKANA.

 

And. 28. – Mpiasam-panjakana na miaramila nomem-pahefana hanao izany, sady nalaina tamin' ny sampan-draharaha havanana momba ny zavatra voatondron'ny andininy eto ambany no manantanteraka ny andry maso ataon'ny Fanjakana.

 

And. 29. – Ny anaovana andry maso indrindra dia :

*      ny fetra mampanan-kery ny fahazoan-dàlana ;

*      ny fitanana ara-dalàna ny boky fanoratana ny miditra sy mivoaka ;

*      ny karazan'ny zava-mipoaka sy mitefoka natoby sy ny fanga- rony ary ny toetry ny fonosany ;

 

*      ny fomba fanobiana ;

*      ny fitandremana natao hisorohana ny halatra, ny haintrano, ary ny fivadibadihan'ny toetr' andro ;

*      ny fetra farany azo ampiasaina ny zava-mipoaka ;

*      ny fanaovana peta-drindrina sy ny fampiarana ny baiko hisorohana ny loza.

 

And. 30. – Tompon'andraikitra amin'ny zava-mipoaka sy mitefoka eo am-pelatanany ny mpampiasa ny toby.

Noho izany, dia hamarininy tsara mihitsy ny fampiasana sy ny famerenana isan-kariva eo amin'ny toeram-panobiana ny ambin'ny zava-mipoaka sy mitefoka tsy nampiasaina .

 

Mitàna boky hanoratana ny miditra sy mivoaka ny mpampiasa toeram-panobiana ka lazaina amin' izany ny habetsahan'ny zava-mipoaka sy mitefoka nampidiriny, ny fotoana nandraisany azy sy ny toerana nihaviany , ary koa ny ha-betsahan'ny navoakany, ny fotoana namoahany azy, ary ny anaran'ny olona nandray azy.

 

And. 31. – Avelan'ny mpampiasa ny toby hiditra malalaka tsara ireo mpiasam-panjakana miandraikitra ny andry maso mba hizaha ny toeram-panobiana ny zava-mipoaka sy mitefoka. Tsy maintsy atolony azy koa ny an- tontan-taratasy sy ny filazalazana rehetra mety hahamora ny asany raha misy fitakiana an'izany na rahoviana na rahoviana.

 

And. 32. – Raha misy loza mananontanona tazan'ny iray amin' ireo mpandraharaha voalazan'ny andininy faha-34 amin'ity, dia hampandrenesiny eo no ho eo ny lehiben'ny vakim-pileovana, izay hanao ny fepetra rehetra ilaina hisorohana ny loza.

 

And. 33. – Asian'ny manampahefana mpanao andry maso fitomboka "tsy ambara-telo" ny filazana an-tsoratra ny asa nataony dia alefany amin'ny Minisitra miandraikitra ny harena ao an-kibon'ny tany.

Ampitaina koa amin'ireo Minisitera hafa izay voakasik'izany noho izy ireo manana anjara raharaha mifanandrify amin'izany olana izany ny kopian'io filazana an-tsoratra io.

 

FIZARANA V :

FIZAHANA FOTOTRA

NY FANDIKAN-DALANA.

 

And. 34. – Ny mpiandraikitra sy ny mpikaroka ny fandikan-dalàna, ny mpandraharaha anankinana ny seranana, ary ireto mpiasam-panjakana sy ny an'ny sampan-draharahan'ny harena ao an-kibon' ny tany voatondro manaraka ireto, no manao ny fikarohana sy ny fizahana fototra ny fandikana ity didy ity :

*      ny ingénieur ao amin'ny sampan-draharahan'ny Harena ao an-kibon'ny tany ;

*      ny lehiben'ny Fizaran-tsampan' ny harena ao an-kibon'ny tany.

*      ny adjoints techniques ao amin'ny sampan-draharahan' ny harena ao an-kibon'ny tany.

 

And. 35. – Ny matoan'ny fitanana an-tsoratra ny fandikan-dalàna nalahatr'ireo mpiasam-panjakana ireo dia ampitaina amin'ny mpitsara, mpampanoa tompon'andraikitra eo an-toerana izay hanao ny fitoriana raha ilaina.

Ankoatra izany, andefasana kopian'io fitanana an-tsoratra io koa ny foiben'ny Fiarovam-pire-nena sy ny Foloalindahy sy ny Ministeran'ny Harena an-kibon'ny tany ary ny Ministeran'ny Atitany.

 

And. 36. – Ny Minisitry ny Toe-karena sy ny fitantanam-bola, ny Minisitry ny Atitany, ny Minisitry ny Fitsarana ; ny Minisitry ny Fiarovam-pirenena sy ny Foloalindahy no miandraikitra, samy amin'ny tandrify azy avy, ny fanatantera- hana ity didim-panjakana ity, izay havoaka amin'ny Gazetim-panja-kan'ny Repoblika.

 

 

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