Lois 168
LOI N° 99 –
026 DU 19 AOUT 1999 relative
à la publicité des privilèges ( J.O. n°
2595 du 30/08/99, p. 2011 - 2014, éd° spéciale ) Article premier : Il est
ajouté à la section III du chapitre I du Titre I de la cinquième partie du
CGI les articles suivants :
Art. 05 01 13 bis
1.
Le privilège attribué au Trésor et aux services fiscaux doit être
publié dans les conditions prévues au chapitre V du décret sur la publicité
du crédit mobilier, pour le montant des sommes restant dues à titre
privilégié par des commerçants et personnes morales de droit privé, même non
commerçantes. 2. La publicité est faite à la
diligence de l'administration chargée du recouvrement. 3. L'inscription ne peut être
requise, selon la nature de la créance, qu'à partir de la date à laquelle : a. le redevable a encouru une majoration pour défaut de paiement
pour les impôts directs ; b. un titre de perception a
été émis en application de l’article 01 05 39 pour les impôts recouvrés par
les services fiscaux. 4. La publicité est
obligatoire lorsque les sommes dues par un redevable à un même poste
comptable ou service assimilé et susceptibles d'être inscrites dépassent 100
000 000 FMG au dernier jour d'un trimestre civil. Les sommes qui ne dépassent
pas le montant minimum peuvent également être inscrites. 5. En cas de paiement avec
subrogation, le subrogé aux droits du Trésor est tenu des obligations et
formalités mises par le présent article à la charge de l'administration, quel
que soit le montant du paiement. Si le paiement par le subrogé
a lieu sans émission de titre exécutoire prévu au 3, l'inscription ne peut
être requise que six mois au moins après le paiement. 6. Les frais de l'inscription
du privilège sont à la charge du Trésor. 7. En cas de faillite, de
règlement judiciaire, de redressement ou de liquidation judiciaire du
redevable ou d’un tiers tenu légalement au paiement des sommes visées au 1,
le Trésor ou son subrogé ne peut exercer son privilège pour les créances qui
étaient soumises à titre obligatoire à la publicité prévue aux 1 à 5 et dont
l'inscription n'a pas été régulièrement requise à l'encontre du redevable. 8. Les inscriptions
prises en application des 1 à 5 conservent le privilège pendant deux ans.
Elles peuvent être renouvelées. Art. 05 01 13 ter 1.
L'inscription des sommes
privilégiées dues au Trésor public et aux services fiscaux est faite : a. Si le redevable est une
personne physique, au greffe du tribunal de commerce dans le ressort duquel
se trouve son principal établissement commercial ; b. Si le redevable est une
personne morale de droit privé immatriculée au registre du commerce et des
sociétés, au greffe du tribunal de commerce dans le ressort duquel se trouve
son siège social ; c. Si le redevable
est une personne morale de droit privé non immatriculée au registre du
commerce et des sociétés, au greffe du tribunal de commerce dans le ressort
duquel se trouve son siège social. 2.
Lorsque la publicité est faite
à titre obligatoire, en application du 4 de l'article précédent,
l'inscription des sommes déterminées dans les conditions fixées au 3 dudit
article doit être requise au plus tard : a. Le 28 ou le 29 février pour
les sommes dues au 31 décembre de l'année précédente ; b. Le 31 mai pour les sommes
dues au 31 mars de l'année courante ; c. Le 31 août pour les sommes
dues au 30 juin de l'année courante ; d. Le 30 novembre pour les
sommes dues au 30 septembre de l'année courante . L'octroi de délais de paiement
ne fait pas obstacle à l'application des dispositions du présent article. 3.Pour
requérir l'inscription des sommes privilégiées dues au Trésor ou aux services
fiscaux, le comptable public chargé du recouvrement remet ou adresse par
lettre recommandée avec demande d'avis de réception, au greffier compétent,
un bordereau établi en double exemplaire et comportant les indications
suivantes : a. Date à laquelle il est
établi ; b. Désignation du comptable
public requérant ; c. Nom, prénoms, raison ou
dénomination sociale, adresse de l'établissement principal ou du siège du
redevable ; d. Montant des sommes dues au
Trésor au dernier jour du trimestre civil précédant l'inscription. Le comptable avise le
contribuable qu'il a requis une inscription à son encontre. 4. Un des exemplaires du
bordereau prévu au 3 est restitué ou renvoyé au comptable par le greffier,
après avoir été revêtu de la mention d'inscription qui comprend la date de
celle-ci et le numéro sous lequel elle a été faite. Le second exemplaire
portant les mêmes mentions est conservé au greffe pour constituer le registre
des inscriptions ; le greffier tient en outre un répertoire alphabétique. 5. Lorsqu'un redevable a
contesté une imposition ayant fait l'objet d'une inscription et qu'il
bénéficie du sursis de paiement, il peut faire mentionner par le greffier
l'existence de la contestation ; cette mention est portée en marge de
l'inscription. Le redevable doit produire à
cet effet une attestation délivrée par le comptable chargé du recouvrement de
l'imposition contestée. La fraction non encore payée
d'une imposition contestée ayant fait l'objet d'une mention au registre
public figure d'une manière distincte sur le bordereau établi par le
comptable en vue d'une nouvelle inscription dans les conditions prévues au
premier alinéa du 6. 6. Chaque nouvelle inscription
requise par un même comptable à l'encontre du même redevable rend caduque
l'inscription précédente. En dehors du cas prévu au 7,
une inscription peut faire l'objet à tout moment d'une radiation totale à la
diligence du redevable, sur présentation au greffe d'une attestation
constatant le paiement et établie par le comptable ayant requis
l'inscription. Une radiation partielle ne peut être faite que pour une somme
au moins égale au montant minimum prévu pour l'inscription. Toute radiation consécutive à
un dégrèvement est faite à l'initiative du comptable qui avait requis
l'inscription. Il est de même procédé à radiation sur l'initiative du
comptable en cas d'erreur commise par celui-ci sur le montant des sommes
privilégiées ou sur l'identité du redevable. Le greffier mentionne les
radiations en marge de l'inscription correspondante. 7. Pour inscrire son
privilège, le subrogé dans les droits du Trésor ou des services fiscaux
produit au greffier un certificat établi par le comptable public chargé du
recouvrement et attestant la subrogation. Si la créance ayant fait l'objet
d'une subrogation est comprise dans une inscription, le certificat vaut
radiation de cette inscription à due concurrence. 8. Les attestations ou
certificats prévus aux 5, 6 et 7 sont remis en double exemplaire ou adressés
aux greffiers par lettre recommandée avec demande d'avis de réception. L'un
des exemplaires est rendu ou renvoyé à titre de récépissé au requérant, après
avoir été revêtu, dès réception, d'une mention indiquant la date
d'accomplissement de la formalité requise. Le deuxième exemplaire est
conservé au greffe. 9. Les greffiers sont tenus de
délivrer à tous ceux qui le requièrent et aux frais du requérant soit un état
des inscriptions existantes, soit un certificat indiquant qu'il n'existe
aucune inscription. Chaque réquisition ne peut viser qu'un redevable
nommément désigné. L'état des inscriptions
délivré par le greffier doit comporter l'indication du comptable ou du tiers
subrogé ayant requis l'inscription, la date de l'inscription, le montant des
sommes inscrites et, le cas échéant, les mentions de contestations. 10. Le modèle des bordereaux,
attestations, certificats, réquisitions et états des inscriptions prévus aux
3, 5, 6, 7 et 9 est fixé par arrêté conjoint du ministre de l'économie et des
finances et du garde des sceaux, ministre de la justice. Article 2 : L'alinéa 1
de l'article 244 du Code des Douanes est complété par l'alinéa suivant : 1.
Le privilège attribué au
service des douanes doit être publié dans les conditions prévues au chapitre
V du décret sur la publicité du crédit mobilier, pour le montant des sommes
restant dues à titre privilégié par des commerçants et personnes morales de
droit privé, même non commerçantes; 2.
la publicité doit être
effectuée dans les conditions prévues aux articles 05 01 13 bis et 05 01 13
ter du CGI. Article 3 : Dès lors qu'elles dépassent
100 000 000 FMG, les sommes privilégiées dues aux organismes de prévoyance
sociale par un commerçant ou une personne morale de droit privé même non
commerçante doivent être inscrites au registre du commerce et des sociétés
tenu au greffe du tribunal de commerce dans le délai de trois mois suivant
leur échéance.
En cas de redressement ou
de liquidation judiciaires du redevable ou d'un tiers tenu légalement au
paiement de ces sommes, le privilège dont l'inscription n'a pas été
régulièrement requise à l'encontre du redevable ne peut plus être exercé pour
les créances qui étaient soumises à titre obligatoire à cette inscription. L'inscription
conserve le privilège pendant deux années à compter du jour où elle est
effectuée. Elle peut être renouvelée. Une inscription peut faire
l'objet à tout moment d'une radiation totale ou partielle à la diligence des
organismes de sécurité sociale ou du redevable sur présentation au greffier
d'un certificat délivré par l'organisme créancier ou d'un acte de mainlevée
émanant du créancier subrogé. Toutefois,
le privilège est conservé au-delà du délai prévu au deuxième alinéa sur les
biens qui ont fait l'objet d'une saisie avant l'expiration de ce délai. En
cas de redressement ou de liquidation judiciaires, les pénalités, majorations
de retard et frais de poursuites dus par le redevable à la date du jugement
d'ouverture sont remis. Article 4 : La présente loi entrera en vigueur dans le délai
d'un an à compter de la date de sa promulgation. Article 5 : La
présente loi sera publiée au Journal
officiel de la République. Elle
sera exécutée comme loi de l’Etat. |
LALANA N° 99 - 026
TAMIN'NY 19 AOGOSITRA 1999 momba ny
fampahafantarana ny besinimaro ny
tombon-jo ( G.P. n°
2597 tamin'ny 06/09/99, p. 2054 - 2056 ) Andininy voalohany : Fenoina ireto andininy manaraka ireto ny Sokajy
III, Toko I, Lohateny I, amin’ny Fizarana fahadimy amin’ny Fehezandalàna
ankapobe momba ny hetra. And. 05.01.13 bis 1.Ny tombon-jo nomena ny Tahirimbolam-panjakana sy ny
sampandraharaha misahana ny hetra dia
tsy maintsy anaovana fampahafantarana ny besinimaro araka ireo fepetra
voalazan’ny Toko V amin’ny didim-panjakana momba ny fampahafantarana ny
besinimaro ny trosa amin’ny fanana-manaraka, ka ny iharan’izany dia ireo vola
tsy mbola nefain’ny mpivarotra sy ireo, na dia tsy mpivarotra aza,
fikambanana mizaka zon’ny isambatan’olona.
2.
Ny antokon-draharaham-panjakana
miandraikitra ny fitakiana hetra no manao ny fampahafantarana ny besinimaro. 3. Miankina amin’ny karazan’ilay
hetra, tsy azo atao ny mangataka ny fanoratana am-boky raha tsy manomboka ny vaninandro : a.Tokony
hampiharana tataon-ketra amin'ilay mpandoa hetra, noho izy tsy nanefa ny hetra mivantana ; b.Namoahana
taratasy fitakian-ketra, ho fampiharana ny andininy faha 01.05.39, mikasika
ny hetra izay ireo sampandraharaha misahana ny hetra no mitaky azy. 4.
Tsy maintsy atao ny fampahafantarana ny besinimaro raha toa ka, ny
vaninandro farany amin’ny fizaran-taona ho telo volana, mihoatra ny
30.000.000 ariary ny vola azo soratana am-boky, tsy maintsy efain’ny mpandoa
hetra amin’ny mpitana kaontim-panjakana iray na sampan-draharaha mitovy
amin’izany. Ireo vola tsy mihoatra io fetra farany ambany io dia azo soratana
am-boky ihany koa. 5. Raha nisy fandoavana atakalo
fahefana, dia ilay namindrana ny fahefan’ny Tahirimbolam-panjakana no tsy
maintsy manatanteraka ireo fombafomba voalazan’ity andininy ity fa
andraikitry ny antokon-draharaham-panjakana, na hoatrinona na hoatrinona ny
vola naloa. Raha natao ny fandoavana atakalo
fahefana, kanefa tsy nisy taratasy fitakian-ketra azo tanterahina araka ny
voalazan’ny fitsinjarana faha-3, dia tsy azo angatahina ny fanoratana am- boky raha tsy, raha haingana indrindra, enimbolana aty
aoriana. 6. Ny Tahirimbolam-panjakana no mizaka
ny saran’ny lany amin’ny fanoratana am-boky ny tombon-jo. 7. Raha misy fahabankisana, fanitsiana
na fanarenana fitantanana arahi-maso ara-pitsarana, na koa famaranan-trosa
ara-pitsarana manjo ny mpandoa hetra, na manjo izay olon-kafa
tompon’andraikitra araka ny lalàna amin’ny fanefana ny vola voalaza etsy
amin’ny fitsinjarana voalohany, dia tsy azon’ny Tahirimbolam-panjakana na
izay namindrana ny fahefany atao ny mampihatra ny tombon-jo ananany amin’ireo
karazan-trosa tsy maintsy ampahafantarina ny besinimaro, voalazan’ny
fitsinjarana voalohany ka hatramin’ny faha-5, nefa tsy nangatahana ara-dalàna
ny fanoratana azy am-boky. 8. Mitandro mandritra ny roa taona ny
tombon-jo ireo fanoratana am-boky, natao ho fampiharana ny voalazan’ny
fitsinjarana voalohany ka hatramin’ny faha-5. Azo havaozina ny fanoratana. And. 05.01.13 ter 1.
Ny fanoratana am-boky ireo
trosa ananan’ny Tahirimbolam-panjakana sy ny sampandraharaha misahana ny
hetra tombon-jo dia atao ao amin’ny firaketan-draharahan’ny fitsarana momba ny varotra, miadidy ny faritra misy
: a.
Ny orinasa fototra, raha toa
isam-batan'olona ilay mpandoa hetra ; b.
Ny foibeny, raha toa ilay
mpandoa hetra, fikambanana mizaka zon'ny isam-batan’olona misoratra ao
amin’ny boky isoratan’ny mpivarotra sy ny fikambanam-barotra ; c.
Ny foibeny, toa ilay mpandoa
hetra, fikambanana mizaka zon'ny isam-batan’olona tsy misoratra ao amin’ny
boky isoratan’ny mpivarotra sy ny fikambanam-barotra. 2.
Amin'ireto vaninandro ireto,
raha ela indrindra, no tsy maintsy hangatahana ny fanoratana am-boky ireo vola
, isan’ireo tsy maintsy ampahafantarina ny besinimaro ho fampiharana ny
fitsinjarana faha-4 amin’ny andininy etsy aloha ary voasokajy araka ny fitsinjarana faha-3 ao amin’io andininy io
ihany : a.
Ny 28 na 29 Febroary, ho
an’ireo vola voafetra hoefaina tamin’ny 31 Desambra tamin’ny taon-dasa ; b.
Ny 31 Mey, ho an’ireo vola voafetra hoefaina ny 30 Marsa amin’ny
taona diavina ; c.
Ny 31 Aogositra, ho an’ireo
vola voafetra hoefaina ny 30 Jiona amin’ny taona diavina ; d.
Ny 30 Novambra, ho an’ireo vola
voafetra hoefaina ny 30 Septambra amin’ny taona diavina. Tsy misakana ny fampiharana ny fepetra
volazan’ity andininy ity ny fanomezana tombon'andro handoavana ny hetra. 3.
Ny fanoratana ny tombon-jo
amin’ireo hetra tokony hoefaina amin’ny Tahirimbolam-panjakana na ireo
sampan-draharaha misahana ny hetra dia angatahin'ny mpitana kaontim-panjakana
mpitaky hetra, any amin’ny mpirakidraharam-pitsarana mahefa, amin'ny
alalan'ny fitanisana an-tsoratra roa sosona atolotra, na alefa amin’ny
alalan’ny taratasy tsy very mandeha misy filazana ny fandraisana azy, mifono
ireto filazana ireto : a.
Vaninandro nanaovana ny
fitanisana ; b.
Fanondroana ilay mpitana kaotim-panjakana manao ny fangatahana ; c.
Anarana, fanampin’anarana,
anarana fiantsoana ara-barotra, toerana misy ny orinasa fototra na ny
foiben'ny mpandoa hetra ; Ny fitambaran'ny vola tokony
haloa amin’ny Tahirimbolam-panjakana ny vaninandro farany tao anatin’ny telo
volana mialoha ny fanoratana.
Ampahalalain'ny mpitana kaontim-panjakana ilay mpandoa hetra ny fangatahana fanoratana am-boky nataony. 4.
Ny sosona iray amin’ny
fitanisana an-tsoratra voalazan’ny fitsinjarana faha-3 dia atolotra na
averin’ny mpirakidraharaham-pitsarana amin’ilay mpitana kaontim-panjakana
rahefa nopetahiny filazana ny fanoratana izay ahitana ny vaninandro nanaovana
azy sy ny laharana entiny. Ny sosona faharoa, izay ahitana ireo filazana ireo
ihany koa, dia tehirizina ao amin’ny firaketan-draharaham-pitsarana mba ho
boky mirakitra ny fanoratana ; ankoatr’izany dia misy boky fitadidiana
voalahatra arak’abibia ataon’ny mpirakidraharaham-pitsarana. 5.
Raha misy hetra vita fanoratana
am-boky, notsipahin’ny mpandoa hetra ny maha-marim-pototra azy ka nahazoany fampiatoana
ny fanefana azy, dia azony atao ny mangataka ny mpirakidraharaham-pitsarana
hanoratra ny fisian’io fitsipahana io; eo an-tsisin’ilay fanoratana am-boky
no atao izany filazana izany. Ilay mpandoa hetra dia tsy maintsy
mampiseho fanamarinana izany, avy amin’ny mpitana kaontim-panjakana
miandraikitra ny fitakiana ilay hetra notsipahina. Ny ampahany notsipahina amin’ny hetra,
mbola tsy voaloa ka voasoratra am-bokim-panjakana, dia lazaina manokana ao
amin’ny fitanisana an-tsoratra ataon’ny mpitana kaontim-panjakana, ahafahana
manoratra azy indray, araka ireo fepetra voafaritra ao amin’ny andalana
voalohany amin’ny fitsinjarana faha-6. 6.
Ny fanoratana vaovao
mikasika mpandoa hetra iray,
angatahin’ny mpitana kaontim-panjakana iray, dia manafoana ny fanoratana teo
aloha nangatahiny.
Afa-tsy amin’izay voalazan’ny fitsinjarana faha-7, dia azon’ny mpandoa
hetra atao foana ny mangataka ny
hamonoana, manontolo na amin'ny ampahany ihany, ny soratra am-boky raha toa izy mampiseho, amin’ny
firaketan-draharahan'ny fitsarana,
fanamarinana fa voaloa ilay hetra, avy tamin’ny mpitana
kaontim-panjakana nangataka ny fanoratana. Tsy azo atao ny famonoan-tsoratra
amin'ny ampahany ihany raha tsy ho an'ny tetibola mira ahay amin’ny fetra
farany ambany voalaza ho tsy maintsy anaovana fanoratana. Ny mpitana kaontim-panjakana nangataka
ny fanoratana am-boky no mampanao izay mety ho famonoan-tsoratra vokatry ny
fampihenan-ketra na fanekena tsy andoavan-ketra. Manao torak’izany koa izy
raha nisy diso tamin’ny famerany ny hetra ahazoana tombon-jo na tsy ilay
tokony handoa ny hetra no notondroiny. Antsisin’izay soratra tandrify no
hametrahan'ny mpirakidraharahan'ny fitsarana ny famonoan-tsoratra. 7.
Mba ahafahany mampanoratra
am-boky ny tombon-jo anany, izay
namindrana ny fahefan'ny Tahirimbolam-panjakana na sampandraharaha misahana
ny hetra dia mampiseho amin’ny mpirakidraharaham-pitsarana ny fanamarinana,
nataon’ny mpitana kaontim--panjakana miadidy ny fitakiam-bola ary milaza ny
fisian’ny famindram-pahefana. Io fanamarinana io dia midika, amin’izay
fetran’ny trosa, ho famonoan-tsoratra ao amin'ny boky ilay trosa naloa
atakalo fahefana, raha toa izany trosa izany ka isan’ny efa nanaovana
fanoratana. 8.
Sosona roa amin'ireo taratasy
filazana na fanamarinana voalazan’ny fitsinjarana faha-5, 6 ary 7 no atolotra
ny mpirakidraharaham-pitsarana, na alefa any aminy amin’ny alalan’ny taratasy
tsy very mandeha misy filazana ny fandraisana azy. Ny sosona iray, raha vao voaray, dia petahina filazana
ny vaninandro nanatanterahana ilay fomba amam-pitsipika nangatahina hatao, ka
atolotra ny mpangataka na averina aminy ho fanamarinana. Tehirizina ao
amin’ny firaketan-draharaham-pitsarana ny sosona faharoa. 9.
Ny mpirakidraharaham-pitsarana
dia tsy maintsy manome izay mitaky izany,
fitanisana izay soratra misy ao amin'ny boky na fanamarinana fa tsy
misy soratra ao amin'ny boky, ka ilay nanao ny fangatahana no mandoa ny
sarany amin’izany. Ny taky iray dia tsy mikasika afa-tsy mpandoa hetra iray,
voatondro anarana mazava.
Ny toe-tsoratra misy ao amin'ny boky, omen’ny
mpirakidraharam-pitsarana, dia tsy maintsy manondro ny mpitana kaontim-panjakana na izay olon-kafa
namindram-pahefana nangataka ny fanoratana, ny vaninandro nanaovana ny
fanoratana, ny mari-bola voasoratra ary, raha misy, ny filazalazana momba ny
fitsipahana. 10.
Didim-pitondrana iarahan'ny
Ministry ny Toekarena sy ny Vola ary ny Mpitahiry ny Kasem-panjakana sady Ministry ny Fitsarana manao no mametra
ny modelin'ny fitanisana an-tsoratra, fanamarinana, taky, ary toe-tsoratra voalaza
ao amin’ny fitsinjarana faha-3, 5, 6, 7 ary 9. Andininy 2 :
Fenoina izao andalana manaraka izao ny andininy faha-244 andalana voalohany
amin’ny Fehezandalàna momba ny fadintseranana : 1.
Ny tombon-jo nomena ny
sampandraharahan’ny fadintseranana amin’ireo mari-bola tsy mbola nohefain’ny
mpivarotra sy ireo fikambanana, na dia tsy mpivarotra aza izy, mizaka zon'ny
isam-batan’olona, dia tsy maintsy ampahafantarina ny besinimaro araka ireo
fepetra voalazan’ny toko faha-V ao amin’ny didim-panjakana momba ny
fampahafantarana ny besinimaro ny trosa amin'ny fanana-manaraka ; 2.
araka ireo fepetra voalazan’ny
andininy faha-05.01.13 bis sy 05.01.13 ter ao amin’ny Fehezandalàna ankapobe
momba ny hetra, no tsy maintsy hanatontosana izany fampahafantarana ny besinimaro
izany. Andininy 3 :
Raha vao mihoatra ny 30.000.000 ariary ireo vola, ananan'ny sampandraharaha
mpiahy ara-tsosialy tombon-jo, tokony hoefain’ny mpivarotra na fikambanana,
na dia tsy mpivarotra aza izy, mizaka zon'ny isam-batan’olona, dia tsy maintsy
soratana ao anatin’ny telo volana manaraka ny vaninandro ahafahana mitaky
azy, ao amin’ny boky isoratan’ny mpivarotra sy ny fikambanana ao amin’ny
firaketandraharaham-pitsarana momba ny varotra. Raha
misy fanarenana fitantanana arahi-maso ara-pitsarana na famaranan-trosa
ara-pitsarana, ampiharina amin'ny mpandoa hetra na amin'izay olon-kafa
voalazan’ny lalàna fa tsy maintsy mandoa ilay hetra, kanefa tsy nagatahana
fanoratana ara-dalàna ny tombon-jo ananana aminy, dia tsy azo ampiasaina
intsony izany tombon-jo izany amin’ireo trosa izay tsy maintsy natao ny
fanoratana azy am-boky. Mitandro ny tombon-jo mandritra ny roa taona
aorian’ny vaninandro nanaovana azy ny fanoratana am-boky. Azo havaozina ny
fanoratana. Azon’ny sampandraharaha mpiahy ara-tsosialy na ny ananany vola atao foana ny mangataka ny hamonoana, manontolo na amin'ny ampahany ihany, ny soratra am-boky raha toa izy mampiseho, amin’ny firaketan-draharahan'ny fitsarana, fanamarinana avy tamin’ilay sampandraharaha tompon-trosa, na soratra hanafoanana ny fanoratana avy tamin’ny namindrana fahefana. Ny tombon-jo amin’ireo fananana
nogiazina talohan’ny nifaranan’ny fe-potoana voalazan’ny andalana faharoa dia
mbola manan-kery kosa anefa, na dia tapitra aza izany fe-potoana izany. Raha misy fanarenanana fitantanana
arahi-maso ara-pitsarana na famaranan-trosa ara-pitsarana, dia tsy takiana
ireo sazy, tatao satria tratra aoriana, ary koa sara-panenjehana, tokony ho efain'ny mpandoa ary noferana ny
vaninandro namoahana ny didim-pitsarana milaza ny fiantombohany. Andininy 4 :
Ampiharina ity lalàna ity taona iray aorian’ny vaninandro namoahana azy
hanan-kery. Andininy 5 : Avoaka hanan-kery amin’ny Gazetim-panjakan’ny Repoblika ity
lalàna ity. Ho tanterahina izany fa
lalàm-panjakana. |