Décrets 433
II.4. DECRET N°
73-077
du 30 mars 1973
portant
réglementation de l’emballage, du transport et de la manutention de
substances explosives et détonantes (J.O. n° 908 du 5.5.73, p. 1099) TITRE PREMIER : DISPOSITIONS GENERALES. Article premier. – A l’exception des
déplacements à proximité immédiate des chantiers ou lieu d’emploi, tout
transport à l’intérieur du territoire, de substances explosives et
détonantes, doit faire l’objet d’une déclaration préalable du transport et
sous emballage dans les conditions prévues par l’arrêté du Ministre chargé
des Mines. Art. 2. – La déclaration de transport, établie en cinq exemplaires doit
préciser : les noms, ou
raisons sociales et adresses de l’expéditeur, du transporteur et du
destinataire ; la référence
de l’autorisation de l’acquisition ; les
quantités et natures des substances explosives transportées ; le lieu du
dépôt destiné à recevoir ces substances le ou les
modes de transports ; l’itinéraire
et les lieux d’étapes prévus ; les mesures de
sécurité prévues contre l’explosion, le vol, l’incendie et les intempéries Art. 3. – La déclaration de transport doit être signée par l’expéditeur puis
visée par le Chef du Bureau de Défense du domicile de l’expéditeur ou du lieu
de départ des marchandises : Le transporteur vérifie et
certifie la conformité du chargement des marchandises énoncées sur la
déclaration de transport et contre-signe les cinq exemplaires. Dans le cas où le
transport comporte des transbordements, la déclaration est valable avec la
contre signature du premier transporteur jusqu’au lieu de destination, à
condition qu’il soit fait mention sur
cette déclaration des différents transbordements, et que les marchandises
soient constamment accompagnées par un exemplaire de cette déclaration,
contresigné par tous les transporteurs successifs. Dans les cas de transport
par voie routière, l’exemplaire
accompagnant les marchandises doit être présenté pour visa, à la
Brigade de Gendarmerie du lieu de départ. Ce visa est accordé sans délai et
mentionne les jours et heures du
départ. Art. 4. – Les cinq exemplaires de déclaration de transport reçoivent les destinations suivantes : un
exemplaire est conservé par l’expéditeur à l’appui de sa comptabilité ; un
exemplaire accompagne les marchandises, il est ensuite remis aux
destinataires ; trois
exemplaires sont laissés au bureau de la Défense du lieu d’expédition. Ce
bureau en conserve un pour ses archives et transmet en un exemplaire au
bureau provincial de Défense du lieu de destination et au Service des Mines. Art. 5. – Les véhicules ou autres
moyens de transport servant de dépôts mobiles ne sont pas assujettis aux
prescriptions ci-dessus et doivent se
conformer aux règles particulières les
concernant. Art. 6. – Tout transport est effectué sous la responsabilité du
transporteur. Toute expédition doit être
l’objet d’un gardiennage ou d’un convoyage constant. En cas d’accident,
d’incendie, de vol, de perte ou de disparition survenus au cours d’un
transport de substances explosives et détonantes, le gardien ou le convoyeur
doit aviser immédiatement le service de police ou la brigade de gendarmerie
compétents. Dans les quarante huit heures, le transporteur est tenu d’en
rendre compte aux autorités locales, au Chef de Province et au Chef du Service
des Mines. Art. 7. – Les wagons, véhicules, cales ou soutes où sont transportés des
colis de dynamite ou d’autres explosifs à base de nitroglycérine ne doivent
contenir aucune marchandise explosive d’une autre nature ou facilement inflammable,
à l’exception de la réserve de sécurité destinée au véhicule lui-même. En aucun cas, des caisses
de détonateurs ne peuvent être placées
dans la même cale ou soute ou même wagon ou le même véhicule que des caisses
d’explosifs. Il est interdit d’ouvrir
dans un véhicule, wagon, cale ou soute un récipient contenant une substance
explosive. Les opérations de
chargement, de déchargement et de transbordement sur une voie publique
lorsqu’il s’agit de transport routier ou un port lorsqu’il s’agit de transport
maritime ou par voie d’eau et, dans tous les cas, lorsqu’il s’agit de
transport par voie ferrée, ne pourront être effectuées que sur autorisation
expresse de l’autorité ou de l’agent responsable de la sécurité (Chef de
l’administration locale, maire, directeur du port, Chef du service local de
la navigation fluviale ou Chef des Gares, suivant le cas) en suivant des
consignes spéciales prescrites par celui-ci indépendamment des prescriptions
prévues par la réglementation en vigueur. Dans le cas où les opérations de chargement ou de déchargement
intéressaient plusieurs véhicules, wagons, embarcations ou bateaux, ceux-ci
seront chargés ou déchargés un à un. Les manutentions pour le chargement, le déchargement ou le
transbordement sont effectués de jour et avec précaution. Les récipients
doivent être chargés ou déchargés
individuellement et avec toutes les précautions nécessaires pour éviter les
chocs et les chutes. Les manutentions de nuit sont, en principe, interdites. Au cas où
elles seraient exceptionnellement autorisées, l’éclairage électrique doit
être seul utilisé. Sur le territoire de
sa circonscription, l’autorité ou
l’agent responsable visé au 4è alinéa ci-dessus peut interdire le chargement
ou le déchargement des substances explosives ou détonantes dont les
emballages apparaissent en mauvais état ou ne
satisferont pas aux prescriptions du présent décret et de la
réglementation en vigueur. TITRE II :
TRANSPORT PAR VOIE ROUTIERE. Art. 8. – Le transport des substances explosives ou détonantes par voie
routière est soumis aux prescriptions spéciales suivantes : le véhicule
ne doit pas s’écarter de l’itinéraire indiqué sur la déclaration, sauf cas de
force majeure dûment justifié ; il est
interdit de fumer ou de faire du feu dans ou à proximité immédiate d’un
véhicule transportant des substances explosives ; tout
véhicule transportant ou remorquant des substances explosives et détonantes
doit être muni de deux extincteurs d’incendie agréés et en bon état de
fonctionnement dont un au moins à mousse ; les colis
des matières explosives ou détonantes ne doivent pas être chargés sur des
véhicules transportant des voyageurs ; lorsque
plusieurs véhicules forment un convoi, celui-ci doit être dirigé par un Chef
de convoi, Sans préjudice des limitations
générales de vitesse résultant des réglementations en vigueur, la vitesse des voitures et des convois doit
être réglée d’après l’état de route, de façon à éviter les chocs trop
violents. Cette vitesse ne pourra dépasser 15 kilomètres à l’heure dans la
traversée des agglomérations. La durée de stationnement
doit être réduite au maximum. Les stationnements à moins
de 50 mètres d’une ligne de transport d’énergie électrique à haute tension
sont interdits. La distance à respecter
entre deux véhicules d’un convoi d’explosifs sera d’au moins de 50 mètres en
marche et 25 mètres au stationnement. Sauf autorisation délivrée
par le Maire, sont interdits le chargement ou le déchargement d’explosifs
ainsi que le stationnement d’un convoi dans une agglomération. En cas
de stationnement prolongé, imposé par une raison de force majeure le
transporteur se conformera aux consignes qui lui seront prescrites par
l’autorité. TITRE III :
TRANSPORT PAR VOIE FERREE. Art. 9. – Chaque expédition des substances explosives ou détonantes, doit être faite par le plus proche train susceptible de recevoir cette nature de chargement. Les substances explosives
ou détonantes doivent être enlevées à la gare destinataire sans le moindre
délai et au plus tard, dans les 24 heures. Passé ce délai, le Réseau
National des Chemins de Fer est autorisé à faire l’enlèvement aux frais,
risques et périls du destinataire. Les colis et wagons à
remettre sur embranchement particulier sont livrés de jour à la première
desserte qui suivra l’arrivée des wagons ou par desserte spéciale à une heure
convenue avec les destinataires si cette desserte doit éviter le
stationnement des colis ou des wagons en gare pendant la nuit. Si les colis de substances
explosives ou détonantes ne sont pas acceptés par le destinataire, ils seront
retournés à l’expéditeur, qui sera tenu d’en prendre livraison aussitôt et de
payer les frais pour le retour. Les conditions techniques
de transport de substances explosives ou détonantes par chemin de fer sont
soumises aux prescriptions prévues par arrêté. TITRE IV :
TRANSPORT PAR VOIES MARITIMES OU FLUVIALES ET MANUTENTIONS DANS LES PORTS. Art. 10. – Les transports de substances explosives et détonantes par voies maritimes
ou fluviales, les manutentions correspondantes à ces transports et les
manutentions dans les ports sont, indépendamment des règles générales
énoncées plus haut et sans préjudice des règlements spéciaux en vigueur,
soumis aux prescriptions prévues par arrêté. TITRE V :
TRANSPORT PAR VOIE AERIEN. Art. 11. – Le transport des substances explosives par voie aérienne est
interdit, sauf autorisation expresse accordée par le Ministre chargé des Transports qui fixera
dans ce cas, les mesures spéciales de sécurité à prendre et la quantité
maximale à transporter. TITRE VI :
REMARQUE SUR LE TRANSPORT AU MOYEN POUR VEHICULE BOUTE FEU. Art. 12. – Par dérogation aux dispositions de l’article 7, ci-dessus le
transport simultané des explosifs, des détonateurs et d’autres artifices de
mise à feu, depuis les dépôts mobiles jusqu’au chantier d’utilisation, peut
se faire au moyen d’un véhicule automoteur dit « véhicule boutefeu » sous les
conditions prévues par arrêté. Art. 13. – 1° La manipulation des
explosifs, des détonateurs et des artifices de tir ne doit être confiée qu’à des personnes expérimentées,
nommément désignées par l’exploitant. Une consigne précisant les mesures à
prendre pour la mise en oeuvre des explosifs sera portée à la connaissance de
tout le personnel intéressé et affiché
à l’intérieur du véhicule boute feu. 2° Un
agent responsable doit tenir un registre d’entrées et des sorties pour le
véhicule boute feu, éventuellement, sa remorque, indiquant les natures et
quantités des substances explosives introduites ou extraites avec les dates
et lieux de réception ou de consommation. 3° A
la fin de chaque journée de travail, les explosifs, les détonateurs et
artifices de tir non utilisés doivent être réintégrés dans les dépôts
respectifs. TITRE VII : CONSTATATION DES INFRACTIONS. Art. 14. – Les infractions à la présente réglementation sont recherchées et
constatées par les officiers et agents de police judiciaire, les agents commissionnés
des douanes et par les fonctionnaires et agents du Service des Mines ci-après
: ingénieurs
du Service des Mines ; Chefs des
subdivisions minières ; adjoints
techniques du Service des Mines Art. 15. – Les procès-verbaux rédigés par ces fonctionnaires ou militaires
sont transmis en originaux au Magistrat du ministère public territorialement compétent qui
exercera éventuellement les poursuites. Copie des procès-verbaux
sont en outre transmis à l’Etat Major de la Défense Nationale et des Forces
Armées ; au Ministère des Mines, et au Ministère de l’Intérieur. Art. 16. – Le Ministre
de l’Economie et des Finances, le Ministre de l’Intérieur, le Ministre de la
Défense Nationale et des Forces Armées, le Ministre de la Justice, le
Ministre de l’Aménagement du territoire, sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent décret qui sera publié au Journal officiel de la République.
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II.4.
DIDIM-PANJAKANA N° 73-077 tamin’ny 30 martsa 1973 mametra ny fitsipika momba ny famonosana
ny zava-mipoaka sy mitefoka, ny fitaterana ary ny famadibadihana azy (Idem) FIZARANA VOALOHANY : FEPETRA ANKAPOBE. Andininy voalohany. – Afa-tsy ny famindrana azy eo ampototry ny toeram-piasana na ny toerana
hampiasana ny zava-mipoaka na mitefoka, dia tsy maintsy anaovana filazana
mialoha ary fonosina araka ny fepetra
voatondron’ny didim-pitondrana hataon’ny Minisitra mia-didy ny Harena
an-kibon’ny tany rahefa atao ny fitaterana azy ireny eto anivon’ny Nosy. anaran’ny tena na anaran’ny sosaiety sy ny
fanondroana ny toeran’ny mpandefa, ny an’ny mpitatitra ary ny an’ny
handefasana azy ; marika manondro ny fahazoan-dalàna hividy ; ny habetsahany sy karazan’ny zavatra taterina ; ny toeram-panobiana natao hivatanan’ireo zavatra
ireo ; ny fomba fitaterana ; ny làlan-kizorana sy ny toerana kasaina
hiantohana ; ny fitandremana kasaina hisorohana ny fipoahana, ny
ha- latra, ny hai-trano ary ny fiovaovan’ny toetr’andro. Tsaraina sy hamarinin’ny mpitatitra ny fitovizan’ny entana ho entiny
amin’izay voasoratra ao amin’ny filazana momba ny fitaterana, dia soniaviny
ny kopia dimy. Raha ohatra ka misy fanovana fiara eny am-pitanterana eny , dia
manan-kery hatrany ny filazana momba ny fitaterana rehefa ampian’ny
sonian’ilay mpitatitra voalohany, kanefa dia tsy maintsy tondroina amin’izany
filazana izany ny fiovaovana fiara tat aoriana, ary ny entana dia ampiarahina
mandrakariva amin’ny kopia iray amin’ ireo filazana momba ny fitaterana izay
tovonana ny sonian’ireo mpitatitra nifandimbidimby. Raha manaraka arabe ny fitaterana dia asaina soniavin’ny zandarimaria
eo amin’ny toerana ialana ny taratasy miaraka amin’ny entana.Tsy misy
hatak’andro ny fanaovana izany fanamarinana izany sady marihiny ao ny andro
sy ny ora nialana teo. tehirizin’ny mpandefa mba hanamarinany ny
fitanan-kaontiny ny sosony iray ; alefa miaraka amin’ny entana ny sosony iray dia mipetraka
amin’ilay andefasana azy avy eo ; ny sosony telo ajanona ao amin’ny biraon’ny
Fiarovana misy ny toerana ialan’ny en- tana. Dia tehirizin’io birao io ao
amin’ny fitanan-tsoratrela ny sosony iray alefany any amin’ ny biraom-paritra
momba ny fiarovana izay hivantanan’ny entana ny sosony iray, ary any amin’ny
sampan-draharahan’ ny Harena ao an-kibon’ny tany ny sosona iray. Ny fandefasana entana dia tsy maintsy asiana mpiambina sy arahin’olona
mandrakariva. Raha misy voina mihatra, na firehetana, na halatra, na fahaverezana,
na fanjavonan’ny zava-mipoaka sy mitefoka eny am-pitaterana, dia tsy maintsy
mampandre eo no ho eo ny sampan- draharaha mpitandro ny filaminana na ny
zandarimaria ny mpiambina na ny mpanaraka ny entana. Ary ny mpitatitra, ao
anatin’ny valo amby efapolo ora, dia tsy maintsy mampandre ny manampahefana
eo an-toerana, sy ny filoham-paritany ary ny lehiben’ny sampan-draharahan’ny
Harena ao an-kibon’ ny tany. Na manao ahoana na manao ahoana dia tsy azo atao iray toe- rana ao
ambany rihan-tsambo ao na lakaly na kalesy, na fiara ny kesika misy
zava-mipoaka sy ny kesika misy zava-mitefoka. Tsy azo sokafana ao anaty
fiara, na kalesy, na ao ambany
rihan-tsambo ny fitehirizan-java-
mipoaka. Ny famatraran’entana, na ny fampidinana azy, na ny fanovana fiara raha
manaraka ny arabe ny fitaterana, na eo an-tseranana raha atao an-dranomasina na an-drenirano,
ary mandrakariva raha atao an-dàlamby, dia tsy azo atao raha tsy efa nahazo
alàlana mi-hitsy tamin’ny manam-pahefana miandraikitra ny fisorohana ny loza
(lehiben’ny fitondram-panjakana eo an-toerana, ben’ny tanàna, talen’ ny
seranana, lehiben’ny fifamoivoizana an-drenirano eo an-toerana, na lehiben’ny
fijanonan’ ny kalesin-dàlamby, arakaraka ny fandehan-javatra) ary arahina ny
fandidiana manokana ataon’io manam-pahe-fana io, ankaotry ny fepetra
voalazan’ny lalàna velona. Tsy maintsy alefa tsirairay ny fanondranana na ny fampidinana ny
entana raha sendra maromaro ny fiara na ny kalesy na ny lakan-drafitra na ny
sambo ampiasaina amin’izany. Ny fibatabatana ny entana aondrana na aidina na afindra amin’ny fiara
hafa, dia amin’ny atoandro ihany no anaovana azy amim-pitandremana. Mba tsy
hisy hifandona na hiantonta dia atao tsirairay ny fanondranana na ny fanalana
ny fitehirizana misy azy. Raha ny tena izy dia voaràra ny fibatabatana amin’ny alina. Nefa raha
sendra tsy maintsy hatao izany noho ny
Azon’ireo manam-pahefana na ireo mpandraharaha voalazan’ny andàlana
faha-4 eo ambony ireo raràna tsy hanondrana na hampiditra zava-mipoaka na
mitefoka ao anatin’ny faritany iadidiany raha hitany fa ratsy fonosana na tsy
mifanaraka amin’ny fepetra voa- lazan’ny didim-panjakana ity sy ny lalàna
velona. FIZARANA II : FITATERANA MANARAKA NY ARABE. tsy mahazo mihataka mihitsy ny làlana efa voatondro
ao amin’ny filazana ny fitaterana ny fiara raha tsy noho ny antony lehibe tsy
azo anoharana sady voaporofo tsara ; raràna ny mifoka sigara na mandrehitra afo ao
anatiny na eny ivelany akaiky ny fiara mitatitra zava-mipoaka. izany fiara mitatitra zava-mipoaka na mitarika
kalesy misy azy izany dia tsy maintsy asiana famonoana afo anankiroa efa
nankatoavina sady afaka miasa, ka mba mamorivory ahay ny anankiray
amin’izany ; tsy azo ampiarahina amin’ny fiara iray, ny
fonosan’entana misy zava-mipoaka na mitefoka sy ny mpandeha ; raha misy fiara maromaro mitanjozotra dia tsy maintsy asiana filohany iray hitarika ny dia. Tsy tohinina ny famerana ankapobe ny hafangainam-pande-han’ny fiara
araka ny lalàna velona, nefa tsy
maintsy kendrena araka ny toetran’ny
làlana koa ny hafaingainan’ny fiara rehetra mba hisorohana ny fitontonana
mafy loatra ; ary tsy mahazo mihoatra
15 kilaometatra isan’ora ny hafainganam-pandehan’ny fiara raha mamaky tanàna. Hafohezina arak’izay azo atao ny fahaelan’ny fijanonana; Raràna ny mijanona latsaka ny 50 metatra amin’ny toerana lalovan’ny
tariby mitondra herim-baratra mahery vaika. Raha mitanjozotra ny fiara
mitatitra zava-mipoaka, ny elanelan’ny aloha sy ny aoriana dia tsy
maintsy tandremana ho 50 metatra eny am-pandehanana, ary 25 metatra eo
am-pijanonana. Raràna mihitsy ny mampiakatra na mampidina zava-mipoaka amin’ ny
fiara, na mampijanona ny andian’ny fiara mitondra zava-mi-poaka ao anaty
tanàna, raha tsy efa nahazo alàlana avy amin’ny ben’ny tanàna. Raha maharitra ela ny fijanonana noho ny
FIZARANA III : FITATERANA AN-DALAMBY. Raha vao Raha dila io fetra io dia azon’ny sampan-draharahan’ny
làlambim-pirenena ampanesorina ny entana, ary ny sarany sy ny
andraikitra rehetra dia adidin’ilay
andefasana azy. Ny entana sy ny kalesy tsy maintsy atokan-toerana dia alefa amin’ny
atoandro raha vao misy fiaingana aorian’ny fahatongavan’ ny kalesy, na
hanokanan-dia anan-kiray mihitsy amin’ny ora efa hifanarahana amin’izay handray ny entana,
raha toa izany fiaingana izany no tsy hampijanona ny entana na ny kalesy
amin’ny alina eo amin’ny gara . Raha lavin’ilay andefasana azy ny entana misy zava-mipoaka na mitefoka, dia averina amin’ny mpandefa
azy, ka izy io kosa indray no tsy
maintsy mandray haingana ny entana sady mandoa ny saran-dàlana namerenana
azy. Ny kojakojany ara-teknika momba ny fitaterana zava-mipoaka na mitefoka
amin’ny fiaran-dàlamby dia voafehin’ny fepetra tondroin’ny didim-pitondrana. FIZARANA VI : FITATERANA AN-DRANO-MASINA
NA AN-DRENIRANO SY NY FIBATANA EO AN-TSERANANA. FIZARANA V : FITATERANA AN’ABAKABAKA. FIZARANA VI : FAMPITANDREMANA MOMBA NY FITATERANA
AMIN’NY FIARA ANTSOINA HOE « VEHICULE BOUTE
FEU ». 2° Ny mpandraharaha tompon’ andraikitra dia tokony hitana boky hanamariany ny miditra sy mivoaka
amin’ny fiara boute feu na
amin’ilay kalesy tarihiny raha misy izany, sady milaza ny karazana sy ny
habetsahan’ny zava-mipoaka naiditra na nesorina tao, sy ny vaninandro ary ny toerana nandraisana na
nampiasana azy. 3° Isaky ny fotoana hitsaharan’ny asa, dia averina amin’ny toerany
tsirairay avy ny zava-mipoaka sy mitefoka, ary ny afomanga fandrehetana, izay
tsy nampiasaina. FIZARANA VII :
FIZAHANA FOTOTRA NY FANDIKAN-DALANA. And. 14. – Ny fikarohana sy fizahana
fototra ny fandikana ity didy ity dia
ataon’ny mpiandraikitra sy ny mpandraharahan’ny fitsarana momba ny fikarohana
ny fandikan-dalàna, ny mpiasan’ny seranana, ary ireto mpiasam-panjakana ao amin’ny sampan-draharahan’ny Harena ao
an-kibon’ny tany ireto : ny ingénieurs
amin’ny sampan-draharahan’ny Harena ao an-kibon’ny tany ; ny Lehiben’ny sokajin-draha-raham-paritany momba ny
Harena ao an-kibon’ny tany ; ny adjoints
techniques ao amin’ny sampan-draharahan’ ny Harena ao an-kibon’ny tany. Ankoatr’izany ny kopian’izany fitanana an-tsoratra izany dia alefany
any amin’y foiben’ny Fiarovam-pirenena sy ny Foloalindahy, amin’ny
minisiteran’ny Harena ao an-kibon’ny tany ary ny Minisi- teran’ny Atitany. |