Décrets 432
II.5. DECRET N°
73-078
du 30 mars 1973 portant
réglementation de la conservation des substances explosives et détonantes (JO n° 908 du 5.5.73, p. 1109) TITRE PREMIER :
DISPOSITION GENERALES. Article premier. – Sauf dérogations prévues par l’ordonnance n° 72-048 du 18
décembre 1972, les substances explosives et détonantes doivent être
conservées dans un dépôt autorisé. Art. 2. – Les dépôts peuvent être fixes ou mobiles. Les dépôts fixes peuvent être permanents, temporaires, enterrés,
superficiels ou souterrains. Les conditions techniques
générales que doivent remplir les différents dépôts sont définies par arrêté
du Ministre chargé des Mines. Art. 3. – Les substances explosives et détonantes sont réparties entre les
classes et affectées des coefficients d’équivalence ci-après, par rapport à
la dynamite gomme : CLASSE I, Coefficient E=1 ; la dynamite et les autres explosifs à base de
nitroglycérine. CLASSE I bis, Coefficient E=1 : les explosifs perchloratés plastifiés. CLASSE II, Coefficient E=2 : les poudres noires au nitrate de sodium ou de
potassium autres que celle de la classe IV CLASSE III, Coefficient E=1 : les explosives du type 0, les explosifs
chloratés (explosif type OC) et perchloratés (explosifs type OP). CLASSE IV, Coefficient E=10 : les poudres noires comprimées de densité
supérieure à 1,50 en cartouches pesant moins de 250 grammes soigneusement
enveloppées de papier fort de bonne qualité. CLASSE V, Coefficient E=2 : les explosifs au nitrate d’ammoniaque
(explosifs type N). CLASSE VI, Coefficient E=1 : les dérivés aux nitratés explosifs de la
benzine, de la naphtaline, du phénol et du crésol. CLASSE VII, Coefficient E=20 : les cordeaux détonants au trinitrotoluène et autres
cordeaux ou artifices de mise à feu. CLASSE VIII, Coefficient E=3 : les cordeaux détonants à la penthrite et à
l’hexogène. CLASSE IX, Coefficient E=1 : les engins à charge creuse dépourvus de
détonateurs. CLASSE X, Coefficient E=1/2 : les détonateurs. Ce
coefficient est rendu à E ½ lorsque les détonateurs servent à l’allumage au
moyen de mèches. Pour les explosifs, les
coefficients d’équivalence ci-dessus s’appliquent aux explosifs encartouchés
dans des récipients étanches et fermés. Ces coefficients sont
réduits de moitié si les explosifs ne sont pas encartouchés et sont en outre
contenus dans des récipients non étanches ou susceptibles d’être ouverts dans
le dépôt. Pour les détonateurs, les cordeaux détonants et les engins à charge
creuse, ces coefficient s’appliquent au poids d’explosifs net. Art. 4. – Les dépôts sont classés en
trois catégories : Première
catégorie : dépôts pouvant recevoir plus de 300 E kilogrammes
d’explosifs ; Deuxième
catégorie : dépôts pouvant recevoir jusqu'à 300 E kilogramme d’explosifs
; Troisième
catégorie : dépôts pouvant recevoir une quantité inférieure ou égale à
60 E kilogramme d’explosifs Art. 5. – Les poids limites cités ci-dessus s’entendent des poids nets des
explosifs encartouchés ou prêts à l’emploi. TITRE II :
DEMANDE D’ETABLISSEMENT D’UN DEPOT. Art. 6. – La demande d’autorisation d’établir un dépôt est adressée au
Ministre Chargé des Mines, par l’intermédiaire du Chef de Province. Elle est
établie en trois exemplaires et doit préciser : 1° les noms, prénoms,
profession, domiciles et nationalité, s’il s’agit d’une personne physique,
raison sociale, siège social, nationalité, dans le cas d’une personne
morale ; 2° les pouvoirs
du signataire s’il y a lieu ; 3° la durée
envisagée de l’exploitation du dépôt ; 4° la catégorie
du dépôt et la quantité maximale à entreposer dans ce dépôt ; 5° le cas
échéant, le lieu où les substances explosives et détonantes doivent être
employées ; 6° la nature et
l’importance des opérations motivant l’exploitation du dépôt ; 7° les mesures
de sécurité prévues contre le vol et
l’incendie ; 8° les délais
dans lesquels le dépôt doit être
réalisé. Art. 7. – Pour les dépôts fixes, la demande doit en outre préciser
l’emplacement de l’établissement projeté et être accompagné des documents
suivants : un extrait
de carte au 1/50.000è ou au 1/100.000è sur lequel est
indiqué l’emplacement projeté ; un plan à
échelle de 1/10.000è représentant les abords du dépôt dans un
rayon de 2.000 mètres pour les dépôts de première catégorie ; d’un
croquis côté représentant les abords du dépôt dans un rayon de
500 mètres pour les dépôts de deuxième et troisième catégorie ; des plans et
coupes à grande échelle représentant les distributions et dispositions
intérieures du dépôt. Art. 8. – Pour les dépôts mobiles, la demande prévue à l’article 6 doit
préciser l’itinéraire à emprunter par le dépôt. Le requérant mentionne
également dans sa demande si l’exploitation proprement dite du dépôt doit
avoir lieu sur la voie publique ou non. TITRE III :
INSTRUCTION DE LA DEMANDE. Art. 9. – Le Chef de Province vérifie la régularité de la demande et fait
procéder par le Sous-Préfet intéressé à une enquête de commodo
et incommodo conformément à la
réglementation en vigueur concernant les établissements dangereux et
insalubres. Le Chef de Province
conserve un exemplaire du dossier et
transmet les deux autres avec son avis au Ministre chargé des Mines
(Service des Mines) Art. 10. – L’autorisation qui est accordée par arrêté du Ministre chargé des
Mines précise : la nature et
la catégorie du dépôt ; son
emplacement s’il est fixe ; la durée de
l’exploitation auto- risée si elle est temporaire ; son
itinéraire et ses lieux de stationnement, s’il est mobile ; et s’il y a
lieu, les conditions spéciales auxquelles doivent satisfaire le dépôt. TITRE IV :
EXPLOITATION D’UN DEPOT. Art. 11. – Le dépôt ne peut être mis en service qu’après autorisation accordé
par le Chef du Service des Mines sur le vu d’un procès-verbal de visite dressé
par un Ingénieur des Mines où il est
constaté que le constructeur s’est
conformé aux règlements et à l’autorisation de construire. Il appartient au
permissionnaire de solliciter l’Administration de la visite prévue à l’alinéa
précédent. Cette visite doit être
demandée par lettre recommandée avec accusé de réception. A compter de la
date de réception , le Service des Mines dispose d’un délai de trois
mois pour l’effectuer et se prononcer ; passé ce délai, l’autorisation
d’exploitation est considérée comme accordée. Le Chef de Service des
Mines peut toujours, postérieurement à l’autorisation, prescrire des
dispositions spéciales supplémentaires dont l’expérience révélerait la nécessité, sans que cela ouvre droit à
l’indemnité pour le permissionnaire. Art. 12. – Au cas où l’exploitant ne se soumet pas aux prescriptions en
vigueur, il est mis en demeure d’avoir à s’y soumettre. A défaut,
l’autorisation d’exploiter est suspendue ou retirée par décision du Chef du
Service des Mines. Sans préjudice des mesures
qui, en cas de danger, peuvent être prescrites immédiatement par l’Agent
l’ayant constaté, le déplacement, la cession ou au destruction des substances
explosives et détonantes entreposée, peut alors être prescrit aux frais de
l’intéressé suivant la réglementation en vigueur et sans qu’il puisse
prétendre à indemnité. Art. 13. – Les conditions techniques auxquelles doivent satisfaire les dépôts
de substances explosives et détonantes sont fixées par arrêté ministériel TITRE V : NOTIFICATION
DES AUTORISATIONS D’ETABLIR ET D’EXPLOITER.
Art. 14. – Notification des autorisations d’établir et d’exploiter un dépôt
est faite par le Ministre des Mines
(Service des Mines) : au
permissionnaire ; au Ministre
chargé de l’Intérieur ; au Ministre chargé
du Transport ; au Ministre
dont relèvent les Forces Armées ; au Ministre
chargé de l’Urbanisme et de l’Habitat ; au Chef de
Province, au Préfet et au Sous-Préfet ; au Chef de
Subdivision minière. TITRE VI :
ACCIDENT
ET
INCIDENT DIVERS. Art. 15. – En cas d’accident provoqué par la décomposition intempestive d’une substance explosive et
n’ayant entraîné que des conséquences purement matérielles, l’exploitant du
dépôt est tenu d’en aviser sans délai le Sous-Préfet, et par télégramme le
Chef de Province et le Chef du Service des Mines, en indiquant succinctement
les causes, les circonstances et les conséquences de l’accident. En cas d’accident de personne, l’exploitant du dépôt est tenu, sans
préjudice des dispositions du Code du travail, d’en aviser sans délai la
gendarmerie ou la police et le Sous-Préfet, et par télégramme, le Chef de
Province et le Chef du Service des Mines, en indiquant les causes, les
circonstances les conséquences de l’accident. Le Chef du Service des
Mines, ayant connaissance d’un accident ayant entraîné la mort ou des
blessures, envoie sans délai sur place l’Ingénieur des Mines pour en- quête technique. Une copie du rapport
d’enquête est transmise à l’autorité judiciaire compétente. En cas de vol, disparition
ou manquant de substances explosives et détonantes, l’exploitant du dépôts
est tenu d’en aviser sans délai la gendarmerie ou la police et le Sous-Préfet
et par télégramme le Chef de Province et le Chef du Service des Mines. Il en
indique succinctement les circonstances et l’importance. TITRE VII : DISPOSITIONS PARTICULIERES. Art. 16. – Par dérogation aux dispositions de l’article premier du présent
décret, les particuliers ou les collectivités autorisés à titre exceptionnel par
le Chef de Province à acheter et utiliser des sub- stances explosives et
détonantes dans les conditions prévues par l’article 13 du décret n° 73-076
du 30 mars 1973 portant réglementation des importations, exportations
acquisitions et cessions des substances explosives et détonantes pourront les
conserver hors d’un dépôt agréé sous les réserves sui- vantes : 1° La quantité
ne peut excéder 30 kilogrammes d’explosifs ou 500 grammes d’explosifs
contenus dans les détonateurs ; 2° Les
explosifs doivent être conservés dans une armoire ou coffre de construction
robuste, muni d’une serrure de sûreté et solidement fixé au sol ou au mur. Cette armoire ou coffre doit être placé à l’abri des intempéries dans
un local non surmonté d’étage ou sous un hangar, lesquels ne doivent contenir
ni explosifs, ni matières inflammables d’aucune sorte ; 3° Les
détonateurs doivent être conservés dans un coffre fermé à clef et placé en
lieu sûr. En aucun cas, ils ne peuvent être déposés dans l’armoire ou le
coffre destiné aux explosifs ; 4° Le
gardiennage des explosifs et détonateurs doit être permanent. Art. 17. – Lorsqu’un dépôt est resté inutilisé pendant plus d’un an ou
lorsque des modifications importantes préalablement auto- risées y sont
apportées ou lorsque par suite d’un accident d’une explosion ou d’incendie ou
de tout autre cause, celui-ci à été détruit ou mis momentanément hors
d’usage, il ne peut être remis en service sans une nouvelle autorisation
accordée dans les conditions fixées par les articles 6 à 11 ci-dessus. TITRE VIII :
CONTROLE DE L’ETAT. Art. 18. – Le contrôle de l’Etat est
exercé par les fonctionnaires ou militaires dûment habilités relevant des
départements compétents pour connaître des questions énumérées à l’article
ci-après : Art. 19. – Ce contrôle porte notamment sur : la validité
des autorisations ; la
régularité de la tenue du registre
d’entrée et de sortie ; la nature,
la composition et l’état des enveloppes des substances explosives et
détonantes entreposées ; les
conditions de stockage ; les mesures
prises pour assurer la protection contre le vol, l’incendie et les
intempéries ; la date
limite d’utilisation des explosifs ; l’affichage
et l’application des consignes de sécurité. Art. 20. – L’exploitant est responsable des substances explosives et
détonantes dont il a la garde. Il doit, le cas échéant,
prendre toutes mesures utiles pour en vérifier l’emploi et pour faire
replacer dans le dépôt en fin de journée les substances explosives et
détonantes qui n’auraient pas été utilisées. L’exploitant d’un dépôt
doit tenir un registre d’entrées et de
sorties indiquant les quantités de substances explosives et détonantes
introduites, avec leurs dates de
réception et leurs provenances ainsi que les quantités sorties avec leurs dates de livraison et
les noms des personnes auxquelles elles ont été remises. Art. 21. – L’exploitant est tenu de donner, en tous temps libre accès aux dépôts de substances explosives
et détonantes aux autorités chargées du contrôle. Il doit, à toute
réquisition, leur communiquer les documents ou renseignements utiles à
l’exercice du contrôle. Art. 22. – En cas de péril imminent reconnu par l’un des agents visés à
l’article 24 de la présente réglementation, celui-ci en rend compte immédiatement
au Sous-Préfet qui rend les mesures de
sécurité indispensables. Art. 23. – Les autorités de contrôle doivent adresser sous timbre
confidentiel au Ministre chargé des Mines un procès-verbal des opérations
qu’elles ont effectuées. Des extraits de
procès-verbal sont transmis aux autres
Ministères intéressés pour les problèmes relevant de leur compétence. TITRE IX :
CONSTATATION DES INFRACTIONS. Art. 24. – Les infractions à la présente réglementation sont recherchées et
constatées par les officiers et agents de police judiciaire, les agents
commissionnés des douanes et par les fonctionnaires et agents du Service des
Mines ci-après : Ingénieurs
du Service des Mines ; Chefs des
subdivisions Minières ; Adjoints
techniques du Service des Mines. Art. 25. – Les procès-verbaux rédigés par ces fonctionnaires ou militaires
sont transmis en originaux au magistrat du Ministère Public territorialement
compétent qui exercera éventuellement les poursuites. Copies des
procès-verbaux sont en outre transmis à l’Etat Major de la Défense nationale
et des Forces Armées, au Ministère des
Mines et au Ministère de l’Intérieur. Art. 26. – Le Ministre de l’Economie et des Finances, le Ministre de la
Défense Nationale et des Forces Armées, le Ministre de la Justice, sont
chargés chacun en ce qui le concerne de l’exécution du présent décret qui
sera publié au Journal officiel de
la République. |
II.5. DIDIM-PANJAKANA N°
73-078
tamin’ny 30 martsa 1973 mametra ny fitsipika momba ny fitehirizana ny zava-mipoaka sy mitefoka
(Idem) FIZARANA VOALOHANY : FEPETRA ANKAPOBENY. Andininy voalohany. – Afa-tsy ireo alalana ahazoana tsy mampihatra izay voalazan’ny
hitsivolana laharana faha-72-018 tamin’ny 18 desambra 1972, dia tsy
maintsy tehirizina amin’ny toeram-pano-biana iray efa nazahoana alalana ny
zava-mipoaka sy mitefoka. Mety haharitra, na atao vonjimaika, na milevina, na eny ambonin’ny tany,
na any ambanin’ny tany ny
toeram-panobiana miorim-paka. Didim-pitondrana ataon’ny
Minisitra miandraikitra ny Harena ao an-kibon’ny tany no mamaritra ny fepetra
ankapobe na teknika tsy maintsy tontosaina amin’ny toeram-panobiana
isan-karazany. LAHARANA I, lanjan’isa E=1 : ny dynamite
sy ny zava-mipoaka hafa vita amin’ny nitroglycérine. LAHARANA I BIS, lanjan’isa E=1 : ny zava-mipoka perchloratés plastifiés. LAHARANA II, lanjan’isa E=2 : ny vanja mainty vita amin’ny nitrate de sodium na potassium
izay hafa noho ireo vanja ao amin’ny laha-
rana faha-IV. LAHARANA III, lanjan’isa E=1 : ny zava-mipoaka karazan’ny O, ny zava-mipoaka chloratés (zava-mipoaka karazan’ny OC)
ary perchloratés ( zava-mipoaka
karazan’ny OP). LAHARANA IV, lanjan’ny E=10 : vanja mainty nofitsahina izay maherin’ny 1,50 ny
fifatrany ao anaty katirijy latsaka ny 250 grama ny lanjany, ka voakaly tsara
ny famonosana azy amin’ny LAHARANA V, lanjan’isa E=2 : ny zava-mipoaka miaraka vita amin’ny nitrate d’ammoniaque (zava-mipoaka
karazany N). LAHARANA VI, lanjan’isa E=1 : ny zava-mipoaka nitratés alaina avy amin’ny benzine,
naphtaline, phénol ary vita amin’ny crésol. LAHARANA VII, lanjan’isa E=20 : ny tady mampitefoka amin’ ny trinitrotoluène sy ny tady hafa koa na
ny fandrehetana afomanga. LAHARANA VIII, lanjan’isa E=3 : ny tady mampitefoka vita amin’ny penthrite ary ny hexogène. LAHARANA IX, lanjan’isa E=1, ny zavatra mangoboka ny fahany ka asiana
fampitefohana. LAHARANA X, lanjan’isa E= ½ : ny
fampitefoana. Io lanjan’ isa io dia ahena ho E=¼ raha handrehetana ny lahiny
no ilàna ny fampitefohana. Momba ny zava-mipoaka, ireo lanjan’isa fampitahana eo ambony ireo dia
ampiharina amin’ny zava-mipoaka vita an-katirijy na atao anatin’ny tranony
tsy misy hirika ary mitsentsina. Atao very sasaka ireo lanjan’isa ireo raha toa sady tsy anaty katirijy
ny zava-mipoaka, na apetraka amin-javatra tsy mitampina tsara ka azo esorina
ny tsentsiny rehefa tonga any amin’y toeram-pano-biana. Fa momba ny
zava-mitefoka sy ny tady mampitefoka ary ny fitoeram-banja mangoboka kosa,
dia ny tena lanjan’ny zava-mipoaka irery ihany no anaovana lanjan’isa. And. 4. – Voazara ho sokajiny telo ny toeram-panobiana : Sokajy voalohany : toeram-panobiana azo asiana
zava-mipoaka maherin’ny 300 E kilao ; Sokajy faharoa : toeram-panobiana azo asiana
zava-mipoaka hatramin’ny 300 E kilao ; Sokajy fahatelo : toeram-panobiana azo asiana
zava-mipoaka mahatratra 60 E kilao no midina. And. 5. – Ireo fe-danja lazaina eo ambony ireo dia milaza ny tena lanjan’ny
zava-mipoaka irery ihany ka vita an-katirijy na efa vonona hampiasaina. FIZARANA II : FANGATAHANA HANORINA
TOERAM-PANOBIANA. And. 6. – Amin’ny alalan’ny Filoham-paritany no andefasana ny fangatahana
hanorina toeram-panobiana amin’ny Minisitra miadidy ny Harena ao an-kibon’ny
tany. Atao kopia telo mitovy io fangatahana io, ary lazaina mazava tsara
amin’izany : 1°
ny
anarana, fanampin’ana- rana, asa
atao, fonenana ary ny zom-pirenena zakaina, raha tsangan’olona no manao ny
fangatahana; ny anaran’ny sosaiety, ny karazany, ny foibem-pikambanana, ny
zom-pire-nena zakainy, raha fikambanana mizaka zo aman’ andrai- kitra ; 2°
ny
fahefana ananan’ny tompon-tsonia, raha ilaina ; 3°
ny
fotoana heverina haharetan’ny fampiasana ny toeram-panobiana ; 4°
ny
sokajin’ny toeram-pano-biana sy ny fara-fahabetsahan’ ny zavatra azo apetraka
ao aminy ; 5°
ny
karazan’ny zavatra hatao sy ny hangezany ka ilàna hampiasana
toeram-panobiana ; 6°
ny
toerana hampiasana ny zava-mipoaka sy mitefoka raha misy izany ; 7°
ny
fitandremana atao hisorohana ny halatra sy ny hain-trano ; 8°
ny
fe-potoana tsy maintsy hamitana ny toeram-panobiana. And. 7. – Momba ny toeram-panobiana miorim-paka dia lazaina ao amin’ny
fangatahana koa ny toerana kasaina hanorenana azy, ary ampiarahina amin’io
fangatahana io ireto antontan-taratasy manaraka ireto : kopian’ny sarintany mirefy amin’ny 1/50.000è
na 1/100.000è anondroana ny toerana kasaina hanorenana ; planina iray mirefy amin’ny 1/10.000è ka
ahitana hatrany amin’ny roa arivo metatra (2.000 m) manodidina raha
anisan’ny sokajy voalohany ilay toeram-panobiana; ambangovangon-tsaritany
misy refiny ahitana hatramin’ny dimanjato metatra (500 m) manodidina
raha anisan’ny sokajy faharoa na fahatelo ny toeram-pano-biana ; planina maromaro ny sarin’ny mamaky sasaka sady
lehibe ahitana ny fiefitrefitra sy ny fipetrapetraky ny ao anatin’ny
toeram-panobiana. And. 8. – Momba ny toeram-panobiana mifindrafindra, dia tsy maintsy voatondro
mazava tsara amin’ny fangatahana voalazan’ny andininy faha-6 ny
làlan-kizorany amin’izany fifindran-toerana izany. Dia tsy maintsy lazain’ny
mpanao fangatahana koa raha eny amin’ny arabe eny na tsia no hampiasany ny
toeram-panobiana. FIZARANA III :
FAMPIASANA TOERAM-PANOBIANA. And. 9. – Hamarinin’ny filoham-paritany ny maha ara-dàlana ny fangatahana
asainy ataon’ny lehiben’ny vakim-pileovana voakasik’izany famotopotorana
ahalalana ny mety sy ny tsy mety, araka ny lalàna velona momba ny trano
mampidi-doza sady tsy maha-salama. Tehirizin’ny filoham-paritany ny sosony iray amin’ny antontan-taratasy
fa ny sosony roa kosa asiany filazana izay heviny momba io raharaha io dia
alefany any amin’ny Minisitra miadidy ny
Harena an-kibon’ny tany (Sampan-draharahan’ny Harena ao an-kibon’ny
tany). And. 10. – Ny fahazoan-dalana omen’ny Minisitra miadidy ny Harena ao
an-kibon’ny tany amin’ny alalan’ny didim-pitondrana dia manondro : ny karazan’ny toeram-panobiana sy ny sokajiny ; ny toerany, raha miorom-paka izy ; ny fotoana haharetan’ny fampiasana azy raha atao
vonjy maika izy ; ny lalana sy ny toerana hijanonana raha
mifindrafindra ny toeram-panobiana ; ary raha ilaina, dia ny fepetra manokana tsy maintsy
tontosaina momba ny toeram-panobiana. FIZARANA IV : FAMPIASANA NY TOERAM-PANOBIANA. And. 11. – Tsy azo ampiasaina ny toeram-panobiana raha tsy efa nahazoana alalana
tamin’ny lehiben’ny sampan-draharahan’ny Harena ao an-kibon’ny tany, rahefa
hitany ny filazana an-tsoratra momba ny fitsidihana nataon’ny ingénieurs des mines, ka hita fo totra
amin’izany fa manaraka antsakany sy andavany ny fitsipika sy ny
fanomezan-dalàna hanangana azy ny mpanorina ny trano. Anjaran’ilay olona nahazo alalana ny mangataka ny Fanjakana mba hanao
io fitsidihana voalaza eo amin’ny andàlana etsy aloha io. Taratasy alefa « Tsy very mandeha », miaraka amin’ny
filazana ny naharaisana azy, no tsy maintsy anaovana ny fangatahana. Azon’ny lehiben’ny sampan-draharahan’ny Harena ao an-kibon’ny tany
atao koa, aorian’ny fanomezan-dàlana ny manao fepetra manokana fanampiny raha
hita araka ny fitsapan-javatra
izany, nefa izany tsy ahazoan’ilay nomena alalana hanaraka onitra. And. 12. – Raha sendra tsy mankato ny fepetra manankery ilay olona nahazo
alalana dia feperana hankato izany izy. Raha tsy izany dia ahato aloha na
foanana mihitsy amin’ny alalan’ny fanapahana ataon’ny lehiben’ny
sampan-draha-rahan’ny Harena ao an-kibon’ny tany ny fanomezan-dàlana
hampiasana ny toeram-panobiana. Afa-tsy ny fampiharana eo noho eo hataon’ny mpandraharaha izay nahita
fototra an’izany, raha sendra misy loza mitatao, dia mbola andraikitry ny
tompony koa ny lany rehetra momba ny famindran-toerana sy ny fivarotana ary
ny fanapotehina ireo zava-mipoaka sy mitefoka efa mitoby, ka tsy azony
arakarahina onitra izany. And. 13. – Didim-pitondrana ataon’ny Minisitra no mamaritra ny fepetra
ara-teknika tsy maintsy arahina momba ny fanobiana zava-mipoaka sy mitefoka. FIZARANA V : FAMPAHALALANA NY FANOMEZAN-DALANA HANORINA TOERAM-PANOBIANA
SY HAMPIASA AZY. And. 14. – Ny Minisitry ny Harena ao an-kibon’ny tany (sampan-draharahan’ny
Harena ao an-kibon’ny tany) no mampahalala ny fanomezan-dàlana hanorina
toeram-panobiana sy hampiasa azy : olona nahazo alalana ; ny Minisitra miadidy ny Atitany ; ny Minisitra miadidy ny Fitaterana ; ny Minisitra iankinan’ny Foloalindahy ; ny Minisitra miadidy ny Fanatsarana ny Tanàna sy ny
Fonenana ; ny Filoham-paritany, ny Lehiben’ny fileovana ary ny
Lehiben’ny vakim-pileovana ; ny Lehiben’ny Fizaran-tsampan’ ny Harena ao
an-kibon’ny tany. FIZARANA VI : VOINA MANJO SY
FITRANGAN-JAVATRA SAMY HAFA. And. 15. – Raha misy voina manjo fa miova toetra tsy araka ny nampoizina ny
zava-mipoaka nefa fahasimban-javatra ihany no vokatr’izany, dia tsy maintsy
mampandre tsy misy hatak’andro ny lehiben’ny vakim-pileovana ilay mpampiasa
ny toeram-panobiana, ary an-telegrama no ampandrenesany ny filoham-paritany
sy ny lehiben’ny Sampan-draharahan’ny Harena ao an-kibon’ny tany, ka lazaina
fohifohy ny antony niavian’ny loza, ny andinindininy ary ny vokatr’izany. Raha misy olona niharan-doza, dia voatery ilay mampiasa ny
toeram-panobiana, ankoatry ny fepetra voalazan’ny Fehezan-dalàna momba ny
asa, hampandre tsy misy hatak’andro ny zandarimaria na ny polisy sy ny
lehiben’ny vakim-pileovana, sady mampandre an-telegrama koa ny
filoham-paritany sy ny lehiben’ny sampan-draha-rahan’ny Harena ao an-kibon’ny
tany, ka lazainy fohifohy ny antony niavian’ny loza, ny andinindininy ary ny
vokatr’izany. Raha vao mahare ny loza nahafaty na nandratra olona ny lehiben’ny
sampan-draharahan’ny Harena ao an-kibon’ny tany, dia mandefa ingénieur des mines tsy misy
hatak’andro hakany amin’ny toe-rana nisehoan’ny loza izy mba hanao ny
famotorana ara-teknika. Andefasana kopia iray amin’ny fampakaran-teny momba ny famo-torana ny
manam-pahefana ao amin’ny fitsarana tandrifin’izany. Raha misy nangalarina na tsy hita na nahaverezana ny zava-mipoaka sy
mitefoka, dia tsy maintsy mampandre tsy misy hatak’andro ny zandarimaria na
ny polisy, ary ny Lehiben’ny vakim-piloevana ilay mpampiasa ny toeram-panobiana,
sady mandefa telegrama amin’ny Filoham-paritany sy ny lehiben’ny
Sampan-draha-rahan’ny Harena ao an-kibon’ny tany. Ary lazainy fohifohy amin’
izany ny andinindininy sy ny haben’ny
zava-miseho. FIZARANA VII : FEPETRA MANOKANA. And. 16. – Noho ny fano-mezan-dàlana tsy hampiharana ny voalazan’ny andininy
voalohany amin’ity didim-panjakana ity, ny tsangan’olona na ny
lafim-piton-dram-bahoaka nahazo alalana
noho ny antony manokana tamin’ ny Filoham-paritany hividy sy ham-
piasa zava-mipoaka sy mitefoka, araka ny fepetra voalazan’ny andininy faha-10
amin’ny didim-panja-kana laharana faha-73-076 tamin’ ny 30 marsa 1973, izay
mametra ny fitsipika momba ny fanafarana ny zava-mipoaka sy mitefoka sy ny
fanondranana ny fivarotana ary ny fividianana azy ireo, dia mahazo mitahiry
ireo zavatra ireo any ivelan’ny
toeram-panobiana efa nekena, raha
tahiny anefa ka : 1°
Tsy
atao mihoatra ny telopolo kilao (30 kg) ny habetsahan’ny zava-mipoaka na
dimanjato grama (500 g) ny zava-mipoaka ao anatin’ny vanja mitefoka; 2°
Ny
zava-mipoaka dia tsy main-tsy
tehirzina ao anaty lalimoara na vata mandonda tsara, misy hidiny azo antoka,
ary mifan- toka mafy amin’ny tany na
amin’ny rindrina. Io lalimoara io na vata io
tsy maintsy apetraka amin’ny toerana tsy tratry ny fiovaovan’ny toetr’andro,
ao amin’ny efitra tsy misy rihana, na amin’ny
trano heva, ka tsy asiana zava-mipoaka ao na zavatra mora mirehitra,
na karazan’afo na inona na inona ; 3°
Ny
zava-mitefoka tsy maintsy, tehirizina ao anaty vatakely mihidy lakile sady
apetraka amin’ ny toerana azo antoka. Na manao ahoana na manao ahoana dia tsy
azo apetraka amin’ny lalimoara na vata efa voa- omana hasiana zava-mipoaka
izy ireo ; 4°
Tsy
maintsy atao lalandava ny fiambenana ny zava-mipoaka sy mitefoka. And. 17. – Raha maherin’ny taona iray ny tsy nampiasana ny toeram-panobiana, na
nisy fanamboarana lehibe efa nahazoan-dàlana natao taminy na noho ny loza
vokatry ny fipoahana na hai-trano, na antony hafa, ka rava na tsy azo
nampiasaina vetivety ihany dia tsy azo atao mihitsy ny mampiasa azy indray
raha tsy efa nahazoan-dàlana vaovao
indray araka ny fepetra voatondron’ireo
andininy faha-6 ka hatramin’ny faha-11 etsy ambony ireo. FIZARANA VIII : ANDRY MASO ATAON’NY FANJAKANA. And. 18. – Ny andry maso ataon’ny Fanjakana dia iandrai- ketan’ny
mpiasam-panjakana na miaramila efa nomem-pahefana hanao izany avy amin’ny
sampana mahafantatra ireto zavatra lazaina amin’ity andininy manaraka ity. And. 19. – Izao indrindra no anaovana izany andry maso izany : ny mampanan-kery ny fahazoan-dàlana ; ny maha ara-dàlana ny boky fanoratana ny miditra sy
mivoaka ; ny karazan’ny fonosana sy ny nanaovana azy ary ny
toetrany mbamin’ny an’ny zava-mipoaka sy mitefoka tehirizina ao amin’ ny
toeram-panobiana ; ny fomba anobiana azy ; ny fiomanana natao hisirohana ny halatra sy ny
hain-trano ary ny fiovaovan’ny toetr’andro ; ny fotoana voafetra ahazoana mampiasa ny
zava-mipoaka ; ny peta-drindrina sy ny fampiharana ny baiko
hisorohana ny loza. And. 20. – Ny mpampiasa ny zava-mipoaka sy mitefoka no tompon’andraikitra
amin’ireo zavatra tànany ao aminy ireo. Tsy maintsy ataony avokoa izay ahazoany manara-maso ny fampiasana azy
ireo sy ny hamerenana izay zava-mipoaka sy mitefoka tsy nampiasaina any
amin’ny toeram-panobiana rahefa hariva ny andro. Ny mpampiasa toeram-pano-biana dia tsy maintsy mitana boky fanoratana
ny boky miditra sy mivoaka, ahitana ny
habetsahan’ ny zava-mipoaka sy mitefoka nampidirina, ny vaninandro
nan-draisana azy sy ny fihaviany, ary koa ny habetsahan’ny navoaka, ny
vaninandro namoahana azy ary ny anaran’ny olona nomena azy. And. 21. – Ny mpampiasa ny toeram-panobiana dia tsy maintsy mamela malalaka
mandrakariva ny manampahefana miandraikitra ny fanaraha-maso mba hijery ny
toeram-panobiana misy ny zava-mipoaka sy mitefoka. Hatolony azy ireo ny
antotan-taratasy sy ny filazalazana rehetra mety hanampy azy amin’ny
fanaovany andry maso raha vao takiana
aminy. And. 22. – Raha sendra misy loza mananontanona hitan’ny iray amin’ireo
mpandraharaha voalaza amin’ny andininy faha-24 amin’ity, dia ampandrenesina
eo no ho eo ny Lehiben’ny vakim-pileovana, dia ao kosa indray no miadidy
ny fitandremana rehetra ilaina. And. 23. – Asian’ny manam-pahefana mpanara-maso ny fitomboka « tsy
ambara telo » ny filazalazana an-tsoratra ny zavatra nataony dia alefany
amin’ny Minisitra miadidy ny Harena ao an-kibon’ny tany. Dia andefasana kopian’io filazalazana an-tsoratra io koa ny Minisitra
hafa izay mety ho voakasika noho ny olana mifanandrify amin’ ny fahefana ananany. FIZARANA IX : FIZAHANA FOTOTRA NY FANDIKAN-DALANA. And. 24. – Ny mpiandraikitra sy ny mpandraharahan’ny fitsarana momba ny
fikarohana ny fandikan-dàlana, ny mpiasan’ny seranana, ary ny mpiasam-panjakana
sy ny mpandraharahan’ny Harena ao an-kibon’ny tany voalaza manaraka eto no
mikaroka sy mizaha fototra ny fandikana ny voalazan’ity fitsipika ity : ny ingénieurs amin’ny
sampan-draharahan’ny Harena ao an-kibon’ny tany ; ny lehiben’ny Fizaran-tsampan’ ny Harena ao
an-kibon’ny tany ; ny adjoints
techniques amin’ny sampan-draharahan’ny Harena ao an-kibon’ny tany. And. 25. – Ny matoan’ny fitanan-tsoratra nataon’ireo mpiasam-panjakana na
ireo miaramila ireo no alefany any amin’ny mpitsara mpampanoa
tompon’andraikitra eo an-toerana, ka io no hanao ny fitoriana raha ilaina. Dia mbola andefasana kopian’ny fitànana an-tsoratra momba izany koa ny foiben’ny
Fiarovam-pirenena sy ny Foloalindahy, ny Minisiteran’ny Harena ao an-kibon’ny tany, ary ny
Minisiteran’ny Atitany. And. 26. – Ny Minisitry ny Toe-karena sy ny Fitantanam-bola, ny Minisitry ny
Atitany, ny Minisitry ny Fitsarana, ny Minisitry ny Fiarovam-pirenena sy ny Foloalin-dahy no
miandraikitra, araka izay tandrify azy avy, ny fanatante-rahana ity
didim-panjakana ity izay havoaka amin’ny Gazetim-pan-jakan’ny
Repoblika. |