Lois 218
LOI N° 95-030
du 22 février 1996
relative à l’activité et
au contrôle des établissements de crédit (J.O.n°2350 du 04/03/96
Edition spéciale, p.292)
Les
Art.64 à art.76 de cette loi ont été abrogés par l’Art.77 de la loi
N°2004-052 du 28 Janvier 2005 sur le crédit bail TITRE PREMIER
DISPOSITIONS
PRELIMINAIRES CHAPITRE PREMIER
DOMAINE D’APPLICATION ET DEFINITIONS
Article
premier -
Les dispositions de la présente loi s’appliquent à tous les établissements de
crédit opérant sur le territoire de la République de Madagascar, quel que
soit leur statut juridique. Art. 2 - Ne sont pas soumis à la
présente loi : v le Trésor Public, la
Banque Centrale de Madagascar, les services financiers de la Poste ; v les organismes financiers
multilatéraux et les institutions publiques étrangères d’aide et de
coopération dont l’intervention sur le territoire de la République de
Madagascar est autorisée par des traités, accords ou conventions auxquels la
République de Madagascar a adhéré. Art. 3 - Les établissements de crédit sont les organismes qui : v
effectuent à titre habituel des opérations de
banque ; v assurent la gestion pour
le compte des tiers de portefeuilles de valeurs mobilières en recevant à cet
effet des fonds assortis d’un mandat de gestion ; v ou apportent leur concours
au placement de valeurs mobilières en se portant ducroire. Les opérations de
banque comprennent la réception de fonds du public, l’octroi de crédits, la
mise à disposition du public ou la gestion de moyens de paiement. Art. 4 - Sont considérés comme fonds reçus du public les fonds qu’une personne
physique ou morale recueille d’un tiers, notamment sous forme de dépôts, avec
le droit d’en disposer pour son propre compte, mais à charge pour elle de les
restituer. Toutefois, ne sont pas considérés comme fonds reçus du public : 1°
Les fonds reçus ou laissés en compte par les associés en nom ou les
commanditaires d’une société de personnes, les associés ou actionnaires
détenant au moins 5 pour cent du capital social, les administrateurs, les
membres du directoire et du conseil de surveillance ou les gérants ainsi que
les fonds provenant de prêts participatifs ; 2°
Les fonds qu’une entreprise reçoit de ses salariés sous réserve que
leur montant n’excède pas 10 pour cent de ses capitaux propres. Pour
l’appréciation de ce seuil, il n’est pas tenu compte des fonds reçus des
salariés en vertu de dispositions législatives particulières. Art. 5 - Constitue une opération de crédit, pour l’application de la présente
loi, tout acte par lequel une personne physique ou morale agissant à titre
onéreux, met ou promet de mettre des fonds à la disposition d’une autre
personne ou prend, dans l’intérêt de celle-ci, un engagement par signature
tel qu’un aval, un cautionnement, ou une garantie. Sont
assimilés à des opérations de crédit le crédit-bail et, de manière générale,
toute opération de location assortie d’une option d’achat quelle que soit la
devise dans laquelle est libellée l’opération de crédit. Art. 6 - Sont considérés comme moyens de paiement tous les instruments, qui,
quel que soit le support ou le procédé technique utilisé, permettent à toute
personne de transférer des fonds. Art. 7 - Les établissements de crédit peuvent effectuer les opérations
connexes à leur activité telles que : 1°
les opérations de change et les opérations sur or, métaux précieux et
pièces, sous réserve des dispositions législatives et réglementaires en
vigueur ; 2°
la location de compartiments de coffres forts 3°
le placement, la souscription, l’achat, la gestion, la garde et la
vente de valeurs mobilières et de tout produit financier ; 4°
le conseil et l’assistance en matière de gestion de patrimoine ou
financière, l’ingénierie financière, et, d’une manière générale, tous les
services destinés à faciliter la création ou le développement des
entreprises, sous réserve des dispositions législatives relatives à
l’exercice illégal de certaines professions ; 5°
Les opérations de location simple de biens mobiliers ou immobiliers
pour les établissements habilités à effectuer des opérations de crédit-bail. Art. 8 - Les établissements de crédit ne peuvent : v prendre ou détenir des
participations dans des entreprises existantes ou en création, exercer à
titre habituel une activité autre que celles visées aux articles 3 à 7, que
dans les conditions définies par instructions de la Commission de Supervision
Bancaire et Financière, instituée au chapitre premier du titre III de la
présente loi, qui définira notamment le niveau maximal autorisé pour ces
opérations. Art. 9 - Les établissements de crédit ayant leur siège à l’étranger sont
autorisés à ouvrir à Madagascar des bureaux ayant une activité d’information,
de liaison ou de représentation. L’ouverture
de ces bureaux est subordonnée à l’agrément de la Commission de Supervision
Bancaire et Financière. CHAPITRE
II INTERDICTIONS Art. 10 - Il est interdit à toute personne physique ou morale, autre qu’un
établissement de crédit, d’effectuer des opérations de banque à titre
habituel. Il
est en outre interdit à toute entreprise autre qu’un établissement de crédit
de recevoir du public des fonds à vue ou à moins de deux ans de terme. Art. 11 - Sans préjudice des dispositions particulières qui leur sont
applicables, l’interdiction stipulée à l’article 10 ne vise ni les personnes
et services énumérés à l’article 2 ni, pour les opérations prévues par les
textes régissant leurs activités : v les institutions
d’assurances, de réassurances et de prévoyance sociale ; v les organismes collecteurs
de la participation des employeurs à l’effort de construction. L’interdiction
relative aux opérations de crédit ne s’applique pas : 1°
Aux organismes sans but lucratif qui, dans le cadre de leur mission
et pour des motifs d’ordre social, accordent, sur leurs ressources propres,
des prêts à conditions préférentielles à certains de leurs ressortissants ; 2°
Aux organismes qui, exclusivement à titre accessoire à leur activité
de constructeur ou de prestataire de services, consentent aux personnes
physiques accédant à la propriété le paiement différé du prix des logements
acquis ou souscrits par elles ; 3°
Aux entreprises qui consentent à leurs salariés pour des motifs
d’ordre social des avances sur salaires ou des prêts de caractère
exceptionnel. Art. 12 - Les interdictions définies
à l’article 10 ci-dessus ne font pas obstacle à ce qu’une entreprise quelle
que soit sa nature, puisse : 1°
dans l’exercice de son activité professionnelle consentir à ses
contractants des délais ou avances de paiement ; 2°
conclure des contrats de location de logement assortis d’une option
d’achat ; 3°
procéder à des opérations de trésorerie avec des sociétés ayant avec
elle, directement ou indirectement, des liens de capital conférant à l’une
des entreprises liées un pouvoir de contrôle effectif sur les autres ; 4°
émettre des valeurs mobilières ainsi que des bons ou billets à court
terme négociables sur un marché réglementé ; 5°
émettre des bons et cartes délivrés pour l’achat auprès d’elle d’un
bien ou d’un service déterminé. Art. 13 - Il est interdit à toute
entreprise autre qu’un établissement de crédit d’utiliser une raison sociale,
une dénomination, une publicité ou d’une façon générale des expressions
faisant croire qu’elle est agréée en tant qu’établissement de crédit ou de
créer une confusion à ce sujet. Il est
interdit à un établissement de crédit d’effectuer des opérations non autorisées
pour la catégorie au titre de laquelle il a obtenu son agrément ou de créer
une confusion sur ce point. Art. 14 - Nul ne peut être membre du
Conseil d’Administration d’un établissement de crédit, ni, directement ou par
personne interposée, administrer, diriger ou gérer à un titre quelconque, un
établissement de crédit, ni disposer du pouvoir de signer pour le compte d’un
tel établissement : 1° S’il a fait
l’objet d’une condamnation : a)
Pour crime ; b)
Pour violation des dispositions des articles 177 à 179, 418 à 420 du
Code pénal ; c)
Pour vol, escroquerie, abus de confiance, faux ou usage de faux en
écriture privée, de commerce ou de banque ; d)
Pour détournement de deniers publics, soustractions commises par
dépositaire public, extorsion de fonds et de valeurs, banqueroute, atteinte
au crédit de l’Etat, infraction à la législation des
changes ; e)
f)
Pour infraction à la législation sur les stupéfiants et blanchiment
de fonds d’origine criminelle ; g)
Pour recel de choses obtenues à la suite des infractions visées aux
paragraphes c, d et e ci-dessus ; h)
Par application des dispositions des articles 82 à 85 de la présente
loi ; Pour tentative ou
complicité de toutes les infractions ci-dessus ; 1°
S’il a été condamné à une peine d’emprisonnement supérieure à deux
mois pour émission de chèques sans provision ; 2°
S’il a été déclaré en faillite, sauf réhabilitation en sa
faveur ; 3°
S’il a été condamné en tant qu’administrateur, dirigeant de droit ou de
fait d’une société, en vertu de la législation sur la faillite ou la
banqueroute, sauf réhabilitation en sa faveur ; 4°
S’il a fait l’objet, d’une mesure de destitution de sa qualité
d’officier ministériel en vertu d’une décision judiciaire ; 5°
Si le système bancaire malgache porte des créances douteuses ou
contentieuses, au sens du plan comptable Art. 15 - Les interdictions
ci-dessus s’appliquent de plein droit en cas de faillite, restitution ou
condamnation pour une infraction constituant l’un des crimes et délits
mentionnés à l’article 14, prononcé par une juridiction étrangère et passé en
force de chose jugée. Le cas échéant, sur requête du ministère public ou de
l’intéressé, le tribunal correctionnel du domicile de l’intéressé est saisi
pour apprécier la régularité et la légalité de cette décision prise à
l’étranger ; le tribunal statue en Chambre du conseil, l’intéressé dûment
appelé. L’interdiction résultant
des dispositions du présent article ou de l’article 14 cesse de plein droit
lorsque la décision qui la motive est rapportée ou infirmée par une nouvelle
décision ayant acquis l’autorité de chose jugée. TITRE II AGREMENT DES
ETABLISSEMENTS DE CREDIT CHAPITRE
PREMIER AGREMENT Art. 16 - L’exercice de l’activité
d’établissement de crédit, telle que définie à l’article 3 de la présente loi,
est subordonné à l’agrément de la Commission de Supervision Bancaire et
Financière instituée au chapitre premier du Titre III de la présente loi. Art. 17 - Les établissements de
crédit sont agréés en qualité de banque territoriale ou extraterritoriale,
d’établissement financier, d’institution financière mutualiste au titre de
l’ordonnance n° 93-026 du 13 mai 1993 et des textes subséquents, ou
d’institution financière spécialisée. 1° Seules
sont habilitées de façon générale à recevoir du public des fonds à vue ou à
moins de deux ans de terme les banques et les institutions financières
mutualistes. Les
banques extra-territoriales ne peuvent recevoir que des dépôts en devises
émanant de non-résidents au sens défini par la réglementation des changes en vigueur.
Les
établissements financiers et les institutions financières spécialisées ne
peuvent recevoir de fonds du public qu’à titre accessoire, dans les
conditions définies par la Commission de Supervision Bancaire et Financière. Cette
activité devra, en tout état de cause, être un corollaire direct des
activités principales de l’établissement et demeurer d’une importance
marginale au regard de celles-ci. Les
banques de développement ne peuvent recevoir du public des fonds à vue ou à
moins de deux ans de terme. 2°
Les banques territoriales peuvent effectuer toutes les opérations de
banque. Les banques extra-territoriales exercent leur activité dans les
conditions fixées par décret, pris après avis de la Commission de Supervision
Bancaire et Financière. Dans les
conditions et sous les limites fixées par l’ordonnance n° 93-026 susvisée,
les institutions financières mutualistes sont habilitées à recevoir des
dépôts, à octroyer des crédits et à se porter caution de leurs adhérents. 3°
Les établissements financiers sont des établissements de crédit
spécialisés, dont l’activité consiste à titre habituel : v soit à effectuer une ou
plusieurs des opérations de banque au sens de l’article 3 de la présente loi,
à l’exception, sauf à titre accessoire comme disposé ci-dessus, de la
réception de dépôts du public à vue ou à moins de deux ans de
terme ; v soit, à assurer la gestion
pour compte de tiers de portefeuilles de valeurs mobilières en recevant à cet
effet des fonds assortis d’un mandat de gestion ; v soit, à apporter leur
concours au placement de valeurs mobilières en se portant ducroire. Les établissements
financiers ne peuvent effectuer que les opérations énoncées par la décision
d’agrément. 3°
Les institutions financières spécialisées sont des établissements de
crédit investis par l’Etat d’une mission permanente d’intérêt public. Elles
ne peuvent effectuer d’autres opérations de banque que celles afférentes à
cette mission. Relèvent notamment de cette catégorie les banques de
développement. Les opérations autorisées pour chacune des catégories
d’établissements et les conditions d’exer-cice de leurs activités seront
précisées en tant que de besoin par décret pris sur avis de la Commission de
Supervision Bancaire et Financière. Art. 18 - Les demandes d’agrément dans l’une des catégories d’établissements de
crédit définies à l’article 17 sont formées auprès du Secrétariat Général de
la Commission de Supervision Bancaire et Financière. Le
dossier, déposé en double exemplaire contre récépissé, devra notamment
comporter le projet de statuts, la liste des actionnaires et dirigeants
accompagnée des éléments requis en application de l’article 25, les
prévisions d’activité, d’implantation et d’organisation, le détail des moyens
techniques, humains et financiers dont la mise en œuvre est prévue, ainsi que
tous autres éléments susceptibles d’éclairer la décision des autorités. Les
pièces requises à l’appui de la demande seront précisées par une instruction
de la Commission de Supervision Bancaire et Financière. Art. 19 - Dès réception du dossier, la Commission vérifie notamment si le
demandeur satisfait aux obligations stipulées par les articles 14, 21, 23 et
24 de la présente loi. Elle est habilitée à recueillir tous renseignements
jugés utiles à l’instruction de la demande. Pour se prononcer, elle apprécie
l’aptitude de l’entreprise à réaliser ses objectifs de développement dans les
conditions que requièrent le bon fonctionnement du système bancaire et la
sécurité des déposants. Le
demandeur est avisé de la clôture de l’instruction du dossier. A partir de
cette date, la Commission dispose d’un délai d’un mois pour statuer sur la
demande. Art. 20 - L’agrément est prononcé par décision de la Commission de Supervision
Bancaire et Financière. La décision précise la catégorie dans laquelle est
agréé l’établissement, en application des dispositions de l’article 17, et
énumère en tant que de besoin les opérations de banque qui lui sont
autorisées. Elle est publiée au Journal Officiel, et dans au moins un
des principaux organes de la presse nationale aux frais du bénéficiaire. La
Commission dresse et tient à jour la liste des établissements de crédit agréés,
auxquels est affecté un numéro d’inscription. Cette liste et ses mises à jour
sont publiées au Journal Officiel. Les
établissements de crédit doivent faire figurer leur numéro d’inscription sur
toute correspondance ou publication. Art. 21 - Sous réserve de dispositions législatives particulières visant
certaines catégories d’établissements, les établissements de crédit sont
obligatoirement constitués sous forme de personne morale. Ils
doivent disposer au jour de leur constitution d’un capital libéré dont le
montant minimum est fixé pour chacune des catégories définies à l’article 17
par décret pris sur avis de la Commission de Supervision Bancaire et
Financière. Ce minimum pourra différer selon les catégories d’établissements
et selon le nombre de guichets ouverts au public. La
forme des actions sociales ou parts sociales des établissements de crédit
doit permettre l’identification à tout moment des actionnaires ou sociétaires
de ces établissements. Art. 22 - Tout établissement de crédit doit pouvoir justifier à tout moment que
son actif excède effectivement d’un montant au moins égal au capital minimum
qui lui est imparti par le passif dont il est tenu envers les tiers. Les
modalités d’application de cette disposition sont définies par instruction de
la Commission de Supervision Bancaire et Financière. Art. 23 - La direction générale de tout établissement de crédit, à savoir la
détermination effective de l’orientation de ses activités, doit être assurée
par deux personnes au moins. Les
personnes visées au précédent alinéa doivent résider à Madagascar. Art. 24 - Les opérations des établissements de crédit sont contrôlées par au
moins deux commissaires aux comptes. Dans les conditions fixées par les
textes qui régissent la profession, ceux-ci procèdent à la certification des
comptes annuels, s’assurent et attestent de l’exactitude et de la sincérité
des informations destinées aux autorités et au public. Lorsque
le total du bilan est inférieur à un seuil fixé par la Commission de Supervision
Bancaire et Financière, l’intervention d’un seul commissaire aux comptes est
requise. La
Commission peut demander aux commissaires aux comptes des établissements de
crédit tout renseignement sur l’activité et la situation financière de ces
établissements. Les commissaires aux comptes sont alors déliés, à son égard,
du secret professionnel. La Commission peut, en outre, transmettre des
observations écrites aux commissaires aux comptes qui sont alors tenus
d’apporter des réponses en cette forme. Art. 25 - La désignation des personnes visées à l’article 23 et des
commissaires aux comptes au titre de l’article 24 est notifiée à la Commission de Supervision Bancaire et Financière un mois au moins avant sa prise d’effet. Cette
notification est accompagnée de tous éléments permettant d’apprécier
l’honorabilité et l’expérience de la personne concernée. Les modalités
d’application de ces dispositions seront précisées par instruction de la
Commission de Supervision Bancaire et Financière. La
Commission peut s’opposer à la désignation envisagée, par décision motivée.
L’établissement de crédit, qui ne peut passer outre, procède alors dans les
mêmes formes à une nouvelle désignation. CHAPITRE
II RETRAIT D’AGREMENT SECTION PREMIERE
Retrait d’agrément
Art. 26 - Le retrait d’agrément est prononcé par la Commission de Supervision
Bancaire et Financière, soit à la demande de l’établissement de crédit, soit
d’office lorsque l’établissement ne remplit plus les conditions auxquelles
l’agrément est subordonné, lorsqu’il n’a pas fait usage de son agrément dans
un délai de douze mois ou lorsqu’il n’exerce plus son activité depuis au
moins six mois, soit à titre de sanction disciplinaire conformément aux
dispositions de l’article 49 de la présente loi. Sous
réserve des dispositions de l’article 50, le retrait d’agrément est notifié à
l’établissement concerné. Il est publié au Journal Officiel et dans au
moins un des principaux organes de la presse nationale. Copie de la décision
est affichée dans tous les locaux d’exploitation de l’établissement ouverts
au public. SECTION II
Procédure de liquidation
Art. 27 - Tout établissement de crédit dont l’agrément a été retiré entre
immédiatement en liquidation. Dans le cas où le retrait d’agrément est
prononcé sur la demande de l’entreprise, la décision de retrait impartit à
l’entreprise un délai pour la clôture
de ses opérations. Pendant
la durée de la liquidation, l’entreprise ne peut effectuer que des opérations
strictement nécessaires à l’apurement de sa situation. Elle ne peut faire
état de sa qualité d’établissement de crédit qu’en précisant qu’elle est en
liquidation. Art. 28 - Sans préjudice des règles sur la faillite et le règlement judiciaire,
en cas de liquidation et sur requête du Président de la Commission de
Supervision Bancaire et Financière, un mandataire de justice est désigné par
ordonnance du Président du tribunal de commerce du lieu du siège social. Pendant
la durée de la liquidation, l’entreprise demeure soumise au contrôle de la
Commission de Supervision Bancaire et Financière. La Commission peut demander
à tout moment au liquidateur tous renseignements et justifications sur ses
opérations et faire effectuer des vérifications sur place. La
Commission peut communiquer au Président du tribunal de commerce toutes
informations qu’elle estime nécessaires ; le Président du tribunal peut, en
cas de besoin, procéder au remplacement du liquidateur par ordonnance. Art. 29 - Le liquidateur agit sous son entière responsabilité, il dispose de tous
les pouvoirs d’administration, de direction et de représentation de la
personne morale. Toute
action mobilière ou immobilière ne pourra être poursuivie ou intentée que par
lui ou contre lui. A
dater de la liquidation, les poursuites individuelles des créanciers sont
suspendues, sauf pour les créanciers privilégiés. Toutefois, le liquidateur
peut mettre en demeure les créanciers privilégiés d’engager des poursuites en
vue de la réalisation de leurs sûretés dans un délai d’un mois à compter de
la mise en demeure. Faute pour ces derniers de le faire dans ce délai, le
liquidateur sera autorisé par le Président du tribunal de commerce à agir aux
lieu et place des créanciers privilégiés, si cette réalisation permet de
préserver les intérêts des créanciers chirographaires. Art. 30 - Dans les vingt jours suivant sa nomination, le liquidateur fait
insérer dans au moins deux des principaux organes de la presse nationale une
annonce invitant les créanciers à produire leurs titres de créances. Les
créanciers connus qui, dans le mois de cette publication, n’auront pas remis
au liquidateur, contre récépissé, leurs titres avec un bordereau des pièces
remises et des sommes réclamées, devront être avertis du retrait d’agrément
par lettre recommandée du liquidateur et invités à remettre entre ses mains
leurs titres dans les mêmes formes. Art. 31 - Le liquidateur inscrit d’office au passif les créances certaines.
Avec l’approbation du Président du tribunal de commerce ; il inscrit, sous
réserve, au passif les créances contestées, si les créanciers intéressés ont
déjà saisi la juridiction compétente, ou s’ils la saisissent dans un délai de
quinze jours à compter de la réception de la lettre recommandée avec accusé
de réception qui leur est adressée pour leur faire connaître que leurs
créances n’ont pas été admises d’office. Art. 32 - Le liquidateur établit le plus tôt possible, et au plus tard dans les
six mois de sa nomination, une situation sommaire active et passive de
l’entreprise en liquidation et la remet au Président du tribunal de commerce
et à la Commission de Supervision Bancaire et Financière. Art. 33 - Le liquidateur procède aux répartitions avec l’autorisation du
Président du tribunal de commerce. Il tient compte des privilèges des créanciers
; entre créanciers égaux en droit et entre créanciers chirographaires, les
répartitions sont effectuées au marc le franc. A
défaut pour les créanciers d’avoir valablement saisi la juridiction
compétente dans le délai prescrit, les créances contestées ou inconnues ne
seront pas comprises dans les répartitions à faire. Pour
les créances ultérieurement connues et admises, les créanciers ne pourront
rien réclamer sur les répartitions déjà autorisées par le Président du
tribunal de commerce, mais ils auront le droit de prélever sur l’actif non
encore réparti leur part éventuelle dans les premières répartitions. Les
sommes pouvant revenir dans les répartitions aux créanciers contestés qui ont
régulièrement saisi la juridiction compétente dans le délai prescrit seront
tenues en réserve jusqu’à ce qu’il ait été statué définitivement sur leurs
créances. Les créanciers dont la créance aura été reconnue auront le droit de
prélever sur les sommes mises en réserve leur part éventuelle dans les
premières répartitions, sans préjudice de leurs droits dans les répartitions
ultérieures. Art. 34 - La clôture de la liquidation est ordonnée par le tribunal de commerce
au vu du rapport du liquidateur, après avis de la Commission de Supervision
Bancaire et Financière, lorsque les répartitions auront été faites aux
créanciers ou lorsque les opérations seront arrêtées par l’insuffisance de
l’actif. TITRE
III REGLEMENTATION ET CONTROLE DES ETABLISSEMENTS DE CREDIT CHAPITRE
PREMIER DE LA COMMISSION DE SUPERVISION BANCAIRE ET FINANCIERE Art. 35 - Il est institué une Commission de Supervision Bancaire et Financière
de la République de Madagascar, chargée de veiller au bon fonctionnement des
établissements de crédit, vérifier le
respect par ces établissements des dispositions qui leur sont applicables et
de sanctionner les manquements constatés. En
particulier, la Commission de Supervision Bancaire et Financière examine les
conditions d’exploitation des établissements de crédit, s’assure de la
qualité de leur situation financière et contrôle le respect des règles de
bonne conduite de la profession. Art. 36 - La Commission de Supervision Bancaire et Financière est présidée par
le Gouverneur de la Banque Centrale de Madagascar. Elle
comprend en outre : v Le Directeur du
Trésor ; v Un membre désigné par le
Ministre chargé des Finances ; v Le Directeur Général de la
Banque Centrale de Madagascar ; v Un magistrat ayant au moins
rang de Conseiller à la Cour Suprême, désigné par le Premier Président de la
Cour ; v Trois membres choisis en
raison de leurs compétences en matière bancaire et financière et de leur
honorabilité. Ils sont nommés en Conseil de Gouvernement pour une durée de 3
ans sur proposition conjointe du Ministre chargé des Finances et du
Gouverneur de la Banque Centrale. En cas
d’absence du Gouverneur, la présidence de la Commission est assurée par le
Directeur Général de la Banque Centrale. Le Président
de l’Association Professionnelle des Etablissements de Crédit ou son
représentant participe, sans voix délibérative, aux débats de la Commission
ayant pour objet l’examen des projets d’instruction du ressort de la
Commission en application de l’article 41 de la présente loi. Art. 37 - Les membres de la
Commission ne peuvent, à titre privé, exercer aucune fonction, rémunérée ou
non, dans un établissement de crédit, ni recevoir aucune rémunération directe
ou indirecte d’un établissement de crédit. Leurs fonctions sont incompatibles
avec tout mandat législatif et toute charge gouvernementale. Les
membres de la Commission, autres que les membres siégeant ès-qualités, ne
peuvent être relevés de leurs fonctions qu’à
raison des incompatibilités énoncées à l’alinéa précédent, ou pour
incapacité physique ou mentale, ou à la suite d’une condamnation de nature à
porter atteinte à leur honorabilité, sur proposition conjointe du Ministre
chargé des Finances et du Gouverneur de la Banque Centrale. Il est procédé à
leur remplacement dans les formes définies à l’article 36. Les membres
perçoivent une indemnité fixée par le Chef de Gouvernement sur proposition du
Président de la Commission. Art. 38 - La Commission de
Supervision Bancaire et Financière se réunit au moins deux fois par an à
l’initiative et sur convocation de son Président, qui arrête l’ordre du jour
des séances. En outre, la Commission est réunie lorsque quatre de ses membres
au moins en font la demande. Les décisions
sont arrêtées à la majorité des membres de la Commission, soit 5 voix, à
l’exception des sanctions disciplinaires prévues à l’article 49 qui sont
arrêtées à la majorité des deux-tiers des membres de la Commission, soit 6
voix. La Commission
arrête son règlement intérieur. Celui-ci définit en particulier les pouvoirs
conférés au Président et au Secrétaire Général de la Commission, sans que
puissent être déléguées les compétences disciplinaires dévolues à la
Commission par l’article 49 de la présente loi. Art. 39 - La Banque Centrale assure,
sur son budget et avec le concours de son personnel, le Secrétariat Général
de la Commission. A cet effet,
le Gouverneur désigne, dans les mêmes conditions que les directeurs de la
Banque Centrale, un responsable chargé d’assurer les fonctions de Secrétaire Général. Le Secrétaire
Général de la Commission et le Directeur chargé du Crédit à la Banque
Centrale assistent aux réunions de la Commission sans voix délibérative. Les comptes
annuels prévisionnels et les états financiers définitifs afférents à l’activité
de la Commission et de son Secrétariat Général sont soumis pour avis à la
Commission préalablement à leur présentation au Conseil d’Administration de
la Banque Centrale. Les
établissements assujettis participent aux frais de fonctionnement de la
Commission et de son Secrétariat Général par une contribution annuelle,
assise sur le produit net bancaire de chaque établissement. Le taux,
uniforme, de cette contribution est fixé par arrêté du Ministre chargé des
Finances. Art. 40 - Les membres de la
Commission, toute personne qui participe ou a participé au contrôle des
établissements de crédit, dans les conditions prévues à la présente section,
sont tenus au secret professionnel sous les peines prévues à l’article 378 du
Code pénal. Ce secret n’est pas opposable à l’autorité judiciaire agissant
dans le cadre d’une procédure pénale. La Commission
de Supervision Bancaire et Financière est autorisée à échanger des
informations avec ses homologues de pays tiers, sous réserve de réciprocité
et d’un assujettissement de ces autorités au secret professionnel avec les
mêmes garanties qu’à Madagascar. Art. 41 - Pour les établissements de
crédit assujettis à la présente loi, la Commission de Supervision Bancaire et
Financière fixe par voie d’instruction les règles relatives : 1°
Aux conditions dans lesquelles peuvent être modifiés la situation
juridique et les autres éléments pris en compte lors de l’agrément de ces
établissements, sous réserve des dispositions de l’article 56 ; 2°
Aux normes de gestion et règles de prudence que ces établissements
doivent respecter en vue notamment de garantir leur liquidité, leur
solvabilité et l’équilibre de leur structure financière ; 3°
Au plan comptable, aux conditions d’arrêté périodique et annuel et de
consolidation des comptes, à la publicité des documents comptables et autres
informations destinées tant aux autorités de tutelle qu’au public, après avis
des autres autorités concernées ; 4°
Aux conditions dans lesquelles ces établissements peuvent prendre des
participations et accorder des crédits à leur personnel, à leurs dirigeants,
actionnaires, administrateurs et commissaires aux comptes. Elle précise, en liaison avec l’association professionnelle des
établissements de crédit, les règles de bonne conduite de la profession,
notamment pour ce qui est des relations avec la clientèle, interbancaires et
avec les autorités, et de la prévention du blanchiment de fonds d’origine
criminelle. Les
instructions de la Commission sont exécutoires dès notification à
l’association professionnelle des établissements de crédit. Art. 42 - La Commission de
Supervision Bancaire et Financière détermine la liste, le modèle et les
délais de transmission des documents et informations qui doivent lui être
remis. Elle peut, en
outre, demander aux établissements de crédit tous renseignements,
éclaircissements ou justificatifs nécessaires à l’exercice de sa mission.
Elle peut notamment demander la communication des rapports des commissaires
aux comptes et d’une manière générale de tous documents dont elle peut, en
tant que de besoin, demander la certification, ainsi que de tous
renseignements et informations utiles. Art. 43 - Le Président de la
Commission de Supervision Bancaire et Financière assure l’exécution des décisions
de la Commission. Il précise par voie de circulaire les conditions
d’application des instructions édictées par la Commission. Il est habilité à
prendre toutes décisions nécessaires au bon fonctionnement de la Commission
et à l’exercice optimal des missions conférées à elles ; il en rend
compte à la Commission à chaque séance. Art. 44 - Le Secrétariat Général de
la Commission de Supervision Bancaire et Financière assure au nom de la
Commission le contrôle sur pièces et sur place des établissements de crédit.
La Commission délibère périodiquement du programme des contrôles sur
place. Lorsque la
Commission de Supervision Bancaire et Financière décide d’un contrôle sur
place d’un établissement de crédit affilié à un organe central, elle en informe
ce dernier. Elle communique à l’organe central les résultats de ce contrôle
et, plus généralement, le tient informé le cas échéant des manquements
constatés et des mesures prises à l’encontre d’un établissement
affilié. Art. 45 - La Commission est habilitée
à définir et à prendre toutes mesures de caractère technique destinées à
faciliter les contrôles prescrits à l’article 44 et, plus généralement, à
assurer le respect par les établissements de crédit des règles de saine
gestion et de prudence. La
Commission peut, à son appréciation, porter à la connaissance du public
toutes informations qu’elle estime nécessaires, notamment, aux frais de
l’établissement concerné, la teneur de décisions prises en application des
articles 47, 48 et 49 et devenues définitives. Elle propose au
Ministre chargé des Finances les modifications qu’elle estime devoir être
apportées à la réglementation applicable aux établissements de crédit sur les
questions ne relevant pas des attributions qui lui sont conférées par la présente
loi. Elle est consultée sur toutes propositions ou tous projets de même
objet. Art. 46 - Les résultats des
contrôles sur place sont communiqués au conseil d’administration de
l’établissement concerné, ou à l’organe en tenant lieu ; ils font l’objet
d’une délibération spéciale, dont copie conforme est adressée au Secrétariat
Général de la Commission. Ils sont également transmis au Ministre chargé des
Finances et aux commissaires aux comptes. Les
contrôles sur place peuvent être étendus aux filiales d’un établissement de
crédit, ainsi que, le cas échéant, à toutes autres entités du groupe auquel
appartient l’établissement. La notion de groupe sera précisée par instruction
de la Commission. Pour
l’exercice de ses contrôles, le Secrétariat Général de la Commission peut
faire appel, aux frais de l’établissement concerné et dans le cadre de
conventions qu’il passe à cet effet, à des spécialistes extérieurs pour
éclairer son opinion sur des questions ponctuelles. Art. 47 - En cas de manquement d’un établissement
de crédit aux règles de bonne conduite au sein de la profession, la
Commission de Supervision Bancaire et Financière peut, après avoir mis ses
dirigeants en mesure de présenter leurs explications, leur adresser une mise
en garde. Lorsque
la situation d’un établissement de crédit le justifie, la Commission de
Supervision Bancaire et Financière peut, sous les mêmes conditions, lui
adresser une injonction à l’effet notamment de prendre dans un délai
déterminé toutes mesures destinées à rétablir ou renforcer son équilibre
financier ou à corriger ses méthodes de gestion. Art. 48 - La Commission de
Supervision Bancaire et Financière peut désigner un administrateur
provisoire, auquel sont transférés tous les pouvoirs d’administration, de
direction et de représentation de la personne morale. La
durée maximale du mandat conféré à l’administrateur provisoire est de six
mois, renouvelable une fois. Cette
désignation intervient soit à la demande des dirigeants lorsqu’ils estiment
ne plus être en mesure d’exercer normalement leurs fonctions ou des
actionnaires ou sociétaires détenteurs de la majorité du capital ou
titulaires des droits de vote, soit à l’initiative de la Commission lorsque
la gestion de l’établissement ne peut plus être assurée dans les conditions
normales, ou lorsque l’une des sanctions prévues à l’article 49 5°, 6° ou 7°
a été prise. Les
conditions de l’intervention de l’administrateur provisoire sont arrêtées par
le Président de la Commission. En cas
d’urgence, le Président de la Commission est habilité à procéder lui-même à
la désignation d’un administrateur provisoire ; il en rend compte
immédiatement au Ministre chargé des Finances et à la Commission lors de sa
prochaine séance. Lorsque des
circonstances particulières le justifient, la désignation d’un administrateur
provisoire peut être prononcée sans procédure contradictoire ; en ce cas, la
mesure doit être confirmée ou levée par la Commission sur saisine de tout
actionnaire notifiée dans un délai d’un mois, ceci sans préjudice pour les
actionnaires et les tiers d’agir devant les juridictions compétentes
conformément au droit commun des sociétés. Art. 49 - Si un établissement de
crédit a enfreint une disposition législative ou réglementaire afférente à
son activité, n’a pas déféré à une injonction ou n’a pas tenu compte d’une
mise en garde, la Commission peut prononcer une ou plusieurs des sanctions
disciplinaires suivantes : 1°
L’avertissement ; 2°
Le blâme ; 3°
L’interdiction d’effectuer certaines opérations et toutes autres
limitations dans l’exercice de ses activités ; 4°
La révocation du ou des commissaires aux comptes. ; 5°
La suspension temporaire de l’une ou de plusieurs des personnes
visées à l’article 23 de la
présente loi avec ou sans nomination
d’administrateur provisoire ; 6°
La démission d’office de l’une ou de plusieurs de ces mêmes personnes
avec ou sans nomination d’administrateur provisoire ; 7° Le
retrait d’agrément de l’établissement. En outre, la
Commission peut prononcer, soit à la place, soit en sus de ces sanctions, une
sanction pécuniaire au plus égale au capital minimum auquel est astreint
l’établissement. Art. 50 - Au cas où la Commission
décide du retrait de l’agrément, sa décision est immédiatement notifiée au
Ministre chargé des Finances ; celui-ci peut, dans le délai de huit jours
suivant cette notification, requérir une seconde délibération. La décision
est exécutoire à l’expiration du délai fixé à l’alinéa précédent ou, si le
Ministre des Finances l’a requis, après confirmation à l’issue du second
délibéré. Entre-temps,
la Commission est habilitée à prendre toutes mesures conservatoires qu’elle
estime nécessaires par application des pouvoirs qui lui sont conférés par la
présente loi. Art.
51 - Lorsque la Commission prononce une sanction disciplinaire, elle est
une juridiction administrative. Ses décisions à ce titre sont susceptibles de
recours en annulation devant la juridiction administrative suprême ; ce
recours n’est pas suspensif. Art. 52 - Les établissements de
crédit qui n’auront pas satisfait dans les délais impartis aux prescriptions
résultant des articles 41 et 42 ou aux injonctions de la Commission de
Supervision Bancaire et Financière, qui ne déféreraient pas aux demandes
d’informations de la Commission ou
de son Secrétariat Général, qui feraient obstacle de quelque manière
que ce soit à l’exercice des contrôles prescrits à l’article 44, ou qui transgresseraient les instructions
données par la Commission pour l’application de la présente loi, encourent
une astreinte de 2 000 000 de Fmg
par jour de retard ou d’infraction, à compter de la date du manquement. Ce
montant est révisé chaque année par arrêté du Ministre chargé des Finances
sur proposition de la Commission, pour suivre l’évolution du produit net
bancaire, au sens défini par la Commission, de l’ensemble des établissements
assujettis. Le montant
définitif de l’astreinte est fixé par la Commission. Le produit est reversé à
la Banque Centrale à son bénéfice, en compensation des charges résultant des
dispositions de l’article 39. Art. 53 - La Commission de
Supervision Bancaire et Financière établit et adresse chaque année au
Président de la République, au Parlement et au Chef du Gouvernement un
rapport relatif au fonctionnement du système bancaire et financier et à
l’exercice de sa mission. |
LALANA
N° 95-030 tamin’ny 22
febroary 1996 mikasika ny asa
aman-draha-rahan’ny orinasa fitrosana vola sy ny fanaraha-maso azy (Idem, p.279) Ireo
and.64 ka hatr@ and.76 dia nosoloina ny and.77 ny lalana 2004-052 ny
28/01/2005 momba ny fitrosana vola amin’ny fampanofana fanana-mifaka FIZARANA
VOALOHANY
FEPETRA MIALOHA TOKO VOALOHANY
FAMPIHARANA SY FAMARITANA
Andininy voalohany - Ampiharina
amin’ny orinasa rehetra fitrosana vola miasa eto amin’ny tanin’ny
Repoblikan’i Madagasi-kara na inona na inona sata mifehy azy ny fepetra
soritan’izao lalàna izao. And. 2 - Ity lalàna ity dia tsy
mihatra amin’ny : v
Fitehirizam-bolam-panjakana, ny Banky
Foiben’i Madagasi-kara, ireo sampan-pitantanam bolan’ny paositra ; v
Antokon-draharaha iraisam-pirenen-tsamihafa mampiasa vola, na
andrim-panjakana vahiny misahana ny fanampiana sy ny fiaraha-miasa omen-dalana hiasa eto amin’ny tanin’ny
Repoblikan’i Madagasikara araka ny fifanekena, fifanarahana na
fifampiraharahana, izay niandanian’ny Repoblikan’ny Madagasikara anjara. And. 3 - Ny orinasa fItrosana vola
dia ny antokon-draharaha : v
manao ho anton-draharaha mandavanandro ny
fisahanan’ asa fanaon’ny banky ; v
miandraikitra ny fitantanana ho an’olon-kafa
taratasy fanova vola raha toa izy maharay ny tahirim-bola ombàn’ny
fanome-zan-dalana hitantana azy ; v
manome fanampiana amin’ny fampiasana
taratasim-panana-na fanova vola ka mitolo tena ho andry itokiana amin’izany. Ny asa fanaon’ny banky dia ny fandraisana vola avy
amin’ny daholobe sy ny fampitrosam-bola ary ny fitantanana
fitaovam-pan-doavam-bola. And. 4 - Heverina ho toy ny vola voaray tamin’ny
daholobe ny vola raisin’olon-tsotra na fikambanana tamin’olon-kafa indrindra
amin’ny endrika petrabola izay azon’izy tenany ampiasaina, fa anjarany kosa
avy eo mamerina izany. Tsy azo heverina ho toy ny vola voaray avy tamin’ny
daholobe anefa ireto : 1°
Ny vola voaray na avela
anaty ny kaonty avy amin’ny mpika-mbana miara-tompon-doloha na ny
tompon’adidy amin’ori-nasa ifandrombonana isam-batan’olona, ny mpikambana na
tomponà petrabola mizaka ahay ny 5 isan-jaton’ny renivolam-pikambanana, ny
mpi-andraiki-draharaha, ny mambra anisan’ny mpitari-draharaha sy ny ao amin’ny
Filankevitra mpanara-maso na ny mpitantana ambanin’ny tahirim-bola indramina
ho fandraisana anjara ; 2°
Ny vola azon’ny orinasa
avy tamin’ireo olona karamainy izay tsy mihoatra ny folo isan-jaton’ny
renivolany enti-mihe-sika ny fitambarany. Tsy ampi-dirina ao anatin’io
famerana io ny vola voaray avy tamin’ireo olona karamainy araka ny fepetra
manokana voalazan’ny lalàna. And. 5 - Amin’ny fampiharana izao lalàna izao dia
fampitrosam-bola ny ataon’olon-trosa na fikambanana izay efain-tsarany
amin’ ny fanolorana na
fampanatenan-kanolotra hampiasain’olon-kafa na amin’ny fandraiketana,
hitsimbi-nana ny tombontsoan’ity farany, ankibolana vita sonia toy ny
solovaika, fanamarinan’antoka na fanomezan’antoka. Ampitoviana amin’ny
fampitrosam-bola ny fanofana zary fitrosana ary amin’ny ankapobeny izay
rehetra fivononan-kanofa omban-tsafidy ny amin’ny fividianana azy na amin’ny
vola vahiny inona na inona andraiketana ny lazam-bidiny. And. 6 - Heverin-ko fitaovana fanefam-bidiny
izay rehetra na inona na inona ifaharany na teknika ampiasaina ahafahan’ny
rehetra mampizaka ny fitompoanà tahirim-bola. And. 7 - Azon’ny orinasa fitrosana vola atao ny lahasa mifandraika amin’ny asa
aman-draha-rahany toy ny : 1°
fanakalozam-bola vahiny sy
momba ny volamena, ny metaly sarobidy sy
vato hafa raha toa izany tsy manohin-tohina ny fepetra voalazan’ny didy
aman-dalàna sy fitsipika manan-kery ; 2°
ny fampanofana
fieferam-bata tsara hidy ; 3°
ny fampiasam-bola,
tonom-bola, fividianana, fitantanana, fimasoan-ko tsara ambina ary ny
fivarotana ny setri-bidin’ny fanana-manaraka sy izay rehetra tambin’ny
tantam-bola ; 4°
torohevitra sy fanampiana
mikasika fitantanana fari-pana-nana na ara-bola, ny drafitra famatsiam-bola,
ary amin’ny ankapobeny, izay rehetra fisahanan-draharaha enti-mana-mora ny
fanorenana sy fampiroboroboana ny fanjarianasa, tsy tohinina anefa ny
fepetran’ ny didy aman-dalàna mikasika ny fanaovana izany asa aman-draharaha
izany, mivaona amin’ny tokony ho izy ; 5°
Ny asa fampanofana tsotra
fanana-manaraka na mifaka amin’ireo orinasa mahefa hisahan-draharaha
fampitrosana zary fanofana. And. 8 - Tsy azon’ny orinasa
fitrosana vola atao : v
ny nandray na mitompo fandraisan’anjara
amin’orinasa efa tafatsangana na vao hajoro, ny misahana asa
aman-draha-raha mandavanandro hafa noho ireo voalaza ao amin’ny andininy
faha-3 ka hatramin’ny faha-7, raha tsy mifanaraka amin’ny fepetra voalazan’ny
torolalana avy amin’ny Vaomiera miahy an-tam-pony ny banky sy fanjariana ny
fitantanam-bola apetraky ny toko voalohany amin’ny fizarana faha-III amin’ity
lalàna ity ; izay hamaritra indrindra, ny farafaha-betsaky ny azo ekena
amin’izany asa izany. And. 9 - Azon’ny orinasa fitrosana
vola manana foibe any ivelany atao ny manokatra birao miandraikitra ny
fampahalalam-baovao, ny fifandraisana na masoivoho eto Madagasikara. Miankina amin’ny
fankatoavana omen’ny Vaomiera miahy ny banky sy fanjariana ny fitantanam-bola
ny fisokafan’ireo birao ireo. TOKO II FANDRARANA And. 10 - Voarara ho an’ny olon-tsotra na fikambanana hafa noho ny orinasa
fitrosana vola ny fanaovana ho anton-draharaha maharitra ny fisahanan’asa
fanaon’ ny banky. Ankoatr’izany dia voarara
ihany koa ny fandraisan’ireo orinasa hafa noho ny fitrosana vola ny
fandraisana amin’ny daholobe petrabola sesilany na latsaka ny roa taona ny
fe-potoana higadonany. And. 11 - Tsy tohinina ny fepetra
manokana fampihatra aminy fa ny fandrarana voalaza ao amin’ny andininy
faha-10 dia tsy mahakasika na ny olona na ny antoko-draharaha voatanisa ao
amin’ny andininy faha-2 na ireo asa aman-draharaha voalazan’ny rijanteny
mifehy ny anton’asan’izy ireo : v
ny tranom-piantohana, fanavaozam-piantohana,
sy fitsinjovana ny mpiara-belona ; v
ireo vondron-draharaha mpamory ny
fandraisan’anjaran’ny mpampiasa
amin’ny ezaka fanorenana. Ny fandrarana mikasika ny
asa fampitrosana dia tsy ampiharina amin’ny : 1°
Antokon-draharaha tsy
mikatsaka tombom-barotra izay manaiky hampisamboram-bola avy amin’ny hana
enti-mihe-tsika azy manokana amin’ ny fepetra ananana tombon-dahi-ny ho
an’ireo mpikambana sasantsasany ao aminy araka izay voafaritra amin’ny sahan’
asany sy noho ny antony ara-tsosialy ; 2°
Amin’ireo
antokon-draharaha manaiky hanemotra ny fandoavan’ny olon-tsotra ny trosany
nividianana trano na nanaovany tonom-bola raha toa ka an-tselika fotsiny
ihany ny isahanany izany ankoatra ny maha-mpanorina na mpisahan-draha-raha
azy ; 3°
Amin’ireo fanjarianasa
izay manaiky hanome mialoha ampaha-karama na hampisambo-bola noho ny antony manokana
ho an’ireo olona karakarainy, noho ny antony ara-tsosialy. And. 12 - Ny fandrarana voasoritry ny andininy faha-10
etsy ambony dia tsy misakana ny fanjarianasa, na inona na inona sata mifehy azy : 1°
hanome ireo mpifanaiky
aminy fe-potoana na fanefana ampahan-trosa mialoha ao anatin’ ny fanaovana ny
asa aman-draha-raha ; 2°
handraikitra fifanekena
fanofana trano fonenana omban-tsafidy hividy azy ; 3°
Hanao famatsiam-bola
antratra ifanarahana amin’ny fikambanana izay mifandrohy aminy mivantana na
tsia amin’ny alalan’ny renivola ka mahatonga ny iray amin’ireo fanjarianasa
mifandrohy ireo hanam-pahe-fana hanara-maso tokoa hafa ; 4°
hanome taratasy fanova
vola na koa taratasim-bola na taratasin-trosa anatin’ny fotoana fohy azo
ifampiraharahana eo amin’ny tsena manara-pitsi-pika ; 5°
hanome taratasim-bola na
karatra ahafahana mividy entana aminy na mangataka raharaha iray voafaritra
mazava. And. 13 - Voarara ho an’ireo
fanjarianasa hafa noho ny orinasa fitrosana vola ny fampiasana ny
anaram-pikambanana, ny anarana, ny dokam-barotra na amin’ny ankapobeny, fomba
fiteny mety hiheverana fa notoavina ho toy ny orinasa fitrosana vola na mety
hiteraka fisavorovoroan-kevitra amin’ izany . Voarara ny fanaovan’ireo
orinasa fitrosana vola raharaha tsy nankatoavina ao amin’ny sehatr’ asa
nahazoany fankatoavana na miteraka fisavorovoroan-kevitra amin’io lafiny io. And. 14 - Tsy misy na iza na iza mety ho mpikambana ao amin’ ny
filankevi-pitantanan’orinasa fi-trosana vola, na mivantana na amin’ny
alalan’olon-kafa, mitantana, na amin’ny fomba inona na amin’ny fomba inona,
na mitondra orinasa fitrosana vola na mizaka ny fahefana hanao sonia amin’ny
anaran’io orinasa io : 1° Raha toa izy ka efa
voasazy : a) Noho ny heloka bevava ; b) Noho ny fandikana ny andininy faha-117 hatramin’ny faha – 179, faha-418
hatramin’ny faha-420 amin’ny Fehezanda-làna famaizana ; c)
Noho ny halatra, fisolokiana,
fivadiam-pitokisana, hosoka na fampiasana hosoka amin’ny soratra an-trano na
taratasim-barotra na momba ny banky ; d)
Noho ny fanodinkodinana volam-panjakana,
sintomahery nataon’ny mpikajy fitaovam-panjakana, fanerena anko-laka hanome
vola na fananana, bankiropitra, fanohintohinana ny hasim-panjakana, fandikana
ny lalàna mifehy ny fanakalozam-bola vahiny ; e)
Fandikana ny lalàna momba ny zava-mahadomelina
sy ny fanadiovana ny vola azo tamin’ny fomba mamohehatra ; f)
Noho ny fitanana halatra vokatry ny
fandikan-dalàna soritan’ ny paragrafy d, e sy f eo
ambony ; g)
Ny amin’ny fampiharana ny voalazan’ny andininy
faha-28 ka hatramin’ny 89 amin’ity lalàna ity ; h)
Noho ny fikasana hanao na firaisana
tsikombakomba tamin’ ireo fandikan-dalàna voalaza eo ambony ; 1° Raha toa izy ka efa voasazy mihoatra ny roa
volana an-tranomaizina noho ny fanome-zana sheky tsy misy anto-bola ; 2° Raha toa voalaza fa noverezin-trosa
izy ka mbola tsy nisy famerenan-jo zakainy ; 3° Raha toa izy ka
voaheloky ny lalàna mamery zo ny mpivarotra na bankiropitra amin’ny maha-mpiandraiki-draharaha,
mpitantana ara-dalàna na an-kamehana tranom-barotra ka tsy misy famerezan-jo
ho zakainy ; 4° Raha toa izy ka
efa naongana tsy ho mpiraki-teny mpanato soratra araka ny didim-pitsa-rana
iray ; 5° Raha toa tsikaritra eo amin’ny sehatry ny banky malagasy fa misy trosa
manalasala na ifanolanana, araka ny voasoritra ao amin’ny drafitra
fitanan-kaontin’ny banky, ny amin’ny soniany na araka ny fandinihana
nataon’ny Vaomiera miahy an-tampony ny banky sy ny fitantanam-bola, ny
amin’ny orinasa eo ambany fanaraha-maso na fitarihany. And. 15 - Mihatra avy hatrany ireo fandrarana voalaza eo
ambony ireo raha toa ka fitsarana any ivelany no namoaka didy zary tena
raikitra milaza ny fahaverezan-jo noho ny trosam-barotra, fanangonana, na
fanamelohana ny heloka bevava na heloka tsotra voalazan’ny andininy faha-14.
Raha ilaina dia ny Fampanoavana na
ilay olona voakasika no manao
ny fampakaran-draharaha amin’ny
fitsarana ady heloka eo amin’ny toeram-ponenan’ny voakasik’izany
handinihany raha manaraka ny laoniny sy ara-dalàna io didim-pitsarana tany
ivelany io. Rehefa voaantso hiatrik’izany ilay voakasika dia tsy ampahibemaso
no amoahan’ny tribonaly ny didim-pitsarana. Mitsahatra avy hatrany ny
fandrarana voalazan’ity andininy ity na ny andininy faha-14 raha toa ka
nofoanana na noravan’ny didy vaovao zary tena raikitra ny didim-pitsarana
ifaharany. FIZARANA II FANKATOAVANA NY
ORINASA FITROSANA VOLA TOKO VOALOHANY FANKATOAVANA And. 16 - Ny fanaovana ny asan’ny
orinasa fitrosana vola, araka ny voalazan’ny andininy faha-3 amin’ity lalàna
ity dia miankina amin’ny fankatoavan’ny Vaomiera miahy an-tampony ny banky sy ny fitantanam-bola
voasoritry ny toko voalohany ao amin’ny fizarana faha-III amin’izao lalàna
izao. And.17 - Ny orinasa fitrosana vola dia ankatoavina ho toy ny banky eto amin’ny
tanim-pirenena, na banky lazain-ko ivelan’ny tanim-pirenena, orinasa mampiasa
vola, andrim-pitantanam-bola ifanampiana araka ny voalazan’ny hitsivolana
l.f. 93-026 tamin’ny 13 mey 1993 sy ireo rijanteny taty aoriany, na
andrim-pitantanam-bola voatokana. 1°
Amin’ny ankapobeny dia ny
banky sy ny andrim-pitanta-nam-bola ifanampiana no hany afaka mandray avy
amin’ny daholobe, tahirim-bola sesilany na latsaka ny roa taona ny fe-potoana
higadonany. Ny banky lazain-ko ivelan’ny tanim-pirenena dia tsy mahazo mandray
afa-tsy petrabola amin’ny vola vahiny ary avy amin’olona tsy raiki-ponenana
eto araka ny hevitra voalazan’ny fitsipika manan-kery momba ny
fanakalozam-bola vahiny. Ambin’asa ihany no ahafahan’ny orinasa
mampiasa vola sy ny andrim-pitantanam-bola voatokana mandray vola avy amin’ny
daholobe araka ny fepetra voalazan’ny Vaomiera miahy an-tampony ny banky sy ny fitantanam-bola. Izany asa izany dia tsy maintsy misy ifandrohizany
mivantana amin’ny vaindohan-draharahany ary mijanona ho ambinambiny miolotra
aminy. Ny bankin’ny fampandrosoana
dia tsy mahazo mandray avy amin’ny daholobe tahirim-bola sesilany na latsaka
ny roa taona ny fe-potoana higadonany. 2°
Azon’ny banky eto amin’ny
tanim-pirenena sahanina ny asa aman-draharaha rehetra fanaon’ny banky. Ny
banky lazain-ko ivelan’ny tanim-pire-nena dia manao ny asany araka ny fepetra
voalazan’ny didim-panjakana raisina aorian’ ny fakan-kevitra tamin’ny
Vao-miera miahy an-tampony ny banky sy ny fitantanam-bola. Araka
ny fepetra ary ao anatin’ny faritra noferan’ny hitsivolana l.f. 93-026
voalaza eo ambony, ny andrim-pitantanam-bola ifanampia-na dia mahazo mandray
petrabola, manome trosa ary misolo vaika ireo mpikambana ao aminy. 3°
Ny orinasa mampiasa vola
dia andrim-pitantanam-bola voatokana ka toy izao ny asa sahaniny : v
na ny iray na maromaro amin’ ireo asan’ny
banky araka ny voalazan’ny andininy faha-3 amin’ity lalàna ity, afa-tsy ny
fandraisana avy amin’ny daholobe petrabola sesilany na latsaka ny roa taona
ny fe-potoana higadonany ka atao ambin’asa ihany izany araka ny voalaza etsy
ambony ; v
na miandraikitra ny fitantanana ho
an’olon-kafa, antontan-tara-tasy fanova vola, ka amin’izany izy dia maharay
tahirim-bola arahan’ny fanomezam-pahe-fana hitantana ; v
na manome fanampiana amin’ ny fampiasana
taratasim-pana-nana fanova vola, ka mitolo-tena ho andry itokiana amin’
izany. Ny
orinasa mampiasa vola dia tsy mahazo manao asa hafa noho ireo voasoritra ao
anatin’ny fanka-toavana azy. 3°
Ireo
andrim-pitantanam-bola voatokana dia orinasa fitrosana vola
nampiantsorohan’ny Fanjakana andraikitra maharitra amin’ny fitandroana ny
tom-botsoan’ny daholobe. Tsy mahazo manao raharaha hafa amin’ny banky izy
raha tsy izay mifandraika amin’izany.
Anisan’izany indrindra indrindra ny bankin’ny
fampandrosoana. Hisy
ny didim-panjakana raisina aorian’ny fakan-kevitra amin’ny Vaomiera miahy
an-tampony ny banky sy ny fitantanam-bola hanoritra mazava ny raharaha ekena
ho sahanin’ny tsirairay amin’ireny orinasa ireny sy ny fepetra
hanatanterahany ny asany. And.
18 - Ny
fangatahana fankatoavana amin’ny iray amin’ ireo sokajin’orinasa fitrosana
vola voalazan’ny andininy faha-17 dia apetraka ao amin’ny Sekretaria
jeneralin’ny Vaomiera miahy an-tampony ny banky sy ny fitantanam-bola. Atao
roa sosona ny antontan-taratasy apetraka ary ahazoana fanamarinana ka tsy
maintsy ahitana indrindra vinavinan’ny sata mifehy, lisitry ny tomponà
petrabola sy ny mpitantana miaraka amin’ireo izay ilaina ho fampiharana ny
andininy faha-25, ny vinavinan-draharaha, ny toeram-piore-nana ary ny
fandaminana, ny an-tsipirian’ny fitaovana ara-teknika, ny momba ny olona sy
fitantanam-bola heverina hampiasaina, ary ireo rehetra izay mety hampazava ny
fandraisan’ny manampahefana fanapahan-kevitra. Ho faritana amin’ny alalan’ny
torolalana avoakan’ny Vaomiera miahy
an-tampony ny banky sy ny fitantanam-bola ny antotan-taratasy ilaina amin’ny
fangatahana. And.
19 - Raha
vao maharay ny antotan-taratasy ny Vaomiera dia manamarina indrindra raha toa
ka manatanteraka ny didy voalazan’ny andininy faha-14, faha-22, faha-23 sy
faha-24 amin’ity lalàna ity ny mpangataka. Omena alalana izy hanangona ny
fampahalalana rehetra ilainy amin’ny fandinihana ny fangatahana rehefa
manapa-kevitra izy, dia hadihadiany ny fahafahan’ny fanjarianasa manatratra
ny tanjona fampandrosoana kinendriny anatin’ny fepetra takian’ ny
fampandehanana tsara ny asa aman-draharahan’ny banky sy fiantohana ny
fananan’ny mpametra-bola toky aminy. Ampahafantarina
ny mpangataka ny fahavitan’ny fanadihadiana ny antotan-taratasy. Manomboka
amin’io vaninandro io dia manana fe-potoana iray volana ny Vaomiera
handraisana fanapahan-kevitra mikasika ny fangatahana. And.
20 - Fanapahan-kevitry
ny Vaomiera miahy an-tampony ny banky sy ny fitantanam-bola no anomezana ny
fankatoavana. Ho fampiharana ny fepetra voalazan’ny andininy faha-17 dia
soritana mazava ao anatin’ny fanapahan-kevitra ny sokajy anomezana
fankatoavana ilay orinasa, ary raha ilaina, dia tanisaina ao ny asa
aman-draharahan’ny banky nahazoany alalana. Avoaka amin’ny Gazentim-panjakana
sy amin’ny iray ahay amin’ireo gazety lehibe miseho eto amin’ny Firenena, io
fanapahan-kevitra io ka izay voakasiny no miantoka ny lany amin’ izany. Mandraikitra
sy mitana tsy ho maty andro ny lisitry ny
orinasa fitro-sana vola notoavina ny Vaomiera, ary manome laharam-pisoratana
azy ireny. Avoaka amin’ny Gazetim-panjakana io lisitra io sy ny
fanavaozana azy. Tsy
maintsy marihin’ny orinasa fitrosana vola amin’ny taratasy alefany na boky,
lahatsoratra avoakany ny laharam-pisoratany. And.
21 - Ny
orinasa fitrosana vola dia tsy maintsy mijoro ho Fikambanana mizaka ny zo
aman’ andraikiny, tsy tohinina anefa ny fepetran-dalàna manokana mika-sika ny
sokajin’antokon-draharaha sasantsasany. Amin’ny
fotoana iorenany dia tsy maintsy efa an-tanany ny renivola voarotsaka izay
ferana ho an’ny tsirairay amin’ireo sokajiny voalazan’ny andininy faha-17 ny
fetra farany ambany, ka amin’ny alalan’ny didim-panjakana raisina aorian’ny
fakan-kevitra tamin’ny Vaomiera miahy an-tampony ny banky sy ny
fitantanam-bola no andraiketana izany. Mety hiovaova arakaraka ny sokajy misy
ilay orinasa sy ny isan’ny biraony misokatra ho an’ny daholobe io fetra
farany ambany io. Ny
endrika isehoan’ny petrabola na anjaram-pikambanana amin’ara-bola an’ireo
orinasa fitrosana vola dia tokony ahafantarana, na amin’ny fotoana inona na
amin’ ny fotoana inona, ny tompon’ny petrabola na ny
tompon’anjaram-pikambanana amin’ireny orinasa ireny. And.
22 - Na
amin’ny fotoana inona na amin’ny fotoana inona, ny orinasa rehetra fitrosana
vola dia tokony ho afa-manamarina fa ny enti-mihetsika an-tanany dia mihoatra
ny ramby efainy amin’olon-kafa ka mira tokoa ahay amin’ny farafahakelin’ny
renivola takiana aminy izany. Ho
feran’ny Vaomiera miahy an-tampony ny banky sy ny fitantanam-bola amin’ny
alalan’ny toro-lalana ny fombafomba fampiharana ity fepetra ity. And.
23 -
Ny fitantanana ankapobe ny orinasa fitrosana vola, indrindra fa ny fandraiketana tanteraka ny sori-dalan-kitondrana
ny asa aman-draharahany dia tsy maintsy
iandre-ketan’olona roa
farafahakeliny. Tsy maintsy miorim-ponenana eto Madagasikara
ireo olona voalazan’ny andalana eto aloha ireto. And.
24 - Mpamarin-kaonty
roa farafahakeliny no manara-maso ny asa aman-draharahan’ny orinasa fitrosana
vola. Araka ny fepetra soritan’ny rijan-teny mifehy ny fisahanana ilay asa
aman-draharaha no anaovan’izy ireo ny fanamarinana ny kaonty isan-taona sy
izahany fototra ary anomezany toky fa marina sady tsy misy ahiahiana ny
filazalazana ampahafantarana ny toe-draharaha amin’ny manampahefana sy
amin’ny besinimaro. Mpanamarin-kaonty
iray ihany no ilaina raha toa ka latsaka ny fetra soritan’ny Vaomiera miahy
an-tampony ny banky sy ny fitantanam-bola ny tontaliben’ny todikefa. Azon’ny Vaomiera angatahina amin’ireo
mpanamarin-kaontin’ny orinasa fitrosana vola ny filazalazana rehetra momba ny
asa aman-draharaha sy ny toe-bolan’ireny orinasa ireny. Amin’izany dia tsy voaziogan’ny tsiambaratelon’ny
asa ny mpanamarin-kaonty. Ankoatr’izay dia azon’ny Vaomiera atao ny mandefa
fanamarinana an-tsoratra amin’ny mpanamarin-kaonty izay tsy maintsy manome
valiny amin’izany endriny ihany koa. And.
25 - Ny
fanendrena ireo olona tondroin’ny andininy faha-23 sy ny mpanamarin-kaonty,
araka ny andininy faha-24 dia ampahafantarina ny vaomiera miahy an-tampony ny
banky sy ny fitantanam-bola iray volana ahay mialoha ny mampanan-kery azy.
Ampiarahina amin’io fampahafantarana
io izay rehetra mety ahalalana ny fahamendrehan-toetra sy
fahazaran-draharaha ananan’ny voakasiny. Ho soritan’ny torolalana avy amin’
ny Vaomiera miahy an-tampony ny banky sy ny fitantanam-bola ny fombafomba
fampiharana an’ireo fepetra ireo. Azon’ny
Vaomiera atao ny mi-tsivalana amin’ny fanendrena voavinavina amin’ny
alalan’ny fanapahan-kevitra omban’antonantony. Tsy azon’ny orinasa fitrosana
vola dikaina izany fa dia ampanarahiny izany fombafomba izany ihany ny
fanendrena vaovao ataony. TOKO II FANAFOANANA FANKATOAVANA SOKAJY I
Fanafoanana fankatoavana
And.
26 - Ny Vaomiera miahy an-tampony ny banky sy ny
fitantanam-bola no mandray fanapahan-kevitra momba ny fanafoanana
fankatoavana, na noho ny fangatahana avy amin’ny orinasa fitrosana vola, na
avy hatrany raha tsy mahafeno intsony ny fepetra ahazoana fankatoavana ilay
orinasa, raha toa izy tsy nampiasa ny fankatoavana nomena azy anatin’ny fe-potoana
roa ambin’ny folo volana na tsy nisahana intsony ny asa aman-draharahany tanatin’ny enim-bolana
fara-fahelany na noho ny sazy ara-pifehezana mihatra aminy araka ny
voalazan’ny fepetra raketin’ny andininy faha-49 amin’ity lalàna ity. Tsy
tohinina ny fepetra soritan’ny andininy faha-50 fa ny fanafoanana
fankatoavana dia ampahafantarina ny orinasa voakasik’izany. Avoaka amin’ny Gazentim-panjakana sy amin’ny iray ahay amin’ireo gazety
lehibe iray miseho eto amin’ny Firenena. Atao peta-drindrina any amin’ny
toeram-piasana rehetra mifampiankina amin’ilay orinasa ka misokatra ho an’ny
daholobe ny kopian’io fanapahan-kevitra io. SOKAJY II Paika arahina amin’ny famaranam-pananana And.
27 - Raha
vantany vao nofoanana ny fankatoavana dia ahatra avy hatrany amin’ny orinasa
fitrosana vola ny famaranam-pananana. Raha toa ka fangatahana ataon’ilay
orinasa no andraisana fanapahana nanafoanana ny fankatoavana dia misy ny
fe-poto-ana omena mba hamaranan’ilay orinasa ny asa aman-draharahany. Mandritra
ny fotoam-paharetan’ ny famaranam-pananana dia tsy mahazo misahan-draharaha
afa-tsy izay ilaina amin’ny fandiovana ny toe-draharahany ilay orinasa. Tsy
azony aseho ny maha-orinasa fitrosana vola azy raha tsy voamariny fa
andalam-pamaranam-pana-nana izy. And.
28 - Tsy
tohinina ny fampiharana ireo fitsipika momba ny fahaverezan-jo noho ny
trosam-barotra sy ny fandravonan-draha-raha ara-pitsarana fa, raha misy
famaranam-pananana ary araka ny
fangatahana avy amin’ny Filohan’ny Vaomiera miahy an-tam-pony ny banky sy ny
fitantanam-bola dia hisy ny mpiandraiki-draharaha ara-pitsarana tinendrin’ ny
Filohan’ny tribonaly momba ny varotra ao amin’ny toerana misy ny
foibem-pikambanana. Mandritra
ny fotoana aharetan’ ny famaranam-pananana, dia iharan’ny fanaraha-maso ataon’ny
Vaomiera miahy an-tampony ny banky sy ny fitantanam-bola ilay orinasa.
Azon’ny Vaomiera atao, na amin’ny fotoana inona na amin’ ny fotana inona ny
mangataka amin’ny mpamaranam-pana-nana ny fanazavana sy fanamarihana amin’ny
asa aman-draharahany sy manao fanamarinana any an-toerana. Azon’ny
Vaomiera atao ny mampita amin’ny Filohan’ny fitsarana momba ny varotra ny
fampahafantarana rehetra ny
toe-java-misy heveriny fa ilaina.
Raha ilaina dia azon’ny filohan’ny
fitsarana atao amin’ny alalan’ny didim-pitsarana ny fanoloana ny
mpamaram-pananana. And.
29 - Tompon’andraikitra
manontolo amin’izay ataony ny
mpamaram-pananana. Zakainy avokoa ny adidy aman’andraikitra rehetra
amin’ny fitondran-draharaha, amin’ ny fitarihana sy fisoloan-tena ilay
fikambanana. Tsy
ho azo itanarahana na atolaka aminy ny fampakaram-pitsarana rehetra mikasika
ny fanana-manaraka na mifaka mahakasika azy. Ny
mpamaram-pananana ihany no manao ny fitoriana rehetra na enjehina momba ny fananana manaraka na
mitoetra, ary azo arahina amin’izany izy. Atsahatra
manomboka amin’ny vaninandro amaranam-pananana ny fanenjehana ataon’ny
isam-batan’olona manana trosa, afa-tsy ho an’ireo mpanana trosa
manan-tombon-jo. Na izany anefa, azon’ ilay mpamaram-pananana omena
fe-potoana iray volana ireo mpanan-trosa tombon-jo mba hanaovany fitoriana
hampanjary ny antoka ananany. Raha tsy manao izany ao anatin’io fe-potoana io
izy ireo dia hahazo alalana avy amin’ny Filohan’ny fitsarana momba ny
mpamaram-pananana hisolo sy hanao izany eo amin’ny toeran’ireo mpana-trosa
manana tombon-jo, raha toa ka ahafahana mitahiry ny tombontsoan’ireo
mpanan-trosa tsy manana tombon’antoka manokana. And.
30 - Ao
anatin’ny roapolo andro nanendrena azy, ny mpamaram-pananana dia manao
filazana an-gazety roa farafahakeliny eto amin’ny Firenena hian-tsoana ireo
mpanan-trosa hampiseho ireo taratasy fanamarinana ny trosany. Ny
mpanan-trosa fantatra , izay tsy nandefa, tao anatin’ny iray volana
nivoahan’io any amin’ny mpa-maram-pananana ny fanamarinana ny trosany miaraka
amin’ny filaza-lazana ny singan-taratasy nalefany sy ny vola nangatahiny izay
ano-mezana tapakila naharaisana azy,
dia tsy maintsy ampahafantarina ny fanafoanana ny fankatoavana amin’ny
alalan’ny taratasy tsy very mandeha ataon’ny mpamaram-pananana sy iangaviana
hanatitra any aminy ireo taratasin-trosany araka ny fomba teo ihany. And.
31 - Eken’ny mpamaram-pananana avy hatrany ho
anisan’ny trosa aloa ireo trosa azo antoka. Miaraka amin’ny fankatoavan’ny
Filohan’ny fitsarana momba ny varotra dia soratany ombàm-pameperana ho
anisan’ny trosa aloa ny trosa ifanolanana, raha toa ny tompon-trosa efa
nitory tany amin’ny fitsarana mahefa, na koa nandefa ny fitoriana tao
anatin’ny dimy ambin’ny folo andro nanomboka amin’ny naharaisany ny taratasy
tsy very mandeha omban-tapakila naharaisana izay nalefa taminy mba
hampahafantarana azy fa ny trosany dia tsy nekena avy hatrany. And.
32 - Araka
izay haingana indrindra ary raha ela indrindra ao anatin’ny enim-bolana
nanendrena azy, ny mpamaram-pananana dia manao filazana tsotsotra momba ny
trosa sy ny fananan’ilay fanjarianasa hofaranam-pananana alefany any amin’ny
Filohan’ny fitsarana momba ny varotra sy any amin’ny Vaomiera miahy
an-tampony ny banky sy ny fampanjariana ny fitantanam-bola. And.
33 - Rehefa
manome alalana ny Filohan’ny fitsarana momba ny varotra dia ataon’ny
mpamaram-pananana ny fizarana izay eo am-pelatanany. Hotandrovany amin’izany
ny tombon-jo ananan’ny mpanan-trosa ; eo amin’ny mpanan-trosa mitovy zo sy eo
amin’ny mpanan-trosa tsy manana tombon’antoka manokana dia arakaraka ny
habetsahan’ny trosa no anaovana ny fizarana. Raha
toa ny mpanan-trosa tsy nanao fitoriana ara-dalàna amin’ ny fitsarana mahefa
ao anatin’ny fe-potoana voafetra, dia tsy hampidirina amin’izany fizarana
izany ny trosa tsy nekena na tsy fantatra ny fisiany. Raha
toa fantatra aty aoriana ny fisian’ilay trosa, dia tsy afaka hanao
fitarainana momba izay fizarana efa nahazoan-dalana tamin’ ny Filohan’ny
fitsarana momba ny varotra mihitsy ny tompon-trosa, nefa kosa azon’izy ireo
atao ny maka amin’ny fananana mbola tsy voazara ny tokony ho anjarany
tamin’ny fizarana teo aloha. Ny
anjara tokony ho an’ny tompon’ny trosa tsy nekena, izay nanao fitoriana
ara-dalàna teo amin’ ny fitsarana mahefa tao anatin’ny fe-potoana voafetra
dia tehirizina mandram-pisian’ny fanapahana raikitra mikasika ny trosany.
Ireo tompon-trosa ireo dia mahazo maka izay tokony ho anjarany tamin’ny
fizarana teo aloha amin’ny vola notehirizina ; tsy manohintohina ny zony
amin’ny fizarana mana-raka anefa izany. And.
34 - Ny
fitsarana momba ny varotra no mandidy ny fampitsaharana ny
famaranam-pana-nana araka ny tatitra ataon’ny mpamaram-pananana, ka nakana ny
hevitry ny Vaomiera miahy an-tampony ny banky sy ny fampanjariana ny
fitantanam-bola, rehefa vita ny fizaram-pananana tamin’ny tompon-trosa, na
rahefa voatery hajanona izany noho ny tsy fahampian’ny eo am-pelatanany. FIZARANA
III FITSIPIKA MIFEHY NY ORINASA FITROSANA VOLA FANARAHA MASO AZY IREO TOKO VOALOHANY MOMBA NY VAOMIERA MIAHY AN-TAMPONY NY BANKY
SY NY FAMPANJARIANA NY FITANTANAM-BOLA And.
35 - Atsangana
ny Vao-miera miahy an-tampony ny banky sy ny fampanjariana ny fitantanam-bola
eto amin’ny Repoblikan’i Madagasikara, izay miandraikitra ny fampadehanana
tsara ireo orinasa fampanjariana ny fitantanam-bola, ny fanamarinana raha toa
ka hajain’ireo orinasa ireo ny fepetra tokony hampiarina aminy ary ny
fanasaziana ny fitsoaham-pahana voazaha fototra. Ny
Vaomiera miahy an-tampony ny banky sy ny fampanjariana ny fitantanam-bola
dia mandinika ny fomba fiasan’ny
orinasa fitrosana vola, miantoka ny hatsaran’ny toe-bolany, ary manara-maso
ny fanajana ny fitsipika momba ny fahamendrehana eo amin’io asa aman-draharaha
io. And.
36 - Ny Governoran’ny banky Foiben’i Madagasikara
no filohan’ny Vaomiera miahy an-tampony ny banky sy ny fampanjariana ny
fitantanam-bola. Ankoatra
izany, dia ireto avy ny mpikambana ao anatiny : v
Ny Talen’ny Trésor ; v
Mpikambana iray tendren’ny Minisitry ny
Fitantanam-bola ; v
Tale jeneralin’ny Banky Foiben’i
Madagasikara ; v
Mpitsara iray manana ahay ny laharan’ny mpanolo-tsaina amin’ny
Fitsarana tampony, tendren’ny Filoha voalohany ao amin’ny Fitsarana
tampony ; v
Mpikambana telo voafidy araka ny fahaizana
manokana ananany mikasika ny banky sy fitrosana vola ary noho ny fahamendrehan’izy ireo. Telo taona
no fe-potoana iasany ary tendrena eo am-pivorian’ny Governemanta izy ireo
araka ny tolo-kevitra naroson’ny Minisitry ny Fitantanam-bola sy ny
Governoran’ny Banky foibe. Raha tsy eo ny Governora dia ny Tale jeneralin’ny Banky Foibe no
mitarika ny Vaomiera. Ny
Filohan’ny fikambanana amin’asa aman-draharahan’ny ori-nasa fitrosana vola na
ny solontenany dia mandray anjara, ka tsy manan-jo hanapa-kevitra amin’ny adihevitra
ataon’ny Vaomiera mikasika ny fandinihana ny volavolan-torolalana tandrify ny
Vaomiera ho fampiharana ny andininy faha-41 amin’izao lalàna izao. And.
37 - Tsy
azon’ny mpikambana ao amin’ny vaomiera atao ny manao asa manokana amin’ny
anaran’ny tenany, andraisam-bola na tsia, anatinà orinasa fitrosana vola na
koa mandray karama mivantana na ankolaka avy amin’izy ireny. Tsy mifankaheny
amin’ny asa fanaovan-dalàna sy ny andraikitra ao amin’ny Governemanta ny
asan’izy ireo. Ankoatr’ireo
mpikambana man-dray anjara noho ny fahaizany manokana, ny mpikambana ao amin’
ny Vaomiera dia tsy azo esorina amin’ny asany raha tsy noho ny
fifankahenanana voalazan’ny andalana etsy ambony, na noho ny fahasembanana
ara-batana na ara-tsaina, na koa noho ny fanamelohana izay mety hanohintohina
ny voninahiny, araka ny tolo-ke-vitra ikambanan’ny Minisitry ny
Fitantanam-bola sy ny Governoran’ ny Banky Foibe. Araka ny fombafomba voalaza
ao amin’ny andininy faha-36 no anoloana azy ireo. Ny
mpikambana dia mahazo tambin-karama izay feran’ny Lehiben’ny Governemanta
araka ny Tolo-kevitry ny Filohan’ny Vaomiera. And.
38 - Indroa
isan-taona, farafahakeliny no mivory ny Vaomiera miahy an-tampony ny Banky sy
ny fitrosana vola araka ny fanaikana sy ny fiantsoan’ny filoha, izay manapaka
ny fandaharan-draha-raha ao amin’ny fivoriana. Ankoatr’ izany dia mivory ny
Vaomiera raha misy mpikambana efatra ao aminy, farafahakeliny, mangataka
izany. Raisin’ny
ankamaroan’ny mpikambana ao amin’ny Vaomiera ny fanapahan-kevitra, izany hoe
vato dimy, afa-tsy ireo izay mikasika ny sazy ara-pifehezana voalazan’ny
andininy faha-49 izay tapahin’ny roa ampahatelon’ny mpikambana ao amin’ny
Vaomiera, izany hoe vato enina. Ny
Vaomiera no manapaka ny fitsipika anatiny. Anisan’ny voafetrany ny fahefana
omena ny filoha sy ny sekretera jeneralin’ny Vaomiera. Tsy azo afindra anefa
ny fahefana hanasazy izay nankinina tamin’ny Vaomiera araka ny andininy
faha-49 amin’ity lalàna ity. And.
39 - Ny Banky Foibe no miantoka, amin’ny
tetibolany sy miaraka amin’ny fanampian’ny mpandraharaha ao aminy, ny
Sek-retaria Jeneralin’ny Komity. Ho
fanatanterahana izany dia ny Governora no manendry, araka ny fepetra
anendrena ny tale ihany ao amin’ny Banky Foibe, tompon’andraikitra iray
hiantoka ny asan’ny Sekretera Jeneraly. Miatrika
ny fivorian’ny Vaomiera ny Sekretera jeneralin’ny Vaomiera sy ny Tale
miandraikitra ny fitrosana vola ao amin’ny Banky Foibe, saingy tsy mandray
anjara amin’ny fanapahan-kevitra izy ireo. Akana
ny hevitry ny Vaomiera ny kaontim-pihariana isan-taona sy ny famelabelarana
raikitra momba ny fitrosana vola mikasika ny asan’ny Vaomiera sy ny
Sekretaria jeneraly alohan’ny hanolorana izany amin’ny filankevi-pitantanan’
ny Banky Foibe. Mandray
anjara amin’ny lany amin’ny fampandehana-drahara-han’ny Vaomiera sy ny
sekretaria jeneraliny amin’ny alalan’ny fandraisana anjara isan-taona ny
orinasa tsirairay avy. Didim-piton-drana raisin’ny Minisitra miandrai-kitra
ny Fitantanam-bola no mametra ny tamby mitovy amin’ny fandraisana
anjara. And. 40 - Ny mpikambana ao amin’ny
Vaomiera, izay rehetra mandray na nandray anjara amin’ ny fanaraha-maso ny
orinasa fitro-sana vola, araka ny fepetra voalazan’ity fizarana ity dia
voafehin’ny tsiambaratelon’ny asa fa raha tsy izany dia iharan’ny sazy
voalazan’ny andininy faha-378 ao amin’ ny Fehezandalàna famaizana. Izany
tsiambaratelo izany dia tsy manan-kery eo anatrehan’ny manamahefa
ara-pitsarana manao ny asany araka ny paik’ady heloka. Omen-dalana
ny hifanakalozan’ ny Vaomiera miahy an-tampony ny Banky sy ny fanjariam-bola
amin’ izay mitovy aminy any amin’ny firenen-kafa raha toa misy ny atero ka
alao sy fanajan’ireo manam-pahefana ireo amin’ny tsiamba-rantelon’ny asa,
arahan’ny antoka mitovy amin’ny eto Madagasikara. And.
41 - Ho
an’ireo orinasa fitrosana vola
iharan’ity lalàna ity dia feran’ny Vaomiera miahy ambony ny Banky sy ny
fampanjariana ny fitantanam-bola amin’ny alalan’ny torolalana ny fitsipika ny
: 1°
Fepetra ahafahana manova
ny toe-draharaha araka ny lalàna sy
ny zavatra sasantsasany noheverina teo amin’ny fankatoavana ny orinasa na dia eo aza ny fepetra
voalazan’ny andininy faha-56 ; 2°
Lalàm-pitantanana sy
fitsipi-pahamalinana izay tsy maintsy hajain’ireo orinasa ireo mba ho azo
antoka indrindra indrindra ny fisian’ny vola kirakirainy, ny fahafahany
manefa trosa ary ny fifandanjan’ny toe-bolany ; 3°
Drafitry ny
fitantana-kaonty, ny fepetra famaranana ara-potoa-na sy isan-taona sy ny
fanama-rinan-toerana ny kaonty, ary ny famoahana ny taratasy mirakitra ny
kaonty sy ny fampahafantarana hafa natokana ho an’ny tompon’andraikitra mpiahy sy ho an’ny daholobe, rehefa nakana ny
hevitry ny tompon’ andraikitra voakasik’izany ; 4°
Fepetra ahafahan’ireo
orinasa mandray sy mampisambo-bola amin’ny mpandraharaha ao aminy, amin’ny
mpitondra raharaha, amin’ny mpiombon’ antoka, amin’ny mpihevi-draha-raha ary
amin’ny mpanamarin-kaonty. Ferana
miaraka amin’ny fikambanana misahana ny asa aman-draharahan’ny orinasa
fitrosana vola ny fitsipika hisian’ny fahamendrehana eo amin’io asa
aman-draharaha io indrindra ny fifandraisana amin’ny mpanam-bola, amin’ ny
samy banky sy amin’ny tompon’ andraikitra, sy ny fanadiovana vola azo
tamin’ny fomba mamohehitra Ampiharina avy hatrany ny toro-lalan’ny
Vaomiera raha vao nampahafantarina ny fikambanana misahana ny asa aman-draharahan’ ny orinasa fitrosana vola. And.
42 - Ny Vaomiera
mpiahy ny banky sy ny fitantanam-bola no mamaritra ny lisitra, ny
modely sy ny fe-potoana hampitana ny antontan-taratasy sy ny fampahafantarana
tsy maintsy homena azy. Ankoatr’izany
dia azony atao ny mangataka ny hevitr’ireo orinasa fitrosana vola, na
fanazavana na fanamarinana rehetra ilainy amin’ny fanatanterahany ny asany.
Azony atao indrindra ny mangataka ny handefasana aminy ny tatitra nataon’ny
mpanamarin-kaonty, ary amin’ny ankapobeny, ny taratasy firaketana rehetra
izay mety hangatahany fanamarinana raha ilaina ary koa ny fanazavana sy ny zava-baovao rehetra
ilaina. And.
43 - Ny
Filohan’ny Vaomiera miahy an-tampony ny banky sy ny fampanjariana ny
fitantanam-bola no miandraikitra ny fanatanterahana ny fanapahan-kevitry ny
Vaomiera. Ferany amin’ny alalan’ ny tenimita ny fepetra fampiharana ny
torolalana navoakan’ny Vao-miera. Manana fahefana haka ny fanapahan-kevitra
rehetra ilaina amin’ny fampandehanana tsara ny Vaomiera izy ary koa ny
fampiharana araka ny tokony ho izy ny andraikitra nankinina aminy ; manao
tatitra momba izany amin’ny Vaomiera izy isaky ny fivoriana. And.
44 - Ny
Sekretaria jeneralin’ny Vaomiera miahy antampony ny banky sy ny fampanjariana
ny fitantanam-bola no miandraikitra amin’ny anaran’ny Vaomiera ny
fanaraha-maso eo amin’ny antontan-taratasy
na any an-toerana ny orinasa fitrosana vola. Ny Vaomiera no manapaka
isam-potoany, ny fandaharana ny fanaraha-maso eny an-toerana. Raha
toa ka manapaka ny hanao fanaraha-maso eny an-toe-rana orinasa fitrosana vola
iray miankina aminà rantsa-mangaika aty ifotony ny Vaomiera miahy an-tampony
ny banky sy ny fampanjariana ny fitantanam-bola dia tsy maintsy
hampahafantariny ity farany ity izany. Ampahalalainy ilay rantsa-mangaika aty
ifotony ny vokatr’izany fanaraha-maso izany ary amin’ny ankapobeny,
ampahafantarina azy, raha toa ka misy izany, ny fandikana hita fototra ary ny
fepetra notapahina mikasika ilay orinasa. And.
45 - Ny
Vaomiera dia manana fahefana hanoritra sy handray ny fepetra rehetra
miendrika teknika natao hanamorana ny fanaraha-maso voalazan’ny andininy
faha-44 ary amin’ny ankapobeny, mba hiantohana ny fanajan’ny orinasa
fitrosana vola ny fi-tsipika momba ny fitantanana araka ny tokony ho izy sy
amim-paha-malinana. Raha
toa heverin’ny Vaomiera fa ilaina izany dia azony atao ny mampahalala ny
besinimaro ireo zava-baovao heveriny fa ilaina indrindra mikasika ny
votoatin’ny fanapahan-kevitra noraisina ho ho fampiharana ny andininy
faha-47, faha-48 ary faha-49 efa manan-kery, ka ny orinasa voakasika no
miantoka ny lany. Manolotra
amin’ny Minisitra miandraikitra ny Fitantanam-bola ny fanovana heveriny fa
tokony hatao amin’ireo didy aman-tsipika ampiharina amin’ny orinasa fitrosana
vola momba ny olana izay tsy tafiditra anatin’ny anjara raharaha
nankinin’izao lalàna izao aminy izy. Akan-kevitra izy mikasika izay rehetra
tolo-kevitra na tetikasa iraisana ny zava-kendrena aminy. And.
46 - Ny
vokatry ny fanaraha-maso natao teny an-toe-rana dia ampahafantarina ny
Filankevi-pitondrana ny orinasa voakasika na ny rantsa-mangaika mahasolo
izany ; anaovana fanapahana manokana izy ireo, ka ny dika mitovy amin’izany
dia alefa any amin’ ny Sekretaria jeneralin’ny Vaomiera. Alefa any amin’ny
minisitra miandraikitra ny Fitantanam-bola sy ny mpanamari-kaonty ihany koa
izany. Azo
itarina amin’ny sakeliky ny orinasa fitrosana vola ny fanaraha-maso eny
an-toerana, ary koa, raha ilaina izany, amin’ireo andiany hafa rehetra ao
amin’ny vondrona misy ny orinasa. Torolalana avy amin’ny Vaomiera no
hanazavana ny atao hoe vondrona. Ho
fanatanterahanany fanaraha-maso ataony, dia azon’ny Sekretaria Jeneralin’ny
Vaomiera atao ny miantso manam-pahaizana manokana avy any ivelany hanazava ny
sainy mikasika ny fanontaniana manokana, ka ny orinasa voakasika no miantoka
ny lany ary ao anatin’ ny fifanarahana natao momba izany. And.
47 - Raha
misy tsy fanajan’ny orinasa fitrosana vola iray ny fitsipika hisian’ny
fahamendrehana eo amin’ny asa aman-draha-raha dia azon’ny Vaomiera miahy
an-tampony ny banky sy ny fampanjariana ny fitantanam-bola atao ny mandefa
fampitandremana ireo mpitondra, taorian’ny nanomezana azy ireo fahafahana
hanome fanazavana. Raha
toa ka mitaky izany ny toe-draharaha eo amin’ny orinasa fitrosana vola, ny
Vaomiera miahy an-tampony ny banky sy ny orinasa fampanjariana ny
fitantanam-bola dia afaka araka ireo fepetra ireo ihany, mandefa aminy baiko
izay ikendrena indrindra ny handraisany, ao anatin’ny fotoana voafetra, ny
fepetra rehetra hanarenana na hanamafisana ny fifandanjan’ny fitantanam-bola
na hanitsiana ny fomba fitantanana ataony. And.
48 - Azon’ny
Vaomiera miahy an-tampony ny banky sy ny fampanjariana ny fitantanam-bola
atao ny manendry mpihevi-draha-raha vonjimaika izay amindrana ny fahefana
rehetra eo amin’ny fitondrana, ny fitarihana ary ny fisoloan-tena
fikambanana. Enim-bolana
azo avaozina indray mandeha ihany no aharetan’ny fotoam-piasan’ny
mpihevi-draharaha vonjimaika farafahabetsahany. Atao
izany fanendrena izany na araka ny fangatahan’ireo mpitondra rehefa
heverin’izy ireo fa tsy afaka misahana ara-dalàna intsony ny asa izy ireo na
ny tomponà petrabola na ny mpikambana mitana ny ampahany be indrindra amin’ny
renivola na ny zo handatsa-bato, na araka ny fandraisan’andraikitry ny
Vaomiera raha toa ka tsy mandeha amin’ny laoniny intsony ny fitantanana ny
orinasa fitrosana vola,na koa raha toa ka nampiharina ny iray amin’ireo sazy
voalazan’ny andininy faha-49 5° na 7°. Ny Filohan’ny Vaomiera no manapaka ny fepetra
ahazoan’ny mpihevi-draharaha vonjimaika mirotsaka an-tsehatra. Raha
misy hamehana dia manana fahefana ny Filohan’ny Vaomiera hanendry samy irery
ny mpihevi-draharaha vonjimaika ; manao tatitra momba izany avy hatrany
amin’ny Minisitra miandraikitra ny Fitantanam-bola izy sy amin’ny Vaomiera
amin’ny fivoriana antomotra indrindra ataony. Raha
toa ka misy toe-javatra manokana mitaky izany dia azo atao ny manendry ny
mpihevi-draharaha vonjimaika na dia tsy ifanatrehana aza ; raha izany no
miseho, dia tsy maintsy amafisin’ny Vaomiera na foanany izany fepetra izany
amin’ny alalan’ny fampahafantaran-draharaha ny tomponà petrabola rehetra ao
antin’ny fe-potoana iray volana, izany anefa tsy misakana ny tomponà
petrabola sy ny olon-kafa hitondra ny raharaha eo anoloan’ny ambaratongam-pitsarana
mahefa araka ny lalàna iombonana mikasika ny sosaiety. And.
49 - Raha misy orinasa fitrosana vola mandika ny fepetra iray voalazan’ny
lalàna na ny didy aman-tsipika mifehy ny asa aman-draharahany, tsy nankato ny
baiko fanerena, manao z’inona ny baiko fampitandremana dia azon’ny Vao-miera
ampiharana ny iray na maromaro amin’ireto sazy ara-pitsipi-pifehezana
manaraka ireto : 1°
Ny fampitandremana ; 2°
Ny fanakianana ; 3°
Ny fandrarana tsy hanao ny
asa sasantsasany ary ny famerana hafa rehetra amin’ny fisahanany ny
raharahany ; 4°
Ny fandroahana ny/na ireo
mpanamarin-kaonty ; 5°
Ny fampiatoana mandritra
ny fotoana voafetra ny olona iray na maromaro voalazan’ny andininy faha-23 amin’ity
lalàna ity, miaraka na tsia amin’ny fanendrena mpihevi-draharaha
vonjimaika ; 6°
Ny fanesorana avy hatrany
amin’ny asany ny iray na maromaro amin’ireo olona ireo ihany miaraka na
tsia amin’ny fanendrena
mpihevi-draharaha vonjimaika ; 7°
Ny fisintonana ny
fankatoavana ny orinasa. Ankoatr’izany,
azon’ny Vaomiera atao, ho solon’ny sazy na ambonin’izany, ny mamoaka sazy ara-bola izay mitovy farafahabetsany
amin’ny renivola farany ambany izay tsy maintsy ananan’ ilay orinasa. And.
50 - Raha
toa ka fisintonana ny fankatoavana no notinapaky ny Vaomiera, dia tsy maintsy
ampahafantarina ny Minisitra mia-ndraikitra ny Fitantanam-bola avy hatrany
izany fanapahan-kevitra izany;ity farany ity dia afaka mangataka ny hanaovana
fandinihana fanindroany, ao anatin’ny valo andro manaraka io vaninandro
nampahafantarana azy io. Manan-kery
avy hatrany ny fanapahan-kevitra raha vao tapitra ny fe-potoana voalazan’ny
andalana etsy ambony na aorian’ny fanamafisana avy amin’ny fandinihana,
fanindroany, raha toa ka nangataka izany ny Minisitra miandraikitra ny
Fitantanam-bola. Eo
anelanelan’izany, ny Vaomiera dia afa-mandray ny fepetra rehetra fiarovana
heveriny fa ilaina ho fampiharana ny fahefana nomena azy, araka izao lalàna
izao.
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