Lois 112
REPOBLIKAN'I
MADAGASIKARA Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana —————
PRESIDENCE
DE LA REPUBLIQUE
————— LOI
N° 2003-041 sur
les sûretés A.
DEFINITIONS ET DOMAINE D'APPLICATION
Article
premier.
Les
sûretés sont les moyens juridiques qui sont accordés au créancier
par la loi ou par la convention des parties aux fins de garantir
l'exécution d'obligations préalables et de se prémunir contre le risque
d'insolvabilité du débiteur. Les
sûretés propres au droit fluvial, maritime et aérien font l'objet de
législations particulières. La sûreté réelle consiste en l'engagement d'une personne d'affecter un bien, meuble ou immeuble, à la garantie de l'obligation du débiteur principal et a pour effet de conférer au créancier le droit de se faire payer par préférence sur le prix de réalisation dudit bien.
TITRE PREMIER LES SURETES PERSONNELLES Art.3.
Les
sûretés personnelles comprennent principalement: 1.
le cautionnement; 2.
la garantie indépendante ou garantie autonome ou garantie
à première demande; 3.
la lettre d'intention.
LE
CAUTIONNEMENT Art.4.Le
cautionnement est un contrat par lequel un tiers, appelé caution,
s'engage envers le créancier à exécuter l'obligation du débiteur
principal si celui-ci n'y satisfait pas lui-même. Cet engagement peut être contracté sans ordre du débiteur et même à son insu. Nature
et étendue du
cautionnement Art.5.
Le
cautionnement ne peut exister
que sur une obligation valable. Toutefois,
il est possible de cautionner, en toute connaissance de cause, les
engagements d'un incapable. La confirmation par le débiteur d'une obligation entachée de nullité relative ne lie pas la caution, sauf renonciation expresse de la part de cette dernière à se prévaloir de cette nullité.
Le
cautionnement qui excède la dette ou qui est contracté sous des
conditions plus onéreuses, n'est point nul: il est seulement réductible
à la mesure de l'obligation principale. Il
peut être contracté pour une partie de la dette seulement, et
sous des conditions moins
onéreuses. Elle
peut limiter son engagement à la valeur de réalisation du ou des biens
sur lesquels elle a
consenti une telle sûreté. A
peine de nullité, il doit être convenu de façon expresse entre la
caution et le créancier. A
défaut de mention d'une somme, la caution doit, sous forme quelconque,
mais de façon explicite et non équivoque, exprimer dans la mention
manuscrite la connaissance de la nature et de l'étendue de l'obligation
qu'elle contracte. Si
la caution ne sait ou ne peut écrire, l'acte de cautionnement est passé
sous la forme authentique ou authentifiée. A
l'égard des commerçants, le cautionnement peut être prouvé par tous
moyens.
Lorsque
la caution s'est seulement obligée pour une somme déterminée en
principal, son
engagement ne s'étend pas aux intérêts et accessoires. Sauf
clause contraire, le cautionnement général ne garantit pas les dettes du
débiteur principal
antérieures à la date du cautionnement. Sauf
clause contraire, le cautionnement général peut être renouvelé lorsque
la somme maximale est atteinte. Le renouvellement doit être exprès;
toute clause contraire est réputée non écrite.
Le cautionnement général peut, être révoqué à tout moment par la caution avant que la somme maximale garantie n'ait été atteinte. Tous les engagements du débiteur garanti, nés avant la révocation, restent garantis par la caution même s'ils ne sont devenus exigibles qu'ultérieurement par l'effet de la clôture du compte. Art 14.
Le
débiteur obligé à constituer une caution doit en présenter une qui ait
la capacité de contracter et présenter des garanties de solvabilité
pouvant répondre de l'objet de l'obligation. La
solvabilité d'une caution s'apprécie en tenant compte de tous les
éléments de son
patrimoine. Art 15.
Lorsque
la caution reçue par le créancier, volontairement ou en justice est
ensuite devenue insolvable, le débiteur doit en constituer une autre. Cette
règle reçoit exception dans le cas seulement où la caution n'a été
donnée qu'en vertu d'une convention par laquelle le créancier a exigé
une telle personne pour caution. Art 16.
La
caution doit élire domicile dans le ressort territorial du tribunal de
première instance où elle doit être constituée, sauf dispense du
créancier ou de la juridiction compétente. SECTION
II
Effets
du cautionnement
Sous
-section 1
Effets entre le créancier et la caution
Il
est simple lorsqu'il en est ainsi décidé expressément par la convention
des parties, par les usages ou par la loi. Sauf
clause contraire, le certificateur de caution est solidaire de la caution.
Art.18.
La caution n'est tenue de payer la dette
qu'en cas de non paiement par le débiteur
principal. Le créancier ne peut entreprendre de poursuites contre la
caution qu'après une mise en demeure de payer, restée sans effet,
adressée au débiteur. La prorogation du terme accordée au débiteur principal
par le créancier doit être notifiée par ce
dernier à la caution. Celle-ci est en droit de refuser le
bénéfice de cette prorogation et de poursuivre le débiteur pour le
forcer au paiement ou obtenir une garantie ou une mesure conservatoire. Nonobstant, toute clause contraire, la déchéance du terme ,accordé au débiteur principal ne s'étend pas automatiquement à la caution qui ne peut être requise de payer qu'à l'échéance fixée dans le contrat de cautionnement.
Toutefois,
la caution encourt la déchéance du terme si, après mise en demeure,
elle ne satisfait pas à ses propres obligations à l'échéance fixée.
Art.19.
Le créancier doit aviser la caution de
toute défaillance du débiteur, déchéance ou prorogation du terme en
indiquant le montant restant dû par lui en principal, intérêts et frais
au jour de la défaillance, déchéance ou prorogation du terme.
Toute clause contraire aux dispositions du présent article est réputée non écrite.
Lorsque plusieurs personnes se sont rendues caution d'un même débiteur pour une même dette, elles sont obligées chacune à toute la dette. La caution solidaire est tenue de l'exécution de l'obligation principale dans les mêmes conditions qu'un débiteur solidaire.
Lorsque, au moment où une des cautions a fait prononcer la division, il y en avait d'insolvables, cette caution est tenue proportionnellement de ces insolvabilités; mais elle ne peut plus être recherchée à raison des insolvabilités survenues depuis la division.
Sous-section
2 Effets entre le débiteur et la caution
Elle
peut, en outre. réclamer des dommages-intérêts pour réparation du
préjudice subi du fait des poursuites du créancier. S'il
y a eu cautionnement partiel, le créancier ne peut, pour le reliquat,
être préféré à la caution qui a payé et agi en vertu de son recours
personnel. Toute clause contraire est réputée non écrite.
-
si au moment du paiement par elle ou postérieurement à ce paiement, le
débiteur avait moyen
de faire déclarer la dette éteinte;
- ou s'il avait payé dans l'ignorance du paiement de la caution.
1.
lorsqu'elle est poursuivie en justice pour le paiement; 2.
lorsque le débiteur est en état de cessation des paiements ou est en
déconfiture; 3.
lorsque le débiteur ne l'a pas déchargé dans le délai convenu; 4. lorsque la dette est devenue exigible par l'échéance du terme sous lequel el1e avait été contractée. Effets entre les cautions
Extinction
du cautionnement Art.36.
L'obligation
qui résulte du cautionnement s'éteint par les mêmes causes que les
autres obligations telles que définies par la loi sur la Théorie
Générale des Obligations. L'extinction
partielle ou totale de l'obligation
principale entraîne, dans la même mesure, celle de
l'engagement de la caution. La novation de l'obligation principale par changement d'objet ou de cause ainsi que la modification des modalités ou sûretés dont elle était assortie, libèrent la caution à moins que celle-ci n'accepte de reporter sa garantie sur sa nouvelle dette.
Toute
clause contraire stipulée avant la novation est réputée non écrite. Art.38.
La
caution peut opposer au créancier toutes les exceptions qui appartiennent
au débiteur principal, et qui sont inhérentes à la dette. Mais
elle ne peut opposer les exceptions qui sont purement personnelles au
débiteur. Art.39.
La
caution est déchargée lorsque la subrogation aux droits, hypothèques et
privilèges du créancier ne peut plus, par le fait de ce créancier,
s'opérer en faveur de la caution. L'engagement
de la caution disparaît indépendamment de l'obligation principale:
1. lorsque, sur poursuites dirigées contre elle, la caution Excipe de la
compensation pour une
créance personnelle;
2. lorsque le créancier a consenti une remise de dette à la seule
caution;
3. lorsque la confusion s'opère entre la personne du créancier et
de la caution.
Toute
clause contraire aux dispositions du présent article est réputée non
écrite. Caution
légale et judiciaire Art.41.
Toutes
les fois qu'une personne est obligée par la loi ou
par décision judiciaire à fournir une caution, celle-ci doit
remplir les conditions prescrites par les articles 14 et 15. LES
GARANTIES INDEPENDANTES Art.45.
Une
garantie indépendante, encore appelée garantie autonome ou garantie à
première demande, est un engagement de payer une certaine somme, pris en
considération d'un contrat de base et à titre de garantie de son
exécution. Cet engagement constitue une obligation autonome et se
caractérise par l'inopposabilité des exceptions tirées du contrat de
base. La
lettre de garantie est une convention par laquelle à la requête ou sur
instructions du donneur d'ordre, le garant s'engage à payer une somme
déterminée au bénéficiaire, sur première demande de ce dernier. La
lettre de contregarantie est une convention par laquelle, à la requête
ou sur instructions du donneur d'ordre, le contregarant s'engage à payer
une somme déterminée à un garant de premier rang dit garant de premier
ordre sur première demande de ce dernier.
1.
la dénomination de lettre de garantie ou de contregarantie à première
demande; 2.
le nom du donneur d'ordre; 3.
le nom du bénéficiaire; 4.
le nom du garant ou du contregarant ; 5.
la convention de base, l'action ou le fait cause de l'émission de, la
garantie; 6.
le montant maximum de la somme garantie; 7.
la date d'expiration ou le fait entraînant l'expiration de la garantie; 8.
les conditions de la demande de paiement; 9.
l'impossibilité pour le garant ou le contregarant de bénéficier des
exceptions de la caution.
Toutefois,
l'incessibilité du droit à garantie n'affecte pas le droit du
bénéficiaire de céder tout montant auquel il aurait droit en vertu du
contrat de base.
Art.52.
La
demande de paiement doit résulter d'un écrit du bénéficiaire
accompagné des documents prévus dans la lettre de garantie. Cette
demande doit préciser que le donneur d'ordre a manqué à ses obligations
envers le bénéficiaire et en quoi consiste ce manquement. Toute demande
de contregarantie doit être accompagnée d'une déclaration écrite du
garant selon laquelle ce dernier a reçu une demande de paiement émanant
du bénéficiaire, conforme aux stipulations des lettres de garantie et de
contregarantie.
Toute demande de paiement au titre de la lettre de garantie ou de contregarantie doit être faite au plus tard à la date d'expiration de celle-ci, accompagnée des documents spécifiés, au lieu d'émission de la garantie ou de la contregarantie.
1.
le donneur d'ordre peut faire défense de payer au garant ou au
contre-garant; 2.
le garant ou le contre-garant peut refuser le paiement. Le
juge des référés est compétent pour y statuer s'il n'y a pas
contestation sérieuse de la part du bénéficiaire. 1.
soit à jour calendaire spécifié ou à l'expiration du délai prévu; 2.
soit à la présentation au garant ou au contregarant des documents
libératoires spécifiés dans la lettre de garantie ou de contregarantie
; 3.
soit sur déclaration écrite du bénéficiaire libérant le garant et le
contregarant de leur obligation.
LES LETTRES D'INTENTION Art.56.
La
lettre d'intention, encore appelée lettre de confort ou de patronage ou
de recommandation, est un document par lequel un tiers exprime à un
créancier en des termes variables et volontairement imprécis, son
intention de soutenir son débiteur afin de lui permettre de remplir son
engagement. Dans
cette dernière hypothèse, il déterminera si l'obligation à la charge
de l'auteur de la lettre d'intention est de moyen ou de résultat.
Art.58.
Quiconque
s'est obligé personnellement est tenu de remplir son engagement sur tous
ses biens mobiliers et immobiliers, présents et à venir.
Art 61.
Les
sûretés réelles sont mobilières ou immobilières selon les biens sur
lesquels elles portent. Une
sûreté est dite générale lorsqu'elle porte sur tous les biens du
débiteur, meubles ou immeubles. Une
sûreté réelle est dite spéciale lorsqu'elle porte sur un bien
déterminé en garantie d'une dette qui s'y rattache. Art 62. Le nantissement est le contrat par lequel un bien est affecté à la garantie du paiement d'une dette. CHAPITRE
PREMIER LES
SURETES MOBILIERES Art 63. Les sûretés mobilières sont avec ou sans dépossession SECTION
PREMIERE Les
sûretés mobilières avec dépossession Sous-section
1 Le droit de rétention
1.
avant toute saisie; 2.
si la créance est certaine, liquide et exigible; 3.
s'il existe un lien de connexité entre la naissance de la créance et la
chose retenue.
Elle
est dite matérielle ou objective quand la créance a pris naissance à
l'occasion de la détention d'une chose. Le
créancier doit renoncer au droit de rétention si le débiteur lui
fournit une sûreté réelle équivalente, Si
le créancier ne reçoit ni paiement ni sûreté, il peut, après
signification faite au débiteur et au propriétaire de la chose, exercer
ses droits de suite et de préférence comme en matière de gage. Gage
Tout
bien meuble, corporel ou incorporel est susceptible d'être donné en
gage, Le
gage confère au créancier le droit de se faire payer sur la chose qui en
est l'objet, par privilège et préférence aux autres créanciers. Art
68. Le
privilège prévu à l'article 67 n'a lieu qu'autant qu'il y a un acte
public ou sous seing privé dûment enregistré, contenant la déclaration
de la somme due, ainsi que l'espèce et la nature des choses remises en
gage, ou un état annexé de leurs qualité, poids et mesures.
Pour disposer du bien, il doit:
-
faire ordonner en justice que ce gage lui demeurera en paiement et
jusqu'à due concurrence, d'après une estimation faite par experts;
-
ou le faire vendre aux enchères
conformément à l'article 89 ou si le gage est commercial conformément
à l'article 88. Est
réputée non écrite: -
toute clause dite pacte commissoire concomitante à la constitution du
gage, qui autoriserait le créancier à s'approprier le gage ou à en
disposer sans les formalités ci-dessus ;
-
toute clause dite clause de voie parée, concomitante à la constitution
du gage, qui autoriserait le créancier à vendre le bien gagé sans les
formalités ci-dessus.
Art
73. Le
créancier répond, selon les règles établies au titre des contrats ou
des obligations conventionnelles en général, de la perte ou
détérioration du gage qui serait survenue par sa négligence. Le
débiteur doit rembourser au créancier les dépenses utiles et
nécessaires que celui-ci a faites pour la conservation du gage.
Art
74. S'il
s'agit d'une créance donnée en gage, et que cette créance porte
intérêts, le créancier impute ces intérêts sur ceux qui peuvent lui
être dus. Si
la dette pour sûreté de laquelle la créance a été donnée en gage ne
porte pas elle-même
Intérêts, l'imputation se fait sur le capital de la dette.
Art
75. Le
débiteur ne peut, à moins que le détenteur du gage n'en abuse, en
réclamer la restitution qu'après avoir entièrement payé, tant en
principal qu'intérêts et frais, la dette pour sûreté de laquelle le
gage a été donné.
S'il existait de la part du même débiteur, envers le même créancier, une autre dette contractée postérieurement à la mise en gage et devenue exigible avant le paiement de la première dette, le créancier ne pourra être tenu de se dessaisir du gage avant d'être entièrement payé de l'une ou l'autre dette, lors même qu'il n'y aurait eu aucune stipulation pour affecter le gage au paiement de la seconde.
L'héritier
ou légataire du débiteur, qui a payé sa portion de la dette, ne peut
demander la restitution de sa portion dans le gage, tant que la dette
n'est pas entièrement acquittée.
Réciproquement,
l'héritier ou légataire du créancier, qui a reçu sa portion de la
dette, ne peut remettre le gage au préjudice de ceux de ses cohéritiers
qui ne sont pas payés.
Art
77. Le
créancier gagiste retient ou fait retenir la chose gagée par le tiers
convenu jusqu'à paiement intégral, en principal, intérêts et frais, de
la dette pour laque11e le gage a été constitué.
En cas de survenance d'une ou de plusieurs dettes entre le même débiteur et le même créancier postérieurement à la mise en gage, les dispositions de l'article a7 alinéa 2 demeurent applicables. Art 78. S'il a été dessaisi contre sa volonté, le créancier peut revendiquer la chose gagée comme un possesseur de bonne foi.
Sur
la demande du créancier gagiste, le débiteur transféré peut s'engager
à payer celui-ci directement. A peine de nullité, cet engagement est
constaté par un écrit. Dans ce cas, le débiteur transféré ne peut
opposer au créancier gagiste les exceptions fondées sur ses rapports
personnels avec son propre créancier.
Le
débiteur transféré est néanmoins tenu, même s'il ne s'est pas engagé
à le faire, de payer directement le créancier gagiste si, le jour de
l'échéance, il ne peut opposer aucune exception à l'encontre de son
propre créancier ou du créancier gagiste.
Art 80. Le créancier du débiteur transféré reste tenu, solidairement avec celui-ci, du paiement de la créance gagée. Le créancier gagiste qui a obtenu paiement de la créance transférée à titre de gage doit rendre compte à son propre débiteur.
Art
84. En
dehors des avances sur titres soumises aux règles du gage, les banques
peuvent, si elles y sont autorisées, consentir des prêts à trois mois
sur valeurs mobilières cotées que le créancier gagiste peut, à défaut
de remboursement, faire exécuter en bourse, sans formalité, le lendemain
de l'échéance.
Art
85. La
mise en gage de marchandises dont le débiteur peut disposer par warrant,
connaissement, récépissé de transport ou de douane, est constituée
suivant les dispositions propres à chacun de ces titres ou documents. Art
86. Les
propriétés incorporelles sont mises en gage dans les conditions prévues
par les textes particuliers à chacune d'elles. A défaut de disposition
légale ou de stipulation contraire, la remise au créancier du titre qui
constate l'existence du droit opère dessaisissement du constituant. Le créancier est réputé avoir les marchandises en sa possession, lorsqu'elles sont à sa disposition dans les magasins ou navires, à la douane ou dans un dépôt public, ou si, avant qu'elles soient arrivées, il en est saisi par un connaissement ou par une lettre de voiture.
Les
ventes autres que celles dont les agents de change peuvent seuls être
chargés sont faites par le ministère des huissiers, sans que soit
requise leur désignation par voie judiciaire.
Toute clause qui autoriserait le créancier à s'approprier le gage ou à en disposer sans les formalités ci-dessus prescrites est réputée non écrite.
1. soit faire procéder à la vente forcée de la chose gagée, dans les conditions prévues par les dispositions organisant les voies d'exécution.
2.
soit se faire attribuer le gage par simple ordonnance sur requête,
jusqu'à due concurrence et d'après estimation suivant les cours ou
à dire d'expert.
Art
90. Lorsque
la chose donnée en gage est une créance: 1.
si l'échéance de la créance donnée en gage est antérieure à
l'échéance de la créance garantie, le créancier gagiste est admis à
en percevoir le mon1lant en capital et en intérêts, sauf clause
contraire; 2. si l'échéance de la créance garantie est antérieure à l’échéance de la créance donnée en gage, le créancier gagiste est tenu d'attendre l'échéance de cette dernière pour en percevoir le montant.
Sauf
convention contraire, le créancier gagiste perçoit les intérêts en les
imputant sur ce qui lui est dû en intérêts et capital. Dans
l'un et l'autre cas, le créancier gagiste perçoit le montant de la
créance engagée sous réserve de répondre, en qualité de mandataire,
du surplus perçu en faveur du constituant du gage. Les
effets de commerce donnés en gage sont recouvrables par le créancier
gagiste.
Il exerce son droit de préférence conformément aux
dispositions relatives à la distribution et au classement des sûretés
telles que prévues par l'article 219. S'il
y a plusieurs créanciers gagistes, ils sont colloqués dans l'ordre de
l'enregistrement des gages successifs ou, à défaut d'enregistrement,
dans l'ordre de constitution. S'il
est autorisé à percevoir les fruits, il doit les imputer, sauf clause
contraire, sur ce qui lui est dû en intérêts et en capital. Lorsque
la chose engagée est une créance, il est fait application de l'article
90.
La
mise en gage d'une chose consomptible autorise le créancier à restituer
une chose équivalente. 1. si la chose est volontairement restituée au débiteur ou au tiers constituant;
2.
lorsque la restitution en a été ordonnée par décision de justice pour
faute du créancier gagiste, sauf désignation d'un séquestre qui aura la
mission d'un tiers convenu. La
cession fiduciaire §1
- Dispositions
générales
La
convention des parties désigne les biens et les droits qui font l'objet
de la cession fiduciaire.
Peuvent
être cédées ou données en nantissement:
i.
les créances liquides et exigibles, même à terme ;
ii.
les créances résultant d'un acte déjà intervenu ou à intervenir mais
dont le montant et l'exigibilité ne sont pas encore déterminés. Art
102. Le
bordereau visé à l'article précédent doit comporter les énonciations
suivantes: 1.
la dénomination, selon le cas “ acte de cession de créances
professionnelles” ou “ acte de nantissement de créances
professionnelles” ;
2.
la mention que l'acte est soumis aux dispositions de la présente Loi;
3.
le nom ou la dénomination sociale de l'établissement de crédit
bénéficiaire;
4.
la désignation ou l'individualisation des créances cédées ou données
en nantissement ou des éléments susceptibles d'effectuer cette
désignation ou cette individualisation, notamment par l'indication du
débiteur, du lieu de paiement, du montant des créances ou de leur
évaluation et, s'il y a lieu, de leur échéance; 5.
le cas échéant, "indication de toutes les sûretés qui
garantissent chaque créance.
Art
103. Le
bordereau est signé par le cédant. La signature est apposée soit à la
main, soit par tout procédé non manuscrit mais dont l'origine doit être
certaine et incontestable. Le
bordereau peut être stipulé à ordre. La date est apposée par le cessionnaire.
Art.104.
Lorsque la transmission des créances
cédées ou données en nantissement est effectuée par un procédé
informatique permettant de' les identifier, le bordereau peut se borner à
indiquer, outre les mentions visées aux 10, 20 et 3° de l'article 102,
le moyen par lequel elles sont transmises, leur nombre et leur montant
global.
Art.106.
Le bordereau n'est pas valable comme titre
de cession ou de nantissement de créances professionnelles au sens de la
présente loi si une des mentions indiquées à l'article 102 fait
défaut.
Art.107.
La cession de créance transfère au
cessionnaire la propriété de la créance cédée, même si 'a cession
est effectuée à titre de garantie et sans stipulation d'un prix. Sauf
convention contraire, le signataire de l'acte de cession ou de
nantissement est garant solidaire du paiement des créances cédées ou
données en nantissement.
Art.108.
Le bordereau n'est transmissible qu'à un
autre établissement de crédit.
A
compter de cette date, le client de l'établissement de crédit
bénéficiaire du bordereau ne peut, sans l'accord de cet établissement,
modifier l'étendue des droits attachés aux créances représentées par
ce bordereau.
Sauf
convention contraire, la remise du bordereau entraîne de plein droit le
transfert des sûretés garantissant chaque créance.
En
cas de contestation de la date portée sur le bordereau, l'établissement
de crédit rapporte, par tous moyens, l'exactitude de celle-ci.
La notification est faite par lettre recommandée avec demande d'avis de réception ou par tout autre moyen laissant trace écrite. A compter de cette notification, le débiteur ne se libère valablement qu'auprès de l'établissement de crédit.
Les
sûretés mobilières sans dépossession Art.112.
Les sûretés mobilières sans
dépossession comprennent les sûretés conventionnelles et les
privilèges.
Sous-section
1 Les sûretés conventionnelles
Art.113.
Les sûretés conventionnelles
comprennent: 1.
les gages sans dépossession; 2.
la réserve de propriété; 3. le crédit-bail.
1.
le matériel professionnel et les véhicules automobiles; 2.
les stocks de matières premières et de marchandises; 3.
le fonds de commerce 4.
les parts sociales 5.
les droits de propriété industrielle. La même sûreté peut être consentie au tiers ayant garanti les engagements de l'acquéreur envers le vendeur par cautionnement, aval ou tout autre engagement ayant le même objet, ainsi qu'à toute personne ayant prêté les fonds nécessaires à l'achat.
1.
les prénoms, noms, domiciles et professions des parties et, s'il y a
lieu, du tiers requérant l'inscription;
2.
une description du matériel engagé permettant de l'identifier,
l'indication de son emplacement et la mention, si nécessaire, que ce
matériel est susceptible d'être déplacé;
3.
le montant de la créance garantie; 4.
les conditions d'exigibilité de la dette principale et des intérêts; 5.
pour la transmission du privilège du vendeur, en cas d'émission d'effets
négociables, une clause prévoyant ce mode de paiement; 6. l'élection de domicile des parties dans le ressort de la juridiction où est tenu le registre du commerce et des sociétés dans lequel est immatriculé l'acquéreur.
Art.121.
Le nantissement du matériel
et des véhicules automobiles ne produit effet que s'il est inscrit
au registre du commerce et des sociétés lorsque ceux-ci font partie de
l'actif des entreprises soumises à immatriculation. L'inscription
conserve les droits du créancier pendant cinq années à compter de sa
date; son effet cesse si elle n'a pas été renouvelée avant
l'expiration de ce délai.
Art.122.
En ce qui concerne les véhicules
automobiles assujettis à une déclaration de mise en circulation et à
immatriculation administrative, le nantissement doit être mentionné sur
le titre administratif portant autorisation de circuler et
immatriculation. Art.123.
Le débiteur ne peut vendre tout ou partie
du matériel grevé d'un nantissement sans l'accord préalable du
créancier nanti ou, à défaut, sans autorisation judiciaire.
A
défaut d'un tel accord ou d'une telle autorisation judiciaire, s'il y a
vente du matériel nanti, la dette devient exigible immédiatement.
Art.124. Faute de paiement à l'échéance, le créancier nanti exerce son droit de suite et procède à la réalisation du matériel et des véhicules automobiles selon les dispositions de l'article 88. Lorsque le matériel nanti a été mis en gage en même temps que les autres éléments du fonds de commerce au profit d'un même créancier, il est également fait application des dispositions de l'article 89 en ce qui concerne le matériel nanti.
Le
créancier nanti a un droit de préférence qu'il exerce selon les
dispositions de l'article 219.
Art.127.
Les matières premières, les produits
d'une exploitation agricole ou industrielle, les marchandises destinées
à la vente peuvent être nantis sans dépossession. La
remise en nantissement d'un ensemble déterminé de choses fongibles est
constatée par l'émission d'un bordereau de nantissement.
. 1.
les noms, prénoms, domiciles et professions des parties et, s'il y a
lieu, le numéro d'immatriculation au registre du commerce et des
sociétés du débiteur qui constitue le nantissement;
2.
une description précise du bien engagé permettant de l'identifier par sa
nature, sa qualité, sa quantité, sa valeur et sa situation;
3.
le nom de l'assureur qui assure contre l'incendie et la destruction, le
stock nanti ainsi que
l'immeuble où il est entreposé; 4.
le montant de la créance garantie; 5.
les conditions d'exigibilité de la dette principale et de ses intérêts; 6.
le nom du banquier chez lequel le bordereau de nantissement est
domicilié. L'inscription
conserve les droits du créancier nanti pendant une année à compter de
sa date; son effet cesse si elle n'a pas été renouvelée avant
l'expiration de ce délai.
Art.130.
Le bordereau de nantissement qui est remis
au débiteur par le greffier après inscription porte de façon apparente: 1. la mention" nantissement des stocks";
2. la date de sa délivrance qui correspond à celle de l'inscription au registre;
3.
le numéro d'inscription au registre chronologique; 4.
la signature du débiteur. Il
est remis par le débiteur au créancier par voie d'endossement signé et
daté. Le
bordereau de nantissement ainsi émis peut être endossé et avalisé dans
les mêmes conditions
qu'un billet à ordre avec les mêmes effets. Il n'est valable que trois ans à compter de la date de son émission, sauf renouvellement.
Art.131.
Le débiteur émetteur du bordereau de
nantissement a la responsabilité du stock confié à sa garde et à ses
soins. Il s'engage à ne pas diminuer la valeur des stocks nantis
et à les assurer contre les risques de destruction. En cas de diminution
de la valeur de la sûreté, la dette devient immédiatement exigible et,
si elle n'est pas payée, il est fait application de l'article 133. Il tient constamment à la disposition du créancier et du
banquier domiciliataire un état des stocks nantis ainsi que la
comptabilité de toutes les opérations les concernant. Le créancier et
le banquier domiciliataire peuvent à tout moment faire constater l'état
des stocks nantis.
Art.132.
Le
débiteur conserve le droit de vendre les stocks nantis; il ne peut livrer
les biens vendus qu'après consignation du prix chez le banquier
domiciliataire. A défaut d'une telle consignation, il est fait
application de l'article 133 sans préjudice de la poursuite au pénal
pour détournement des biens nantis.
Art.133.
A défaut de paiement de la dette à
l'échéance, le créancier ou le porteur du bordereau de nantissement
procède à la réalisation du stock nanti conformément aux dispositions
de l’article 88.
Le
créancier ou le porteur du bordereau de nantissement a, sur le stock
nanti, un droit de
préférence qu'il exerce selon les dispositions de l'article 219.
Art.134.
Les articles 127 à 133 s'appliquent sans
préjudice de la législation sur la transparence des entreprises. C
- Nantissement des actions et parts sociales
1.
les nom, prénoms et domicile du créancier, du débiteur et du
constituant du nantissement si celui-ci est un tiers ;
2.
le siège social et le numéro d'immatriculation au registre du commerce
et des sociétés de la personne morale émettrice des actions et parts
sociales, et ceux des autres parties si elles sont assujetties à cette
formalité;
3.
le nombre et, le cas échéant, les numéros des titres nantis; 4.
le montant de la créance garantie; 5.
les conditions d'exigibilité de la dette principale et des intérêts; 6.
L'élection de domicile du créancier dans le ressort de la juridiction
où est tenu le registre du commerce et des sociétés du lieu
d'immatriculation de la société.
Art.137.
Dans les mêmes cas et conditions que ceux
prévus par l'article 203 relatif à l'hypothèque forcée judiciaire, la
juridiction compétente peut autoriser le créancier à prendre une
inscription sur les actions et parts sociales de son débiteur. La décision de justice doit comporter les mentions prévues à l'article 136.
Art.138.
Sous réserve des dispositions spéciales
relatives aux sociétés commerciales, le nantissement conventionnel ou
judiciaire ne produit effet que s'il est inscrit au registre du commerce
et des sociétés. Dans
le cas de nantissement judiciaire, l'inscription provisoire et
l'inscription définitive doivent être prises respectivement après la
décision autorisant le nantissement et la décision de validation passée
en force de chose jugée. Art.140. Outre l'inscription, le nantissement conventionnel ou judiciaire doit être signifié à la personne morale émettrice des actions ou parts sociales ou des titres constatant les droits des associés.
Art.141. L'article 148 est applicable au nantissement des parts sociales.
1.
un droit de suite et de réalisation qu'il exerce, conformément aux
dispositions de l'article 89 ci-dessus;
2. un droit de préférence qu'il exerce, conformément aux dispositions
de l'article 219.
1.
le contrat de cession obéit aux règles instituées par les textes
particuliers qui régissent les droits de propriété industrielle; 2.
le contrat de nantissement est, à peine de nullité, constaté par un
écrit. Les
inscriptions de nantissement sont, sauf renouvellement préalable,
périmées à l'expiration
d'une durée de 5 ans.
Art.148.
Toute modification par subrogation,
cession d'antériorité n'a d'effet que si elle est inscrite en marge de
l'inscription initiale. Les modifications conventionnelles, la subrogation légale dans le bénéfice de la sûreté ou l'endossement de l'acte constitutif de nantissement s'il est rédigé à ordre, sont soumis aux conditions de forme et de délai prévu pour la constitution du nantissement conventionnel ou du privilège.
Le créancier nanti et le vendeur privilégié ont, sur le brevet la marque ou tout autre droit de propriété industrielle nantie, un droit de préférence qu'ils exercent selon les dispositions de l'article 219.
A
peine de nullité de la saisie, le créancier saisissant doit dans les 15
jours se pourvoir devant le tribunal civil en validité de saisie et aux
fins de mise en vente du brevet.
Art.155.
Tout bien ou toutes marchandises vendus
avec une clause de réserve de propriété peuvent être revendiqués par
le vendeur en cas de défaillance du débiteur du prix. Pour
être opposable à l'acheteur et aux autres créanciers, la clause de
réserve de propriété doit avoir été stipulée dans un écrit au plus
tard au moment de la livraison du bien ou de la marchandise. L'exercice
du droit prévu au présent article est applicable en matière de
procédure collective. Les sûretés légales Le
privilège général porte sur l'ensemble des biens du débiteur, le
privilège spécial sur des biens déterminés.
Art.161.
Les créanciers munis d'une sûreté ou
d'un privilège qui sont dans le même rang, sont payés en proportion de
leur créance. 1.
les frais de justice engagés pour parvenir à la réalisation du bien
vendu et à la distribution
elle-même du prix; 2.
les frais d'inhumation, et les frais de la dernière maladie du débiteur
ayant précédé la saisie des biens; 3.
les fournitures de subsistance faites au débiteur pendant la dernière
année ayant précédé son décès, la saisie des biens ou la décision
judiciaire d'ouverture d'une procédure collective; 4.
les sommes dues aux travailleurs et apprentis pour exécution et
résiliation de leur contrat durant la dernière année ayant précédé
le décès du débiteur, la saisie des biens ou la décision judiciaire
d'ouverture d'une procédure collective;
5. les sommes dues aux auteurs d'œuvres intellectuelles, littéraires et artistiques pour les trois dernières années ayant précédé le décès du débiteur, la saisie des biens ou la décision judiciaire d'ouverture d'une procédure collective.
Art.165.
Les créanciers titulaires de privilèges
spéciaux ont, sur les meubles qui leur sont affectés comme assiette par
la Loi, un droit de préférence qu'ils exercent, après saisie, selon les
dispositions prévues par l'article 219. Le droit de préférence s'exerce aussi, par subrogation,
sur l'indemnité d'assurance du meuble
qui a péri ou disparu, tant qu'elle n'est pas payée.
Ce privilège garantit, outre les dommages-intérêts qui pourraient lui être alloués, les créances du bailleur contre le preneur pour les douze mois échus précédent la saisie et pour les douze mois à échoir après celle-ci. En cas de déplacement des meubles sans le consentement du bailleur, celui-ci peut encore procéder à leur saisie et conserve son privilège sur eux s'il en a fait la déclaration de revendication dans l'acte de saisie.
Toutefois,
le propriétaire n'a pas le droit
de saisir revendiquer les meubles déplacés par le locataire
lorsque ceux qui restent dans les lieux toués sont une garantie
suffisante de l'exécution du bail. Le privilège ne saurait porter sur des objets introduits à titre momentané par des tiers au vu et au su du bailleur.
Art.169. Le transporteur terrestre a un privilège, sur la chose transportée, pour tout ce qui lui est dû à condition qu'il y ait un lien de connexité entre la chose transportée et la créance.
Les salaires dus aux travailleurs sont payés par préférence aux sommes dues aux fournisseurs.
Art.173. Par application de l'article 177, le privilège du commissionnaire de transport prime celui du vendeur de meubles prévu à l'article 166.
Les
privilèges fondés sur l'idée de gage comprennent, notamment: 1.
le privilège du bailleur d'immeuble; 2.
le privilège de l'hôtelier; 3.
le privilège du transporteur; 4.
le privilège du commissionnaire; 5.
le privilège du syndicat de copropriétaires; 6.
le privilège de toute personne et des professionnels sur 'es objets qui
leur ont été confiés et qui n'ont pas été retirés dans le délai
d'un an. Les
privilèges fondés sur l'introduction d'une valeur dans le patrimoine du
débiteur comprennent,
notamment:
1.
le privilège du vendeur de meubles; 2.
le privilège des ouvriers et fournisseurs des titulaires de marchés
publics ; 3.
le privil6ge de l'auxiliaire salarié de l'ouvrier à domicile sur les
sommes dues par le donneur d'ordre à ce dernier; 4.
le privilège sur le prix de la récolte et des ustensiles agricoles.
Toutefois,
en cas de procédure collective d'apurement du passif et de vente forcée
de la chose gagée, le créancier gagiste qui bénéficie du droit de
rétention a la primauté sur le privilège du conservateur.
Le
privilège pour frais de conservation, qui porte sur la totalité de la
chose conservée et pas seulement sur la plus-value, s'entend de celui
accordé à toute personne qui a engagé des frais et dépenses utiles et
urgentes pour la sauvegarde de la chose.
1.
entre privilèges fondés sur la notion que les créanciers qui en sont
titulaires sont investis d'un droit de gage sur les biens qui en
constituent l'assiette, la préférence à accorder à leurs titulaires
respectifs doit être déterminée suivant la date de l'entrée en
possession, la plus ancienne étant
préférée; 2.
entre privilèges fondés sur l'idée d'introduction d'une valeur dans le
patrimoine du débiteur, le conflit se règle d'après la date des
créances, la plus ancienne étant préférée; 3.
entre privilèges fondés sur l'idée de conservation, le conflit se
règle au profit du dernier conservateur, c'est-à-dire à celui des
créanciers qui a fait le dernier les actes de conservation.
En l'absence de rang et en cas d'insuffisance de deniers, les créanciers concourent à la distribution dans la proportion de leurs créances, au marc le franc. LES
SURETES IMMOBILIERES SECTION
PREMIERE
L'hypothèque Sous-section 1
Dispositions générales
Art.182.
L'hypothèque est une sûreté réelle
immobilière conventionnelle ou forcée. Elle confère à son titulaire un
droit de suite et un droit de préférence.
Le droit de suite s'exerce selon les règles de la saisie immobilière.
Le droit de préférence s'exerce selon les dispositions de
l'article 218 pour garantir le principal, les frais et trois ans
d'intérêt au même rang, sauf à prendre des inscriptions particulières
portant hypothèques à compter de leurs dates pour les intérêts autres
que ceux conservés par l'inscription initiale.
Le droit de préférence s'exerce également, par subrogation, sur l'indemnité d'assurance de l'immeuble sinistré..
Sauf disposition contraire, les règles applicables aux
hypothèques conventionnelles s'appliquent
également aux hypothèques forcées.
Sans préjudice de l'application des dispositions de l'article 20 (nouveau) de l'ordonnance n° 60-146 du 3 octobre 1960, peuvent faire l'objet d'une hypothèque: 1. les fonds bâtis ou non bâtis et leurs améliorations ou constructions survenues, à l'exclusion des meubles qui en constituent l'accessoire;
2. les droits réels immobiliers régulièrement inscrits selon les règles du régime foncier.
Néanmoins,
si les biens présents et libres du débiteur sont insuffisants pour la
sûreté de la créance, le débiteur peut, en reconnaissant cette
insuffisance, consentir que chacun des biens qu'il acquerra par la suite y
soit spécialement affecté au fur et à mesure des acquisitions. Pareillement,
au cas où l'immeuble ou les immeubles présents assujettis à
l'hypothèque périssent ou subissent des dégradations telles qu'ils
s'avèrent insuffisants pour la sûreté du créancier, celui-ci pourra ou
poursuivre immédiatement le remboursement, ou obtenir un supplément
d'hypothèque. Toutefois, l'hypothèque consentie par tous les copropriétaires d'un immeuble indivis conserve son effet quel que soit, ultérieurement, le résultat de la licitation ou du partage.
L'inscription
confère au créancier un droit dont l'étendue est définie par la loi et
les énonciations
du titre foncier.
L'hypothèque
régulièrement publiée prend rang du jour de l'inscription, sauf
disposition contraire de la loi, et le conserve jusqu'à la publication de
son extinction. .
Lorsque
le droit réel immobilier, objet de l'hypothèque, consiste en un
démembrement du droit
de propriété tel que l'usufruit, le droit de superficie, le bail
emphytéotique ou le bail à construction, l’inscription de
l'hypothèque doit également être notifiée par acte d'huissier au
propriétaire, au tréfoncier ou au bailleur.
Sans préjudice de l'application des dispositions de l'article 37 de l'ordonnance n° 60-146 du 3 octobre 1960 relative au régime foncier de l'immatriculation, l'extinction de l'hypothèque conventionnelle ou forcée résulte de la péremption de l'inscription attestée, sous sa responsabilité, par le conservateur de la propriété foncière, cette attestation devant mentionner qu'aucune prorogation ou nouvelle inscription n'affecte la péremption.
En
cas de refus du créancier d'y consentir ou du conservateur de procéder
à la radiation de l'hypothèque, le débiteur ou l'ayant droit de
celui-ci peut obtenir mainlevée judiciaire de cette sûreté. La
décision judiciaire de mainlevée prononcée contre le créancier ou ses
ayants droits et passée en force de chose jugée oblige le conservateur
à procéder à la radiation.
Hypothèque conventionnelle
Art.192.
L'hypothèque conventionnelle
résulte d'un contrat soumis aux dispositions des articles 193 à 198.
En
toute hypothèse, les immeubles sur lesquels l'inscription hypothécaire
est requise, doivent être individuellement désignés avec indication de
la commune où ils sont situés, à l'exclusion de toute désignation
générale même limitée à une circonscription territoriale donnée.
Art.194.
L'hypothèque conventionnelle ne peut
être consentie que par celui qui est titulaire du droit réel immobilier
régulièrement inscrit et capable d'en disposer. Elle
doit être consentie pour la garantie de créances individualisées par
leur cause et leur origine, représentant une somme déterminée et
portées à la connaissance des tiers par l'inscription de l'acte. Le
débiteur aura droit, s'il y a lieu, par la suite, de requérir la
réduction de cette somme en se conformant aux règles de la publicité
foncière prévues à cet effet.
1.
par acte authentique établi par le notaire, 2.
par acte authentifié établi par l'autorité administrative habilitée à
faire de tels actes.
Art.197.
Tant que l'inscription n'est pas faite,
"acte d'hypothèque est inopposable aux tiers.
Sous-section
3 Hypothèques forcées
Qu'elle
soit légale ou judiciaire, l'hypothèque forcée ne peut porter que sur
des immeubles déterminés et pour la garantie de créances
individualisées par leur origine et leur cause et pour une somme
déterminée.
Sans
préjudice des dispositions de l'ordonnance n° 60-146, les hypothèques
forcées sont régies
par les articles 200 à 202.
Celui qui fournit les deniers pour l'acquisition d'un
immeuble vendu, échangé, ou partagé, peut obtenir une hypothèque
conventionnelle ou forcée dans les mêmes conditions que le vendeur, l’échangiste
ou le copartageant dès lors qu'il est expressément constaté par l'acte
d'emprunt que la somme était destinée à cet emploi et, par la quittance
du vendeur, de l'échangiste ou du copartageant, que le paiement a été
fait des deniers empruntés.
L'hypothèque
est inscrite provisoirement pour le montant de la somme qui sera estimée
due.
Cette
inscription prend rang à sa date mais pour une période n'excédant pas
un mois après l'achèvement des travaux constatés par huissier.
L'hypothèque conserve sa date si, dans le même délai, par accord des
parties ou par décision judiciaire, l'inscription devient définitive,
pour le tout ou pour partie seulement de la somme estimée due.
Celui
qui fournit les deniers pour payer ou rembourser les architectes,
entrepreneurs et autres personnes employées pour édifier, réparer ou
reconstruire des bâtiments peut obtenir une hypothèque conventionnelle
ou forcée dans les mêmes conditions que ces créanciers dés lors qu'il
est formellement constaté dans l'acte d'emprunt que la somme était
destinée à cet emploi et, par la quittance des architectes,
entrepreneurs et autres personnes, que le paiement a été fait des
deniers empruntés.
1.
d'une ordonnance d'autorisation rendue dans les conditions prévues aux
articles 32 à 32.7 nouveaux de l'ordonnance 60-146 du 3 octobre 1960
relative au régime foncier de l'immatriculation telle que modifiée par
la loi n° 99-024 du 19 août 1999 sur l'hypothèque judiciaire
provisoire;
2.
de tout jugement de condamnation qu'i! '5oit provisoire ou définitif; 3.
des sentences arbitrales lorsqu'elles ont été revêtues de l'exequatur ; 4.
des contraintes administratives exécutoires. Effets des hypothèques
Art.205.
En cas de non-paiement à l'échéance ou dans le cas
prévu par l'article 204, le créancier exerce son droit de suite et son
droit de préférence conformément à l'article 182. Le droit de suite s'exerce
contre le débiteur et tout tiers détenteur de l'immeuble dont le titre
est publié postérieurement à l'hypothèque.
Bien que le tiers ne soit pas personnellement obligé à la dette, il peut désintéresser le créancier poursuivant du montant intégral de sa créance, en capital, intérêts et frais, en se subrogeant à lui.
SECTION
II Le
contrat de Fehivava §1
- Dispositions générales Art.206.
Le contrat de Fehivava est un contrat de prêt d'argent
garanti par la remise de l'immeuble engagé
au créancier “ fehivaviste
” qui en jouit jusqu'à l'époque du remboursement.
Le
contrat de Fehivava doit être passé à peine de nullité par acte
authentique ou authentifié et assujetti aux formalités d'enregistrement
ainsi que si l'immeuble est immatriculé, d'inscription au titre foncier. L'acte doit indiquer le délai de remboursement accordé au
débiteur emprunteur et à l'expiration duquel le bien pourrait être
acquis par le créancier en cas de défaut de remboursement de la part du
débiteur; l'attribution du bien au créancier doit être précédée
d'une évaluation par expert. Le délai ainsi prévu peut être à terme
certain ou incertain.
Si la durée du prêt et la date de remboursement ne sont
pas précisées dans le contrat, les parties peuvent en arrêter le cours
à tout moment, le débiteur en remboursant, le créancier en signifiant
sa volonté à celui-ci de vouloir rentrer en possession de son argent.
Dans ce dernier cas, la date de remboursement sera fixée d'accord
parties.
Le
remboursement anticipé est possible d'accord parties. Le contrat
prévoira quels en seront les termes et les modalités.
Toute clause “tsatoka ”, toute stipulation d'intérêt pour la somme prêtée et toute indexation de capital dans un contrat de Fehivava sont réputées non écrites.
Il
est tenu de payer les impôts et de supporter les charges dont l'immeuble
est grevé. Il doit assurer, en bon père de famille, l'entretien de l'immeuble et pourvoir aux réparations utiles et indispensables.
Il répond de la perte et des détériorations survenues à l'immeuble par sa faute.
1.
d'une part de la valeur approximative de l'immeuble donné en Fehivava qui
lui sert de garantie, 2.
d'autre part des conditions matérielles et de la consistance physique
exactes de ce dernier.
Art.210.
Le créancier ne peut en aucun cas,
procéder à des actes de disposition concernant l'immeuble. Il peut
toutefois céder son droit de gage. Le cessionnaire est alors subrogé
dans les droits et obligations du créancier fehivaviste.
Art.211.
Le créancier fehivaviste ne peut en
aucune manière, et quelque soit la durée du contrat, prétendre se
prévaloir du bénéfice des règles des différentes prescriptions
acquisitives prévues par le droit commun ou par les Lois foncières
spéciales.
Art.213. En cas de non remboursement, il est fait application de la prohibition de la clause “ tsatoka ” prévue à l'article 207 ci-dessus. Le créancier devra procéder à une évaluation du prix de l'immeuble par dire d'experts et verser le surplus éventuel au débiteur. En cas de contestation, il fera vendre le bien en justice et se payera de sa créance sur le prix ainsi obtenu. Dans les deux cas, si la valeur est inférieure au montant du prêt, le débiteur ne devra plus rien au créancier.
Art.214.
En cas de conflit entre le créancier
fehivaviste et un tiers acquéreur de l'immeuble, la préférence est
accordée au créancier sauf pour le tiers acquéreur à le
désintéresser. Le
tiers titulaire d'un droit réel inscrit sur l'immeuble antérieurement au
contrat de Fehivava
sera préféré au créancier fehivaviste.
Il doit laisser le créancier entrer en possession de l'immeuble et en jouir paisiblement.
En
cas de non remboursement, le bien est acquis au créancier suivant la
procédure décrite à
l’article 207. Le débiteur aura droit au surplus si
l'évaluation s'avère supérieure au montant du prêt. Dans le cas contraire il ne devra plus rien.
DISTRIBUTION ET CLASSEMENT DES SURETES Art.217.
La procédure de distribution du prix sur
saisie est fixée par les règles régissant les voies d'exécution sous
réserve des dispositions qui suivent concernant l'ordre de distribution.
1.
aux créanciers des frais de justice engagés pour parvenir à la
réalisation du bien vendu et à
la distribution du prix; 2.
aux créanciers de salaires privilégiés; 3.
aux créanciers titulaires d'une hypothèque conventionnelle ou forcée
inscrits dans 1e délai légal, chacune selon le rang de son inscription
au livre foncier ; 4.
aux créanciers munis d'un privilège général soumis à publicité
chacune selon le rang de son inscription au registre du commerce et des
sociétés;
5. aux créanciers munis d'un privilège général non soumis à
publicité selon l'ordre établi par l'article 162 ; 6.
aux créanciers chirographaires munis d'un titre exécutoire lorsqu'ils
sont intervenus par voie de saisie ou d'opposition à la procédure.
1.
aux créanciers des frais de justice engagés pour parvenir à la
réalisation du bien vendu et à la distribution elle-même du prix;
2.
aux créanciers de dépenses utiles et nécessaires engagées pour la
conservation du bien du débiteur dans l'intérêt des créanciers dont le
titre est antérieur en
date ;
3.
aux créanciers de salaires super privilégiés;
4.
aux créanciers garantis par un gage selon la date de constitution du
gage;
5.
aux créanciers garantis par un nantissement ou un privilège soumis à
publicité, chacun selon le rang de son inscription au registre du
commerce et des sociétés;
6. aux créanciers munis d'un privilège spécial,
chacun suivant le meuble sur lequel porte le privilège; le conflit entre
créances assorties d'un privilège spécial sur le même meuble est
réglé par application des articles 177 à 181 ;
7.
aux créanciers munis d'un privilège général non soumis à publicité
selon l'ordre établi par l'article 162 ;
8.
aux créanciers chirographaires munis d'un titre exécutoire lorsqu'ils
sont intervenus par voie de saisie ou d'opposition à la procédure de
distribution. En cas d'insuffisance de deniers pour désintéresser les créanciers désignés aux 10, 2°, 3°, 6°, 7° et 8° du présent article venant à rang égal, ceux-ci concourent à la distribution dans la proportion de leurs créances totales, au marc le franc.
TITRE
IV DISPOSITIONS
FINALES
v
2011 à 2040 du TITRE XIV du Code civil français; v
2071 à 2091 du TITRE XVII du Code civil français; v
2092 à 2203 du TITRE XVIII du Code civil français,
Les
sûretés consenties ou constituées ou créées antérieurement à la
présente loi restent, jusqu'à leur extinction, soumises à la
législation antérieure applicable.
Elle
sera exécutée comme loi de l'Etat.
|
REPOBLIKAN’NY MADAGASIKARA Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana -------- FIADIDIANA
NY REPOBLIKA -------- LALANA LAHARANA FAHA-2003-041 mikasika
ny antoka LOHATENY SAVARANONANDO Famaritana sy sehatra ampiharana
Andininy volalohany –
Ny antoka dia ireo fitaovana araka ny lalàna omena ireo tompon-trosa amin’ny
alalàn’ny lalàna na fifaneken’ny roa tonta mba hiantohana ny
fanatanterahana ny andraikitra nifanarahana mialoha sy ny hiarovana ny
mety tsy fandoavan-trosa ny
ananan-trosa.
Lalàna manokana no hisahana ny
antoka mikasika ny fizakan-jo momba ny rano mamy, an-dranomasina sy
anabakabaka Ny
antoka atao amin’ny fananana dia ny fandraisan’andraikitra ataon’ny
olona iray hanondro fanana iray, manaraka na mitoetra mba ho fiantohana ny
aikitrosa ny ananan-trosa fototra sy
mba hanan’ny tompon-trosa zo ananan-tombony hisafidy amin’ny
vidin’ilay fananana hamidy. IREO
ANTOKA ATAON’OLONA 1°
Ny fiantohana 2°
Ny antoka tsy mainkina na antoka mahaleotena na antoka azo takiana avy
hatrany 3°
Ny taratasy filazan-kevitra Ny
fiantohanana Izany ankibolana izany dia mety atao na dia tsy misy baikon’ny ananan-trosa ary na dia tsy fantany aza. Ny
toetra sy ny famerana ny fiantohana
Na
izany aza dia azo atao ny miantoka amim-pahalalana, ny ankibolana ataon’olona
tsy manana fizakan-jo. Ny
fanamafisana ataon’ny ananan-trosa ny aikitrosa iray misy hafoanana
iadian-kevitra dia tsy mamatotra ny mpiantoka, raha tsy toa ka manao
fanatsoahana mazava izy ny
amin’ny tsy ampiasany io fahafoanana io.
Ny
fiantohana izay mihoatra ny trosa, na izay natao miaraka amin’ny fepetra
avo vidy noho ny tombany, dia tsy foana : ahena fotsiny izy io araka
ny aikitrosa fototra. Tsy
azo raiketana ho an’ny ampahan-trosa fotsiny izy io, ary miaraka amin’ny
fepetra latsa-bidy noho ny tombany. Azony
atao ny mametra ny ankibolany amin’ny tombam-bidin’ilay na ireo
fananana izay nanekeny izany antoka izany. Mba
tsy ho tratry ny fanafoanana, tokony atao amin’ny fomba mazava ny
fifanarahana ataon’ny mpiantoka sy ny tompon-trosa. Raha
toa tsy nisy izany filazana sora-bola izany, ny mpiantoka, na amin’ny
endriny inona na inona, fa amin’ny fomba mazava sy tsy miolankolana
dia tokony hanambara amin’ny filazana nosoratana ny toetra sy ny
famerana ny aikitrosa nekeny. Raha
toa ny mpiantoka tsy mahay na tsy afaka manoratra, atao amin’ny fomba
tsy iadian-kevitra na soratra notoavina ny soram-panekem-piantohana.
Afa
tsy amin’ny fepetra mifanohitra, ny fiantohana faobe dia tsy miantoka ny
trosan’ny ananan-trosa fototra nisy mialoha ny vaninandron’ny
fiantohana,. Afa
tsy amin’ny fepetra mifanohitra, azo havaozina ny fiantohana faobe
rehefa tratra ny fetra farany ambony amin’ny mari-bola. Tsy maintsy
soratana mazava ny fanavaozana : lazain-ko tsy voapandry
an-tsoratra izay rehetra famarafaran-teny amin’izany. Alohan’ny
hatratrarana ny fetra farany ambony amin’ny mari-bola niantohana, azo
atao amin’ny fotoana inona na amin’ny fotoana inona ny mangataka
fanafoanana ny fiantohana faobe. Ny
ankibolana rehetra ny ananan-trosa niantohana teraka mialoha ny
fanafoanana ny fiantohana dia mijanona hiantohan’ny mpiantoka na dia
lasa tsy azo takiana raha tsy aorian’ny fiafaran’ny kaonty.
Ny
fananan-kaloan’ny mpiantoka iray dia tombanana araka ny singa-fototra
rehetra mitambatra ho fananany.
Izany
fitsipika izany dia azo tsy arahina amin’ny toe-javatra izay tsy
nanomezana ny fiantohana raha tsy amin’ny fifanarahana izay nanondro
olona iray ho mpiantoka ihany. Sokajy 2
Vokatry
ny fiantohana
Zana-tsokajy
1
Vokatra
eo amin’ny tompon-trosa sy ny mpiantoka Tsotra
ny fiantohana rehefa notapahina mazava tamin’ny alalan’ny fifanarahan’ny
andanininy sy ny ankilany, araky ny fombafomba na araky ny lalàna. Afa
tsy amin’ny famarafaran-teny mifanohitra, ny mpanamarina ny fiantohana
dia miombon-andraikitra amin’ny mpiantoka.
Tsy
afaka manao fanenjehana ny mpiantoka ny tompon-trosa raha tsy aorian’ny
fanerena handoa, nijanona tsy nisy vokany , nalefa tany amin’ny
ananan-trosa.
Ny
fanalavana ny fe-potoana nomena ny ananan-trosa fototra, dia tsy maintsy
ampahafantarin’ny ’ny tompon-trosa ny mpiantoka. Manan-jo handa
izany fanalavana izany izy ary hanenjika ny ananan-trosa mba hanerena
azy handoa na mba ahazoana antoka na fepetra vonjy maika ho
fitandrom-pananana.
Na
dia eo aza izay mety ho fepetra mifanohitra amin’izany, ny tsy
fanajana ny paik-andro nomena ny ananan-trosa dia tsy misy
fiantraikany amin’ny mpiantoka avy hatrany izay tsy azo terena handoa ny
trosa raha tsy amin’ny fotoana voatondro ao anatin’ny
fifanekem-piantohana.
Na
izany aza mihatra amin’ny mpiantoka ny fahataperan’ny fetr’andro,
raha, aorian’ny fanerena handoa, tsy manantateraka ny ankibolany
manokana izy amin’ny andro voatondro. Rehefa
faobe ny fiantohana, ny tompon-trosa dia tsy maintsy, ao anatin’ny
volana manaraka ny faran’ny isan-telo volana, mandefa any amin’ny
mpiantoka ny fipetraky ny trosan’ny ananan-trosa fototra izay milaza
mazava ny antony, ny paik’andro, sy
ny tetibidin’ny renivola, zana-bola,(commissions), sarany ary kojakoja
hafa tokony mbola aloa amin’ny faran’ny
isan-telo volana lasa, sady mampatsiahy azy ny fahafahana
manafoana araky ny fampiharana ara-baki-teny ny fepetra ao amin’ny
andininy faha-12 sy ity andininy ity. Tsy
azo tohintohinina ny fepetra voatondron’ny andininy faha-27, raha toa
tsy vita ireo fomba fomba amam-pitsipika voalazan’ity andininy ity, ny
tompon-trosa dia tsy manampahefana hitaky amin’ny mpiantoka, ny
zana-bola tokony ho azo manomboka ny vaninandro ny fampahafantarana teo
aloha ka hatramin’ny vaninandro nandefasana ny fampahafantarana vaovao, Lazain-ko tsy voapandry an-tsoratra izay rehetra famarafaran-teny
mifanohitra amin’ny fepetra voatondron’ity andininy ity..
Raha
toa ka maromaro ny olona nirotsaka ho mpiantoky ny ananan-trosa iray amin’ny
trosa iray dia manan’andraikitra amin’ny trosa manontolo izy tsirairay
avy. Ny
mpiantoka mpiombon’antoka dia tsy maintsy manantanteraka ny andraikitra
fototra mitovy fepetra ohatry ny ananan-trosa mpiombon’andraikitra.
Amin’izany,
dia tokony ho tondroiny amin’ny mpiantoka ny fananan’ny ananan-trosa
fototra sy apetrany ho tahirizina ny vola ampy handoavana ny trosa
manontolo. Ankoatr’izany
tokony aloany mialoha ny saran’ny ady hevitra na apetrany ho tahirizina ny vola ilaina nohamarinin’ny
fitsarana mahefa amin’izany.
Raha
toa, amin’ny fotoana nampamoahan’iray taminireo mpiantoka ny fizarana,
nisy tsy nanan-kaloa, izany mpiantoka izany dia tompon’andraikitra
arakaraka izany tsy fananan-kaloa izany ; nefa izy kosa dia tsy azo
tadiavina intsony noho ireo tsy fananan-kaloa miseho aty aorian’ny
fizarana. Ny
fiantohana tsotra na iombonana dia afaka rehefa tsy azo ampiasaina ho azy
intsony, nohon’ny hadisosany ny fisoloana amin’ireo zo sy antoky ny
tompon-trosa Raha
toa ny zavatra iampangana ny tompon-trosa azo ferana amin’izany
fisoloana fotsiny, ny mpiantoka dia afaka arakaraky ny tsy fahampian’ny
antoka voatahiry.
Zana-tsokajy
2
Vokatra
eo amin’ny ananan-trosa sy ny mpiantoka And. 28 –
Ny
mpiantoka dia tokony hampahafantatra ny ananan-trosa fototra na hampiantso
azy mivantana alohan’ny handovany ny trosa amin’ny tompon-trosa
mpanaraka. Afaka
izy, ankoatr’izany, mitaky onitra mba ho fanonerana ny fahavoazana
vokatry ny fanenjehan’ny tompon-trosa. Raha
toa ka nisy fiantohana ampahany, ny tompon-trosa dia tsy afaka, hoan’ny
ambiny, ahazo tombony hisafidy noho ny mpiantoka izay nandoa
sy nanao ny fitakiany mivantana. Lazain-ko tsy voapandry
an-tsoratra ny famarafaran-teny mifanohitra amin’izany. -
raha tamin’ny fotoana nandoavany ny trosa na
taorian’izany fandoavan-trosa izany, ny ananan-trosa dia tsy afaka
nanambara ny fanafoanana ny trosa. -
na raha nandoa ny trosany izy tao anatin’ny
tsy fahafantarana ny fandoavan-trosa nataon’ny mpiantoka. Na
izany aza anefa, ny mpiantoka dia afaka mitaky aminn’y tompon-trosa ny
famerenana ny volany.
1° rehefa toriana eny aminy fitsarana izy mba handoa ny trosa ; 2°
rehefa tsy afaka mandoa trosa na tsy manan-kaloa ny ananan-trosa.
3°
rehefa tsy nanala azy amin’ny fandoavan-trosa tao anatin’ny fe-potoana
nifanarahana ny ananan-trosa ; 4°
rehefa lasa azo takiana ny trosa noho ny fahatongavanny fe-potoana izay
nifanarahana. Zana-tsokajy
3 Vokatra
eo amin’ny samy mpiantoka Sokajy
3 Fanafoanana
ny fiantohana Ny
fahafoanana ampahany na manontolo ny andraikitra fototra dia mitarika,
amin’ny lafiny mitovy, ny fahafoanan’ny ankibolan’ny mpiantoka. Ny
fanovana ny andraikitra fototra amin’ny alalan’ny fanoloana ny
zavatra na ny antony ary ny fanovana ny fombafomba arahina na ny
antoka izay miaraka aminy, dia manafaka ny mpiantoka raha tsy nisy
fanekeny handefa ny fiantohany amin’ny trosa vaovao. Lazain-ko
tsy voapandry an-tsoratra ny famafaran-teny mifanohitra nifanarahana
alohan’ny fanovana. And. 37 – Ny fifangaroana misy eo
amin’ny ananan-trosa sy ny mpiantoka azy, rehefa mifandova izy ireo, dia
tsy manafoana ny fitakiana ataon’ny mpiantoka amin’ny mpanamarina ny
fiantohana. Nefa
izy dia tsy afaka manatohitra ireo fansinganana izay an’ny ananan-trosa
manokana. Foana
tsy misy ifandraisany amin’ny andraikitra fototra ny ankibolan’ny
mpiantoka : 1°
rehefa, tamin’ny fanenjehana izay natao azy, ny mpiantoka dia
nanapoitra fifandesena amin’ny trosany manokana ; 2°
rehefa ny tompon-trosa dia nanaiky nanolotra ny trosa amin’ny mpiantoka
irery. 3°
rehefa miseho eo amin’ny tenan’ny tompon-trosa sy ny mpiantoka ny
fifannjevona . Lazain-ko
tsy voapandry an-tsoratra ny famarafaran-teny mifanohitra amin’ny
fepetra voalazan’ity andininy ity. Mpiantoka
didian’ny lalàna sy ny didian’ny fitsarana
And. 42 – Afaka manao fametrahana
ho antoka sahaza izay tsy mahita mpiantoka.
And. 44 - Ny mpanamarina ny
fiantohana didian’ny fitsarana dia tsy afaka mangataka ny
fiadian-kevitry ny ananan-trosa fototra sy ny mpiantoka. TOKO
II Ireo
antoka tsy miankina Ny
taratasim-piantohana dia fifanarahana iray izay amin’ny alalan’ny
fitakiana na torohevitry ny mpanome baiko, ny mpiantoka dia manaiky handoa
lelavola voafaritra mazava amin’ny nahazo tombontsoa araky ny fitakiana
avy hatrany ataon’ity farany. Ny
taratasim-piantoham-mpiantoka dia fifanarahana
iray izay amin’ny alalan’ny fitakiana na torohevitry ny mpanome baiko,
ny mpiantoka dia manaiky handoa lelavola voafaritra mazava amin’ny
mpiantoka laharana voalohany antsoina hoe mpiantoka
sokajy voalohany araky ny fitakiana avy hatrany ataon’ity farany. And. 47 – Ny
isam-batan’olona na fikambanana mizaka ny zo isam-batan’olona
dia afaka manao taratasim-piantohana sy taratasim-piantoham-mpiantoka. 1°
Ny anarana entin’ilay taratasim-piantohana na
taratsim-piantoham-mpiantoka azo takiana avy hatrany ; 2°
Ny anaran’ilay mpanome baiko ; 3°
Ny anaran’ilay misitraka ; 4°
Ny anaran’ilay mpiantoka na ny mpiantoka azy ; 5°
Ny fiafanarahana fototra, ny asa na ny anton-javatra nahatonga ilay antoka ; 6°
Ny tetibidy farany ambony ny lelavola
iantohana ; 7°
Ny vanim-potoana hiafarana na ny anton-javatra mety hitarika ny hiafaran’ny
fiantohana ; 8°
Ny fepetra takian’ny fangataham-pandoavana ; 9°
Ny tsy fahazoan’ny mpiantoka na ny mpiantok’antoka ahazo tombontsoa
avy amin’ny fanasinganana mikasika ny mpiantoka. And. 49 - Afa tsy amin’ny
fanarafaran-teny mifanohitra mazava, tsy azo afindra fitompom-pananana ny
zo ateraky ny antoka an’ny misitraka. Na izany aza, ny tsy fahazoana
mamindra ny fitompom-panana ny zo ateraky ny antoka dia tsy manohintohina
ny zon’ny misitraka hamindra fitompom-pananana ny tetibidin’
izay mety ho azony noho ny fifanekena fototra. Ny
fangatahana fiantohana ataon’ny mpiantoka dia tsy maintsy atao
an-tsoratra ampanarahana ny fanambarana an-tsoratra ataon’ny mpiantoka
izay milaza fa ity farany dia nahazo fangatahana fandoavan-trosa avy amin’ny
misitraka, izay mifanaraka amin’ny fepetra ao anatin’ireo
taratasim-piantohana sy taratasy fiantoham-mpiantoka. . Izay
rehetra fangatahana fandoavan-trosa noho ny taratasim-piantohana na
taratasim-fiantoham-mpiantoka dia tsy mainsty atao fara-fahatarany amin’ny
vaninandro hataperan’izany, ampanarahana ny taratasy ilaina, eo amin’ny
toerana hanaovana ny fiantohana na ny fiantohana mpiantoka.
- ny mpanome baiko dia afaka manao fanakana ny
fandoavan-trosa amin’ny mpiantoka na ny mpiantoka azy ; - ny mpiantoka na ny mpiantoka azy dia afaka
manda ny fandoavna-trosa. Mahefa hitsara izany raha toa tsy misy
fanakianana mari-pototra avy
amin’ny misitraka, ny mpitsara ny ady maika.
And. 54 – Ny mpiantoka na ny
mpiantoka azy izay nandoa trosa nilain’ny misitraka dia manana fitakiana
mitovy amin’ny an’ny mpiantoka na ny mpanome baiko.
-
na amin’ny andro (calendaire spécifié) na
amin’ny fahataperan’ny fotoana voatondro ; -
na amin’ny fampisehoan’ny mpiantoka na ny
mpiantoka azy ny taratasy manafaka voalaza ao anatin’ny
taratasim-piantohana na taratasim-piantoham-mpiantoka ; -
na amin’ny alalàn’ny fanambarana
an-tsoratra ataon’ny misitraka manafaka ny mpiantoka sy ny mpiantoka azy
amin’ny andraikitr’izy ireo.
Taratasy
filazan-kevitra Amin’ny lafiny farany io, ho faritan’ny
mpitsara raha toa ny andraikitra ho fanomezana fitaovana na andraikitra
miantoka ny fanatanterahan-javatra no apetraka amin’ny nanao ny taratasy
filazan-kevitra. ANTOKA
ATAO AMIN’NY FANANANA And. 58 – Na iza na iza nandray
andraikitra mivantana dia tsy maintsy manantontosa ny andraikiny amin’ny
alalàn’ny fananany manaraka na mitoetra, efa misy sy mbola ho avy. Faobe
ny antoka rehefa atao amin’ny fananan’ny ananan-trosa rehetra na manaraka na mitoetra. Manokana
ny antoka rehefa atao amin’ny fananana
izay nofaritana mba hiantohana trosa iray izay mifamatotra aminy.
TOKO
I Antoka
atao amin’ny fanana-manaraka Sokajy
voalohany Ny
antoka atao amin’ny fanana-manaraka misy fanesoram-pananana Ny
zo mihazom-pananana 1°
raha tsy mialohan’ny
fandraisam-pananana; 2°
raha tsy misy , azo raisina ary azo takiana ny trosa ; 3°
raha tsy misy rohy mifandray tendro amin’ny
niandohan’ny trosa sy ny zavatra azonina. Raha
toa tsy mahavoaray na ny fandoavan-trosa na antoka ny tompon-trosa, dia afaka mampiasa ny zony hanaraka sy
ananan-tombony hisafidy toy ny ampiharina
amin’ny antoka fana-manaraka izy, aorian’ny fampahafantarana ny
ananan-trosa sy ny tompon’ilay zavatra. §1
- Antoka
fanana-manaraka Izay rehetra fanana-manaraka hita vatana na tsy
hita vatana dia azo atao ho
antoka fanana-manaraka avokoa. Ny
antoka fanana-manaraka dia manome zo ny tompon-trosa mba ho voaloa trosa
amin’ilay zavatra izay natao antoka, amin’ny alalan’ny tombon-jo sy
ny tombony hisafidty mihoatra amin’ireo tompon-trosa hafa.
Mba
afahany mamindra tanana ilay fananana,tokony izy : -
mangataka ny handidin’ny fitsarana ny ijanonan’io antoka
fanana-manaraka io aminy mba ho fandoavan-trosa sy mandram-pandoavana izay
tokony efaina aminy aorian’ny fanombanana ataon’ny mpahay ; -
na andefa izany any aminy lavanty am-pahibemaso araky ny andininy faha 89
na ny andininy faha 88 raha ara-barotra ny antoka . Lazain-ko
tsy voapandry an-tsoratra ;
- izay famarafaran-teny atao hoe fifanarahana
mialoha hanafoana avy hatrany atao eo am-panomezana ny antoka
fanana-manaraka, izay manome fahefana ny tompon-trosa handray sy hamindra
tanana ny antoka fanana-manaraka tsy araky ny fepetra voalaza etsy ambony. ; -
izay famarafaran-teny atao hoe fepetra mamela hivarotra atao eo
am-panomezana ny antoka fanana-manaraka izay manome fahefana ny
tompon-trosa hivarotra ny fananana natao antoka tsy araky ny fombafomaba
voalaza etsy ambony.
And. 73 - Araky ny fitsipika
napetraky ny fifanekena na ny
andraikitra nifanarahana amin’ny ankapobeny, ny tompon-trosa dia
miantoka ny fahaverezana na ny fahasimban’ny antoka
fanana-manaraka izay miseho noho ny tsy fitandremany. Ny
ananan-trosa dia tokony hanonitra amin’ny tompon-trosa ny vola lany
nilaina sy tokony nataony mba ho fihazonana ny antoka fanana-manaraka. And. 74 – Raha toa ilay vola
takiana no nomena atao antoka fanana-manaraka, ary miteraka zana-bola
izany vola takiana izany, esorin’ny tompon-trosa amin’ireo zana-bola
ireo izay tokony aloa aminy. Raha
toa ny trosa nanomezana ny vola takiana ho antoka iray tsy miteraka
zana-bola, ny fanesorana dia atao amin’ny renivolan’io trosa io. And. 75 - Raha tsy hoe manararaotra
ny mpihazona ny antoka fanana-manaraka, ny ananan-trosa dia tsy afaka
mitaky ny famerenana izany raha tsy aorian’ny nandoavany tanteraka, na
ny renivola na ny zana-bola sy sarany, ny trosa izay nanomezana ny antoka
fanana-manaraka ho antoka. Raha
misy avy amin’ny ananan-trosa, ary amin’io tompon-trosa io ihany,
trosa hafa iray nomena taorian’ny nanomezana
ny antoka fanana-manaraka, ary lasa azo takiana alohan’ilay trosa
voalohany, ny tompon-trosa dia tsy afaka miala amin’ny antoka
fanana-manaraka alohan’ny handoavana ny trosany iray na ilay hafa, na
dia tsy nisy fifanarahana natao ho fanaovana ny antoka fanana-manaraka ho
fandoavana ilay trosa faharoa. And. 76 – Tsy mivaky ny antoka
fanana-manaraka na dia misy fizarana ny trosa amin’ireo mpandova na ireo
tolorana lova an’ny ananan-trosa na amin’ireo tompon-trosa. Ny mpandova na ny tolorana lova an’ny
ananan-trosa, izay nandoa ny anjara ampahany amin’ny trosa, dia tsy
afaka mangataka ny famerenana ny ampahany amin’ny trosa, raha tsy efa
voaloa tanteraka ny trosa. Toy
izany ihany koa, ny mpandova na ny tolorana lova an’ny tompon-trosa,
izay nandray ny ampahany tamin’ny trosa, dia tsy afaka mamerina ny
antoka fanana-manaraka ka izany dia tsy miteram-pahavoazana amin’ny
mpiray lova aminy izay tsy nahazo vola. And. 77 – Ny tompon-trosa nahazo
antoka fanana-manaraka dia mitana na mampihazona ilay zavatra natao antoka
an’ilay olon-kafa ivelany nifanarahana mandra-pandoavana manontolo, ny
renivola, zana-bola sy saran’ny trosa izay nanomezana ny antoka. Azo
ampiharina ny fepetra voalazan’ny andininy faha-87 andalana faha 2, raha
toa misy trosa iray na maromaro nitranga taorian’ny fanaovana antoka,
teo amin’ny ananan-trosa sy ny tompon-trosa. Na
izany aza, na dia tsy nandray andraikitra hanao izany aza izy, ny
ananan-trosa nafindra dia tsy maintsy, mandoa
vola mivantana any amin’ny tompon-trosa nahazo antoka, raha toa
izy ka, amin’ny andro tokony handoavan-trosa, tsy afaka manatohitra
fanasinganana na dia iray aza amin’ny tompon-trosany manokana na ny
tompon-trosa nahazo antoka.
And. 80 – Ny tompon-trosan’ny
ananan-trosa nafindra dia mbola tsy maintsy, izay iombonana amin’ity
farany, mandoa ny trosa natao antoka. Ny tompon-trosa nahazo antoka izay nandray ny
fandoavan-trosa voafindra natao antoka dia tokony milaza izany amin’ny
manan-trosa aminy manokana. And. 81 – Ankoatran’ny fanoratana an-tsoratra manamarina ny antoka, ny fampahafantarana n ny famindrana ny trosa ho antoka dia tsy ilaina amin’ny fametrahana ho antoka ny taratasim-panana azo entin-tanana izay natao amin’ny alalàn’ny famindrana tsotra.
Lazain-ko
mizaka ny entam-barotra ny
tompon-trosa, rehefa mihazona izany, ao anaty mangazay,
na sambo, any amin’ny fadin-tseranana na ao anaty fitehirizana
entana an’ny fanjakana, na raha, alohan’ny ahatongavany, efa nanaovana
fandraisam-pananana tamin’ny alalàn’ny taratasy milaza fitaterana
amin’ny sambo na taratasim-pitanterana.. And. 88 – Ho fandinganana ny
andininy faha 89, raha toa tsy misy fandoavan-trosa amin’ny andro
nifanarahana, ny tompon-trosa na dia tsy manana taratasy manan-kery toy ny
tena vita, dia afaka mampanao ny lavanty ampahibemaso ny zavatra nomena ho
antoka, valo andro aorian’ny fampandrenesana tsotra ataon’ny
ananan-trosa sy amin’ny olon-kafa nanome ny antoka, raha toa misy izany. Ny
fivarotana ankoatry ireo izay ny mpiasa
amin’ny fanakalozam-bola irery ihany no manao azy dia azo atao
amin’ny alalàn’ny fikambanan’ny vadin-tany, izay tsy ilàna ny
fanendrena voadidin’ny fitsarana azy ireo . Lazain-ko
tsy voapandry an-tsoratra, izay rehetra famarafaran-teny izay manome
alalàna ny tompon-trosa haka na hamindran-tanana ny antoka tsy natao
araky ny fombafomba tsy maintsy arahina voalaza etsy ambony. §4
– Ny vokatry ny fanomezana antoka -
Na mampanao lavanty noterena an’ilay zavatra natao antoka araky ny
fepetra voatondron’ny andinindininy
mandamina ny lalàna momba ny fanatanterahana didim-pitsarana. -
Na mangataka ny handray ny
antoka amin’ny alalàn’ny didy miraikitra amin’ny fangatahana tsotra, arakaraky ny vola tokony aloa ary aorian’ny
fanombatombanana manaraka ny sandam-bola na
araky ny filazan’ny mpahay.
And.
90
– Rehefa vola takiana no zavatra
natao antoka ; –
raha toa ny fe-potoana handoavana ny
vola takiana natao antoka lasa alohan’ny ny fe-potoana
handoavana ny trosa nanomezana
antoka, ny tompon-trosa nahazo ny antoka dia
afaka mandray ny
tetibidin’ny renivola sy ny zana-bola, raha tsy misy
famarafaran-teny mifanohitra amin’izany. 2
– raha toa ny fe-potoana hanefana ny trosa nanomezana antoka lasa alohan’ny
fe-potoana hanefana ny vola takiana natao antoka, ny tompon-trosa nahazo
ny antoka dia tsy maintsy miandry ny fe-potoana hanefana an’ity farany
mba ahazoana ny tetibidy. Raha
tsy misy fifanarahana mifanohitra,
ny tompon-trosa nahazo antoka dia mandray ny zana-bola izay esoriny amin’ny
vola tokony aloa aminy, renivola
sy ny zana-bola. Amin’ny
lafin-javatra iray na hafa, ny tompon-trosa nahazo ny antoka dia mandray
ny teti-bidin’ny vola takiana nomena ho antoka tsy tohinina ny tsy
maintsy hiantohany amin’ny maha solontena azy ny
mihoatra voaray izay tombontsoan’ny nanome ny antoka. Azo takian’ny tompon-trosa nahazo ny antoka ny taratasim-bolam-barotra nomena natao antoka.
And.
91
– Ny tompon-trosa dia manana
tombon-jo amin’ny vidin’ilay
zavatra namidy na amin’ny vola onitra avy amin’ny fiantohana raha misy
fahaverezana na fahasimbana, arakay ny tetimbidin’ny vola takiana
niantohana na renivola na zana-bola. Mampiasa
ny zo ananan-tombony izy
araky ny fepetra mikasika ny fitsinjarana sy ny fisokajiana ny antoka izay
voatondron’ny andininy 219. Raha toa maromaro ny tompon-trosa nahazo ny
antoka, alahatra izay ireo araky ny fanoratana am-boky ny antoka mifanesy
na, raha tsy misy fanoratana, araky ny filaharana nanomezana ny antoka.
Raha
toa izy nahazo alalàna. handray ny vokatra, afa tsy raha misy
famarafaran-teny mifanohitra, tsy maintsy esoriny amin’izay tokony aloa
aminy na zana-bola na renivola. Ampiharina
ny andininy faha-90, rehefa vola takiana ilay zavatra natao antoka. Ny
fanomezana ho antoka zavatra azo ampiasaina dia manome alalàna ny
tompon-trosa hamerina zavatra mitovy lenta aminy. a)
raha toa ilay zavatra naverina an-tsitrapo amin’ny ananan-trosa na ilay olon-kafa ivelany nanome ny antoka ; b)
rehefa nodidian’ny fitsarana ny famerenana noho ny hadisoan’ny
tompon-trosa nahazo antoka, afa tsy raha misy fanendrena
mpikarakara fananana natao ho tehirizina izay ahazo andraikitr’olon-kafa
ivelany nekena hihazona ny antoka. Ny
famindram-pitompoana fizakam-pananana arahim-pamerenana Ny
fifanarahan’ny roa tonta dia manondro ny fananana sy ny zo izay anton’ny
famindram-pitompoana fzakam-pananana arahim-pamerenana. Azo
hafindra fitompoana na apetraka ho antoka : a)
ireo vola takiana azo alaina sy azo takiana, na dia amin’ny
fahatongavan’ny fe-potoana aza ; b)
ireo vola takiana vokatry ny sora-panekena efa natao na hatao fa
saingy na, ny tetibidiny na ny andro hitakiana ny vola tsy mbola
voatondro. And. 102
– Ny taratasy mitanisa ny andinindinin-trosa voatondro etsy amin’ny
andininy teo aloha dia tsy maintsy misy ireto filazalazana manaraka ireto
: 1°
ny anaram-pikambanana, araka izay fisehoan-javatra, “ taratasy
famindram-pitompoana trosa momb any asa” na “taratasy fametrahana ho
antoka volatakiana momba ny asa ” ; 2°
ny filazana fa ampiharina amin’ny
taratasy natao ny fepetra voalazan’ity lalàna ity ; 3°
ny anarana na ny anaram-pikamban’ny antokon-draharaha mpampisambom-bola
mpisitraka ; 4°
ny fanondroana na ny
fitsinjarana isan-olona ny vola takiana nafindra fitompoana na natolotra
antoka na ireo singa-fototra izay mety ho hanaovana izany fanondroana
izany na io fitsinjarana isan’olona io, fa indrindra amin’ny
fanondroana ny ananan-trosa, ny toerana handoavan-trosa, ny tetibidin’ny
vola takiana na ny tombany sy, raha misy, ny fe-potoana handoavana azy ; 5°
raha sendra izany, ny fanondroana ireo antoka rehetra izay miantoka ny
vola takiana tsirairay avy.
And. 103
– Soniavin’ny mpamindra fitompoana ny taratasy mitanisa ny
andinindinin-trosa. Soratana tanana na amin’ny alalàn’ny fomba tsy
atao tanana fa kosa manana fiaviana azo antoka
sy tsy azo toherina ny sonia apetraka. Azo
soratana amin’ny anaran’olon-kafa ny taratasy mitanisa ny
andinindinin-trosa. Soratan’ny
mpandray fitompoana ny vaninandro. And. 106
– Tsy manan-kery ho toy ny taratasy famindram-pitompoana
na fametrahana ho antoka ny vola takiana momba ny asa araky ny
hevitry ity lalàna ity ny taratasy mitanisa ny andinindinin-trosa, raha
toa tsy tanteraka ny iray amin’ireo filazalazana voatondro ao amin’ny
andininy faha 102. Afa
tsy raha misy fifanarahana mifanohitra, mpiombon’antoka amin’ny
fandoavana ny vola takiana nafindra fitompoana na nomena ho antoka ny
nanao sonia ny taratasy famindram-pitompoana. Manomboka
amin’io vaninandro io, ny olona manan-draharaha ao amin’ny
antokon-draharaha mpampisambo-bola nahazo ny amin’ny taratasy mitanisa
ny andinindinin-trosa dia tsy afaka manova ny fivelaran’ny zo
mifandraika amin’ny trosa izay soloin’io taratasy mitanisa ny
andinindinin-trosa io, raha tsy misy alalana omen’io antokon-draharaha
io.. Afa
tsy raha misy fifanarahana mifanohitra, ny fanolorana ny taratasy mitanisa
ny andinindinin-trosa dia mitarika avy hatrany ny famindrana ireo antoka
izay hiantohana ny vola takiana tsirairay avy. Raha toa misy fanoherana ny vaninandro voalaza ao amin’ny taratasy mitanisa ny andinindinin-trosa, manaporofo amin’ny fomba rehetra ny fahamarinana’i vaninandro io ny antokon-draharaha mpampisambo-bola.
Ny
fampahafantarana dia atao amin’ny alalàn’ny taratasy tsy very mandeha
ampanarahana fangatahana filazana fandraisana na amin’ny fomba afa
mamela porofo an-tsoratra. Manomboka amin’io fampafhafantarana io, ny
ananan-trosa dia tsy afa-trosa araka ny tokony ho izy raha tsy any amin’ilay
antokon-draharaha mpampisambo-bola. Sokajy
2
Ny
antoka atao amin’ny fanana-manaraka tsy misy fanesoram-pananana Zana-tsokajy Ny
antoka nifanekena And.
113
-
Ny
antoka nifanekena dia ahitana : 1.
ny antoka fanana-manaraka tsy misy fanesoram-pananana. 2.
ny famerana ny zom-pananana
3.
ny fitrosam-bola ifanaraham-panofana And. 114
- Soratana ao amin'ny boky isoratan’ny mpivarotra sy ny
fikambanam-barotra, ny antoka amin'ny fananana manaraka mikasika ny hana
enti-mihetsiky ny orinasa voatery misoratra ao amin’ny boky araka ny
lalàna momba ny mangaraharan'ny orinasa 1.
ny fitaovana eo amin'ny asa sy ny fiarakodia 2.
ny akora atao entana fiandry sy ny entana 3.
ny tokotanim-barotra 4.
ny anjara renivola 5.
ny zon'ny mpanao taozavatra A.
Fametrahana ho antoka ny fitaovam-piasana sy fiarakodia
Io
antoka io ihany dia mety omena olon-kafa ivelany niantoka ny ankibolan’ny
mpandray eo anatrehan’ny ny mpivarotra alalan'ny fiiantohana, na
solovaika, na rehefa mety ho ankibolana hafa, ka mitovy vontoatiny, na
olona nampindrana ny vola ilaina amin'ny fividianana.
1.
ny fanampin'anarana, anarana, fonenana, sy ny asan'ny andnininy sy ny
ankilany, ary raha toa ilaina izany, ny an'ilay olon-kafa ivelany
mangataka fanoratana; 2.
ny filazalazana ny momba ilay fitaovana natao antoka afahana mamantatra
azy, ny fanondroana ny toerana misy azy sy ny filazana, raha ilaina izany,
fa io fitaovana io dia azo hafindra toerana. 3.
ny tentim-bidin'ny vola takiana nanomezana antoka ; 4.
ny fepetra afahana mitaky ny trosa fototra sy ny zana-bola; 5.
Ho fampitana ny tombontsoan'ny mpividy, rehefa misy fandefasana
taratasim-bola azo varotana, famarafaran-teny manondro io fandoavam-bola
io; 6.
ny fanondroana fonenan'ny mpividy ao amin'ny fari-piadidian'ny
fitsarana misy ilay boky isoratan'ny mpivarotra sy ny fikambananm-barotra
nahavoasoratra ilay mpividy.
And. 121 - Ny fametrahana ho antoka ny fitaovana sy ny fiarakodia dia tsy misy fiantraikany raha tsy voasoratra ao amin'ny boky isoratan'ny mpivarotra sy ny fikambanan-barotra raha toa ireo voalaza ireo ka tafiditra amin'ny hana enti-mihetsiky ny tranombarotra voatery tsy maintsy misoratra.
Raha
tsy nisy io fifanarahana io na io alalana avy amin'ny fitsarana io, ka
nisy fivarotana ilay fitaovana nanaovana fametrahana antoka, ny trosa dia
azo takiana avy hatrany.
And. 124 - Raha tsy nisy fandoavam-bola amin'ny fe-potoana nifanarahana, ny tompom-trosa nahazo fametrahana ho antoka dia afaka mampiasa ny zo afahana manaraka ary miroso amin'ny fivarotana ny fitaovana sy ny fiarakodia araka ny fepetra hita ao amin'ny andininy 88.
B - Fametrahana ho antoka ny entana fiandry
And.
127 - Ny akora, ny vokatry ny fitrandrahana eo amin'ny fambolena
sy ny taozavatra, ny entana natokana hamidy dia mety apetraka ho antoka,
tsy misy fanesoram-pananana.
Ny fanolorana ho
fametrahana antoka fikambanam-javatra azo soloina voafartra dia voamarika
amin'ny alalan'ny fandefasana taratasy filazana ny fametrahana ho antoka.
1.
ny anarana, fanampin'anarana, fonenana sy asan'ny andaniny sy ny
ankilany, ary raha ilaina izany ny anarana nisoratana ao amin'ny boky
isoratan'ny mpivarotra sy fikambanam-barotr'ilay ananan-trosa izay midika
ho fametrahana ho antoka. 2.
ny fanoritana mazava ilay fananana napetraka
ho antoka afahana mamantatra azy amin'alalan'ny karazany, ny
toetoetrany, ny habetsany, ny vidiny sy ny toerana misy azy. 3.
ny anaran'ilay mpiantoka nanao ny fiantohana ny loza ateraky ny afo
sy ny fahapotehana, ny entana fiandry natao antoka sy ny trano nametrahana
azy. 4.
ny tetim-bidin'ny vola takiana nanomezana antoka 5.
ny fepetra hitakiana ny trosa fototra sy ny zana-bola 6.
ny anaran'ny banky itoeran'ilay taratasy milaza ny fametrahana ho
antoka.
And. 129 - Tsy misy fiantrainkany ny fametrahana ho antoka ny
entana fiandry raha tsy voasoratra ao anaty boky isoratan'ny mpivarotra sy ny fikambanam-barotra izany.
Ny fanoratana
dia mihazona ny zon'ny tompom-trsoa nametraka antoka mandritry ny
herintaona miantomboka eo amin'ny vanin'androny; mifarana ny vokany raha
toa tsy nisy ny fanavaozavana mialohan’ny fifaranan'ny fe-potoana. And. 130 -Ny taratasy filazana ny fametrahana ho antoka natolotry ny mpiraki-draharaha ho an'ilay ananan-trosa taorian'ny fanoratana dia ahitana mazava:
1.
ny soratra hoe: fametrahana ho antoka ny entana fiandry; 2.
ny andro nanomezana azy izay mifanandrify amin'ny andro nanoratana ao
amin'ny rejistra; 3.
ny laharana nanoratana tao amin'ny rejistra misy ny fifampitohizan'ny
andro; 4.
ny sonian'ny ananan-trosa Omen'ny
ananan-trosa ilay tompon-trosa izy io amin'ny alalan'ny fampitana
taratasim-bola voasonia sy misy vanin'andro. Ny
taratasy filazana ny fametrahana ho antoka nalefa arak'izany dia azo
ampitàna sy atao tan-tsoroka, araka ny fepetra mitovy amin'ny
anto-tsorabola, ka mitovy ny vokany. Tsy
manan-kery izy io raha tsy telo taona miantomboka amin'ny vanin'andro
nandefasana azy, raha tsy hoe nisy fanavaozana.
And. 131
– Ny ananan-trosa nandefa ilay taratasy filazana ny fametrahana antoka
dia manana andraikitra amin’ny entana fiandry nakinina amin’ny
fiambenany sy fiahiany. Mametra-teny
izy fa tsy hampihena ny vidiny entana fiandry napetraka ho antoka sy hanao
fiantohana azy ireo amin’ny mety ho fahapotehana. Raha toa misy fihennan’ny
tomban-bidin’ny antoka, azo takiana avy hatrany ny trosa, ary raha toa
tsy voaloa izy io, dia ampiharina any andininy 133. Ataony
vonona mandrakariva ho an’ny tompom-trosa sy ny banky nandray azy ny
mombamomban’ny entana fiandry napetraka ho antoka sy ny kaontin’ny
kajy rehetra mikasika izany. Afaka foana mampanao izay ahitana ny
mombamomba ny entana fiandry natao anto-bola, ny tompon-trosa sy ny banky
nandray azy. Ilay
tompon-trosa na ilay mitondra ny taratasy filazana ny fisian’ny
fametrahana ho antoka dia manana, eo amin’ny entana fiandry napetraka ho
antoka, zo ananan-tombony isafidy izay ampiasainy araka ny andininy faha
219.
1- ny anarana, fanampin’anarana sy fonenan’ny tompon-trosa, ny
ananan-trosa, sy ilay nanao ny fametrahana ho antoka, raha toa izy io ka
olon-kafa ivelany ;
Ny
didy avoakan’ny fitsarana dia tsy maintsy ahitana ny filazana voatondron’ny
andininy 136. Raha
ny momba ny fametrahana ho antoka didian’ny fitsarana, ny fanoratana
vonjimaika sy ny fanoratana raikitra dia tsy maintsy atao tsirairay avy
aorian’ny didy manome alalàna hanao fametrahana ho antoka sy ilay didy
fanamarinana manana ny herin’ny zavatra voatsara. And.
140 –
Ankoatry ny fanoratana, ny fametrahana ho antoka nifanekena
na didian’ny fitsarana dia tsy maintsy ampahafantarina ny
fikambanam-barotra mizaka zo isam-batan’olona nandefa ny anjara-
petra-bola na anjara renivola na taratasim-bola manamarika ny zon’ny
mpiombon’antoka And.
141
–Ampiharina
amin’ny fametrahana ho antoka ny anjara renivola, ny andininy faha 148 . -
zo hanaraka sy hivarotra izay ampiasainy araky ny fepetran’ny andininy
faha 89 etsy ambony. - zo ananan-tombony isafidy izay ampiasainy araky ny fepetran’ny andininy faha 219.
And.
143 – Mihatra
ny andininy faha 135 hatramin’ny 140, ka izany dia tsy manohintohina ny
lalàna momba ny mangaraharan’ny orinasa. 1
– Ny fifanarahana famindrana dia manaraka ny fitsipika najoronireo
rijan-teny manokana mifehy ny zon’ny mpanao taozavatra ; 2
– ny fifanarahana fametrahana ho antoka dia raiketina an-tsorata, mba
tsy tojo fahafoanana. Mba
tsy ho tojo tsy fahazoana manatohitra, ny fametrahana ho antoka dia soratana, an-danininy, ao amin’ny rejisitry manokana
ho an’ny zon’ny mpanao taozavatra isan-karazany tazonin’ny Office
Malgache de la Propriété Industrielle (OMAPI), etsy ankilany ao amin’ny
boky isoratan’ny mpivarotra sy ny fikambanam-barotra. Ny fanoratana dia
manondro mazava ny sehatra andairan’ny antoka.
Ny
fanoratana ho fametrahana ho antoka dia lany andro aorian’ny fe-potoana
dimy taona, raha tsy misy fanavaozana mialoha.
And. 146 - Ny zo fitrandrahana fandaharan’asa ao amin’ny solosaina dia azo anaovana fametrahana ho antoka mitovy amin’ireo fepetra voatondro ho an’ny fametrahana ho antoka ny zon’ny mpanao taozavatra.
Ny
fanovana ifanarahana, ny fisoloana ara-dalàna mba ho tombotson’ny
antoka, na ny fampitàna ny taratasy nampisy ny fametrahana ho antoka raha
toa izy ka natao amin’ny anaran’olon-kafa, dia voafehin’ny fepetra
eo aminn’ny fombafomba sy ny fe-potoana voatondro ho an’ny fametrahana
ho antoka ifanarahana na fanorenana tombon-jo. And.
151
–
Rehefa mety ho tompom-trosa voasoratra dia mampiasa ny zo
hanaraka sy hivarotra araky ny fepetra ao amin’nny andininy faha 89 ao
amin’ity rijan-teny ity. Ny
tompom-trosa nahazo fametrahana ho antoka sy ny mpivarotra nahazo
tombon-jo dia manana zo ananan-tombony isafidy izay ampiasaina araky ny
fepetra ao amin’ny andininy faha 219 raha ny momba ny
birenty, ny famantarana na izay rehetra mety ho zo hafa an’ny
mpanao taozavatra natao antoka.
And.
153 –
Ny fandraisana birenty iray dia atao amin’ny alalàn’ny
taratasy tsy ara-pitsarana ampahafantarina ny tompon’ilay birenty, any
amin’ny Office Malgache de la Propriété Industrielle sy ireo olona
manana zo amin’ilay birenty
. Mahatonga ho tsy azo atohitra ny tompon-tsotra
manao ny fandraisam-pananana izay mety ho fanovana ny zo miraikitra amin’ny
birenty aty aoriana. Mba
tsy ho tratry ny fahafoanana ny fandraisam-pananana, ny tompom-bola manao
ny fandraisam-pananana dia tsy maintsy mampiditra ny raharaha eo anoloan’ny
fitsarana ady madio ho fanamafisana ny fandraisam-pananana sy ho
fivarotana ny birenty.
Mba
ho azo atohitra ny mpividy sy ny tompon-trosa hafa, ny fepetra mametra ny
zom-pananana dia tsy maintsy nomarihinana an-soratra raha ela indrindra
amin’ny fotoana fanolorana ny fananana na ny entana.
And.
156
–
Ny andininy 154 sy 155 dia mihatra, ka tsy manohintohina ny
lalàna momba ny mangarahara amin’ny orinasa. Zana-tsokajy
2 Ny
antoka didian’ny lalàna Ny
tombon-jo ankapobeny dia mikasika ny fananana manontolo ny ananan-trosa,
ny tombon-jo manokana kosa dia amin’ny fananana voafaritra.
And. 159 – Ny tombon-jo dia zo iray omen’ny toetoetran’ilay vola takiana ny tompom-bola mba hanana tombony isafidy miohatra ny tompon-trosa hafa araka ny andininy 218 sy 219.
1-
Ny saram-pitsarana navoaka mba ahatongavana amin’ny fivarotana ny
fananana namidy sy ny fizarana ny vidiny ; 2-
Ny saran’ny fandevenana sy ny vola lany tamin’ny aretina farany nahazo
ilay ananan-trosa nialoha ny nadraisana ny fananany ; 3
– Ny kojakoja ivelomana natao ho an’ny ananan-trosa nandritra ny taona
farany nialoha ny fahafatesany, ny fandraisana ny fananany na ny
didim-pitsarana manokatra ny paik’ady iombonana ; 4
– Ny vola fandoa ho an’ny mpiasa sy ny mpianatra asa ho
fanatanterahana na fanafoana ny fifanarahan’izy ireo nandritry ny taona
farany nialoha ny fahafatesan’ny ananan-trosa, ny fandraisana ny
fananana na ny didim-pitsarana nanokatra ny paik’ady iombonana. 5
– Ny vola fandoa ho an’ireo namorona asa saina, asa soratra sy
haikanto tao anatin’ny telo taona nialoha ny fahafatesan’ny
ananan-trosa, ny fandraisana ny fananana na ny didim-pitsarana manokatra
ny paik’ady iombonana.
Ny
zo ananan-tombony isafidy
dia ampiasaina koa amin’ny alalan’ny fisoloana, amin’tambim-bola
omenn’y tranom-piantoa mikasika ilay fanana-manaraka izay levona na tsy
hita , raha toa ka mbola tsy naloha izany.
And.166 - Manana tombon-jo ho antoky ny fandoavana ny vidiny mbola tsy voaloha amin’ny fanana-manaraka namidy ny mpivarotra, raha toa ka mbola eo ampelatanan’ny ananan-trosa ny fananana, na amin’ny vidiny sisa tsy voalohan’ilay mpividy manaraka.
And.167- Manana tombon-jo
amin’ny fanaka misy ao amin’ny ny toerana nahofa ny mpampanofa trano.
Ankoatra ny onitra mety aloa aminy, io tombon-jo io no
miantoka ny vola takian’ny mpampanofa amin’ny mpanofa ho an’ny roa
ambin’ny folo volana lasa mialoha ny fandraisam-pananana ary ho an’ny
roa ambinifolo volana manaraka aorian’izany.
Raha misy famindran-toerana ny fanaka tsy
nahazo faneken’ny mpampanofa, mbola azony atao ny mampanao
fandraisam-pananana azy ireo ary mitahiry ny tombon-jony amin’izy ireo
raha toa ka nanaovany fanambarana fitakiana ao anatin’ilay taratasy
fandraisam-pananana.
Na izany aza, tsy manana zo hanao
fandraisam-pananana sy hitaky ireo fananaka nafindran’ny mpanofa ny
tompon-trano raha toa ka ampy ho antoka ny fanatanterahana ny fampanofana
ireo sisa mijanona amin’ireo toerana nofaina.
Tsy azo ampiasaina amin’ny entana nampidiran’ny olon-kafa ivelany mandritra ny fotoana voafetra izay hiata sy fantary ny mpampanofa.
And. 170
- Ny mpiasa mpanampy karamain’ny mpanao asa an-trano dia manana
tombon-jo amin’ireo vola tokony aloan’ny mpanome asa amin’io mpiasa
io mba ihantohana ireo trosa ateraky ny fifanekena arak’asa, raha toa ka
vokatry ny fanatanterahana ny asa ireo trosa ireo. And.
171 - Ny mpiasa sy ny mpamatsy ireo
orinasa mpanao asa dia manana tombon-jo amin’ireo vola tokony aloa noho
ireo asa efa vita, mba ho antoky ny vola takian’izy ireo noho ny
fanatanterahan’ireo asa ireo.
And.
172 - Ny
mpandray iraka dia manana tombon-jo amin’ireo entam-barotra izay
hazoniny amin’ny anaran’ny mpaniraka, mba ho antoky ny vola takiany
ateraky ny fifanekena fanatanterahana iraka.
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