Lois 147
LOI N°
2001-026 du 03 septembre 2004 Sur le contrat de société et la société civile. (JOn°2939
du 08.11.04, p.4249) CHAPITRE PREMIER DE Article
premier: Les dispositions du
présent chapitre sont applicables à toutes les sociétés, s'il n'en est
autrement disposé par la loi en raison de leur forme ou de leur objet. SECTION PREMIERE Dispositions générales Art. 2. La société est instituée par deux ou plusieurs
personnes qui conviennent par un contrat, d'affecter à une entreprise
commune, des biens ou leur industrie, en vue de partager le bénéfice ou de
profiter de l'économie qui pourra en résulter. Elle
peut être instituée, dans les cas prévus par la loi, par l'acte de volonté
d'une seule personne. Les
associés s'engagent à contribuer aux pertes. Art. 3. Toute société doit avoir un objet licite et être
constituée dans l'intérêt commun des associés. Art. 4. Les statuts déterminent, outre les apports de
chaque associé, la forme, l'objet, l'appellation, le siège social, le capital
social, la durée de la société et les
modalités de son fonctionnement. Ils
doivent être établis par écrit. Art. 5. Les statuts ne peuvent être modifiés, à défaut de
clause contraire, que par l'accord unanime des associés. En
aucun cas, les engagements d'un associé ne peuvent être augmentés sans le
consentement de celui-ci. Art. 6. Toute société dont le siège est à Madagascar est soumise aux
dispositions de la loi Malgache. Les
tiers peuvent se prévaloir du siège statutaire, mais celui-ci ne leur est pas
opposable par la société si le siège réel est situé en un autre lieu. Art. 7. La durée de la société ne peut excéder quatre vingt dix neuf ans
sauf prorogation, conformément aux dispositions de l'article 33 ci- dessous. SECTION II Sociétés entre époux. Article 8.
Deux époux mariés légitimement,
selon l'ordonnance n°62-089 du 1er octobre 1962, seuls ou avec d'autres
personnes, peuvent être associés dans une même société et participer ensemble
ou non à la gestion sociale, même s'ils n'emploient que des biens de
communauté pour les apports, à une société ou pour l'acquisition de parts
sociales. Par
dérogation aux dispositions de la loi n°68-012 du 4 juillet 1968 relative aux
successions, testaments et donations,
les avantages, libéralités et donations résultant d'un contrat de société
entre époux ne peuvent être annulés ou déclarés caducs lorsque les conditions
en ont été réglées par un acte authentique ou authentifié. Article 9. Un époux ne peut, sans le consentement de son
conjoint, employer des biens communs pour faire un apport à une société ou
acquérir des parts sociales non négociables. La
qualité d'associé est reconnue à celui des époux qui fait l'apport ou réalise
l'acquisition. La
qualité d'associé est également reconnue, pour la moitié des parts souscrites
ou acquises, sauf répartition différente prévue par le contrat de mariage, au
conjoint qui a notifié à la société son intention d'être personnellement associé.
Lorsqu'il notifie son intention lors de l'apport ou de l'acquisition,
l'acceptation ou l'agrément des associés vaut pour les deux époux. Si cette
notification est postérieure à l'apport ou à l'acquisition, les clauses
d'agrément prévues à cet effet par
les statuts sont opposables au conjoint. Lors de l délibération sur
l'agrément, l'époux associé ne participe pas au vote et ses parts ne sont pas
prises en compte pour le calcul du quorum et de la majorité. Les
dispositions du présent article ne sont applicables que dans les sociétés
dont les parts ne sont pas négociables et seulement jusqu'à la dissolution de
la communauté. SECTION
III Nullités. Art. 10. Si les statuts ne
contiennent pas toutes les énonciations exigées par la législation ou si une
formalité prescrite par celle-ci pour la constitution de la société a été
omise ou irrégulièrement accomplie, tout intéressé est recevable à demander en justice que ce soit ordonnée,
sous astreint , la régularisation de la constitution. Le Ministère Public est
habilité à agir aux mêmes fins. Les
mêmes règles sont applicables en cas de modification des statuts. L'action
aux fins de régularisation prévue à l'alinéa premier se prescrit par trois
ans à compter de l'immatriculation de
la société ou de la publication de l'acte modifiant les statuts. Art. 11. Les fondateurs,
ainsi que les premiers membres des organes de gestion , de direction ou
d'administration , sont solidairement responsables du préjudice causé, soit
par le défaut d'une mention obligatoire
dans les statuts, soit par l'omission ou l'accomplissement irrégulier
d'une formalité prescrite pour la constitution de la société. En
cas de modification des statuts, les dispositions de l'alinéa précédent sont
applicables aux membres des organes de gestion, de direction ou
d'administration alors en fonctions. L'action
se prescrira par dix ans, à compter du jour où l'une ou l'autre, selon le
cas, des formalités visées à l'alinéa 3 de l'article 10 aura été accomplie. Art. 12. La nullité de la société ne peut résulter que de la
violation des dispositions des articles 2 et 3 ou de l'une des causes de
nullité des contrats en général. Toute
clause statutaire contraire à une disposition impérative du présent chapitre,
dont la violation n'est pas sanctionnée par la nullité de la société, est
réputée non écrite. La
nullité des actes ou délibérations des organes de la société, ne peut
résulter que de la violation d'une disposition impérative du présent chapitre
ou de l'une des causes de nullité des contrats en général. Art. Art. 14. En cas de nullité d'une société ou d'actes ou
délibérations postérieures à sa constitution, fondée sur un vice de
consentement ou l'incapacité d'un associé et lorsque la régularisation peut
intervenir, toute personne, y ayant intérêt, peut mettre en demeure celui qui
est susceptible de l'opérer, soit de régulariser, soit d'agir en nullité,
dans un délai de six mois à peine de forclusion. Cette mise en demeure est
dénoncée à la société. La
société ou l'associé peut soumettre au tribunal saisi dans le délai prévu à
l'alinéa précédent, toute mesure susceptible de supprimer l'intérêt du
demandeur, notamment par le rachat de ses droits sociaux. En ce cas, le
tribunal peut, soit prononcer la nullité, soit rendre obligatoire les mesures
proposées, si celles-ci ont été préalablement adoptées par la société aux
conditions prévues pour les modifications statutaires. Le vote de l'associé
dont le rachat des droits est demandé, est sans influence sur la décision de la société. En
cas de contestation, la valeur des droits sociaux à rembourser à l'associé
est déterminée conformément aux dispositions de l'article 26 ci- dessous. Art. 15. Le tribunal,
saisi d'une demande en nullité, peut, même d'office, fixer un délai pour
permettre de couvrir les nullités. Il ne peut prononcer la nullité moins de
deux mois après la date de l'exploit introductif d'instance. Si,
pour couvrir une nullité, une assemblée doit être convoquée ou une
consultation des associés effectuée et s'il est justifié d'une convocation
régulière de cette assemblée ou de l'envoi aux associés de texte des projets
de décision accompagné des documents qui doivent leur être communiqués, le
tribunal accorde par jugement le délai nécessaire pour que les associés
puissent prendre une décision. Art. 16. Les actions en nullité de la société ou d'actes et
délibérations postérieures à sa constitution se prescrivent par trois ans à
compter du jour où la nullité est encourue. Art. 17. Lorsque la
nullité de la société est prononcée, elle met fin, sans rétroactivité, à
l'exécution du contrat. A
l'égard de la personne morale qui a pu prendre naissance, elle produit les
effets d'une dissolution prononcée par justice. Art. 18. Ni la société, ni
les associés, ne peuvent se prévaloir d'une nullité à l'égard des tiers de
bonne foi. Cependant,
la nullité résultant de l'incapacité ou de l'un des vices de consentement est
opposable, même aux tiers par l'incapable et ses représentants légaux ou par
l'associé dont le consentement a été surpris par erreur, dol ou violence. Art. La
disparition de la cause de nullité ne met pas obstacle à l'exercice de
l'action en dommages- intérêts tendant à la réparation du préjudice causé par
le vice dont la société, l'acte ou la délibération était entaché. Cette
action se prescrit par trois ans à compter du jour où la nullité a été
couverte. Art. 20. Il est interdit
aux sociétés, n'y ayant pas été autorisées par la loi, de faire publiquement
appel à l'épargne ou d'émettre des titres négociables, à peine de nullité des
contrats conclus ou des titres émis. SECTION IV Fondation de la société. Art. 21. Les sociétés, autres que les sociétés en
participation visées au chapitre 3,
jouissent de la personnalité morale à compter de leur immatriculation. Jusqu'à l'immatriculation, les rapports entre les
associés sont régis par le contrat de société et par les principes généraux
du droit applicable aux contrats et obligations. Art. 22. Les personnes qui ont agi au nom d'une
société en formation avant l'immatriculation sont tenues des obligations nées
des actes ainsi accomplis avec solidarité si la société est commerciale, sans
solidarité dans les autres cas. La société régulièrement immatriculée peut reprendre
les engagements souscrits qui sont alors réputés avoir été dès l'origine
contractés par celle- ci. Art. SECTION V Rapports avec les associés. Art. 24. Les droits de
chaque associé dans le capital social sont proportionnels à ses apports lors
de la constitution de la société ou
durant la vie sociale. Les
apports en industrie ne concourent pas à la formation du capital social mais
donnent lieu à l'attribution de parts ouvrant droit au partage des bénéfices
et de l'actif net, à charge de contribuer aux pertes. Art. 25. Chaque associé
est débiteur envers la société de tout ce qu'il a promis de lui apporter en
nature, en numéraire ou en industrie. Les
apports en nature sont réalisés par le transfert des droits correspondants et
par la mise à la disposition effective des biens. Lorsque
l'apport est en propriété, l'apporteur est garant envers la société comme un vendeur
envers son acheteur. Lorsqu'il
est en jouissance, l'apporteur est garant envers la société comme un bailleur
envers son preneur. Toutefois, lorsque l'apport en jouissance porte sur des
choses de genre ou sur tous autres biens normalement appelés à être
renouvelés pendant la durée de la société, le contrat transfère à celle- ci
la propriété des biens apportés, à charge d'en rendre une pareille quantité,
qualité et valeur; dans ce cas, l'apporteur est garant dans les conditions
prévues à l'alinéa précèdent. L'associé
qui devait apporter une somme dans la société et qui ne l'a point fait
devient, de plein droit et sans demande, débiteur des intérêts de cette somme
à compter du jour où elle devait être
payée et ce, sans préjudice de plus amples dommages -intérêts , s'il y a
lieu. L'associé
qui s'est obligé à apporter son
industrie à la société lui doit
compte de tous les gains qu'il a réalisés par l'activité faisant l'objet de
son apport. Art. 26. Dans tous les cas
où sont prévus la cession des droits sociaux d'un associé ou le rachat de
ceux- ci par la société, la valeur de ces droits est déterminée, en cas de
contestation, par un expert désigné, soit par les parties, soit à défaut
d'accord entre elles, par ordonnance du Président du Tribunal statuant en la
forme des référés et sans recours possible. Art. 27. La part de chaque
associé dans les bénéfices et sa contribution aux pertes se déterminent à
proportion de sa part dans le capital social et la part de l'associé qui n'a
apporté que son industrie est égale à celle de l'associé qui a le moins
apporté le tout, sauf clause contraire. Toutefois, la stipulation attribuant
à un associé la totalité du profit procuré par la société ou l'exonérant de la
totalité des pertes, celle excluant un associé totalement du profit ou
mettant à sa charge la totalité des pertes, sont réputées non écrites. Art. 28. Outre l'action en
réparation du préjudice subi personnellement, un ou plusieurs associés
peuvent intenter l'action sociale en responsabilité contre les gérants. Les
demandeurs sont habilités à poursuivre la réparation du préjudice subi par la
société. En cas de condamnation, les dommages- intérêts sont alloués à la
société. Est
réputée non écrite, toute clause des statuts ayant pour effet de subordonner
l'exercice de l'action sociale à l'avis préalable ou à l'autorisation de
l'assemblée ou qui comporterait par avance, renonciation à l'exercice de cette
action. Aucune
décision de l'assemblée des associés ne peut avoir pour effet, d'éteindre une
action en responsabilité contre les gérants pour la faute commise dans
l'accomplissement de leur mandat. Art. 29. Tout associé a le
droit de participer aux décisions
collectives. Les
copropriétaires d'une part sociale indivise sont représentés par un
mandataire unique, choisi parmi les indivisaires ou en dehors d'eux. En cas
de désaccord, le mandataire sera désigné un justice à la demande du plus
diligent. Si
une part est grevée d'un usufruit, le droit de vote appartient au
nu-propriétaire, sauf pour les décisions concernant l'affectation des
bénéfices où il est réservé à l'insu fruitier. Les
statuts peuvent déroger aux dispositions des deux alinéas qui précèdent. SECTION VI Modifications
de la société. Art. 30. La transformation
régulière d'une société autre forme n'entraîne pas la création d'une personne
morale nouvelle. Il en est de même de la prorogation ou de toute autre
modification statutaire. Art. 31. Une société, même
en liquidation, peut être absorbée par une autre ou participer à la constitution d'une société nouvelle,
par voie de fusion. Elle
peut aussi transmettre son patrimoine par voie de scission à des sociétés
existantes ou à des sociétés nouvelles. Ces
opérations peuvent intervenir entre des sociétés de forme différente. Elles
sont décidées, par chacune des
sociétés intéressées, dans les conditions requises pour la modification de
ses statuts. Si
l'opération comporte la création de société nouvelles, chacune de celles- ci
est constituée selon les règles propres à a forme de société adoptée. Art. 32. La réunion de
toutes les parts sociales en une seule main n'entraîne pas la dissolution de
plein droit de la société . Tout
intéressé peut demander cette dissolution si la situation n'a pas été
régularisée dans le délai d'un an. Le tribunal peut accorder à la société un
délai maximal de six mois pour régulariser la situation. Il ne peut prononcer
la dissolution si, au jour où il statue sur le fond, cette régularisation a
eu lieu. L'appartenance
de l'usufruit de toutes les parts sociales à la même personne est sans
conséquence sur l'existence de la société. En
cas de dissolution, celle- ci
entraîne la transmission universelle du patrimoine de la société à l'associé
unique, sans qu'il y ait lieu à liquidation. Les créanciers peuvent faire
opposition à la dissolution dans le délai de trente jours à compter de la
publication de celle-ci. Le tribunal rejette l'opposition ou ordonne, soit le
remboursement des créances, soit la constitution de garanties si la société
en offre et si elles sont jugées suffisantes. La transmission du patrimoine
n'est réalisée et il n'y a disparition de la personne morale qu'à l'issue du
délai d'opposition ou, le cas échéant, lorsque l'opposition a été rejetée en
première instance ou que le remboursement des créances a été effectuée ou les
garanties constituées. Art. 33. La prorogation de la société est décidée à
l'unanimité des associés ou, si les
statuts le prévoient, à la majorité
prévue pour la modification de ceux- ci. Un
an au moins avant la date d'expiration de la société, les associés doivent
être consultés à l'effet de décider si la société doit être prorogée. A
défaut, tout associé peut demander au Président du Tribunal, statuant sur
requête, la désignation d'un mandataire de justice chargé de provoquer la
consultation prévue ci- dessus. SECTION
VII Fin de la société. Art. 34. :La société prend fin: 1-Par
l'expiration du temps pour lequel elle a été constituée, sauf prorogation
effectuée conformément à l'article 33 ci- dessus; 2-Par
la réalisation ou l'extinction de son objet; 3-Par
l'annulation du contrat de société; 4-Par
la dissolution anticipée décidée par les associés; 5-Par
la dissolution anticipée prononcée
par le tribunal à la demande d'un associé pour justes motifs,
notamment en cas d'inexécution de ses obligations par un associé ou de
mésentente entre associés paralysant le fonctionnement de la société; 6-Par
la dissolution anticipée prononcée par le tribunal dans le cas prévu à
l'article 32 ci- dessus; 7-Par
l'effet d'un jugement ordonnant la liquidation judiciaire ou la cession
totale des actifs de la société; 8-Pour
toute autre cause prévue par les statuts. Art. 35. La dissolution
de la société entraîne sa liquidation, hormis les cas prévus à
l'article 31 et au troisième alinéa
de l'article 32 ci- dessus. Elle n'a d'effet à l'égard des tiers qu'après sa
publication. Le
liquidateur est nommé conformément aux dispositions des statuts. Dans le
silence de ceux- ci, il est nommé par les associés ou, si les associées n'ont
pu procéder à cette nomination, par décision de justice. Le liquidateur peut
être révoqué dans les mêmes conditions. La nomination et la révocation ne
sont opposables aux tiers qu'à compter de leur publication. Ni la société, ni
les tiers ne peuvent, pour se soustraire à leurs engagements, se prévaloir
d'une irrégularité dans la nomination ou dans la révocation du liquidateur,
dès lors que celle- ci a été régulièrement publiée. La
personnalité morale de la société subsiste pour les besoins de la liquidation
jusqu'à la publication de la clôture de celle- ci. Si
la clôture de la liquidation n'est pas intervenue dans un délai de trois ans
à compter de la dissolution, le Ministère Public ou tout intéressé peut
saisir le tribunal qui fait procéder à la liquidation ou, si celle- ci a été
commencée, à son achèvement. Art. 36. Après paiement
des dettes et remboursement du capital social, le partage de l'actif est
effectué entre les associés dans les mêmes proportions que leur participation
aux bénéfices, sauf clause ou convention contraire. Les
règles concernant le partage des successions, y compris l'attribution
préférentielle, s'appliquent aux partages entre associés. Toutefois,
les associés peuvent valablement décider, soit dans les statuts, soit par une
décision ou un acte distinct, que certains biens seront attribués à certains
associés. A défaut, tout bien apporté qui se retrouve en nature dans la masse
partagée est attribué, sur sa demande et à charge de soulte s'il y a lieu, à
l'associé qui en avait fait l'apport. Cette faculté s'exerce avant tout autre
droit à une attribution préférentielle. Tous
les associés ou certains d'entre eux seulement peuvent aussi demeurer dans
l'indivision pour tout ou partie des biens sociaux. Leurs rapports sont alors
régis, à la clôture de la liquidation, en ce qui concerne ces biens, par les
dispositions relatives à l'indivision. CHAPITRE II DE SECTION PREMIERE Dispositions générales. Art. 37. Les dispositions du présent chapitre sont applicables à toutes
les sociétés civiles, à moins qu'il n'y soit dérogé par le statut légal
particulier auquel certaines d'entre elles sont assujetties. Ont
le caractère civil, toutes les sociétés auxquelles la loi n'attribue pas un
autre caractère à raison de leur forme, de leur nature ou de leur objet. Art. 38. Le capital social est divisé en parts égales. SECTION II Gérance. Art. 39. La société est
gérée par une ou plusieurs personnes,
associées ou non, nommées soit par les statuts, soit par un acte distinct. Les
statuts fixent les règles de désignation du ou des gérants et le mode
d'organisation de la gérance. Sauf
disposition contraire des statuts, le gérant est nommé par une décision des
associés représentant plus de la moitié des parts sociales. Dans
le silence des statuts et s'il n'en a été décidé autrement par les associés
lors de la désignation, les gérants sont réputés nommés pour la durée de la
société. Si,
pour quelque cause que ce soit, la société se trouve dépourvue de gérant,
tout associé peut demander au Président du Tribunal de première instance sur
requête la désignation d'un mandataire chargé de réunir les associés en vue
de nommer un ou plusieurs gérants. Art. 40. Hors les cas visés à l'article 34 ci- dessus, la
société prend fin par la dissolution anticipée que peut prononcer le Tribunal
à la demande de tout intéressé lorsqu'elle est dépourvue de gérant depuis
plus d'un an. Art. 41. La nomination et
la cessation de fonctions du gérant doivent être publiées. Ni
la société, ni les tiers ne peuvent, pour se soustraire à leurs engagements,
se prévaloir d'une irrégularité dans la nomination du gérant ou dans la
cessation de ses fonctions, dès lors que ces décisions ont été régulièrement
publiées. Art. 42. Si une
personne morale exerce la gérance,
ses dirigeants sont soumis aux mêmes conditions et obligations et encourent
les mêmes responsabilités, civile et pénale, que s'ils étaient gérants en
leur nom propre, sans préjudice de la responsabilité, civile et pénale, que
s'ils étaient gérants en leur nom propre, sans préjudice de la responsabilité
solidaire de la personne morale qu'ils dirigent. Art. 43. Dans les rapports
entre associés, le gérant peut accomplir tous les actes de gestion que
demande l'intérêt de la société. S'il
y a plusieurs gérants, ils exercent séparément ces pouvoirs, sauf le droit
qui appartient à chacun de s'opposer à une opération avant qu'elle ne soit
conclue. Le
tout, à défaut de dispositions particulières des statuts sur le mode
d'administration. Art. 44. Dans les rapports
avec les tiers, le gérant engage la société par les actes entrant dans
l'objet social. En
cas de pluralité de gérants, ceux-ci détiennent séparément les pouvoirs
prévus à l'alinéa précédent. L'opposition formée par un gérant aux actes d'un
autre gérant est sans effet à l'égard des tiers, à moins qu'il ne soit établi
que ces derniers en ont eu connaissance. Les
clauses statutaires limitant les pouvoirs des gérants sont inopposables aux
tiers. Art. 45. Chaque gérant est
responsable individuellement envers la société et envers les tiers, soit des
infractions aux lois et règlements, soit de la violation des statuts, soit
des fautes commises dans sa gestion. Si
plusieurs gérants ont participé aux mêmes faits, leur responsabilité est
solidaire à l'égard des tiers et des associés. Toutefois, dans leurs rapports
entre eux, le Tribunal détermine la part contributive de chacun dans la
réparation du dommage. Art. 46. Sauf disposition contraire des statuts, le
gérant est révocable par une décision des associés représentant plus de la
moitié des parts sociales. Si la
révocation est décidée sans juste motif, elle peut donner lieu à dommages- intérêts. Le
gérant est également révocable par les tribunaux pour cause légitime à la
demande de tout associé. Sauf
clause contraire, la révocation d'un gérant, qu'il soit associé ou non,
n'entraîne pas la dissolution de la société. Si le gérant révoqué est un
associé, il peut, à moins qu'il n'en soit autrement convenu dans les statuts
ou que les autres associés ne décident la dissolution anticipée de la société
se retirer de celle- ci dans les conditions prévues à l'article 64, alinéa 2
ci- dessous. SECTION III Décisions collectives. Art. 47. Les décisions qui
excèdent les pouvoirs reconnus au gérant sont prises selon les dispositions
statutaires ou, en l'absence de telles dispositions, à l'unanimité des
associés. Art. 48. Les décisions
sont prises par les associés réunis en assemblée. Art. 49. Sauf disposition contraire des statuts, les décisions peuvent
encore résulter d'une consultation écrite ou du consentement de tous les
associés exprimé dans un acte. SECTION IV
Information des associés. Art. 50. Les associés ont
le droit d'obtenir, au moins une fois par an, communication des livres et des
documents sociaux et de poser par écrit des questions sur la gestion sociale
auxquelles il devra être répondu par
écrit dans le délai d'un mois. Le
droit de communication s'exerce au siège de la société et emporte celui de
prendre copie. Art. 51. Le gérant doit,
au moins une fois dans l'année, rendre compte de sa gestion aux
associés. Cette
reddition de compte doit comporter un rapport écrit d'ensemble sur l'activité
de la société au cours de l'année ou de l'exercice écoulé comportant
l'indication des bénéfices réalisés ou prévisibles et des pertes encourues ou
prévues. SECTION V Engagements des associés à l'égard des tiers. Art. L'associé
qui n'a apporté que son industrie est tenu comme celui dont la participation
dans le capital social est la plus faible. Art. 53. Les créanciers ne
peuvent poursuivre le paiement des dettes sociales contre un associé qu'après
avoir préalablement et vainement poursuivi la personne morale. Art. 54. Toutes les
actions contre les associés non liquidateurs ou leurs héritiers et ayants
cause se prescrivent par cinq ans à compter de la publication de la
dissolution de la société. Art. 55. S'il y a déconfiture,
faillite personnelle ou liquidation de biens atteignent l'un des associés, il
est procédé, dans les conditions énoncées à l'article 26 ci- dessus, au
remboursement des droits sociaux de l'intéressé, lequel perdra alors la
qualité d'associé. Toutefois,
il est procédé à la dissolution de la société par anticipation si les statuts
le prévoient ou si les autres associés le décident à l'unanimité. SECTION VI Cession des parts sociales Art. 56. Les parts
sociales ne peuvent être cédées qu'avec l'agrément de tous les associés. Les
statuts peuvent toutefois convenir que cet agrément sera obtenu à une
majorité qu'ils déterminent ou qu'il peut être accordé par le gérant. Ils
peuvent aussi dispenser d'agrément, les cessions consenties à des associés ou
au conjoint de l'un d'eux. Sauf dispositions contraires des statuts, ne sont
pas soumises à agrément, les cessions consenties à des ascendants ou
descendants du cédant. Le
projet de cession est notifié, avec demande d'agrément, à la société et à
chacun des associés. Il n'est notifié qu'à la société quand les statuts
prévoient que l'agrément peut être accordé par les gérants. Lorsque
deux époux sont simultanément membres d'une société, les cessions faites par
l'un d'eux à l'autre doivent, pour être valables, résulter d'un acte
authentique ou authentifié ou d'un acte sous seing privé ayant acquis date
centaine autrement que par le décès du cédant. Art. 57. Lorsque plusieurs
associés expriment leur volonté d'acquérir, ils sont, sauf clause ou
convention contraire, réputés acquéreurs à proportion du nombre de parts
qu'ils détenaient antérieurement. Si
aucun associé ne se porte acquéreur, la société peut faire acquérir les parts
par un tiers désigné à l'unanimité des autres associés ou suivant les
modalités prévues par les statuts. La société peut également procéder au
rachat des parts en vue de leur annulation. Le
nom du ou des acquéreurs proposés, associés ou tiers ou l'offre de rachat par
la société, ainsi que le prix offert sont notifiés au cédant. En cas de
contestation sur le prix, celui- ci est fixé conformément aux dispositions de
l'article 26 ci - dessus, le tout sans préjudice du droit du cédant de
conserver ses parts. Art. 58. Si aucune offre
d'achat n'est faite au cédant dans un délai de six mois à compter de la
dernière des notifications prévues au troisième alinéa 57 ci - dessus,
l'agrément à la cession est réputé
acquis, à moins que les autres associés ne décident, dans le même délai, la
dissolution anticipée de la société. Dans
ce dernier cas, le cédant peut rendre caduque cette décision en faisant
connaître, dans le délai d'un mois à compter de ladite, qu'il renonce à la
cession. Art. 59. Il ne peut être
dérogé aux dispositions des deux articles qui précèdent que pour modifier le
délai de six mois prévu à l'article
précédent et sans que le délai prévu par les statuts puisse excéder un
an ni être inférieur à un mois. Art. 60. La cession de
parts sociales doit être constatée par écrit. Elle est rendue opposable à la
société par signification délivrée au siège social, par acceptation faite par
acte authentique ou authentifié ou, si les statuts le stipulent, par
transfert sur les registres de la société. Elle
n'est opposable aux tiers qu'après accomplissement de ces formalités et après
publication. Art. 61. Les parts
sociales peuvent faire l'objet d'un nantissement constaté, soit par acte
authentique ou authentifié, soit par acte sous seing privé signifié à la
société ou accepté par elle dans un acte authentique ou authentifié et
donnant lieu à une publicité au registre du commerce et des sociétés. La
date d'inscription détermine le rang des créanciers nantis; Ceux dont les
titres sont publiés le même jour viennent en concurrence. Le
privilège du créancier gagiste subsiste sur les droits sociaux nantis par le
seul fait de la publication du nantissement. Art. 62. Tout associé peut
obtenir des autres associés leur consentement à un projet de nantissement
dans les mêmes conditions que leur agrément à une cession de parts. Le
consentement donné au projet de nantissement emporte agrément du cessionnaire
en cas de réalisation forcée des parts sociales à la condition que cette
réalisation soit notifiée un mois avant la vente aux associés et à la
société. Chaque
associé peut se substituer à l'acquéreur dans un délai de cinq jours francs à
compter de la vente. Si plusieurs associés exercent cette faculté, ils sont,
sauf clause ou convention contraire, réputés acquéreurs à proportion du
nombre de parts qu'ils détenaient antérieurement.Si aucun associé n'exerce
cette faculté, la société peut racheter les parts elle- même, en vue de leur
annulation. Art. 63. La réalisation
forcée qui ne procède pas d'un nantissement auquel les autres associés ont
donné leur consentement doit, pareillement, être notifiée un mois avant la
vente aux associés et à la société. Les
associés peuvent, dans ce délai, décider la dissolution de la société ou
l'acquisition des parts dans les conditions prévues aux articles 57 et 58 ci
- dessus. Si
la vente a eu lieu, les associés ou la société peuvent exercer la faculté de
substitution qui leur est reconnue
par l'article précédent. Le non- exercice de cette faculté emporte
agrément de l'acquéreur. SECTION VII Retrait ou décès d'un associé. Art. 64. : Sans préjudice
des droits des tiers, un associé peut se retirer totalement ou partiellement
de la société, dans les conditions prévues par les statuts ou, à défaut,
après autorisation donnée par une décision unanime des autres associés. Ce
retrait peut également être autorisé pour justes motifs par une décision de
justice. A
moins qu'il ne soit fait application de l'article 36 alinéa 3 ci-dessus,
l'associé qui se retire, a droit au remboursement de la valeur de ses droits
sociaux fixée à défaut d'accord amiable, conformément à l'article 26 ci -
dessus. Art. 65. La société n'est
pas dissoute par le décès d'un associé, mais continue avec ses héritiers,
légataires ou conjoint survivant, sauf à prévoir dans les statuts qu'ils
doivent être agrées par les associés. Il
peut toutefois, être convenu que ce décès entraînera la dissolution de la
société ou que celle-ci continuera avec les seuls associés survivants. Il
peut également, être convenu que la société continuera, soit avec un
plusieurs des héritiers ou légataires, soit avec toute autre personne désignée
par les statuts. Sauf
clauses contraires des statuts, lorsque la succession est dévolue à une
personne morale celle- ci n peut
devenir associé qu'avec l'agrément des autres associés donné selon les
conditions statutaires ou, à défaut, par l'accord unanime des associés. Art. 66. Les héritiers
légataires ou conjoint survivant qui ne deviennent pas associés n'ont droit
qu'à la valeur des parts sociales de leur auteur. Cette
valeur doit leur être payée par les nouveaux titulaires des parts ou par la
société elle- même si celle-ci les a rachetées en vue de leur annulation La
valeur de ces droits sociaux est déterminée au jour du décès dans les
conditions prévues à l'article 26 ci -dessus. CHAPITRE III DE Art. 67. Les associés peuvent convenir que la société ne
sera point immatriculée: elle est dite alors société en participation. Elle
n'est pas une personne morale et n'est pas soumise à publicité. Elle peut
être prouvée par tous moyens. Les
associés conviennent librement de l'objet, du fonctionnement et de l'organisation de la société en participation, sous
réserve de ne pas déroger aux dispositions impératives des articles premier,2,
5 alinéa 2, 20, 27 alinéa 2 et
29 alinéa 1 ci- dessus. Art. Art. Il
peut, en outre, être convenu que l'un des associés est, à l'égard des tiers,
propriétaire de tout ou partie des biens qu'il acquiert en vue de la
réalisation de l'objet social. Sont
réputés indivis entre les associés, les biens acquis par emploi ou remploi de
derniers indivis pendant la durée de la société et ceux qui se trouvaient
indivis avant d'être mis à la disposition de la société. Il
en est de même de ceux que les associés auraient convenu de mettre en
indivision. Art. 70. Chaque associé contracte en son nom personnel et
est seul engagé à l'égard des tiers. Toutefois,
si les participants agissent en qualité d'associés au vu et au su des tiers,
chacun d'eux est tenu à l'égard de
ceux- ci aux obligations nées des actes accomplis en cette qualité par l'un
des autres, avec solidarité si la société a un caractère commercial, sans
solidarité si elle a un caractère civil. Il
en est de même de l'associé qui, par son immixtion, a laissé croire au
cocontractant qu'il entendait s'engager à son égard ou dont il est prouvé que
l'engagement a tourné à son profit. Art. 71. Lorsque la
société en participation est à durée indéterminée, sa dissolution peut
résulter à tout moment d'une notification adressée par l'un d'eux à tous les
associés, pourvu que cette notification soit de bonne foi et non faite à
contretemps. A
moins qu'il n'en soit autrement
convenu, aucun associé ne peut demander le partage des biens indivis en
application de l'article 69 ci -dessus tant que la société n'est pas
dissoute. Art. 72. Les dispositions
du présent chapitre sont applicables aux sociétés créées de fait. Art. 73. Les articles 1832
du Code Civil ne sont plus applicables à Madagascar CHAPITRE IV DISPOSITIONS DIVERSES
ET FINALES Art. 74. La présente loi est applicable aux sociétés qui seront
constituées sur le territoire de Madagascar, à dater de sa publication au
Journal Officiel. Toutefois, les formalités constitutives accomplis
antérieurement n'auront pas à être renouvelées. A
la diligence de leurs dirigeants, les sociétés autres que les sociétés en
participation visées au chapitre III, constituées antérieurement à cette
date, seront immatriculées au registre du commerce et des sociétés dans le
délai d'un an . A défaut, elles seront dissoutes de plein droit à la demande
du Ministère Public ou de tout intéressé. Art. "Art.
22- (noveau) : Les personnes morales, dont le siège social est
à Madagascar, jouissent de tous les
droits reconnus aux Malgaches et compatibles avec leur nature et leur objet. Toutefois,
si leur gestion est placée, de quelque manière que ce soit, sous le contrôle
d'étrangers ou d'organismes dépendants eux- mêmes d'étrangers, elles ne
jouissent que des droits reconnus aux étrangers par l'article 20 ci-
dessus". Une
personne physique ou morale est présumée détenir le contrôle d'une société: 1-Soit
lorsqu'elle détient, directement ou indirectement ou par personne interposée,
plus de la moitié des droits de vote d'une société. 2-Soit
lorsqu'elle dispose de plus de la moitié des droits de vote d'une société en
vertu d'un accord ou d'accords conclu avec d'autres associés de cette
société; 3-Soit
lorsqu'elle détermine en fait, par les droits de vote dont elle dispose, les
décisions dans les assemblées générales de cette société. Elle est présumée
exercer ce contrôle lorsqu'elle
dispose, directement ou indirectement, d'une fraction des droits de vote
supérieure à 40% et qu'aucun autre associé ou actionne ne détient,
directement ou indirectement, une fraction supérieure à la sienne. Art. 76. La présente loi sera publiée au journal Officiel de la
République. Elle sera exécutée comme loi de l'Etat. |
LALANA
LAHARANA FAHA-2001-026 tamin’ny 03 septambra 2004 Mikasika ny
fifanekena ampijoroana fikambanam-barotra sy ny fiaraha-monim-pirenena (Idem) TOKO VOALOHANY MOMBA NY FIKAMBANAM-BAROTRA Andininy voalohany: Ny fepetra amin’ity toko ity dia azo ampiharina amin’ny
fikambanam-barotra rehetra, raha toa ka tsy misy fepetra hafa nataon’ny
lalàna araka ny endriny sy ny anton-draharahany. Sokajy I Fepetra ankapobeny And.
2: Ny fikambanam-barotra dia naorin’olon-droa na maromaro izay
nifanaraka tamin’ny alalan’ny fifanekena mba hamindra any amin’ny orin’asa
iombonana ireo fananana na haitao mba ahafahana mizara ny tombom-barotra na
ahazoana misitraka ny fihariana mety haterany. Mety miorina koa izy, amin’ny
toe-draharaha voatondron’ny lalàna, amin’ny alalan’ny sitrapon’olon-tokana. Ny mpiombon’antoka dia manao
anki-bolana hifandrimbona amin’ny fantiantoka. Tsy maintsy natao
an-tsoratra izy ireo. And.5. Ny olon-kafa dia afaka mitaky ny foibe araka ny
voatondron’ny fitsipi-pikambanana, kanefa tsy azon’ny fikambanam-barotra
atohitra azy ireo izany raha toa ka miorina any amin’ny toeran-kafa ny foibe
tena izy. Sokajy II Fikambanam-barotra
eo amin’ny mpivady And. 8: Ny mpivady, irery
na miaraka amin’olon-kafa, dia afaka ho mpiombon’antoka ao amin’ny fikambanam-barotra
iray ihany ary miara-mandray anjara na tsia amin’ny fitantanana
ara-pikambanana, na dia tsy mampiasa afa-tsy ny fananana iombonana ao
an-tokan-trano mba ho tolo-pananana amin’ny fikambanam-barotra na koa mba
ahazoana ny anjara renivola. Ho fandikàna ireo fepetran’ny lalàna faha 68-012 tamin’ny
4 jolay 1968 mikasika ny fandovàna, didim-pananana sy ny tolotra, ny
tombontsoa, fanomezana sy ny tolotra vokatry ny fifanekem-pikambanam-barotra
eo amin’ny mpivady dia tsy azo foanana na lazaina foana ho azy raha toa ka
nasiam-pitsipika tamin’ny sora-tò na soratra notoavina ny fepetra. And. 9: Tsy azon’ny iray
amin’ny mpivady atao, raha tsy misy ny fankatoavan’ny vadiny, ny mampiasa ny
fananana iombonana mba hatao tolo-pananana amin’ny fikambanam-barotra na
mandray anjara renivola tsy azo afindra tompo. Ny maha mpiombon’antoka dia nekena ho an’ny iray amin’ny
mpivady izay nanao ny tolo-pananana na nivarotra ny anjara azo. Ny maha
mpiombon’antoka dia ekena ihany koa amin’ny iray amin’ny mpivady, amin’ny
an-tsasaky ny anjara-pikambanana atao tonom-bola na voaray, afa-tsy
fitsinjarana samy hafa voatondron’ny fifanekena ara-panambadiana, ho an’ny
iray amin’ny mpivady izay nampahafantatra ny fikambanam-barotra ny fikasany
mba ho mpiombon’antoka manokana. Raha toa ka nampahafantatra ny fikasany
nandritra ny fanaovana tolo-pananana na nandritra ny nandraisana ny anjara
azo, ny fanekeny na ny fankatoavan’ireo mpiombon’antoka dia manankery amin’ny
mpivady. Raha toa ka aorian’ny tolo-pananana na ny fandraisana ny anjara azo
no nanaovana ny fampahafantarana, ny famarafaran-tenim-pankatoavana voatondro
ho amin’izany araka ny fitsipi-pikambanana dia azo atohitra ny iray amin’ny
mpivady. Mandritra ny fanapahan-kevitra momba ny fankatoavana, dia tsy
mandray anjara amin’ny latsa-bato ny iray amin’ny mpivady izay
mpiombon’antoka ary ny anjara-pikambanany dia tsy raisina amin’ny fanisana ny
fetran’isa tsy maintsy tratrarina sy ny antsasa-manila. Ny fepetran’izao andininy izao dia tsy azo ampiharina
afa-tsy amin’ireo fikambanam-barotra manana anjaram-pikambanana tsy azo
afindra tompo ary mandra-pahafoan’ny fikambanana fotsiny ihany. Sokajy III Fahafoanana Azo ampiharina ihany koa ireo fitsipika ireo raha hanova
ny fitsipi-pikambanana. Ny hetsika hanaovana fanarenana voatondron’ny andalana
voalohany dia maty paik’andro ao anatin’ny telo taona manomboka amin’ny
fisoratana am-boky ny fikambanam-barotra na ny famoahana ho fantary ny
besinimaro ny soratra nanova ny fitsipi-pikambanana. Raha toa ka misy fanovàna ny fitsipi-pikambanana, ny
fepetran’ny andalana etsy aloha dia azo ampiharina amin’ny mpikambana ao
amin’ny rantsa-mangaika ny fitantanana, ny fitarihana na ny fitondran-draharaha
izay am-perin’asa. Ny fitoriana dia ho maty paik’andro ao anatin’ny folo
taona, manomboka amin’ny andro izay ny iray na ny hafa, araka ny
toe-draharaha, amin’ireo fomba amam-pitsipika tondroin’ny andalana faha 3 ny
andininy faha 10 no tanteraka. Izay famarafaran-teny ara-pitsipi-pikambanana mifanohitra
aminà fepetra tsy maintsy arahina iray amin’ity toko ity, ka tsy voasazy
amin’ny alalan’ny fanafoanana ny fikambanam-barotra ny fandikàna azy, dia
heverina ho toy ny tsy natao an-tsoratra. Ny fanafoanana ny soratra na ny fifampidinihan’ny
rantsa-mangaika ny fikambanam-barotra dia tsy maintsy vokatry ny fandikàna ny
fepetra tsy maintsy arahina iray amin’ity toko ity na ny iray amin’ny Ny fikambanam-barotra na ny mpiombon’antoka iray dia
afaka mametraka amin’ny fitsarana nitondrana ny ady ao anatin’ny fe-potoana
voatondron’ny andalana eo aloha izay fomba mety hanafoanana ny
tombon-tsoan’ny mpitory indrindra fa amin’ny fividianana indray ireo
zom-pikambanany. Amin’izany, dia azon’ny fitsarana atao na mandidy ny
fanafoanana, na manao ho tsy maintsy tanterahina ireo fomba naroso raha toa
ka efa nolanian’ny fikambanam-barotra mialoha araka ny fepetra voatondro ho
an’ny fanovàna ara-pitsipi-pikambanana. Ny latsabaton’ilay mpiombon’antoka
izay nangatahana ny fividianana indray ny zony dia tsy misy fiantraikany
amin’ny fanapahan-kevitry ny fikambanam-barotra. Raha misy fanakianana, ny tetimbidin’ny zo
ara-pikambanana izay honerana amin’ilay mpiombon’antoka dia ferana mifanaraka
amin’ny fepetran’ny andininy faha 26. Raha toa ka, mba hanaronana ny fahafoanana, ilaina ny
fiantsoana ny fivoriambe, na natao ny fakana ny hevitry ny mpiombon’antoka,
ary raha voaporofo amin’ny alalan’ny fiantsoana ara-dalàna ny fivoriana na ny
fandefasana amin’ireo mpiombon’antoka ny rijan-teny
volavolam-panampahan-kevitra nampiarahana taminà taratasy izay tsy maintsy
natolotra hojerena, ny fitsarana dia manome amin’ny alalan’ny didim-pitsarana
fe-potoana ilaina mba ahafahan’ireo
mpiombon’antoka mandray fanapahan-kevitra. Manoloana ny fikambanana mizaka zo isam-batan’olona izay
mety vao teraka, dia manana vokany toy ny fanafoanana nodidin’ny fitsarana
izy. Na izany aza, ny fanafoanana vokatry ny tsy fananan-jo na
ny iray amin’ny fanekena nomena misy tsininy dia azon’ilay tsy mahefa na ny
solon-tenany ara-dalàna na ny mpiombon’antoka izay voaray ny fanekeny noho ny
fahadisoana, ny fitaka na herisetra, atohitra na dia amin’olon-kafa ivelany. Ny fanjavonan’ilay anton’ny fanafoanana dia tsy misakana
ny fanaovana fitoriana fangatahana
onitra ho enti-manarina ny fahavoazana nateraky ny fahadisoana aniniana ny
fikambanam-barotra, ny sora-panekena na ny fifampidinihana. Izany fitoriana
izany dia maty paik’andro telo taona manomboka amin’ny andro nanarenana ny
fanafoanana. SOKAJY IV Fanorenana ny
fikambanam-barotra Sokajy V Fifandraisana
amin’ny mpiombon’antoka Ny tolo-pananana ara-indostria dia tsy misalahy amin’ny
famoronana ny renivolam-pikambanana fa manome lalana amin’ny fahazoana anjara
manokatra ny zo amin’ny fizarana ny tombom-barotra sy ny hana enti-mihetsika
afa-karatsaka, kanefa tsy maintsy mandray anjara amin’ny fatiantoka. Ny tolo-pananana mivaingana dia atao amin’ny alalan’ny
famindrana ny fizakan-jo mifandraika sy ny fanomezana ho tena zakaina ny
fananana. Raha toa azy tenany ny fitompoam-pananana dia izy no
tompon’antoka anatrehan’ny fikambanam-barotra toy ny mpivarotra imason’ny
mpividy. Raha toa ilay izy ka isitrihana, dia ilay mpanao
tolo-pananana no tompon’antoka anatrehan’ny fikambanam-barotra toa ny
mpampindram-bola ampiasain’ny mpikirakira azy. Na izany aza, raha toa ny
tolo-pananana ka mahakasi-javatra manokana, na fanana-kafa rehetra azo
avaozina mandritra ny fotoam-paharetan’ilay fikambanam-barotra, ny fifanekena
nifanaovana dia mampifindra amin’ity farany ny fitompoam-pananana tombony,
adidiny anefa ny manonitra habetsahana, hatsaran-toetra sy sandam-bidy toa
io; amin’izany, ilay mpanao tolo-pananana dia tompon’antoka araka ny fepetra
voalazan’ny andininy etsy aloha. Ny mpiombon’antoka izay tokony hitondra lelavola amin’ny
fikambanam-barotra kanefa tsy nanao izany, dia manjary avy hatrany ary tsy
ilàna fangatahana, manana adidy handoa ny zanabolan’ilay lelavola manomboka
amin’ny andro tokony nandoavana azy ary tsy tohinina ny onitra ambony kokoa,
raha ilaina izany. Ny mpiombon’antoka izay nanome toky fa anolotra ny
indostriany ho an’ny fikambanam-barotra dia tsy maintsy mitatitra aminy ny
vola azony rehetra amin’ilay sehatr’asa antoky ny tolo-pananany. Na izany, ny famarafara-teny manome ny mpiombon’antoka
iray ny fitambaram-ben’ny tombony azo tamin’ny alalan’ny fikambanam-barotra
na manala azy amin’ny fitambaram-ben’ny fatiantoka, ny famarafara-teny
manaisotra tanteraka ny mpiombon’antoka iray amin’ny tombontsoa na mametraka
ho andraikiny ny fitambaram-ben’ny fatiantoka dia heverina ho toy ny tsy
voasoratra. Heverin-ko tsy mandry an-tsoratra ny famarafara-teny
rehetra raketin’ny fitsipi-pikambanana mampiankina ny fotoriana
amin’anaram-pikambanana amin’ny tolo-kevitra mialoha na amin’alalana omen’ny
fivoriambe na ahitana fitsoaham-pahana dieny mialoha amin’io
fampakaram-pitoriana io. Tsy misy na iray aza fanapahan-kevitry ny fivorian’ny
mpiombon’antoka hisy fiantraikana ahafaty ny fampakaran-draharaha iantsoroana
andraikitra asetry ny mpitantana noho ny hadisoana vitany tamin’ny
fanatontosana ny andraikiny. Ny mpiara-tompon’ny anjaram-pikambanana tsy mizara iray dia
soloin’ny mpisolo nomem-pahefana tokana, voafidy tamin’ireo mpisitraka ny
fananana tsy mizara na ivelan’izy ireo. Raha misy tsy fifanarahana, ny
mpisolo nomem-pahefana dia ho tendrena any amin’ny fitsarana araka ny
fangatahan’izay mailaka indrindra. Raha toa ka tran’ny tsy fahazoana misitraka ny anjara
iray, ny tompon’ny petrabola no
manan-jo handatsa-bato, afa-tsy ny momba ny fanapahan-kevitra famindrana ny
tombom-barotra, izay voatokana ho an’ny mpisitraka ny zom-pizakana. Afaka maningana amin’ny fepetran’ny andalana roa teo aloha
ny fitsipi-pikambanana. Sokajy VI Fanovàna ny fikambanam-barotra Azony atao koa ny mamindra ny hareny amin’ny alalan’ny
fisarahan-troky ho an’ireo fikambanam-barotra efa misy na fikambanam-barotra
vaovao. Ireo lahasa ireo dia mety hitranga amin’ny
fikambanam-barotra manana endrika samy hafa. Izany dia tapahin’ny, fikambanam-barotra isan’isany
voakasik’izany, araka ny fepetra takiana raha anova ny fitsipi-pikambanany
izy. Raha toa ny lahasa ka misy famoronana fikambanam-barotra
vaovao, ny tsirairay amin’izy ireo dia mijoro araka ny fitsipika manokan’ny
karazanà fikambanam-barotra nolaniana. Ny fananan’olon-tokana ny zom-pizakan’ny anjara-pikambanana
rehetra dia tsy misy fiantraikany amin’ny antom-pisian’ny fikambanam-barotra. Raha misy fanafoanana, dia mitarika ny
famindram-mpitompoana manontolo ny farim-pananan’ny fikambanam-barotra
amin’ny mpiombon’antoka tokana izany, ka tsy ilàna famaranam-pananana .
Azon’ny manan-trosa toherina anoloan’ny fitsarana ny fanafoanana, ao
anatin’ny fe-potoana telopolo andro manomboka amin’ny famoahana azy ho fantatry
ny besinimaro. Lavin’ny fitsarana ny fanoherana na didiany na ny fandoavana
ny trosa na ny famononan'antoka raha manao izany ilay fikambanam-barotra sy
raha toa heverina fa antonony izany. Tsy tontosa ny famindram-pitompoana ny
fari-pananana ary tsy hanjavona ilay fikambanana mizaka zo isam-batan’olona
raha tsy efa dila ny fe-potoana fanoherana na raha misy nolavin’ny fitsarana
ambaratonga voalohany ny fanoherana, na voaloa ny trosa na voavonona ny
antoka. Herin-taona fara fahakeliny alohan’ny vanin’andro
ahataperan’ny fikambanam-barotra, dia tsy maintsy anontaniana ny heviny ireo
mpiombon’antoka mba hanapa-kevitra raha toa tsy maintsy hotohizana ny
fikambanam-barotra. Raha tsy izany,na iza na iza mpiombon’antoka dia afaka
mangataka amin’ny filohan’ny fitsarana, izay mamoaka didy araka ny fitoriana,
hanao ny fanendrena mpisolo nomem-pahefana izay hanao ny hampisy ny
fanontanian-kevitra voatondro etsy ambony. Sokajy VII Fifaranan’ny
fikambanam-barotra 1° raha tapitra ny fotoam-paharetan’ny nampijoroana azy,
afa-tsy misy fanalavam-potoana natao mifanaraka amin’ny andininy faha 33; 2° raha tontosa na momoka ny anton’asa aman-draharahany; 3° raha nofoanana ny fifanekena ampijoroana ilay fikambanam-barotra; 4°raha misy fanafoanana azy mialoha araka ny
fanapahan-kevitry ny mpiombon’antoka; 5°raha misy fanafoanana azy mialoha avoakan’ny fitsarana
araka ny fangatahan’ny mpiombon’antoka iray noho ny 6° raha misy fanafoanana azy mialoha avoakan’ny fitsarana
araka ny toe-draharaha voatondron’ny andininy faha 32; 7° vokatry ny didim-pitsarana mampanao ny
famaranam-pananana ara-pitsarana na ny famindram-pitompoana tanteraka ireo
hana enti-mihetsiky ny fikambanam-barotra; 8° nohon’ny Ny mpamaram-pananana dia tendrena araka ny fepetran’ny
fitsipi-pikambanana. Raha tsy voalaza ao izany, dia ny mpiombon’antoka no
manendry azy na, raha toa ka tsy afaka nanao ny fanendrena ny
mpiombon’antoka, dia atao amin’ny alalan’ny didim-pitsarana izany. Azo atao
ny fandroahana ny mpamaram-pananana araka ireo fepetra ireo. Ny fanendrena sy
ny fandroahana dia tsy azo atohitra ny olon-kafa ivelany raha tsy manomboka
amin’ny famoahana azy ho fantatry ny besinimaro. Na ny fikambanam-barotra na
ny olon-kafa ivelany dia tsy afaka, mba hitsoaham-pahana amin’anki-bolana
nataony, mifahatra amin’ny tsy araka ny tokony ho izy tamin’ny fanendrena na
ny fanalàna ny mpamaram-pananana, raha tany ka vita ara-dalàna ny famoahana
izany ho fantatry ny besinimaro . Ny fizakan’ny fikambanam-barotra ny zo aman’andraikiny dia
mitoetra hatrany satria ilaina amin’ny famaranam-pananana ary
mandra-pahavitan’ny famoahana azy ho fantatry ny besinimaro ny fiafarany. Raha tsy vita ao anatin’ny fe-potoana telo taona manomboka
amin’ny fahafoanana, ny fiafaran’ny famaranam-pananana, dia azon’ny
fampanoavana na izay voakasik’izany atao ny mitondra ny raharaha eo amin’ny
fitsarana, izay mampanao ny famaranam-pananana na, raha toa efa natomboka
izany, dia ny famaranana azy. Ny fitsipika mikasika ny fizarana ny fandovàna, ao
antin’izany ny fanolorana arak’izay tiana, dia ampiharina amin’ny fizarana eo
amin’ny mpiombon’antoka. Na izany, ny mpiombon’antoka dia afaka manapa-kevitra
malalaka, na ao antin’ny fitsipi-pikambanana, na amin’ny alalan’ny
fanapahankevitra na sora-panekena afa manokana, fa ny fananana sasan-tsasany
dia atolotra ny mpiombon’antoka sasany. Raha tsy izany, izay fananana
natolotra ka nanjary mivaingana ao anatin’ny fitambaran’ny fananana zaraina
dia atolotra, araka ny fangatahany, ary izany dia ombana onitra mampitovy
raha misy, ho an’ny mpiombon’antoka izay nanao ny tolo-pananana. Izany
fahafahana izany dia atao alohan’ny zo hafa amin’ny fanolorana araka izay
tiana. Ny mpiombon’antoka rehetra, na ny sasany amin’izy ireo
ihany dia afaka mijanona ao anatin’ny tsy fizarana fananana. TOKO II MOMBA NY FIARAHA-MONIM-PIRENENA Sokajy I Fepetra ankapobeny Manana endrika sivily izay
fikambanam-barotra tsy nomen’ny lalàna toetra hafa nohon’ny endriny, ny
karazany na ny anton’asany Sokajy II Fitantanana Ny fitsipi-pikambanana no mametra ny
fitsipiky ny fanendrena ny mpitantana iray na maromaro sy ny fomba
fandaminana ny fitantanana. Afa-tsy fepetra mifanohitra amin’ny
fitsipi-pikambanana, ny mpitantana dia tendrena amin’ny alalan’ny
fanapahan-kevitry ny mpiombon’antoka mitana ny antsasa-manilan’ny
anjaram-pikambanana. Raha mangina ny fitsipi-pikambanana,
ary raha toa ka tsy nisy fanapahan-kevitra hafa nataon’ny mpiombon’antoka
nandritra ny fanendrena, heverina ho toy ny voatendry mandritra ny
faharetan’ny fikambanam-barotra ny mpitantana. Na inona na inona Na ny fikambanam-barotra na ny
olon-kafa ivelany dia tsy afaka, mba hitsoaham-pahana amin’anki-bolana nataony,
mifahatra amin’ny tsy araka ny tokony ho izy tamin’ny fanendrena ny
mpitantana na amin’ny fampitsaharana ny andraikiny, raha vantany navoaka ho
fantatry ny besinimaro ara-dalàna ny fanapahan-kevitra. Raha maromaro ny mpitantana, dia samy
misahana mitokana ny fahefana izy ireo, fa ny tsirairay dia manana zo
hanohitra ny fanatanterahan-draharaha iray alohan’ny aharaiketany. Ireo rehetra ireo, raha tsy misy
fepetra manokan’ny fitsipi-pikambanana amin’ny fomba fitondran-draharaha. Raha maromaro ny mpitantana, dia samy
mizaka mitokana avy ny fahefana voalazan’ny andalana eo aloha. Ny fanoherana
ataon’ny mpitantana iray amin’izay tontosain’ny mpitantana iray hafa dia tsy
miantraika amin’olon-kafa ivelany, afa-tsy raha hita porofo ny fahalalan’ity
farany izany. Ny famarafaran-teny raketin’ny
fitsipi-pikambanana mametra ny fahefan’ny mpitantana dia tsy azo atohitra
olon-kafa ivelany. Raha mpitantana maromaro no nandray
anjara tamin’ny toe-draharaha mitovy, dia miaraka ny maha tompon’andraikitra
azy ireo anatrehan’ny olon-kafa ivelany sy ny mpiombon’antoka. Na izany,
amin’ny fifandraisany samy izy, ny fitsarana no mametra ny anjara entin’ny ny
tsirairay amin’ny fanonerana ny onitra. Azon’ny
fitsarana atao ihany koa ny manala ny mpitantana, amin’antony ara-drariny sy
hitsiny, araka ny fangatahana ataon’izay rehetra mpiombon’antoka. Afa-tsy famarafaran-teny mifanohitra,
ny fanalàna mpitantana iray, na mpiombon’antoka izy na tsia, dia tsy mitarika
ny fanafoanana ny fikambanam-barotra. Raha toa ka mpiombon’antoka ilay
mpitantana nalàna, raha tsy misy fifanarahana hafa ao anatin’ny
fitsipi-pikambanana, na koa tinapak’ireo mpiombon’antoka hafa ny fanafoanana
mialoha ny fotoana ny fikambanam-barotra, dia azony atao ny misintaka araka
ny fepetra voasoritry ny andininy faha 64, andalana faha 2 Sokajy III Fanapahan-kevitra iombonana Sokajy IV Filazam-baovao ho an’ny mpiombon’antoka Ny zo eo amin’ny fandefasana dia
atao eny amin’ny foiben-toeran’ny fikambanana ary manome alalàna haka dika
mitovy. Io famerenan-kaonty io dia
tsy maintsy ahitàna tatitra an-tsoratra faobe mikasika ny asa
aman-draharahan’ny fikambanam-barotra mandritra ny taona na ny taom-piasana
lasa ahitàna ny fanondroana ny tombom-barotra azo na tombanana ho azo sy ny
fatiantoka metyhihatra na voatondro. Sokajy V Anki-bolan’ireo mpiombon’antoka manoloana
ny olon-kafa ivelany Ny mpiombon’antoka tsy nitondra
afa-tsy ny indostriany dia raisina ho toa ny olona izay ny fandraisany anjara
anaty renivolam-pikambanana no kely indrindra. Na izany aza, hirosoana ny
fandravàna ny fikambanam-barotra mialoha ny fotoana raha toa ny
fikambanam-barotra manondro izany na ireo mpiombon’antoka hafa manapaka araky
ny lanieran’ny besinimaro. Sokajy
VI Famindram-pitompoana ny
anjaram-pikambanana Afaka mamaritra
nefa ny fitsipi-pikambanana fa io fankatoavana io dia azo amin’ny alalàn’ny safidin’ny
maro an’isa izay faritany, na mety ho atolotry ny mpitantana. Azony atao koa
ny tsy manome fankatoavana ny famindram-pitompoana nekena ho an’ny
mpiombon’antoka na ny vadin’ny iray amin’izy ireo. Raha tsy hoe fepetra
mifanohitra anaty fitsipi-pikambanana, tsy ilaina fankatoavana ny
famindram-pitomboana nekena ho an’ ny ray aman-dreny na ny taranaky ny mpamindra fitompoana. Ny volavola
famindram-pitompoana dia ampahafantarina ny fikambanam-barotra sy ny
mpiombon’antoka tsirairay, ka atao miaraka aminà fangatahana fankatoavana. Ny
fikambanam-barotra ihany no ampahafantarana ilay volavola rehefa manondro ny
fitsipi-pikambanana fa azon’ ireo
mpitantana omena izany fankatoavana izany. Rehefa misy mpivady
samy mpikambana ao aminà fikambana-barotra iray, ny famindram-pitompoana
ataon’ny iray amin’izy ireo, mba hanan-kery dia tsy maintsy atao amin’ny
alalàn’ny sora-tò na notoavina na soratra an-trano nahazo vanin’andro tena
raikitra amin’ny fomba hafa ankoatry ny fahafatesan’ny mpamindra fitompoana. Raha toa tsy misy
mpiombon’antoka mijoro ho mpahazo, azon’ny fikambanam-barotra atao ny miantso
olon-kafa ivelany hahazo ny anjaram-pikambanana, olon-kafa voatendry araky ny
safidin’ny rehetra amin’ ireo mpiombon’antoka hafa na araky ny fombafomba
fantanterahana voatondron’ny fitsipi-pikambanana. Ny fikambanam-barotra dia
afaka koa miditra amin’ny fanavotam-bidy ny anjaram-pikambanana mba
hahafahana miroso amin’ny fanafoanana azy ireny. Ny anaran’ny iray
na ireo mpahazo naroso, mpiara-miombon’antoka na olon-kafa ivelany, na ny tolotra
fanavotam-bidy avy amin’ny fikambanam-barotra, sy ny vidiny naroso dia
ampahafantarina ilay mpamindra fitompoana. Raha toa misy fifanoherana eo
amin’ny vidiny, ferana araka ny fepetran’ny andininy faha-26 izy io, izany
rehetra izany dia tsy manohintohina ny zon’ny mpamindra fitompoana hitahiry
ny anjara fitompoany. Amin’io
trangan-javatra farany io, ny mpamindra-fitompoana dia afaka manao izay tsy
hampanan-kery io fanapahan-kevitra io rehefa mampahafantatra, anatin’ny
fe-potoana iray volana manombokai io fanapahan-kevitra io fa tsy hiroso amin’
ny famindram-pitompoana izy. Tsy azo atohitra
ireo olon-kafa ivelany izany raha tsy aorian’ny fahavitan’ ireny fombafomba
arahina ireny sy aorian’ny fampahafantarana ny besinimaro. Ny vanin’andro
nanoratana am-boky no mametra ny laharan’ny tompon-trosa manana
tsato-pananana. Ireo izay ny tolo-pananany no navoaka ho fantatry ny
besinimaro amin’io andro iray io ihany . Ny tombontsoan’ny
tompom-bola manana antoka dia mbola mitoetra amin’ny zom-pikambanana natao
tsatoka, amin’ny alalan’ny famoahana ho fantatry ny besinimaro fotsiny ny
tsato-pananana. Ny fanekena nomena
amin’ny hanaovana tsato-pananana dia midika ho fankatoavana ilay namindra
tompo raha an-tery no nanaovana ny famoriana ny anjara-pikambanana araka ny
fepetra fa io famoriana io dia tsy maintsy nampahafantarina iray volana
mialohan’ny varotra amin’ny mpiombon’antoka sy amin’ny fikambanam-barotra. Ny mpiombon’antoka
tsirairay dia afaka misolo toerana ny mpahazo ao anatin’ny fepotoana dimy
andro marina manomboka amin’ny nivarotana. Raha mpiombon’antoka maromaro no
mampiasa izany fahafahana izany, raha tsy misy famarafaran-teny na fifenekena
mifanohitra, dia heverina ho mpahazo arakaraky ny isan’ny anjara teo
am-pelatanany teo aloha izy ireo. Raha tsy misy mpiombon’antoka mampiasa
izany fahafahana izany, azon’ny fikambanam-barotra atao ny manonitra ireo
anjara ireo, mba ahazoana manafoana azy.
Azon’ny mpiombon’antoka atao, ao anatin’io fe-potoana io, ny manapaka
ny fahafoanan’ny fikambanam-barotra na fahazoana ireo anjara araka ny fepetra
voasoritry ny andininy faha-57 sy 58.
Raha tontosa ny varotra, ny mpiombon’antoka na ny fikambanam-barotra
dia afaka mampiasa ny fahafahana misolo toerana izay neken’ny andininy teo
aloha ho azy ireo. Ny tsy fampiasana izany fahafahana izany dia mitarika
fankatoavan’ny mpahazo. SOKAJY
VII Fisintahana
na fahafatesan’ny mpiombon’antoka iray Raha
tsy hoe ampiharina ny andininy faha-36, andalana faha 3, ny mpiombon’antoka
izay nisintaka dia manan-jo amin’ny famerenana ny tentim-bidin’ny
zom-pikambanany voafetra, noho ny tsy
fisian’ny fifanarahana ara-pihavanana, araky ny andininy faha-26. Na izany aza, azo
atao ny mifanaraka fa io fahafatesana
io dia hitarika ny faharavan’ny fikambanam-barotra na koa hitohy izy io
miaraka amin’ireo mpiombon’antoka irery sisa velona. Azo atao ihany koa
ny mifanaraka fa ny fikambanam-barotra dia hitohy na miaraka amin’ny iray na
maromaro amin’ireo mpandova na notoloram-pananana, na miaraka amin’ izay
rehetra olon-kafa notendren’ny fitsipi-pikambanana. Afa-tsy hoe misy
famarafaran-teny mifanohitra ao amin’ny fitsipi-pikambanana, raha toa ny fandovàna
ka raisin’ny fikambanana mizaka zo isam-batan’olona, tsy mety ho lasa
mpiombon’antoka izy io, raha tsy misy fankatoavan’ireo mpiombon’antoka hafa,
nomena araky ny fepetran’ny fitsipi-pikambanana na, raha tsy misy izany,
amin’ny alalàn’ny fifanarahana iraisan’ny mpiombon’antoka. Io tetim-bidy io dia
tsy maintsy aloan’ ny tompon’ny anjaram-pikambanana vaovao amin’izy ireo na
ny fikambanam-barotra izy tenany raha toa ity farany nanavo-bidy azy ireny
mba ho fanafoanana. Ny tentim-bidin’
ireny zom-pikambanana ireny dia ferana amin’ny andro nahafatesana araky ny
fepetra voatondro ao amin’ny andininy faha-26. TOKO III MOMBA NY
FIKAMBANAM-BAROTRA IFANDRAISANA
ANJARA Mifanaraka
malalaka ireo mpiombon’antoka mikasika ny asa aman-draharaha, ny fomba fiasa
sy ny rafi-pandaminan’ny fikambanam-barotra ifandraisana anjara, tsy azo
dikaina nefa ireo fepetra tsy maintsy arahina ao amin’ny andininy voalohany,
2, 5 andalana faha-2, 20, 27 andalana faha-2 sy 29 andalana voalohany. Azo
atao ihany koa ny mifanaraka fa, eo anatrehan’ny olon-kafa ivelany, ny iray
amin’ireo mpiombon’antoka no tompon’ny fananana manontolo na ny ampahanay
izay novidiny mba ahatanteraka ny anton’asa aman-draharaha.
Heverina tsy mizara amin’ny samy mpiombon’antoka ny fananana azo
tamin’ny fampiasana na famerenana fampiasana ny vola tsy mizara mandritra ny
fotoam-paharetan’ny fikambanam-barotra sy ireo fananana izay efa tsy mizara
talohan’ny fanomezana azy ho zakain’ny fikambanam-barotra.
Torak’izany koa ireo fananana izay nifanarahan’ny mpiombon’antoka fa
atao ao anatin’ny tsy fizarana. Na izany, raha miasa toy ny mpiombon’antoka ka hita sy
ren’ny olon-kafa ivelany ireo mpandray anjara, ny tsirairay amin’izy ireo dia
tompon’antoka anatrehan’ny olon-kafa amin’ny adidy aman’andraikitra ateraky
ny sora-panekena nataon’ny iray amin’ny hafa amin’ny maha mpiombon’antoka,
misy fiombonan’antoka raha toa ka fikambanana manana endrika varotra , tsy
misy fiombonan’antoka raha toa ka fikambanana tsy manana endrika varotra. Torak’izany koa ny
mpiombon’antoka izay noho ny fitsofohany, dia nampino ny mpiara manao
fanekena fa izy dia mihevitra ho tompon’antoka eo anatrehany, na izay
voaporofo fa nanjary nahazoany tombony ny anki-bolana. Afa-tsy fifanarahana hafa, tsy misy mpiombon’antoka mahazo
mangataka ny fizarana ny fananana tsy mizara ho fampiharana ny andininy faha
69 raha mbola tsy nofoanana ny fikambanam-barotra. TOKO IV FEPETRA SAMIHAFA
SY FARANY Araka ny
hakingan’ny mpitarika azy ireo, ny fikambanam-barotra hafa an-koatry ny
fikambanam-barotra ifandraisana anjara voalaza ao amin’ny toko faha III,
naorina talohan’io vanin’andro io, dia ho raketina am-boky ao amin’ny
rejisitry ny varotra sy ny fikambanam-barotra ao anatin’ny fe-potoana
herin-taona. Raha tsy izany, dia ho foana avy hatrany izy ireo raha takian’ny
fampanoavana na izay olona voakasik’izany. And. 22 (vaovao):
“Ny fikambanana mizaka ny zo isam-batan’olona, izay manana foibem-pikambanana eto Madagasikara, dia
mizaka ny zo rehetra ananan’ny Malagasy ary afaka miaraka amin’ny toetoetrany
sy ny anton’asany. Na izany, raha apetraka, na amin’ny fomba toy inona, eo
ambany fanarahamason’ny vahiny na antokon-draharaha miankina ihany koa aminà
vahiny ny fitantanana, dia tsy mizaka afa-tsy ny zo neken’ny andininy faha 20
ho an’ny vahiny izy. And. 76: Havoaka amin’ny Gazetim-panjakan’ny Repoblika izao lalàna izao . Hotanterahina izany fa lalàm-panjakana. |