Lois 220
Loi n° 95-028 du 26
septembre 1995 portant création des
Fondations à Madagascar (J.O. n° 2339 du
18.12.95, p. 3714) T I T R E P R
E M I E R
DOMAINE D’APPLICATIONS DEFINITIONS
CHAPITRE PREMIER Domaines
d’application de la réglementation
Article premier - La présente loi détermine les conditions de constitution, la
structure et les modalités d’opérations des fondations œuvrant à Madagascar. Toutefois,
elle ne s’applique pas : Aux fondations
d’entreprises, aux fondations familiales et aux fonctions constituées à des
fins personnelles ou d’utilité privée. CHAPITRE II Définitions
Art. 2 - Une fondation résulte d’un acte par lequel une ou plusieurs
personnes physiques ou morales décident l’affectation irrévocable de biens, droits
ou ressources à la réalisation d’une œuvre d’intérêt général à caractère
philanthropique, éducatif, scientifique, social, humanitaire, sportif,
culturel ou concourant à la mise en valeur du patrimoine artistique ou à la
sauvegarde de l’environnement. L’affectation de ces ressources doit être
constatée par un acte authentique. Elle est une institution
de droit privé sans but lucratif dont les revenus ne sont utilisés que pour
la réalisation de son objet. La Fondation ne peut avoir
pour objet essentiel l’exploitation d’une entreprise. Art. 3 - Dans la présente loi et dans l’acte constitutif ou modification de
celui-ci, ainsi que les statuts et règlements intérieurs des Fondations, les
mots suivants sont ainsi définis : a.
Le mot « dotation » signifie que les biens, droits ou
ressources affectés irrévocablement à la Fondation sous cette appellation ne
peuvent être distribués. Ils sont investis de façon permanente et seuls, les
revenus de ces placements sont disponibles pour les versements ; b.
Le mot « donation » signifie les biens, droits et
ressources, présent et futur, dévolus irrévocablement à la Fondation en vue
de la réalisation de sa mission, y compris les revenus générés par leur
exploitation ; c.
L’expression « acte constitutif » correspond selon le cas,
à la requête de constitution en cas de silence de l’administration tel que
prévu à l’article 5 ou à l’agrément ; d.
L’expression « mécénat » correspond à l’apport de don
matériel sans contrepartie direct ou indirect de la part du
bénéficiaire ; e.
L’expression « parrainage » correspond à l’apport d’un don
matériel en vue d’en retirer un bénéfice direct par le donateur. CHAPITRE III Constitution
Art. 4 - Toute personne physique
ou morale peut affecter par acte authentique ou par testament tout ou partie
de ses biens à la création d’une Fondation en personne morale d’utilité
publique dans les conditions déterminées à l’article subséquent. Il peut également être
constitué en Fondation, l’affectation irrévocable par acte authentique, en
vue de la réalisation d’une œuvre d’intérêt général et à but non lucratif, de
biens, droits ou ressources à une Fondation reconnue d’utilité publique dont
les statuts ont été approuvés à ce titre, des lors que ces biens, droits ou
ressources sont gérés directement par la Fondation affectataire, et sans que
soit créée à cette fin une personne morale distincte. La gestion de ces biens
droits ou ressources par la Fondation affecta taire devra respecter les
volontés et les conditions du ou des fondateurs sous peine de révocation et
restitution au(x) fondateur(s) ou à ses ayants droit. Lorsque l’acte de
Fondation a pour but la création d’une personne morale, la Fondation ne jouit
de la capacité juridique qu’à compter de la date de publication au Journal officiel de l’arrêté interministériel signé
conjointement par le Ministre chargé de l’Intérieur et le Ministre chargé des
Finances accordant la reconnaissance d’utilité publique. Elle acquiert dès
lors le statut de Fondation reconnue d’utilité publique. Cette autorisation est
réputée acquise à l’expiration d’un délai de quatre mois à compter du dépôt
de la requête en cas de silence de l’autorité compétente. Elle fait alors
l’objet de la publication prévue à l’alinéa précédent. Art. 5 - Les conditions minimales requises pour le dépôt d’une requête visant
la reconnaissance du statut de Fondation d’utilité publique sont : a.
L’acte de Fondation ne peut avoir lieu entre vif que par écrit ; b.
Le statut de la Fondation relève bien de l’intérêt général tel que
défini à l’article 2 ; c.
La déclaration authentique faite par le(s) fondateur(s) en vue de
créer une Fondation d’utilité publique est communiquée par lui auprès du
ministère chargé de l’Intérieur ; d.
La dotation initiale minimale pour le dépôt d’une requête pour
l’obtention du statut de Fondation d’utilité publique est fixée à un montant
de 3 500 000 Fmg. Ce montant est actualisé annuellement pour tenir compte de
l’inflation depuis l’année de l’entrée en vigueur de cette loi. Toutefois cette dotation
initiale peut être versée en deux versements sur une période maximale de deux
années sous peine de retrait de son autorisation. L’apport non libéré que le
ou les fondateurs s’engage à verser devra être garantie par caution bancaire
à compter de la requête Jusqu’à ce que l’agrément
soit accordé ou que la reconnaissance soit acquise, le fondateur peut
rétracter sa déclaration. Ce droit n’appartient pas aux héritiers ou ayant
cause. Si la Fondation est agréée
ou sa reconnaissance acquise, le fondateur est obligé de lui transférer les
biens accordés par l’acte de constitution. Art. 6 - La requête pour la reconnaissance d’utilité publique d’une
Fondation doit être signée et faite par des requérants âgés d’au moins vingt
et un ans. Les
Fondations qui demandent leur reconnaissance d’utilité publique sont tenues
de déposer trois exemplaires de leurs statuts au ministère chargé de
l’Intérieur et au ministère chargé des Finances, lesquels statuts doivent faire ressortir les éléments
suivants : a.
La dénomination sociale projetée de la Fondation doit être conforme
aux lois et règlements en vigueur. Elle ne doit pas faire l’objet
d’appropriation antérieure par un tiers ; b.
Le lieu à Madagascar, où sera établi le siège social de la
Fondation. ; c.
Les noms et prénoms, en toutes lettres, ainsi que l’adresse et la
profession ou la fonction de chacun des requérants, les raisons sociales, les
dénominations, les sièges et les activités de ou des fondateurs avec mention
spéciale des noms des premiers administrateurs de la Fondation et la
nationalité des représentants du ou des fondateurs appelés à siéger au
conseil s’il y a lieu ; d.
Les objets pour lesquelles la Fondation est constituée. Ils doivent être
compatibles avec la dénomination sociale de la Fondation et ne doivent pas
être contraires aux lois d’ordre public ou aux bonnes mœurs ; e.
Le montant du patrimoine affecté, l’acte par lequel le(s)
fondateur(s) s’engage(nt) à apporter les éléments constitutifs de la dotation
et le contrat de caution mentionné à l’article 5 section (d) deuxième alinéa,
s’il y a lieu ; f. Les éventuels droits attribués aux fondateurs ou à d’autres personnes. Il est joint à ces
statuts, une déclaration légalisée en la forme foncière établie en triple
exemplaire signée par les requérants attestant la suffisance des faits
énoncés dans les documents requis pour la requête ainsi que la véracité et
l’authenticité de ces documents. Art. 7 - Un legs peut être fait au profit d’une Fondation qui n’existe pas au
jour de l’ouverture de la succession sous la condition qu’elle obtienne,
après les formalités de constitution, la reconnaissance d’utilité publique. La demande
de reconnaissance d’utilité publique doit, à peine de nullité du legs, être
déposée auprès du ministère chargé de l’Intérieur dans l’année suivant
l’ouverture de la succession. Si la création de la
Fondation résulte d’un acte de dernière volonté, le testateur pourra désigner
un exécuteur testamentaire chargé de réaliser ses intentions. A défaut de désignation
par le testateur des personnes chargées de constituer la Fondation et d’en
demander la reconnaissance d’utilité publique, il est procédé à ces
formalités, sur décision de justice rendue sur requête d’une Fondation
reconnue d’utilité publique désignée par l’administration compétente dans la
région du lieu d’ouverture de la succession. Si la Fondation n’est
approuvée qu’après le décès du fondateur par dérogation aux dispositions du
troisième alinéa de l’article 5, la personnalité morale de la Fondation
reconnue d’utilité publique rétroactif au jour de l’ouverture de la
succession. Pour l’accomplissement de
ces formalités, les personnes mentionnées aux alinéas 3 et 4 du présent
article, ont la saisine sur les meubles et immeubles légués. Elles disposent
à leur égard d’un pouvoir d’administration à moins que le testateur ne leur
ait conféré des pouvoirs plus étendus. Art. 8 - Les obligations engagées pour le compte de la Fondation avant
l’obtention de la capacité juridique sont sous la responsabilité des
personnes qui les ont engagées ou qui sont co-responsables et sont tenues
envers les tiers et solidairement. Art. 9 - La demande d’approbation du statut de Fondation d’utilité publique peut être refusée
si : 1° La Fondation ne
remplit pas les conditions stipulées aux articles 5, 6 et 7 ; 2° Les requérants n’ont
pas transmis les documents et
informations requis par les articles énoncés au premier point du présent
statut ; 3° La Fondation présente
des indices rattachables aux prérogatives de personne publique. Art. 10 - Le retrait du statut de
la Fondation d’utilité publique peut
être prononcé dans les cas suivants : 1° Si la Fondation n’a pas
été établie en conformité avec ses statuts ; 2° Si la Fondation ne se
conforme pas aux textes qui la régissent ; 3° Lorsque le but pour
lequel la Fondation a été instituée a été atteint ou lorsque la réalisation
de l’objet est devenue obsolète ou non-existant ; 4° Lorsque le patrimoine
est devenu inférieur au minimum requis par l’article 5 et que cette situation
perdure depuis deux ans. Avant le retrait du statut
inhérent au point 3 ci-haut
mentionné, le ministère chargé de l’Intérieur conjointement avec le ministère
chargé des Finances peuvent, après avoir entendu le conseil d’administration
de la Fondation, attribuer un nouveau but à la Fondation le plus près
possible de la volonté exprimée par le ou les fondateurs. Le retrait du statut de
Fondation d’utilité publique pour l’une des causes énumérées précédemment
initie le début de la procédure de dissolution d’une Fondation. Art. 11 - Les décisions de l’Administration qui doivent être motivées, sont
susceptibles de recours pour excès de pouvoir devant la juridiction
administrative compétente. Les Fondations ont un délai de trois mois qui suit
la notification de la décision pour exercer le recours. Art. 12 - Les Fondations reconnues d’utilité publique peuvent, lorsque leurs
statuts ont été approuvés, à ce titre, recevoir des versements pour le compte
d’œuvres ou d’organismes décrits à l’alinéa 2 ci-dessous. Ils doivent faire
une requête expresse pour se prévaloir de cette prérogative. Ces œuvres ou organismes
sont : Ø organisme d’intérêt
général ayant un caractère philanthropique, éducatif, scientifique, social,
humanitaire, sportif, familial, culturel ou concourant à la mise en valeur du
patrimoine artistique, à la sauvegarde de l’environnement naturel ou à la
diffusion de la culture et des connaissances scientifiques, les
établissements d’enseignement supérieur ou d’enseignement artistique publics
ou privés à but non lucratif déclarés à la Direction des Impôts. Art. 13 - Les Fondations exercent
leur mission sans aucune discrimination notamment de race, de couleur, de sexe,
de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion,
d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre
situation. Dans leurs
interventions, les Fondations ne doivent prendre en considération que
l’intérêt général qui doit présider à toutes leurs actions. Art. 14 - Il est interdit aux Fondations de s’immiscer directement ou
indirectement dans le fonctionnement des Institutions de la République
Malgache. Les Fondations ne peuvent
notamment, directement ou par personne interposée, soutenir l’adoption d’une
loi ou d’un règlement quelconque dans l’intérêt d’un particulier, d’une
organisation publique ou privée et/ou d’un parti politique ou bien
d’intervenir de quelque manière que ce soit dans l’organisation et le
déroulement d’une campagne électorale pour le soutien d’un candidat ou d’un
parti en vue de l’obtention d’un poste de représentation publique. Art. 15 - Les Fondations ne peuvent apporter leurs contributions ou leurs
concours au financement : Ø d’activités illégales ou
immorales ou contraires aux droits de l’homme ; Ø de projets considérés
comme étant nuisibles à l’environnement ; Ø de projets mettant en
danger la santé de la communauté ; Ø de projets à caractère
militaire et/ou d’armement ; Ø de projets qui font la
promotion de croyances politiques ou religieuses ; Ø de projets auprès
d’organisations non légalement constituées ; Ø de projets qui favorisent
directement ou indirectement une activité individuelle. Art. 16 - Les Fondations peuvent
changer leur dénomination sociale par un règlement approuvé par le vote
unanime de l’ensemble des administrateurs
de la Fondation à une réunion convoquée spécialement à cette fin. Le
ministère chargé de l’Intérieur
conjointement avec le ministère chargé des Finances doivent approuver
cette modification qui doit respecter la volonté des fondateurs. Art. 17 - Seules les Fondations reconnues d’utilité
publique et celles créées au sein des Fondations d’utilité publique qui ont été
habilitées de par leur statut à accueillir d’autre structure, peuvent faire
usage dans leur intitulé, leurs statuts, contrats, documents ou publicité, de
l’appellation de Fondation. Le nom
d’une Fondation, son siège social et le numéro d’agrément doivent être
mentionnés sur les lettres et imprimés de la Fondation. Art. 18 - Les Fondations peuvent exercer leurs activités sur l’ensemble du
territoire de la République Malgache, et promouvoir s’il y a lieu, ces
activités à l’étranger dans le respect de la loi du pays étranger considéré. CHAPITRE IV
Capacités,
structure et fonctionnement des Fondations
Art.
19 - Les
Fondations reconnues d’utilité publique sont habilitées à faire tout acte se
rattachant directement ou indirectement à leurs objets, et notamment, sans
que la liste soit limitative, à : Ø
contracter des emprunts ; Ø émettre, vendre, louer ou
donner en gage des titres de créance ; Ø grever de sûretés tout ou
partie de ses biens en garantie de l’exécution de ses obligations selon la
réglementation financière ; - placer ses fonds
de la manière qu’elle estime la plus appropriée ; Ø acquérir des biens meubles
et immeubles, à les louer, les échanger, les aliéner ; Ø prendre toute sûreté
qu’elles estiment nécessaire en garantie du paiement de sa créance ; Ø construire, posséder,
entretenir, améliorer et utiliser, sur ses propriétés ou sur celles dont
elles ont la jouissance, tous ouvrages susceptibles de favoriser ses
intérêts, et contribuer ou aider de toute manière à la construction, à
l’amélioration et à l’entretien de tels ouvrages ; Ø rémunérer en espèces ou
sous toute autre forme les services relatifs à la vente ou placement des
valeurs des Fondations ; Ø conclure avec tout
organisme dont l’objet social est compatible avec les objectifs des Fondations,
des conventions ayant trait à une coopération mutuelle ou à toute autre fin
similaire ; Ø conclure avec toute
autorité publique des arrangements ou accords de nature à favoriser la
poursuite des objectifs des Fondations ; Ø percevoir les versements
effectués par les entreprises et les particuliers ; Ø solliciter et à recevoir
des personnes physiques et morales, d’organismes gouvernementaux nationaux ou
étrangers, des dons et legs ; Ø acquérir, exploiter ou
transiger avec les tiers pour leur exploitation, des brevets d’invention ou
des droits sur ces brevets, des droits d’auteur, des formules, permis,
concessions et intérêts de même nature ; Ø acquérir, créer,
administrer toutes œuvres ou établissements intéressant les objectifs de la
Fondation. Art. 20 - Les Fondations ne peuvent
s’engager dans les transactions financières à très haut risque reconnues
comme tel pour le milieu financier. Art. 21 - Les membres du Conseil, les dirigeants et cadres qui pendant l’exercice
de leurs fonctions ont, délibérément ou par négligence, causé un dommage à la
Fondation, sont tenus de la dédommager. Cette disposition s’applique
également aux vérificateurs des comptes. Art. 22 - Les Fondations ne peuvent consentir un financement, ni faire un
placement, ni donner caution à un prêt consenti aux administrateurs ou cadres
occupant un poste de responsabilité dans la Fondation, ni aux personnes ou
organismes considérés comme étant partie liée à ces administrateurs et
cadres, ni aux employés, ni aux personnes mandatées par les Fondations pour
effectuer le placement de leurs valeurs. Sont
considérés comme étant partie liée : Les membres proches de la
famille, à savoir les parents, épouse, frères et sœurs, enfants qu’ils soient
légitimes, naturels ou adoptés, ainsi que les époux et enfants de ces
derniers, les alliés naturels ou collatéraux et toutes entreprises,
associations et/ou entités légales ou l’une des personnes mentionnées à
l’alinéa premier à une participation et/ou un intérêt quelconque et les
contributions substantiels. Les contributeurs
substantiels sont toutes personnes physiques ou morales qui font un don de
plus de 20 000 000 FMG à une Fondation. CHAPITRE V
Du capital ou patrimoine
Art. 23 - Le Conseil d’administration
a la maîtrise exclusive sur l’administration du patrimoine et les titres
relatifs aux biens qui le composent qui sont établis à son nom ; il
exerce tous les droits afférents au patrimoine et peut prendre toute mesure
propre à en assurer l’affectation selon les règles établis par le ministère
chargé de la réglementation financière. Art. 24 - Les Fondations sont tenues d’affecter 5 pour cent de leurs revenus
à une réserve spéciale à titre de provision jusqu’à concurrence de 10 pour
cent de la valeur du patrimoine. Art. 25 - Le Conseil d’administration d’une Fondation ne peut
distribuer : a.
Les actifs existants au moment de la création de la Fondation ou ce
qui en tient lieu ; b.
Les actifs correspondant à un excédent budgétaire mis en réserve pour
la consolidation du capital de la Fondation. Toute distribution d’actif
si prévue par les fondateurs doit être stipulée dans la requête de
constitution ainsi que les modalités et procédures y afférentes. Aucune
distribution de patrimoine non stipulée dans la requête de constitution ne
peut être effectuée sans l’approbation écrite et officialisée de la décision
conjointe du Ministre chargé de l’Intérieur, du Ministre chargé des Finances,
du ou des fondateur(s) ou ses ayants droit et publiée au Journal officiel. Le refus d’une demande faite par le Conseil
d’administration à cet effet doit être motivé par écrit. Les actifs mentionnés à
l’alinéa premier ne peuvent être transférés et/ou hypothéqués que selon les
règles établis par le ministère chargé de la réglementation financière. Art. 26 - Les ressources des Fondations sont assurées par : Ø
les dons et legs ; Ø
les donations publiques et privées ; Ø les fonds d’aide
extérieurs ; Ø les produits de
placement ; Ø les produits de valorisation
des biens meubles et immeubles ; Ø les produits de
prestations éventuelles de services fournis par la Fondation ; Ø les recettes
exceptionnelles et diverses ; Ø les subventions. Art. 27 - Le Conseil
d’administration peut accepter et détenir à Madagascar ou dans tout autre
pays, des donations, legs et/ou subventions de tout Gouvernement ou de toute
personne ou organisme public ou privé si le but de ces donations et
subventions sont compatibles avec les objectifs de la Fondation. Dans le cas
où une donation ou un legs devient
disponible pour une Fondation dans un autre pays que Madagascar, le Conseil
d’administration peut autoriser une organisation reconnue de ce pays à
détenir cette donation ou legs au nom et à la disposition de la Fondation affectataire. L’acceptation des
donations et/ou legs ne doit pas entraîner des débours autres que les droits
d’acquisition. Les donations de biens meubles ou immeubles pouvant entraîner
des obligations ultérieures onéreuses sont prohibées d’acceptation par les
Conseils d’administration. L’octroi d’une donation,
ou d’une subvention ne peut avoir pour effet de permettre une immixtion du
donateur dans le contrôle interne de la gestion de la Fondation affectataire. Art. 28 - Toute nouvelle contribution à une Fondation sera déposée dans un
compte séparé, et intégré à la dotation initiale si l’acte constitutif de
cette donation intervenu entre les parties n’a pas prévu une affectation
spécifique. Art. 29 - Les biens des Fondations peuvent demeurer dans la forme sous
laquelle ils ont été donnés. Art. 30 - Les revenus, non utilisés
par une Fondation au cours d’une année, seront affectés à la dotation
à laquelle ils se rattachent pour être réinvestis aux fins spécifiques convenues dans l’accord des parties. A défaut de
clauses particulières, ils seront intégrés à la dotation générale de la
Fondation reconnue d’utilité publique. CHAPITRE VI Disposition fiscale
Art. 31 - Les Fondations d’utilité publique sont soumises au régime fiscal
décrit ci-dessous sauf dans les cas spécifiques prévus au Code général des
impôts. Les comptes
de Fondation ouverts à l’intérieur
d’une Fondation reconnue d’utilité publique dont les statuts ont été
agréés à cette fin, bénéficient du
régime juridique et fiscal des Fondations reconnues d’utilité publique. A.
Les revenus du patrimoine sont imposables selon le régime du droit
commun sauf exonération. B.
La taxe professionnelle est due si l’activité est imposable. C.
La taxe foncière s’applique selon les dispositions du droit commun
sauf les cas d’exonération prévus au Code général des impôts. D.
Dans le cadre d’activités économiques, le régime de l’impôt sur les
sociétés s’applique et est calculé selon la règle de droit commun sauf les
cas d’exonération où les Fondations devront démontrer : 1° Qu’il y a absence de
concurrence déloyale ; 2° Qu’il y a caractère
désintéressé de la gestion de la Fondation. Deux conditions doivent être remplies cumulativement à ce
chapitre : a.
La Fondation doit être administrée, à titre bénévole, par des
personnes n’ayant elles-mêmes, ou par personnes interposées, aucun intérêt
direct ou indirect dans les résultats de l’exploitation ; b.
La Fondation ne doit procéder à aucune distribution de bénéfice, sous
quelque forme que ce soit. 3° Qu’il y a
utilité sociale ; Les Fondations pallient
les insuffisances de l’économie de
marché, soit : Ø en fournissant dans des
conditions nécessairement désintéressées, des services qui ne sont pas
assurés par le marché, faute d’être rentables ; Ø en pourvoyant aux besoins
de ceux que le marché délaisse parce que leurs ressources, trop modestes,
n’en font pas des clients intéressants. E.
Les Fondations reconnues d’utilité publique sont exemptées des droits
de douanes, sur le matériel et équipements nécessaires à la réalisation de
l’œuvre, dans le cadre de la première installation. Art. 32 - Le droit à la
déductibilité pour un don fait à une Fondation d’utilité publique par une
personne physique ou morale s’acquiert selon deux régimes différents ;
soit le régime du mécénat et/ou soit le régime du parrainage. Art. 33 - Dans le cadre du régime du mécénat, la détermination du statut de
la déduction réfère à l’analyse de 3 éléments de la Fondation
affectataire : 1° L’objet
statutaire ; 2° Le but qu’elle
poursuit ; 3° L’activité exercée. Sous réserve des autres
conditions qui doivent être démontrées par la Fondation, un don est
déductible si l’activité bénéficiaire remplit les critères d’exonération de
l’impôt sur les sociétés. Ces critères sont : a.
L’activité exercée doit entrer strictement dans le cadre de
l’activité générale désintéressée de la Fondation et contribuer par sa nature
et non simplement financièrement à la réalisation de cet objet ; b.
La gestion de la Fondation ne doit procurer aucun avantage matériel
direct ou indirect aux fondateurs ou dirigeants de la Fondation ; c.
Les excédents de recettes doivent être réinvestis dans l’œuvre
elle-même ; d.
L’œuvre doit présenter une utilité sociale en assurant la couverture
de besoins qui ne sont pas normalement ou par suffisamment pris en compte par
le marché. Pour être déductibles, les
versements doivent être justifiés par un reçu délivré par les Fondations
bénéficiaires des dons. Art. 34 - Dans le cadre du régime du parrainage, la détermination du statut
de la déduction réfère à l’analyse des éléments suivants : Les
dépenses considérées sont : Ø des versements effectués
au profit d’une Fondation reconnue d’utilité publique organisant des
manifestations parrainées par l’entreprise ; Ø des charges et frais de
toute nature supportés à l’occasion de ces manifestations. Ex : des
charges résultant de la mise à la disposition de moyens techniques ou de
personnel ; Ø des rémunérations ou
remboursements de frais versés à des personnalités de monde sportif, culturel
ou artistique qui participent directement aux manifestations évoquées. Art. 35 - Les dépenses énumérées à
l’article précédent, pour être déductibles, doivent présenter les
caractéristiques suivantes : Ø
elles doivent se traduire par une diminution de l’actif net de
l’entreprise ; Ø elles doivent correspondre à une charge effective pour
l’entreprise ; Ø elles doivent être
imputées parmi les charges de l’exercice au cours duquel elles ont été
engagées ; Ø elles doivent être
appuyées de justifications suffisantes ; Ø elles doivent être
rattachées à la gestion normale de l’entreprise et être exposées dans son
intérêt direct, (destinées à promouvoir l’image de marque de l’entreprise). Cette dernière condition
est considérée comme remplie
lorsque : Ø l’identification de
l’entreprise qui entend promouvoir son image de marque dans le cadre du
parrainage est assurée, peu importe à cet égard le support qui permet cette
identification (affiches, annonces de presse, effets médiatiques,
etc…) ; Ø
les dépenses engagées sont en
rapport avec l’avantage attendu par
l’entreprise. Celle-ci doit être en mesure de justifier que les charges supportées à l’occasion
d’une action de parrainage ne sont pas excessives eu égard à l’importance de
la contrepartie attendue. Cette justification résulte de l’analyse des
circonstances de fait et de
l’application des critères doctrinaux et jurisprudentiels existants. Art. 36 - Les Fondations
reconnues d’utilité publique sont exemptées des droits d’enregistrement et des
droits de mutation sauf dans le cas suivant : Ø Si la Fondation
bénéficiaire d’un don ou d’un legs, qui par nature ou par destination sont
pour l’essentiel classés ou inscrits
à l’inventaire des monuments historiques ainsi que les biens meubles
qui en constituent le complément historique ou artistique , en refuse l’accès
au public ou que les œuvres et objet
sont destinés à figurer dans une collection privée. T I T R E II DE LA DIRECTION Du Conseil d’administration Art. 37 - Le Conseil d’administration
constitue l’organe d’orientation et d’administration d’une Fondation. Outre les responsabilités,
normalement attachées à cette qualité, le Conseil d’administration est chargé
de mettre en œuvre les objectifs de la Fondation, d’orienter les interventions
de la Fondation en vue de la réalisation de ces objectifs et de donner les
directives nécessaires à cet effet. A.
En sa qualité d’organe d’orientation, le Conseil d’administration a
pour mission : Ø de définir les programmes d’intervention
prioritaire de la Fondation ; Ø d’approuver les critères
de sélection des projets susceptibles d’être financés par la Fondation ; d’approuver conformément à
ces critères, les programmes d’action et de financement des projets proposés
par le Secrétaire exécutif ainsi que toute étude sollicitant un financement
de la Fondation ; Ø de définir la politique
générale de placement du patrimoine de la Fondation et d’approuver les
critères de placement propres par le comité et/ou le Secrétaire
exécutif ; Ø d’autoriser toutes études
spécifiques ou assistance locale ou
extérieure nécessaire à la bonne réalisation des projets financés par la
Fondation ; Ø de fixer les règles de
passation des marchés pour les projets financés par la Fondation ; Ø de décider et d’autoriser
l’ouverture au nom de la Fondation de tout compte de chèques postaux et
auprès d’institutions financières, tous comptes de dépôt, comptes courants ou
comptes d’avances sur titre. B.
En tant qu’organe d’administration de la Fondation, le Conseil d’administration
se trouve investi de tous les pouvoirs nécessaires au bon fonctionnement de
la Fondation notamment le pouvoir disciplinaire. A l’exception de ceux
ci-dessous énumérés, le Conseil d’administration peut déléguer tout ou partie
de ses pouvoirs à des comités, au Secrétaire exécutif ou à toute personne ou
organisme de son choix. Le Conseil
d’administration est seul habilité à : Ø adopter le règlement
intérieur de la Fondation. Ce dernier est adopté en présence de tous les
membres du Conseil avec l’approbation par les trois quarts d’entre eux ; Ø établir au nom de la Fondation le contrat de
travail du Secrétaire exécutif ; Ø approuver l’organigramme
et le règlement général du personnel, proposés par le Secrétaire exécutif
dans la même proportion que celle énoncée pour le règlement intérieur à
l’alinéa premier ; Ø consentir toute caution et
aval ainsi que toute hypothèque sur les biens de la Fondation en conformité avec les règles établis par
le ministère chargé de la réglementation financière ; Ø approuver le budget de la
Fondation proposé par le
trésorier ; Ø décider de la création de
représentations régionales. Art. 38 - Dans l’accomplissement
de sa mission, le Conseil d’administration doit veiller à ce que la
Fondation ne s’écarte de son objectif et ne participe à des actes ou opérations qui lui sont interdits en
vertu de la présente loi, ou qui sont préjudiciables aux intérêts de la Fondation.
Notamment : 1° Le Conseil
d’administration ne peut distribuer les biens de la Fondation. Il doit
affecter les revenus des placements à l’accomplissement exclusif des objets pour lesquels la
Fondation est créée ; 2° Le Conseil
d’administration doit veiller à la sauvegarde de l’intégrité du capital et
prendre toutes les mesures de corrections nécessaires, pour redresser la
situation s’il y a lieu ; 3° Lorsqu’une Fondation
détient des actions des sociétés fondatrices ou de sociétés contrôlées par elles, la Fondation ne peut exercer
les droits de votes attachés à ces actions ; 4° Le Conseil d’administration
ou ses représentants ne peuvent en aucun cas engager les ressources d’une
Fondation pour une période supérieure à 3 ans. Cette période peut être
renouvelable ; 5° Le Conseil
d’administration ne peut affecter aux dépenses administratives plus de 20
pour cent du montant des revenus
générés par les placements. Sont inclus dans ces dépenses, celles
relatives aux études, déplacements des administrateurs et des membres des
comités, conférences, activités publicitaires, à la création des représentations
régionales, qui peuvent être décidées par le Conseil d’administration pour la
promotion des activités de la Fondation ; 6° Les dépenses annuelles
autorisées ne peuvent excéder le montant des revenus annuels, déduction faite
de l’inflation. La part des revenus
correspondants à l’inflation sera approvisionnée à titre de réserve à être
réaffectée au capital, afin de conserver le patrimoine entier. Au cas où les dépenses en
cours d’un exercice dépassent, les revenus utilisables tel que définis à l’alinéa
premier du présent paragraphe, le déficit sera pris en charge par le budget
de l’exercice suivant. Art. 39 - Les Fondations reconnues
d’utilité publique sont administrées par un Conseil d’administration de cinq
membres minimum et quinze membres maximum. Art. 40 - Le Conseil
d’administration se compose pour un tiers des représentants des fondateurs,
et pour deux tiers de personnalités qualifiées dans les domaines
d’interventions de la Fondation. Ces personnalités qualifiées peuvent
provenir des organisations bénéficiaires jusqu’à un maximum du tiers du
Conseil. Le premier conseil est
désigné par le(s) fondateur(s) ou un collège électoral mandaté par ce(s)
dernier(s). Un collège électoral peut être désigné pour l’élection de tout
nouvel administrateur subséquent. Le Conseil
d’administration ne peut comprendre une majorité de représentation ou de
personnes oeuvrant auprès des pouvoirs ou service public et para-public, de
personnes morales de droit public ou des personnalités désignées par eux. Il ne peut être réservé
plus du tiers des sièges du conseil à des membres de droit si cette forme de
nomination est adoptée. Le Conseil ne peut être
constitué d’une seule personne juridique ou d’une unité collective. Les administrateurs
désignés le sont à titre individuel et ne représentent pas les organismes
auxquels ils peuvent appartenir. Art. 41 - Le mandat des
administrateurs est de 3 ans
renouvelable une seule fois. Les statuts et/ou le
règlement intérieur déterminent les conditions de nomination et de
renouvellement des membres du Conseil. A défaut de spécification
dans les statuts et/ou règlements intérieurs, les membres du Conseil sont
renouvelables au tiers chaque année. Un tirage au sort détermine les
administrateurs sortant la première année et ceux prévus pour sortir la
deuxième année. La fraction la plus élevée de membre à remplacer a lieu la
troisième année. Les administrateurs sortants peuvent être proposés et nommés
pour un second mandat. Art. 42 - Nul ne peut être nommé administrateur : 1° S’il est partie
liée à un administrateur tel que défini à l’article 22 ; 2° S’il exerce une
activité entrant en concurrence avec celle de la Fondation, ou s’il est
administrateur ou dirigeant dans une organisation du même
type ; 3° S’il y a un
administrateur au sein du conseil provenant de la même organisation que celle
du candidat, à l’exception des cas de remplacement ; 4° S’il a fait l’objet
d’une condamnation à Madagascar ou à l’étranger : a.
Pour crime de droit commun ; b.
Pour faux et usage de faux en écriture privée ou de commerce ; c.
Pour violation des articles 177 à 179, 418 à 420 du Code pénal ; d.
Pour vol, escroquerie, abus de confiance, émission ou acceptation de
chèque sans provision ; Pour détournement de
deniers publics et extorsion de
fond ; e.
Pour recel de choses obtenues à la suite des infractions prévues aux
alinéas d et e ; f.
Pour tentative ou complicité de toutes les infractions
ci-dessus ; g.
Infraction sur les stupéfiants et/ou l’argent lié à la vente de ces
derniers ; h.
Trafic de devises. 5° S’il a été condamné à
une peine d’emprisonnement pour délit intentionnel ; 6° S’il a fait l’objet
d’une condamnation ou d’une interdiction en tant que gérant ou administrateur
d’une société ou d’une association ; 7° S’il a fait l’objet
d’une destitution de fonctions ; 8° S’il a été déclaré en
faillite sauf si une réhabilitation est intervenue en sa faveur. Art. 43 - La perte de la fonction
d’administrateur peut résulter : Ø de la démission ; Ø de la révocation à la suite
de la constatation de la survenance au cours du mandat de l’une des causes
énumérées à l’article 42 ; Ø de la violation des
dispositions des articles 47 et 64 ; Ø Ø de la mise en
faillite ; Ø d’une maladie grave dûment
constatée de manière à empêcher l’administrateur de remplir ses
fonctions ; Ø de l’absence à trois
réunions consécutives du Conseil. Il est pourvu aux vacances
de poste dans les mêmes conditions que pour le renouvellement. Les nouveaux
administrateurs ainsi désignés continuent le mandat de leurs prédécesseurs
pour le reste du terme de ce dernier. Art. 44 - La démission d’un
administrateur est subordonnée à un préavis de 90 jours notifié par écrit au
Conseil d’administration. A l’expiration de ce
délai, l’administrateur cesse ses fonctions
et ne peut être tenu responsable, vis-à-vis de la Fondation et des tiers, que des actes accomplis sous son
mandat. Art. 45 - La première réunion
annuelle du Conseil se tient à l’intérieur de 60 jours suivant la clôture des
états financiers. Art. 46 - Le Conseil se réunit
aussi souvent que les circonstances
l’exigent mais au moins deux fois par an,
sur convocation écrite du président ou du vice-président, ou du tiers
des administrateurs. Art. 47 - Tout administrateur
ayant un intérêt personnel dans une affaire soumise à l’examen du Conseil et
ayant partie liée avec le requérant,
doit en informer le Conseil et s’abstenir de participer aux débats et de prendre part au vote,
sous peine de révocation immédiate. Dans le cas où c’est le président du
Conseil qui est concerné, il cède sa place au vice-président pour la conduite
des débats sur cette affaire. Art. 48 - Les fonctions
d’administrateur et de membre de comité sont bénévoles. Tout administrateur
a droit au remboursement des frais et débours engagés par lui-même au cours
ou à l’occasion d’une action, pour acte de procédure intentée contre lui, à
raison d’actes ou de faits accomplis dans l’exercice de ses fonctions et dans
la limite normale de ses attributions. Il a droit, sur
approbation du Conseil, au remboursement de tous autres frais raisonnables
occasionnés par l’exercice de sa charge, à l’exception de ceux résultant de
sa faute grave ou intentionnelle Résolutions du Conseil Art. 49 - Les décisions du
Conseil d’administration sont prises en séance du Conseil. Le Conseil ne
délibère que si les deux tiers au moins de ses membres sont présents lorsque
le Conseil est composé d’un nombre égal ou inférieur à sept membres. La
majorité est requise lorsque le nombre est supérieur à sept membres. Aucune
forme de représentation n’est admise. Les décisions pour amender
les Statuts, le Règlement intérieur de même que l’élection d’un nouvel
administrateur autre que par un collège électoral ainsi que celles portant
sur la fusion avec une autre institution similaire, requièrent la présence de
tous les membres du Conseil en exercice et l’approbation par les trois quarts
d’entre eux. En addition à la
décision du Conseil pour l’amendement des statuts et/ou la fusion de la
Fondation, ce dernier devra soumettre à l’approbation conjointe, écrite et
officialisée, du Ministre chargé de l’Intérieur, du Ministre chargé des
Finances, du ou des fondateur(s) ou ses ayants droit, sa requête en
modification. L’élection des administrateurs
et des dirigeants du Conseil ainsi que toute décision se rapportant à des
individus en particulier, se font au scrutin secret. En cas de partage,
la vois du président est prépondérante. Art. 50 - Le Conseil
d’administration ne peut délibérer que sur les questions inscrites à l’ordre
du jour. Lorsqu’il s’agit d’une
réunion extraordinaire, il ne peut être ajouté d’autres propositions aux
questions inscrites à l’ordre du jour, mentionnées dans la convocation. Comités de Conseil Art. 51 - Le Conseil
d’administration peut désigner des comités dûment mandatés afin d’exécuter ou
accomplir toute fonction spécifique et responsabilité telle que définie dans
les statuts et règlements intérieurs des Fondations ou par résolution du
Conseil. Chaque comité doit être présidé par un membre du Conseil. Une fois mandatés, ces
comités peuvent se réunir autant de fois qu’il est nécessaire et en quelque
lieu que ce soit jusqu’à accomplissement de leur mandat , lequel devra être
constaté par un rapport adressé au
Conseil d’administration ou dans un rapport annuel d’activité. Les décisions
des comités dûment mandatées par le Conseil engagent la Fondation dans le
domaine exclusif défini par le mandat. Un administrateur ne peut
faire parti de plus de deux comités. Dirigeants de la Fondation Art. 52 - Le Conseil élit
annuellement parmi ses membres à la
première réunion du Conseil , un président, un vice-président et un
trésorier. Le président du Conseil a
la surveillance des affaires de la Fondation. Il veille à la mise en vigueur
de toutes les résolutions du Conseil.
Il préside les séances du Conseil. Il représente la Fondation en justice et
dans les rapports avec les tiers. Il peut donner délégation dans des conditions qui sont fixées par le
règlement intérieur. Il remplit tout autre mandat que lui désignera le
Conseil. Le vice-président remplace
le président et exerce tous les pouvoirs et fonctions de ce dernier en cas
d’absence ou d’incapacité d’agir de celui-ci. En cas d’empêchement ou
d’absence du président et du vice-président, les membres présents à une séance du Conseil, désignent parmi
eux un président de séance. Art. 53 - Le Conseil
d’administration nomme un
trésorier parmi ses membres ayant une
formation à caractère financier, qui est responsable de la supervision de
tous les fonds et valeurs de la Fondation ainsi que de la tenue d’un compte
précis et complet des recettes et débours
dans les livres de la Fondation. Cette responsabilité inclut la supervision de toutes les
transactions financières faites par la Fondation. Il doit rendre compte au
Conseil d’administration de toutes les transactions à titre de trésorier et
de la situation financière de la Fondation à toute réunion ordinaire du Conseil
et sur demande de ce dernier. Si le Conseil le requiert,
il fournit un cautionnement pour l’exécution fidèle de sa charge, et ce pour
le montant et la manière que le Conseil détermine. Art. 54 - Une fonction rémunérée à
quelque titre que ce soit par la Fondation, est incompatible avec la fonction
d’administrateur. Les agents rétribués de la
Fondation peuvent être appelés par le Conseil à assister aux séances et
participer aux débats sans droit de vote. T I T R E III DES PLACEMENTS
ET FINANCEMENTS Art. 55 - Le Conseil
d’administration qui agit conformément aux dispositions du présent chapitre
est présumé agir en bon père de famille, à cet effet, il a le pouvoir
disciplinaire. Art. 56 - Les Conseils
d’administration doivent respecter les grandes lignes énoncées ci-dessous et
ceux des articles subséquents en matière de placements des valeurs des
Fondations. Elles s’imposent également aux comités de placement s’il y a lieu
et aux gestionnaires des Fondations. 1° Tout placement doit
tendre à l’augmentation de la capacité financière des fondations afin de leur
permettre de réaliser leurs objectifs. Les Conseils
autorisent les placements à faire en fonction du rendement et de la
plus-value espérée ; ils composent un portefeuille diversifié, assurant,
dans une proportion établie en fonction de la conjoncture des revenus fixes
et des revenus variables annuellement. 2° Tout placement
dans les projets commerciaux et/ou
industriels doit s’appuyer sur des projections financières sur 5 ans
préparés et certifiés par un cabinet comptable indépendant. Les Fondations ne
peuvent acquérir plus de 5 pour cent
des actions d’une même société, ni acquérir ses actions, obligations ou autres titres d’emprunts d’une
personne morale ou d’une société en commandite qui a omis de payer les dividendes
prescrits sur les actions ou les
intérêts sur ses obligations ou autres titres. 3° Les Fondations ne
peuvent faire aucun placement et/ou investissement directement dans une
société et/ou industrie. Art. 57 - Les Conseils
d’administration se doivent de placer
les valeurs des Fondations afin de minimiser
les risques de pertes dans des placements présumés sûrs. Sont présumés sûrs
les placements faits dans les biens suivants : 1° Les titres de propriété
certifiés sur un
immeuble ; 2° Les obligations ou
autres titres d’emprunt émis ou
garantis par les Etats membres de la
Commission de l’Océan Indien, de même que ceux garantis par les Etats membres de la Communauté Européenne, du
Gouvernement des Etats-Unis, du
Canada, du Japon. 3° Les obligations ou
autres titres d’emprunt d’une société
dans les cas suivants : a.
Ils sont garantis par une hypothèque
de premier rang sur un
immeuble b.
Ils sont garantis par une hypothèque de premier rang sur des équipements et la société a régulièrement assuré le service des intérêts sur ses emprunts au cours des sept derniers exercices. 4° Les obligations
ou autres titres d’emprunt émis par
une société de prêt régie par le
droit malgache ou autorisée à exercer
son activité à Madagascar en vertu de la loi sur les Institutions
Financières, à la condition
que cette société ait été spécialement agréée par le Gouvernement et que son activité habituelle à
Madagascar consiste à faire des prêts
garantis par une hypothèque de
premier rang sur des biens meubles et immeubles situés à Madagascar. 5° Les actions ordinaires,
émises par une société qui satisfait
depuis au moins trois années consécutives aux règles d’inscriptions et
de cotations à une bourse reconnue par l’Etat Malgache. Art. 58 - Les Fondations
d’utilité publique ne peuvent consentir une subvention à des organisations,
groupements et/ou associations autres que celle à but non lucratif établis à
Madagascar. T I T R E IV COMPTABILITE ET
CONTROLE CHAPITRE PREMIER De l’organisation financière et comptable de la
Fondation Art. 59 - L’exercice comptable de
la Fondation commence le 1er janvier et se termine le 31 décembre,
sauf pour le premier exercice qui
débute à la date de la création de la Fondation et se termine le 31 décembre. Art. 60 - La gestion est soumise
aux règles du plan comptable général malgache en vigueur et à celle définie
par le code du commerce lorsque les Fondations exercent directement une activité commerciale. De plus, elles
doivent établir une comptabilité séparée pour ces activités. Art. 61 - La signature de deux
personnes, parmi celle désignées par le Conseil, est requise pour lier la
Fondation. Art. 62 - Les Fondations sont
tenues d’établir annuellement une situation de l’actif réalisable et
disponible et du passif exigible :
un compte de résultat, un tableau de financement. Les Fondations adressent,
chaque année, au ministère chargé des Finances, les documents énumérés au
premier alinéa, auxquels sont joints le rapport du commissaire aux comptes et
les comptes annuels. CHAPITRE II Des mesures de surveillance et de contrôle Art. 63 - Des Fondations d’utilité
publique et les œuvres et organismes mentionnés à l’alinéa deux de l’article
12, sont tenus annuellement de nommer au moins un commissaire aux comptes et
un suppléant, choisis sur la liste des experts comptables agréés par les
tribunaux, et exercent leurs fonctions dans les conditions prévues par cette
loi sous réserve des règles propres à ces établissements. Les dispositions au
regard des pénalités sont applicables aux dirigeants de ces établissements. L’autorisation accordée à
une Fondation d’utilité publique de recevoir des versements pour le compte d’œuvres
ou d’organismes d’utilité publique est retirée en cas de non-observation de
l’obligation d’établir des comptes annuels ou de nommer au moins un
commissaire au compte. L’autorisation de recevoir des versements d’une
Fondation d’utilité publique par l’un des établissements mentionnés ci-dessus
qui ne respecte pas les obligations du premier alinéa, leur sera retiré dans
la même forme. Art. 64 - Le Conseil
d’administration ne peut désigner comme commissaire aux comptes, des
personnes ou des cabinets dans lesquels un administrateur ou un cadre
dirigeant de la Fondation ou d’une des parties liée à ces administrateurs et
cadres dirigeants, détiennent un intérêt quelconque. Tout administrateur
concerné par ces dispositions mais qui s’est obtenu d’en informer le Conseil,
est destitué immédiatement de ses fonctions. Art 65 - Le commissaire aux
comptes a accès à tous les documents de la Fondation et a le droit
d’exiger de tout administrateur, de
tout cadre dirigeant et de tout employé de la Fondation, tous livres,
documents, renseignements et explications nécessaires à l’exécution de sa
mission. Art. 66 - Tout
administrateur ou cadre dirigeant ou
employé qui refuse de se soumettre aux obligations prescrites par l’article
précédent, est passible d’une amende de 1 000 000 à 10 000 000 FMG. Art. 67 - En cas de
non-observation des dispositions des articles 56, 57, 58, 60, 61 et 62 ou si
les rapports qui lui sont adressés appellent des observations de sa part, le
commissaire au compte le signale au Conseil d’administration par un rapport
écrit. Le commissaire aux
comptes peut attirer l’attention du président ou des membres du Conseil
d’administration sur tout fait de nature à compromettre la continuité de
l’activité qu’il a relevée au cours de sa mission, il peut demander au
Conseil d’en délibérer : il assiste à la réunion. En cas d’inobservation
des recommandations formulées ou si, en dépit des décisions prises, il
constate que la continuité de l’activité reste compromise, le commissaire au
compte établit un rapport spécial qu’il adresse au ministère chargé des
Finances. Art. 68 - Le ministère chargé des
Finances s’assure de la régularité du fonctionnement des Fondations d’utilité
publique et il veille à ce que les biens des Fondations soient employés
conformément à leur destination. A cette fin, il peut se faire communiquer
tous documents, comptes, rapport ou information qu’il juge nécessaire. Il
peut ordonner un audit externe de la Fondation, à la charge de l’autorité
administrative. Art. 69 - Le(s) fondateur(s), le(s)
bénéficiaire(s) ou un autre intéressé peut, malgré toute stipulation
contraire, agir en justice contre le Conseil d’administration d’une Fondation
pour le contraindre à exécuter ses obligations ou à faire un acte nécessaire,
à la Fondation, pour lui enjoindre de s’abstenir de tout acte dommageable à
la Fondation ou pour obtenir sa destitution. Il peut aussi
attaquer les actes faits par le Conseil d’administration en fraude du
patrimoine de la Fondation. Art. 70 - Le tribunal peut
autoriser sur requête, le(s) fondateur(s), le(s) bénéficiaire(s) ou un autre
intéressé à agir en justice à la
place du Conseil d’administration, lorsque celui-ci, sans motif suffisant,
refuse d’agir, néglige de le faire ou est empêché. Art. 71 - Le(s) fondateur(s), le
Conseil d’administration et le(s) bénéficiaire(s) sont, s’ils y participent,
solidairement responsables des actes exécutés en fraude des droits des
créanciers du constituant ou du patrimoine de la Fondation. CHAPITRE III Des livres de la Fondation Art. 72 - Il est tenu au siège
des Fondations : 1° Un livre des
administrateurs et cadres dirigeants
de la Fondation dans lequel
est enregistré : Ø une copie de l’acte
constitutif et des règlements intérieurs de la Fondation ; Ø les noms, adresses et
professions de tous les administrateurs
et cadres dirigeants de la Fondation, avec les dates de leur entrée en
fonction et les dates de cessation de fonctions. 2° Un registre des
hypothèques dans lequel sont inscrites toutes hypothèques et charges grevant
les biens de la Fondation et les biens affectés par ces hypothèques et
charges, le montant de la créance, objet de la sûreté et le nom des créances
hypothécaires et des ayants droit. Ces livres et registres
peuvent être consultés par tout intéressé au siège de la Fondation pendant
les heures et jours ouvrables. 3° Un livre des opérations
dans lequel sont inscrites : Ø les recettes et les
dépenses de la Fondation ainsi que les matières auxquelles elles se
rapportent ; Ø les transactions
financières ; Ø les créances et les
obligations. 4° Un livre des
procès-verbaux des réunions des administrateurs et des comités de la
Fondation ainsi que des votes pris à ses réunions. Chaque procès-verbal
inscrit dans ce ou ces livres doit être certifié à chaque page et signé, par
le président du Conseil ou de la réunion et le Secrétaire exécutif de la
Fondation ou de la réunion. Art. 73 - Les livres et registres
mentionnés à l’article précédent font, a priori, preuve des faits qui y sont
énoncés, dans toute action poursuite ou procédure exercée, soit contre la
Fondation, soit contre un administrateur, ou cadre dirigeant ou employé de la
Fondation. Art. 74 - Tout administrateur,
cadre ou employé de la Fondation qui, sciemment ou par négligence ou
omission, fait du participe à une fausse entrée dans un des livres ou
registres mentionnés à l’article 72 et/ou néglige d’y faire toute entrée
nécessaire, est passible d’une amende de 150 000 FMG pour chaque fausse
entrée ou négligence, et il est responsable des dommages résultant des pertes
qu’une partie intéressée peut souffrir de ces actes ou omissions. Les administrateurs d’une
Fondation qui négligent de faire tenir quelqu’un des livres et registres
ci-dessus prescrits seront punis d’une amende de 1 000 000 à 5 000 000 FMG,
sans préjudice des dommages résultant de toutes pertes qu’une partie
intéressée peut souffrir par suite de cette négligence. T I T R E V DE LA FUSION ET
DE LA DISSOLUTION Art. 75 - La fusion, que ce soit
par absorption ou par création d’une entité nouvelle, n’est permise qu’avec
un établissement poursuivant des buts similaires. Art. 76 - 1° Les organisations qui
projettent une fusion préparent à cette fin un acte d’accord prescrivant les
termes et conditions de la fusion, la manière de la mettre à effet, la
dénomination sociale de la nouvelle Fondation, les noms, professions et
résidences de ses administrateurs provisoires, le mode d’élection des administrateurs
subséquents et tous détails nécessaires afin de pourvoir à l’administration
subséquente et au fonctionnement de la nouvelle Fondation. 2° L’acte de fusion régulièrement
adopté et autorisé, conformément aux prescriptions de l’article 49, alinéa 2
et 3, par les organes statutairement compétents de chaque entité est publié
au Journal officiel de la
République de Madagascar aux frais de la nouvelle entité dans le mois suivant
l’accord de l’autorité compétente. A compter de cette
publication et s’il y a fusion absorption ou fusion par création d’une
personne morale nouvelle, les entités constituantes se trouvent dissoutes. 3° A compter de la date de
publication, la nouvelle Fondation ainsi constituée possédera tous les biens,
droits et privilèges et franchises, et sera sujette à tous les contrats,
responsabilités, incapacités et devoirs de chacune des Fondations ainsi
fusionnées. 4° Les droits des
créanciers sur les biens des Fondations fusionnées, de même que les charges
sur ces biens, ne seront pas affectés par cette fusion. Cependant, les dettes
et obligations de ces Fondations seront à la charge, par la suite, de la
Fondation nouvellement constituée et pourront être recouvrées de cette
manière ou rendues exécutoires contre elle comme si elle avait elle-même
encouru ou contracté ces dettes et obligations. Art. 77 - A l’exclusion du cas
prévu à l’article précédent, la dissolution d’une Fondation peut être décidée
par son Conseil d’administration quand : 1° L’objet devient
impossible ou difficile à réaliser pour des motifs tenant à la législation en
vigueur ; 2° Pour insuffisance de
ressources et de revenus. En cas de
dissolution d’une Fondation reconnue d’utilité publique en regard du point 1°
du présent article, les biens et ressources existants, après règlement du
passif, sont dévolus à la création d’une nouvelle Fondation d’utilité
publique poursuivant des fins similaires à celle définies lors de la création
de la Fondation. Dans le cas où une
nouvelle Fondation ne peut être créée, les biens et ressources sont dévolus à
d’autres Fondations d’utilité publique qui poursuivent des fins le plus près
possible de celles pour lesquelles la Fondation a été créée. Ne peuvent être
bénéficiaires les Fondations d’utilité publique dans lesquelles les
administrateurs ou cadres dirigeants de la Fondation dissoute ainsi que les
affiliés et/ou associés partie liée à chacun d’eux qui détiennent un statut
ou un intérêt quelconque. Toutefois, l’autorisation
écrite ou officialisée conjointe du Ministre chargé de l’Intérieur, du
Ministre chargé des Finances, du ou des fondateur(s) ou ses ayants droit et
publiée au Journal officiel, est
toujours requise pour la dissolution d’une Fondation. Le refus d’approbation doit
être motivé. La décision de
dissolutions porte désignation d’un liquidateur et mention de ses
pouvoirs. T I T R E V I FONDATIONS
ETRANGERES Art. 78 - Les Fondations étrangères
oeuvrent à Madagascar dans le cadre de l’accord de siège intervenu entre eux
et le ministère des Affaires étrangères de la République Malgache. T I T R E VII REGLEMENT DE
CONFLITS Art. 79 - Tout différend entre
parties, relatif aux conventions accords et/ou contrats engendrés par
l’application de la présente loi, peut être soumis pour règlement à la
procédure de conciliation et/ou d’arbitrage décrite ci-après. Aucune des parties ne
pourra renoncer à cette procédure lorsqu’elle a donné un accord de recourir à
cette dernière afin de régler le différend. Art. 80 - Les différends sont
soumis dans un premier temps à deux arbitres respectivement choisis par
chacune des parties pour conciliation. A défaut par l’une des
parties de désigner son arbitre dans les quinze jours qui suivent la mise en
demeure adressée par l’autre partie, celle-ci fait procéder à cette
nomination sur simple requête auprès du Président du tribunal du lieu du
siège de la Fondation. Les arbitres ainsi
désignés disposent de trois semaines pour parvenir à un accord. L’accord,
l’accord partiel et/ou le désaccord, font l’objet d’un procès-verbal signé
par les arbitres. L’accord de conciliation
est exécutoire dans les conditions fixées à l’alinéa 3 du présent article. Art. 81 - En cas d’échec de la
conciliation, le différend est soumis à un Comité d’arbitrage de trois
membres choisis de la manière suivante : a.
Chacune des parties désigne un représentant ayant qualité pour la
représenter ; b.
Ces deux représentants désignant d’un commun accord le troisième
membre qui fera parti du tribunal. L’accord de ce dernier porte création
effective du tribunal. Art. 82 - Dans les quinze jours qui
suivent la désignation du dernier arbitre, le tribunal est saisi du
procès-verbal du processus antérieur de conciliation. Le tribunal ne peut
statuer sur d’autres objets que ceux déterminés par le procès-verbal du
processus de conciliation ou ceux qui, résultant d’événements postérieurs à
ces procès-verbaux, sont la conséquence directe du différend en cours. Art. 83 - Le tribunal a le
pouvoir de requérir auprès de parties, toute information nécessaire à
l’accomplissement de sa mission. Il peut recourir auprès de toute personne
qualifiée, physique ou morale, susceptible de l’éclairer. Le tribunal dispose
trois semaines, après les audiences, pour rendre sa décision. Faute par le tribunal
d’avoir rendu sa décision dans ledit délai, la contestation pourra être
portée directement devant les tribunaux d’ordre indiciaire compétent. Art. 84 - Les sentences arbitrales
doivent être motivées. Elles lient les parties et sont exécutoires. Les minutes des accords et
sentences sont déposées au greffe du tribunal du lieu du différend. La sentence arbitrale sera
notifiée par lettre recommandée aux parties, au frais de ces derniers. Les sentences arbitrales
peuvent faire l’objet d’un recours auprès des juridictions compétentes pour
la violation de la loi. Art. 85 - Nonobstant les
dispositions du présent titre, toute partie concernée pourra en cas d’urgence
demander aux tribunaux de droit commun, des mesures conservatoires sans que
cette demande comporte renonciation à la procédure d’arbitrage. T I T R E VIII DISPOSITIONS
TRANSITOIRES ET FINALES Art. 86 - Les organisations
constituées avant la publication de la présente loi, qui utilisent dans leur
dénomination le terme de Fondation ou Fondation d’utilité publique, doivent
se conformer aux dispositions de la présente loi dans le délai d’une année
suivant sa publication au Journal
officiel. Art. 87 - Aucune disposition de la
présente loi ne peut avoir pour effet de soustraire les Fondations d’utilité
publique aux prescriptions de toute autre loi applicable en la matière. Ces prescriptions
reçoivent application en tout ce qui
n’est pas contraire aux dispositions de la présente loi. |
Lalana n° 95-028 tamin’ny 26 septambra 1995
anorenana Tsanganasa fanasoavam-bahoaka eto Madagasikara (G.P.
n° 2339 du 18.12.95, p. 3697) LOHATENY VOALOHANY SEHATRA AMPIHARANA – FANORITANA TOKO
VOALOHANY Sehatra
ampiharana sy fitsipika Andininy voalohany -
Izao lalàna izao no mamaritra ny fepetra momba ny fanorenana, ny firafitra
ary ny fombafomba fiasan’ny Tsanganasa misy eto Madagasikara. Na
izany anefa, dia tsy ampiharina izao lalàna izao : Amin’ny
tsanganasanà orinasa, tsanganasanà fianakaviana ary aminà asa natao
hikatsahana ny tombontsoan’ny tena manokana na ampiasain’olon-tokana. TOKO II Fanoritana And. 2 - Ny Tsanganasa
dia vokatry ny sora-panekena iray izay anapahan’ny vatan-tenan’olona na
fikambanana mizaka zo aman’andraikitra iray na maromaro ny fanokanana
henterina ny fananana, zo na loharanon-karena hoenti-manatanteraka asa
ahitan’ny daholobe tombontsoa, miendrika fitiava-namana, fanabeazana,
siantifika, sosialy, fiantran’olona, fanatanjahan-tena, kolontsaina na hoenti-manampy
amin’ny fanamaintisamolaly ny lova mikasika ny zava-kanto na ho fiarovana ny
tontolo iainana. Sora-panekena notoavina no tsy maintsy anamarinana ny
fanokanana ireo loharanon-karena ireo. Ny
Tsanganasa dia andrim-pitondrana voafehin’ny lalàna mahakasika ny
isam-batan’olona tsy natao itadiavam-bola ka ny vola miditra aminy dia tsy
ampiasaina raha tsy hoenti-manatanteraka ny zava-kinendriny. Tsy
azony atao vaindohan-draharaha ny fitrandrahana orinasa iray. And. 3 - Amin’izao lalàna
izao sy amin’ny fifanekem-panorenana na fanovana azy ary koa ny
fitsipi-pikambanana sy fitsipika anatiny mifehy ny tsanganasa, dia toy izao
no amaritana ireto teny manaraka ireto : a.
Ny teny hoe “fanokanana” dia manambara fa tsy
azo zaraina ny fananana, zo ary loharanon-karena natokana tanteraka ho an’ny
Tsanganasa amin’izany fiantsoana
izany. Atao tena raikitra ny fampiasana azy ireny ka ny vola miditra avy
aminy no hany azo ampiasaina amin’ny fandrotsaham-bola. b.
Ny teny hoe “fanomezana” dia manambara ny fananana,
zo ary loharanon-karena, efa misy na mbola ho avy, nomena tanteraka ny
Tsanganasa fanasoavam-bahoaka hoentiny manatanteraka ny andraikiny, ka ao
anatin’izany ny vola novokarin’ny fitrandrahana azy. d.
Ny andian-teny “fifanekem-panorenana” dia mikasika, araka izay
fisehoan-javatra amin’ny fangataham-panorenana raha toa miteny ny.
Fandraharaham-panjakana, araka izay voalazan’ny andininy faha-5 na ny
fankatoavana. e.
Ny teny hoe “fiarovana” dia mikasika ny
fanolorana fitaovana tsy misy takalony mivantana na ankolaka avy amin’ny
mpisitraka. f.
Ny teny hoe “mpiantoka” dia mikasika ny
fanolorana fitaovana mba hahazoana tombony mivantana avy amin’ny mpanolotra. TOKO III Fanorenana And. 4 - Izay rehetra
olon-tsotra na fikambanana mizaka zo aman’andraikitra dia mahazo manokana
amin’ny alàlan’ny sora-panekena notoavina na amin’ny alàlan’ny didim-pananana
ny ampahany ihany na ny fananany manontolo hoenti-mampijoro ny Tsanganasa ho
fikambanana mizaka ny zo aman’andraikitra hanasoavam-bahoaka araka ny fepetra
soritan’ny andininy eto aoriana. Azo
aorina ihany koa ho Tsanganasa, ny fanokanana hentitra amin’ny alàlan’ny
sora-panekena notoavina, hoenti-manatanteraka asa ahitan’ny besinimaro
tombontsoa sady tsy itadiavam-bola, ny fananana, zo na loharanon-karena ho
an’ny Tsanganasa fantatra fa fanasoavam-bahoaka ka ny fitsipi-pitondrana azy dia nankatoavina ho amin’izany, raha
vantany vao tantanan’ny Tsanganasa nahazo izany ireo fananana, zo ary
loharanon-karena ary raha toa koa tsy ananganana fikambanana iray hafa mizaka
ny zo aman’andraikiny izany. Ny
fitantanan’ny tsanganasa notolorana, ireo fananana, zo ary loharanon-karena
ireo dia tsy maintsy manaja ny sitrapon’ny mpanorina sy ny fepetra apetrany
fa raha tsy izany dia foana sy averina amin’ny mpanorina na ny mpandova azy
izy ireo. Raha
toa ny fifanekem-panorenana ka mikendry ny fananganana fikambanana mizaka zo
aman’andraikitra dia tsy mahefa anatrehan’ny lalàna ny Tsanganasa raha tsy
manomboka amin’ny vaninandro ivoahan’ny didim-pitondrana ao amin’ny Gazetim-panjakana, izay niarahan’ny
Ministra miandraikitra ny Atitany sy ny Minisitry ny Fitantanam-bola nanao
sonia, anomezana ny fankatoavana azy ho fanasoavam-bahoaka. Amin’izay fotoana
izay dia manana ny fitsipi-pitondrana ny Tsanganasa toavina fa
fanasoavam-bahoaka. Io
fahazoan-dàlana io dia lazaina fa
raikitra, raha vao tapitra ny fari-potoana efa-bolana manomboka amin’ny
nametrahana ny fangatahana, raha tsy maneho ny heviny ny manamahefa
ara-pitondrana. Amin’izay fotoana izay dia hatao ny famoahana an-gazety voalazan’ny
andàlana etsy aloha. And. 5 -
Ny fepetra farany kely indrindra takiana amin’ny fametrahana ny fangatahana
fankatoavina ny fitsipi-pitondrana ny tsanganasa fanasoavam-bahoaka dia toy
izao : a.
An-soratra ihany no ahafahan’ny samy velona
manao ny fifanekem-panorenana. b.
Tena miankina tokoa amin’ny fikatsahana ny
tombontsoan’ny daholobe ny fitsipi-pitondrana ny Tsanganasa araka izay
voafaritra ao amin’ny andininy faha-2. d.
Ampahafantarin’ny mpanorina ny minisitera miandraikitra ny Atitany ny
fanambarana notoavina hoenti-manorina ny Tsanganasa fanasoavam-bahoaka. e.
Ferana ho 3 500 000 000 Ia ny habetsahan’ny
fanomezana kely indrindra atao eny am-piandohana amin’ny fametrahana
fangatahana hahazoana ny fitsipi-pitondrana ny Tsanganasa fanasoavam-bahoaka.
Havaozina isan-taona io vola io hifanaraka amin’ny fisondrotan’ny
vidim-piainana hatramin’ny taona mampanan-kery izao lalàna izao. Na
izany aza anefa, dia azo atao in-droa mandrotsaka io fanomezana am-piandohana
io, mandritra ny fari-potoana roa taona raha be indrindra fa raha tsy izany
dia sintonina aminy ny fahazoam-dàlana. Ny tolotra tsy voaloa izay
iantohan’ny na ireo mpanorina fa harotsaka dia tsy maintsy anaovana anto-bola
any amin’ny banky manomboka amin’ny nanaovana ny fangatahana. Mandra-pahazoana
ny fankatoavana na ny fahamarinan’izany dia afaka miala amin’izay nambarany
ny mpanorina. Tsy manan-jo hanao toy izany ny mpndova sy izay voakasik’izany. Raha
nankatoavina na nekena ny Tsanganasa dia tsy maintsy mamindra aminy ny
fananana niantohan’ny fifanekem-panorenana ny mpanorina. And. 6 -
Ny fangatahana anekena fa fanasoavam-bahoaka ny Tsanganasa dia soniavina sy
ataon’ny mpanao fangatahana iraika amby roapolo taona raha kely indrindra. Ny
Tsanganasa izay mangataka ny fanekena azy ho fanasoavam-bahoaka dia tsy
maintsy mametraka sosony telo amin’ny fitsipi-pikambanany ao amin’ny
minisitera miandraikitra ny Ati-tany sy ao amin’ny minisitera miandraikitra
ny Fitantanam-bola, ka ireo fitsipi-pikambanana ireo dia tsy maintsy
mampisongadina ireto manaraka ireto : a.
Ny fanondroana ny anaram-pikambanana
novinavinaina ho an’ny Tsanganasa dia tsy maintsy manaraka ny lalàna sy ny
fitsipika manan-kery. Tsy azon’olon-kafa atao ny mivolon-ko tompony
am-boalohany azy ; b.
Ny toerana eto Madagasikara, izay
handraiketana ny foibem-pikambanan’ny Tsanganasa ; d.
Ny anarana sy fanampin’anarana, atao amin’ny tsipelin-teny rehetra, mbamin’ny
adiresy sy ny raharaha na ny asa sahanin’ny mpangataka tsirairay avy, ny
anton’asa, ny fanondroana anarana, ny foiben-toerana ary ny lahasan’ny na
ireo mpanorina ka marihina manokana ny anaran’ireo mpihevi-draharaha
voalohany ao amin’ny Tsanganasa sy ny zom-pirenena zakain’ny solontenan’ny na
ireo mpanorina voaantso hanatrika ny fivoriana, raha misy izany ; e. Ny anton-javatra
nanorenana ny Tsanganasa. Tsy maintsy mifanaraka amin’ny anaram-pikambanan’ny
Tsanganasa izy ireo ary tsy tokony hifanohitra amin’ny lalàna momba ny
filaminam-bahoaka sy ny fitondran-tena mendrika ; f.
Ny tombam-bidin’ny fananana natokana, ny sora-panekena izay
naneken’ny na ireo mpanorina fa hitondra ny hoenti-mamonona ny fanokanana sy
ny fifanekem-pametrahana antoka voalazan’ny andininy faha-5 sokajy (d),
andàlana faharoa, raha misy izany ; g.
Ny mety ho zo homena ny mpanorina na olon-kafa ; Atovana
ireo fitsipi-pikambanana ireo, ny fanambarana voamarina fa ara-dalàna
miendrika fizakam-pananana atao sosony telo voasonian’ny mpangataka,
manamarina ny fahampian’ny zava-takiana amin’ny fangatahana voalaza ao
amin’ny antontan-taratasy ilaina ary koa ny fahamarinan’ireo
antontan-taratasy ireo sy ny maha-tena izy azy. And. 7 - Azo anaovana
fanomezana ny Tsanganasa iray izay mbola tsy miforona amin’ny vaninandro
anokafana ny didim-pananana raha toa izy ka toavina fa fanasoavam-bahoaka,
rahefa vita ny fombafomba arahina amin’ny fanorenana. Ny
fangatahana fanatoavana fa fanasoavam-bahoaka dia tsy maintsy apetraka ao
amin’ny minisitera miandraikitra ny Atitany ny taona manaraka ny fanokafana
ny didim-pananana fa raha tsy izany dia foana ny fanomezana. Raha
toa ny fanorenana ny Tsanganasa vokatry ny fanehoana sitrapo farany dia
azon’ilay mpanao ny didim-pananana atao ny manendry olona iray hanatanteraka
ny didim-pananana izay hiandraikitra ny fanatontosana ny zava-nokasainy. Raha
tsy manondro olona hiandraikitra ny fanorenana ny Tsanganasa sy hangataka ny fanatoavana izany fa
fanasoavam-bahoaka ilay nanao ny didim-pananana, dia hatao ireo fepetra ireo
araka ny fanapaham-pitsarana navoaka araka ny fangatahana nataon’ny
Tsanganasa notoavina fa fanasoavam-bahoaka izay notendren’ny
fitondran-draharaha mahefa ao amin’ny faritra misy ny toerana nanokafana ny
didim-pananana. Raha
tsy nankatoavina ny Tsanganasa raha tsy taorian’ny nahafatesan’ny mpanorina,
ka ho fampandeferana ny fepetra voalazan’ny andàlana fahatelo amin’ny
andininy faha-5, dia heverina ho niasa nanomboka tamin’ny andro nanokafana ny
didim-pananana ny fikambanana mizaka zo aman’andraikitra an’ilay Tsanganasa
notoavina fa fanasoavam-bahoaka. Eo
amin’ny fanatanterahana ireo fepetra ireo, ny olona voalaza ao amin’ny
andàlana faha-3 sy faha-4 amin’izao andininy izao dia mizaka manana ireo
fanana-manaraka sy fanana-mifaka voatolotra. Manana ny fahefana momba ny
fitantanana ireo fananana ireo izy raha tsy hoe efa nomen’ny mpanao ny
didim-pananana fahefana faran’izay malalaka momba izany izy. And. 8 - Ny adidy
aman’andraikitra nekena ho an’ny Tsanganasa talohan’ny nahazoana ny
fizakam-pahefana anatrehan’ny lalàna dia iantsorohan’ireo olona izay nanaiky
azy na ireo olona izay miara-miantsoroka izany ka miara-tompon’andraikitra
anatrehan’olon-kafa. And. 9 - Ny fangatahana
fankatoavana ny fitsipi-pitondrana ny Tsanganasa fanasoavam-bahoaka dia azo
lavina raha : 1°
Tsy mahafeno ny fepetra voalaza eo amin’ny andininy faha-5, faha-6 ary faha-7
ny Tsanganasa. 2°
Tsy nampitain’ny mpangataka ny antontan-taratasy sy ny
fampahafantaran-javatra takian’ny andininy voatanisa eo amin’ny teboka
voalohany amin’izao andininy izao. 3°
Ahitan-taratry ny tombon-dahiny ananan’ny fikambanana mizaka ny zom-panjakana
amin’ilay Tsanganasa. And. 10 -
Azo ambara ny fahafoanan’ny fitsipi-pitondrana ny Tsanganasa
fanasoavam-bahoaka amin’ireo tarehin-javatra manaraka ireto : 1°
Raha tsy natao mifanaraka amin’ny fitsipi-pitondrana azy ny Tsanganasa. 2°
Raha tsy mifanaraka amin’ny rijan-teny izay mifehy azy ny Tsanganasa. 3°
Raha tratra ny tanjona izay nampijoroana ny Tsanganasa na rahefa zary lany
andro na tsy misy akory ny fanatanterahana ny zava-kinendry. 4°
Raha nanjary ambanin’ny kely indrindra takian’ny andininy faha-5 ny
fanana-mitoetra ary koa maharitra roa taona izany toe-javatra izany. Alohan’ny
fanafoanana ny fitsipi-pitondrana,
araka ny voalazan’ny teboka 3 etsy ambony, dia azon’ny minisitera
miandraikitra ny Atitany sy ny minisitera miandraikitra ny Fitantanam-bola
atao miaraka, rahefa nohenoina ny Filankevi-pitondrana ny Tsanganana ny mamaritra ho an’ny Tsanganasa tanjona
vaovao mifanakaiky indrindra amin’izay nanehoan’ny na ireo mpanorina ny
sitrapony. Ny
fanafoanana ny fitsipi-pitondrana ny Tsanganasa fanasoavam-bahoaka noho ny
iray amin’ireo antony voatanisa etsy aloha dia maneho ny fiantombohan’ny
paika momba ny fandravàna Tsanganasa fanasoavam-bahoaka iray. And. 11 - Ny fanapahan’ny
Fandraharaham-panjakana izay tsy maintsy omban’antonantony, dia azo anaovana
fampakaran-draharaha any amin’ny fitsarana mahefa noho ny fanaparam-pahefana.
Manana fe-potoana telo volana aorian’ny fampahafantarana izany azy ny
Tsangasasa mba hanaovany ny fampakaran-draharaha. And. 12 -
Ny Tsanganasa notoavina fa fanasoavam-bahoaka dia mety, raha izany no
nankatoavana ny fitsipi-pitondrana azy, hahazo fandrotsaham-bola amin’ny
anaran’ny asa sosialy na antokon-draharaha arak’izay voalazan’ny andàlana
faha-2 eto ambany. Tsy maintsy manao fangatahana momba izany izy vao afa-misitraka
amin’io tombon-jo io. Ireo
asa sosialy na antokon-draharaha ireo dia : -
antokon-draharaha ahitan’ny daholobe tombontsoa miendrika fitiava-namana,
fanabeazana, siantifika, sosialy, fiantrana olona, fanatanjahan-tena,
fianakaviana, kolontsaina na manampy amin’ny fanamaintisamolaly ny lova avy
amin’ny zava-kanto, amin’ny fiarovana ny tontolo iainana voajanahary na
amin’ny fampielezana ny haren-tsaina sy ny fahalalana siantifika, ny
toeram-pampianarana ambaratonga ambony na toeram-pampianarana zava-kanto
an’ny fiarovana ny tontolo iainana
voajanahary na amin’ny fampielezana ny haren-tsaina sy ny fahalalana
siantifika, ny toeram-pampianarana ambaratonga ambony na toeram-pampianarana
zava-kanto an’ny Fanjakana na tsy miankina, tsy itadiavam-bola, nanaovana
fanambarana tany amin’ny Foibem-pitondrana ny hetra. And. 13 -
Ny Tsanganasa fanasoavam-bahoaka dia misahana ny anjara raharahany tsy
amim-panavakavahana mihitsy, indrindra ny firazanana, ny volon-koditra, ny
maha-lahy na vavy, ny fiteny, ny finoana, ny firehana ara-politika na izay
mety ho firenena nihaviana na ny momba ny sosialy, ny harena, ny fahaterahana
na izay mety ho toe-javatra hafa. Amin’ireo
firotsahany an-tsehatra, dia tokony tsy hihevitra afa-tsy ny tombontsoan’ny
besinimaro ny Tsanganasa fanasoavam-bahoaka ary izany dia tokony ho
lohalaharana amin’ny asa rehetra sahaniny. And. 14 - Raràna ny
Tsanganasa fanasoavam-bahoaka mba tsy hitsofoka mivantana na tsia amin’ny
fampandehanan-draharahan’ny Andrim-panjakana eto amin’ny Repoblika Malagasy. Indrindra
indrindra, ny Tsanganasa fanasoavam-bahoaka
dia tsy mahazo, mivantana na amin’ny alalan’ny olon-kafa , manohana ny
fandaniana lalàna iray na izay mety
ho fitsipika ho an’ny
tombontsoan’olon-tokana, fikambanam-bahoaka
na tsy miankina sy/na antoko politika na koa mirotsaka
an-tsehatra , na amin’ny fomba inona na amin’ny fomba inona, eo amin’ny
fandaminana sy ny fizotran’ny
fampielezan-kevitra hanohanana kandidà
na antoko iray mba hahazoan-toerana
isoloan-tena ny Fanjakana. And. 15 - Ny
Tsanganasa fanasoavam-bahoaka dia tsy
mahazo mitondra fanampiana na mandray anjara amin’ny famatsiana
ara-bola : -
ny lahasa tsy ara-dalàna na tsy
mendrika na mifanohitra amin’ny
zon’ny olombelona ; -
ny tetikasa heverina fa manimba ny tontolo iainana; -
ny tetikasa mampidi-doza ny fahasalaman’ny mpiara-monina ; -
ny tetikasa miendrika miaramila sy/na
famatsiana fitaovam-piadiana ; - ny tetikasa izay mampiroborobo ny firehana ara-politika na ara-pinoana ; -
ny tetikasa eo anivon’ny fikambanana
tsy mitsangana ara-dalàna ; -
ny tetikasa izay manome lanja manokana, mivantana na ankolaka, lahasa sahanin’olon-tokana. And. 16 -
Ny Tsanganasa dia afaka manova ny anaram-pikambanany amin’ny alàlan’ny fitsipika
izay nankatoavin’ny fitambaran’ny mpihevi-draharaha ao amin’ny Tsanganasa
nandritra ny fivoriana natao hanaovana izany manokana. Ny minisitera miandraikitra ny Atitany miaraka amin’ny minisitera miandraikitra
ny Fitantanam-bola no tsy maintsy mankatoa izany fanovàna izany izay tsy
maintsy hanajana ny sitrapon’ny mpanorina. And. 17 -
Ireo Tsanganasa notoavina fa fanasoavam-bahoaka sy ireo izay naorina eo
anivon’ny Tsanganasa fanasoavam-bahoaka izay nomem-pahefana, noho ny
fitsipi-pitondrana azy, handray rafitra hafa, irery ihany no afaka mampiasa
ny anarana isalorany, ny fitsipi-pitondrana azy, fifanekena,
antontan-taratasy na dokam-barotra, na fiantsoana ilay Tsanganasa. Ny
anaran’ny Tsanganasa, ny foibem-pikambanany ary ny laharan’ny fankatoavana
dia tsy maintsy soratana eo amin’ny taratasy sy taratasy vita pirinty
ampiasain’ny Tsanganasa. And. 18 - Ny Tsanganasa
fanasoavam-bahoaka dia afaka miasa manerana ny tanin’ny Repoblikan’i
Madagasikara sy mampiroborobo, raha misy izany, ireo asany ireo any ivelany
ka manaja ny lalàna velona ao amin’ilay firenena vahiny voakasik’izany. TOKO IV Fizakam-pahefana,
firafitra ary fampandehanana ny Tsanganasa And. 19 - Ny Tsanganasa
notoavina fa fanasoavam-bahoaka dia afaka manao ny asa rehetra mifandray mivantana
na ankolaka amin’ny zava-kinendriny, ary indrindra, na dia tsy famerana azy
aza izao lisitra izao : -
manao fisamboram-bola ; -
mamoaka, mivarotra, mampanofa na mametraka ho antoka ny
taratasim-pananan-trosa ; -
mametraka antoka amin’ny fananany manontolo na ny ampahany ihany mba
hiantohana ny fanatanterahany ny adidy aman’andraikiny araka ny lalàna momba
ny fitantanam-bola ; -
mampiasa ny volany amin’ny fomba izay heveriny fa mahomby indrindra ; -
mividy fanana-manaraka sy fanana-mifaka, mampanofa azy ireo, manakalo na
mivarotra azy koa ; -
mandray ny antoka rehetra izay heveriny fa ilaina mba hiantohana ny fanefana
ny trosany ; -
manorina, mizaka-manana, mikojakoja, manatsara ary mampiasa, eo amin’ny fananany na eo amin’izay sitrahany, ny
zava-bita rehetra mety hahatsara ny
tombotsoany sy manampy na
mandray anjara, na amin’ny fomba ahoana na amin’ny fomba ahoana , amin’ny fanorenana, ny fanatsarana ary
ny fikojakojana ireo zava-bita ireo
; -
manarama amin’ny lela-vola na amin’ny
fomba hafa rehetra ny asa mikasika ny
fivarotana na fanokanana ny
fananan’ny Tsanganasa ; -
manao fifanarahana aminà antokon-draharaha mifanaraka amin’ny
anton-draharahan’ny Tsanganasa ny zava-kinendriny, mikasika fiaraha-miasa
maimaimpoana na ho amin-tanjona mitovitovy amin’izany ; -
manao fifanamboarana na fifanarahana aminà manampahefana an’ny fitondram-panjakana mba
hahamora ny fanenjehana ny tanjon’ny Tsanganasa; -
mandray ny fandrotsaham-bola nataon’ny orinasa sy olon-tsotra ; -
miangavy sy mandray ny tolotra sy fanomezana avy amin’ny
vatantenan’olona sy fikambanana
mizaka zo aman’andraikitra, antokon-draharaha tsy tantanin’ny Fanjakana eto an-toerana na any ivelany ; -
mividy, mitrandraka na mifampiraharaha amin’olon-kafa mba hitrandrahany ny
brevets d’invention na ny zo amin’ireo brevets ireo, ny zon’ny mpamorona, ny
raki-tsoratra, fahazoan-dàlana, fifampivarotana ary tombontsoa isan-karazany
; - mividy, manorina, mitantana ny asa sosialy rehetra na
antokon-draharaha ahitan’ny zava-kinendrin’ny Tsanganasa tombontsoa. And. 20 - Ny Tsanganasa
dia tsy afaka miditra andraikitra amin’ny fifampiraharahana ara-bola
heverin’ny tontolon’ny fitantanam-bola fa tena mety hampidi-doza. And. 21 - Ny mambra ao amin’ny Filankevitra, ny mpitondra sy
mpihevi-draharaha izay nanao fanahy iniana na tsy nitandrina ka niteraka
fahavoazana ho an’ny Tsanganasa nandritra ny fotoam-piasany dia tsy maintsy
manonitra izany. Ampiharina amin’ireo mpanamarina ny kaonty koa io fepetra
io. And. 22 - Ny Tsangana asa dia tsy afaka manome famatsiam-bola na manao
fametraham-bola na koa misolo vaika aminà fampisamboram-bola nekena ho an’ny
mpihevi-draharaha na mpitarika misahana fiandraiketan-draharaha ao amin’ny
Tsanganasa na koa amin’ireo olona na antokon-draharaha heverina fa miray
tendro amin’ireo mpihevi-draharaha sy mpitarika ireo, na amin’ny mpiasa, na
koa amin’ireo olona nomen’ny Tsanganasa fahefana hanao fametraham-bola. Heverina ho miray tendro : Ny havana akaiky ao amin’ny fianakaviana, izany hoe ny ray aman-dreny,
vady, rahalahy sy anabavy, zanaka eo anatrehan’ny lalàna, tsy misoratra
amin’ny tena na natsangana mbamin’ny vady aman-janaka’izy ireo, ireo mpanampy
voajanahary na ananana fifandraisana ary ny orinasa rehetra, fikambanana
sy/na vondrona ara-dalàna na ny iray
amin’ireo olona voalaza eo amin’ny andàlana voalohany mandray anjara sy/na
tombontsoa na toy inona na toy inona
ary ny mpanome fandraisana anjara mavesa-danja. Ny mpanome fandraisana anjara mavesa-danja dia ny vatantenan’olona
rehetra na ny fikambanana mizaka zo aman’andraikitra manolotra vola mihoatra ny 20 000 000 Ia
ho an’ny Tsanganasa iray. TOKO V
Momba ny renivola na fananana
And. 23 - Ny
Filankevi-pitondrana no mitana samirery
ny fitantanana ny fananana sy ny taratasy mikasika ny fananana izay mamorona azy, natao amin’ny anarany ;
mampiasa ny zo rehetra mifamatotra
amin’ny fananana izy ary afaka mandray ny fepetra rehetra mety
hanatanterahana ny fanokanana araka ny fitsipika napetraky ny minisitera
miandraikitra ny fanaovana fitsipika momba ny fitantanam-bola. And. 24 - Ny Tsanganasa dia tsy maintsy manokana ny 5 isan-jato amin’ny vola
miditra aminy ho an’ny tahiry manokana ho fanao an-tratra izay mety
hahatratra ny 10 isan-jaton’ny sandan’ny fananana. And. 25 - Ny Filankevi-pitondrana ny Tsanganasa dia tsy afaka mizara : a.
Ny hana misy eo am-pelatànana amin’ny fotoana
anorenana ny Tsanganasa na izay
mahasolo izany ; b.
Ny hana mifanandrify amin’izay mihoatra
amin’ny tetibola natokana hanamafisana ny renivolan’ny Tsanganasa. Izay mety ho fizarana ny hana raha toa voalazan’ny mpanorina dia tsy
maintsy soritana ao amin’ny fangataham-panorenana miaraka amin’ireo
fombafomba sy paika amin’izany. Tsy misy fizaram-pananana voalaza ao amin’ny
fangataham-panorenana azo atao raha tsy fanatoavana an-tsoratra sy ofisialy momba ny fanapahana iarahan’ny Minisitra miandraikitra ny
Atitany, ny Minisitra miandraikitra
ny Fitantanam-bola na ireo mpanorina na ny mpandova azy nanao ary
havoaka ao amin’ny Gazetim-panjakana.
Ny fandavan’ny Filankevi-pitondrana ny fangatahana natao ho amin’izany dia
tsy maintsy omban’antonantony atao an-tsoratra. Ny hana voalaza etsy amin’ny andàlana voalohany dia tsy azo afindra
sy/na atao antoka raha tsy araka ny
fitsipika napetraky ny minisitera miandraikitra ny fanaovana fitsipika momba
ny fitantanam-bola. And. 26 - Ny loharanon-karenan’ny Tsanganasa fanasoavam-bahoaka dia avy
amin’ny : - tolotra sy fanomezana ; - fanomezana avy amin’ny Fanjakana na avy amin’olon-tsotra ; - tahiry momba ny fanampiana avy any ivelany ; - vokatry ny fametraham-bola ; - vokatry ny fampamokarana ny fanana-manaraka sy mifaka ; - vokatry ny fisahanan-draharaha mety hataon’ny Tsanganasa ; - vola miditra noho ny antony manokana sy samy hafa ; - fanampiana. And. 27 - Ny Filankevi-pitondrana dia afaka mandray sy mitàna eto
Madagasikara na amin’ny tany hafa, tolotra, fanomezana sy/na fanampiana avy aminà Governemanta na olona
na antokon-draharaham-panjakana na an’olon-tsotra raha mifanaraka amin’ny zava-kinendrin’ny Tsanganasa ny
antony nanaovana ireo fanomezana sy fanampiana ireo. Raha toa ka azon’ny Tsanganasa iray ampiasaina any amin’ny firenena
hafa ankoatran’i Madagasikara ny fanomezana na ny tolotra, dia azon’ny
Filankevi-pitondrana omen-dàlana ny fikambanana iray nahazo fanatoavana ao
amin’io firenena io hitàna io tolotra
na fanomezana io amin’ny anaran’ny Tsanganasa notolorana sy mba hampiasainy. Ny fanekena ny tolotra sy/na fanomezana dia tsy tokony hitarika
fandrotsaham-bola hafa ankoatra ny zo aloa eo am-pividianana. Ny tolotra
fanana-manaraka na mifaka mety hitarika adidy andoavam-bola aty aoriana dia
raràn’ny Filankevi-pitondrana tsy hoekena. Ny fanomezana tolotra na fanampiana dia tsy tokony hahafahan’ny
mpanolotra mitsofoka amin’ny fanaraha-maso anatiny ny fitantanana ny
Tsanganasa notolorana. And. 28 - Izay mety ho fandraisana anjara vaovao aminà Tsanganasa dia hapetraka
ao amin’ny kaonty misaraka ary ampidirina
ao amin’ny fanokanana manokana
ny sora-panorenana io fanomezana io
teo amin’ny andaniny sy ny ankilany. And. 29 - Ny fananan’ny Tsanganasa
dia afaka mitoetra amin’ny endriny nanomezana azy. And. 30 - Ny vola miditra tsy nampiasain’ny Tsanganasa tao anatin’ny
herintaona dia hanaovana fanokanana izay ifamatorany mba hampamokarina indray
ho aminà tigetra manokana ifanarahan’ny andaniny sy ny ankilany. Raha tsy misy famarafaran-teny manokana dia
hampidirina ao amin’ny fanokanana ankapoben’ny Tsanganasa
fanasoavam-bahoaka izy ireo. TOKO
VI
Fepetra momba ny hetra
And. 31 -
Ny Tsanganasa fanasoavam-bahoaka dia fehezin’ny fitondrana ny hetra
voasoritra etsy ambany afa-tsy amin’ny tarehin-javatra manokana voalazan’ny
Fehezandalàna ankapobe momba ny
hetra. Ny kaontin’ny Tsanganasa misokatra ao anatin’ny Tsanganasa notoavina fa fanasoavam-bahoaka ka ny fitsipi-pitondrana azy dia nankatoavina mba hanaovany izany, dia
misitraka ny fitondrana ara-pitsarana sy ara-ketra ny Tsanganasa notoavina fa
fanasoavam-bahoaka. A. Ny vola miditra amin’ny fananana dia akàna hetra araka ny lalàna
ifampitondran’ny daholobe raha tsy hoe misy fanafahana. B. Ny hetra amin’ny asa aman-draharaha dia aloa raha andoavan-ketra ny
asa aman-draharaha. D. Ny hetra amin’ny fananan-tany dia ampiharina arakaraky ny fepetra
voalazan’ny lalàna ifampitondran’ny daholobe afa-tsy raha misy fanafahana voalaza ao amin’ny
Fehezandalàna ankapobe momba ny hetra. F. Ao anatin’ny asa aman-draharaha ara-toekarena, ny
fitondrana ny hetra aloan’ny sosaiety dia ampiharina sy kajiana araka ny
fitsipiky ny lalàna ifampitondran’ny
daholobe afa-tsy raha misy fanafahana ka amin’izany ny Tsanganasa dia tsy
maintsy manamarina : 1° fa tsy misy fifaninanana tsy ara-drariny ; 2° fa manana endrika tsy fitadiavam-bola ny fitantanana ny Tsanganasa.
Fepetra roa no tsy maintsy miara-fenoina amin’izao toko izao : a. ny Tsanganasa dia tsy maintsy tantanin’olona izay tsy manana
tombontsoa mivantana na ankolaka amin’ny vokatry ny fitrandrahana, ka miasa
maimaimpoana izy ireo amin’izany ; b. ny Tsanganasa dia tsy mahazo mizara
ny tombom-barotra na amin’ny fomba inona na amin’ny fomba inona. 3° fa misy ilan’ny fiaraha-monina azy. Ny Tsanganasa dia mameno ny tsy ampy amin’ny toekarena miatrika tsena
na : - amin’ny famononana, araka ny fepetra tena tsy itadiavam-bola, ireo
asa izay tsy iantohan’ny tena satria tsy ahitan-tombony ; -
amin’ny fisahanana ny zavatra ilain’ireo
olona izay tsy raharahain’ny tsena satria ambanimbany ny fidiram-bolany ka
tsy ahitan-tombony. F. Ny
Tsanganasa notoavina fa fanasoavam-bahoaka dia afahana amin’ny haba amin’ny
fadin-tseranana, amin’ny kojakoja sy
fitaovana ilaina hanatanterahana ny asa, mandritra ny fotoam-panorenana
voalohany. And. 32 - Ny zo ahafahana manaisotra amin’ny fanomezana ataonà
vatan-tenan’olona na fikambanana
mizaka zo aman’andraikitra
amin’ny Tsanganasa fanasoavam-bahoaka dia azo, araka ny fomba roa samy
hafa, na amin’ny alàlan’ny fiarovana sy/na amin’ny alalàn’ny fiantohana. And.
33 - Ao anatin’ny sehatry ny fiarovana , ny
famaritana ny fitsipika mifehy ny
fanesoram-bola dia ijerena ny famakafakana
ireto zavatra 3 ao amin’ny Tsanganasa ireto : 1° Ny anton-draharaha voalaza ao amin’ny fitsipi-pitondrana ; 2° Ny tanjona tratrarina ; 3° Ny asa aman-draharaha sahanina. Na dia aza ireo fepetra hafa izay tsy maintsy amarinin’ny Tsanganasa,
dia azo anesorana ny fanomezana raha
mahafeno ny fepetra momba ny
fahafahana ny hetra amin’ny sosaiety ny Tsanganasa notolorana. Ireto avy izany : a.
Ny asa aman-draharaha sahanina dia tsy
maintsy tafiditra ao amin’ny sehatry ny asa ankapobe tsy itadiavam-bola
sahanin’ny Tsanganasa ary manampy, amin’ny endriny fa tsy ara-bola fotsiny
ihany, amin’ny fanatanterahana io anton-draharaha io. b.
Ny fitantanana ny Tsanganasa dia tsy tokony hitondra
tombontsoa ara-bola mivantana na ankolaka ho an’ny mpanorina na mpitantana ny Tsanganasa ; d. Ny mihoatra amin’ny vola miditra dia tokony
hampamokarina indray ao amin’ny sampanasa ihany ; f.
Ny sampanasa dia tokony hampiseho fa ilain’ny
fiaraha-monina izy amin’ny alalan’ny fisahanana ny zavatra ilaina izay tsy
heverin’ny tsena loatra. Mba
hahafahana manaisotra amin’ny fandrotsaham-bola dia tsy maintsy amarinin’ny
Tsanganasa notolorana ny fanomezana amin’ny alalan’ny rosia izy ireny. And. 34 - Ao anatin’ny sehatry ny fiantohana, ny famaritana ny fitsipika
mifehy ny fanesoram-bola dia ijerena ny famakafakana ireto zavatra ireto : Eto ny fandaniana dia : - ny fandrotsaham-bola natao ho anà Tsanganasa notoavina fa
fanasoavam-bahoaka manomana fihetsiketsehana iantohan’ny orinasa ; - ny loloha sy sara isan-karazany zakaina noho ireo fihetsiketsehana
ireo. Oh. : loloha avy amin’ny fametrahana fitaovana ara-teknika na
mpandraharaha mba hampiasaina ; - ny karama na fanomezana ny vola narotsaka ho anà olo-manan-kaja eo
amin’ny sehatry ny fanatanjahan-tena, kolontsaina na momba ny zava-kanto,
mandray anjara mivantana amin’ny fihetsiketsehana voalaza teo aloha. And. 35 - Ny fandaniana voatanisa eo amin’ny andininy etsy aloha, mba
hahazoana manaisotra, dia tsy maintsy mampiseho ireto toetoetra manaraka
ireto : - tsy maintsy midika ho fampihenana ny hanan’ny orinasa afa-karatsaka
izy ireo ; - tsy maintsy mifanandrify amin’ny lolohatena zakain’ny orinasa izy
ireo ; - tsy maintsy zakaina ho anisan’ny loloha amin’ny taom-piasana izay
nanaovana azy izy ireo ; - tsy maintsy hamafisina amin’ny alalan’ny fanamarinana ampy tsara izy
ireo ; -
tsy maintsy mifandrohy amin’ny fitantanana ara-dalàna ny orinasa izy ireo
velabelarina amin’ny tombontsoany mivantana ; (natokana hampiroboroboana ny
endrika mampisongadina ny orinasa). Io fepetra farany io dia heverina ho feno raha : - voaantoka ny famantarana ny orinasa izay mikendry ny hampiroborobo
ny endrika mampisongadina azy, ao anatin’ny
fiantohana, ka tsy mampaninona amin’izany ny fototra ahazoana manao ny
famantarana (peta-drindrina, filazana amin’ny gazety, vokatry ny
fampahalalàm-baovao, ets…) ; - mifanaraka amin’ny tombontsoa nandrandrain’ny orinasa ny fandaniana natao. Ny orinasa dia tokony
ho afaka manamarina fa ny loloha zakaina noho ny asa fiantohana iray dia tsy
mihoampampana raha oharina amin’ny setri-bidiny andrandraina. Io fanamarinana
io dia avy amin’ny famakafakana ny tena zava-misy sy ny fampiharana ny
fepetra ara-poto-kevitra sy momba ny zava-misy eto notsaraina tany
aloha. And. 36 -
Ny Tsanganasa notoavina fa fanasoavam-bahoaka dia tsy mandoa ny saram-piraketana am-boky sy ny
saram-pamindran-tompo afa-tsy amin’ireto tarehin-javatra ireto : - Raha toa ny Tsanganasa nahazo tolotra na fanomezana izay nokilasiana
na nosoratana ho anisan’ny zava-miorina manatantara noho ny karazany na noho
ny nanokanana azy, ary koa ny fanana-manaraka izay mameno azy ireo
ara-tantara sy ara-java-kanto, mandà ny tsy hidiran’ny besinimaro ao na koa
raha natokana ho fanangonan-java-kanto an’olon-tsotra ny asa voakaly sy ny
kojakojan-javatra. LOHATENY
II MOMBA NY FOIBEM-PITONDRANA
Ny amin’ny Filankevi-pitondrana And. 37 -
Ny Filankevi-pitondrana no rantsa-mangaika mpanori-dàlana sy mpitantana ny
Tsanganasa fanasoavam-bahoaka. Ankoatran’ny andraikitra mifandrohy ara-dalàna amin’izany, ny
Filankevi-pitondrana no miandraikitra ny fanatanterahana ny zava-kinendrin’ny
Tsanganasa sy ny fanoritan-dàlana ny fidiran’ny Tsanganasa an-tsehatra
hoenti-manatontosa ireo zava-kinendry ireo ary ny fanomezana ny toro-marika
ilaina amin’izany. A. Amin’ny maha-rantsana mpanori-dàlana azy, ny Filankevi-pitondrana
dia miandraikitra ny : - famaritana ny fandaharanasa firotsahan’ny Tsanganasa an-tsehatra
voalohany indrindra ; - fankatoavana ny fepetra fifantenana ny tetikasa mety hovatsian’ny
Tsanganasa ara-bola ; -
fankatoavana araka ireo fepetra ireo, ny fandaharanasa sy ny famatsiam-bola
ny tetikasa natolotry ny Sekretaria Mpanatanteraka mbamin’izay mety ho
fanadihadiana ilàna famatsiam-bola avy amin’ny Tsanganasa ; - famaritana ny politika ankapobe momba ny
fametraham-bola ataon’ny Tsanganasa sy fankatoavana ny fepetra momba ny
fametraham-bola natolotry ny Komity sy/na ny Sekretaria mpanatanteraka ; -
fanomezan-dàlana ny fanadihadiana manokana rehetra na fanampiana eto
an-toerana na any ivelany ilaina mba hahatanteraka tsara ny tetikasa
vatsian’ny Tsanganasa ara-bola ; -
famerana ny fitsipika momba ny fanaovana fifampiraharaham-barotra ho an’ireo
tetikasa vatsian’ny Tsanganasa ara-bola ; -
fanapahana sy ny fanomezan-dàlana hanokatra amin’ny anaran’ny Tsanganasa izay
mety ho kaonty sheky amin’ny paositra sy any amin’ireo andrim-pitantanam-bola
izay mety ho kaonty fametraham-bola,
kaonty sesilany na kaontim-pamatsiam-bola amin’ny alàlan’ny taratasy
filazan-pananana. B. Amin’ny maha-rantsana mpitantana ny Tsanganasa azy, ny
Filankevi-pitondrana dia manana ny fahefana rehetra ilaina amin’ny
fampandehanana tsara ny Tsanganasa indrindra mikasika ny fahefana
ara-pitsi-pifehezana. Ankoatr’ireo izay tanisaina etsy ambany, ny Filankevi-pitondrana dia
afaka mamindra ny fahefany manontolo na ny ampahany ihany amin’ny Komity,
amin’ny Sekretera mpanatanteraka na amin’olona na amin’antokon-draharaha
nofinidiny. Ny Filankevi-pitondrana no hany afaka : - mandany ny fitsipika anatin’ny Tsanganasa fanasoavam-bahoaka. Izany
dia laniana anatrehan’ny mpikambana rehetra ao amin’ny Filankevitra rahefa
nankatoavin’ny telo ampahefatr’izy ireo ; - manao ny fifanarahan’asa amin’ny Sekretera mpanatanteraka amin’ny
anaran’ny Tsanganasa fanasoavam-bahoaka ; -
mankato ny fandaminan-draharaha sy ny fitsipika ankapobe momba ny
mpandraharaha natolotry ny Sekeretera mpanatanteraka araka ny ampahan’isa
mitovy amin’izay voalaza mikasika ny fitsipika anaty ao amin’ny andàlana
voalohany ; -
manaiky izay rehetra antoka sy solovaika ary koa fametrahana antoka amin’ny
fananan’ny Tsanganasa mifanaraka amin’ny fitsipika nataon’ny minisitera
miandraikitra ny didy aman-dalàna mikasika ny fitantanam-bola ; - mankato ny tetibolan’ny Tsanganasa fanasoavam-bahoaka natolotry ny
mpitam-bola ; -
manapaka amin’ny fananganana masoivohom-paritra. And. 38 - Amin’ny
fanatontosana ny asany, ny Filankevi-pitondrana dia tsy maintsy mikendry mba
tsy hivaona amin’ny zava-kinendriny ny Tsanganasa sy mba tsy handray anjara
aminà asa na raharaha izay tsy azony atao araka ny voalazan’izao lalàna izao,
na mety hanohintohina ny tombontsoan’ny Tsanganasa indrindra : 1°
Tsy azon’ny Filankevi-pitondrana atao ny mizara ny fananan’ny Tsanganasa. Ny
vola miditra avy amin’ny fametraham-bola dia tsy maintsy atokany ho
fanatanterahana fotsiny ihany ny anton-draharaha nananganana ny Tsanganasa
fanasoavam-bahoaka. 2°
Tsy maintsy tandrovin’ny Filankevi-pitondrana hatrany ny fiahiana ny mba tsy
hiparitahan’ny renivola ary, mba hanarenana ny toe-javatra raha ilaina, dia
tsy maintsy raisiny ny fepetra rehetra mikasika ny fanitsiana ilaina. 3°
Raha toa ny Tsanganasa iray ka manana petrabola aminà sosaiety mpamorona na
sosaiety eo ambany fanaraha-maso ataony, dia tsy azony atao ny mampiasa ny zo
handatsa-bato mifandrohy amin’ireo petrabola ireo. 4°
Tsy azon’ny Filankevi-pitondrana na ny solontenany atao mihitsy na manao
ahoana na manao ahoana ny mampiditra andraikitra ny fanefana vola amin’ny
loharanon-karenan’ny Tsanganasa fanasoavam-bahoaka mandritra ny fe-potoana
mihoatra ny 3 taona. Azo avaozina io fe-potoana io. 5°
Ny Filankevi-pitondrana dia tsy mahazo manokana ho amin’ny fandaniana amin’ny
fitondran-draharaha mihoatry ny 20 isan-jaton’ny habetsahan’ny vola miditra
avy amin’ny fametrahan-bola. Tafiditra ao anatin’izany fandaniana izany, ireo
izay mikasika ny fandalinana, ny fivezivezen’ny mpihevi-draharaha sy ny
mpikambana ao amin’ny Komity, ny fikaonan-doha, ny asa mikasika ny dokam-barotra,
ny fananganana masoivohom-paritra, notinapaky ny Filankevi-pitondrana
hoenti-mampiroborobo ny asa aman-draharahan’ny Tsanganasa. 6°
Ny fandaniana isan-taona nahazoan-dalana dia tsy tokony hihoatra ny
habetsahan’ny vola miditra isan-taona, rahefa nanalana ny fisondrotry ny
vidin-javatra. Ny
ampahan’ny vola mifanandrify amin’ny fisondrotry ny vidin-javatra dia
hovatsiana toy ny tahiry fiandry mba hatokana indray ao amin’ny renivola,
hikajiana ny fananana manontolo. Raha
toa ny fandaniana amin’ny taom-piasana diavina ka mihoatra ny vola tokony
ampiasaina araka izay voafaritra ao amin’ny andalana voalohany amin’izao
paragrafy izao, ny elanelana hita fototra dia hozakain’ny tetibola amin’ny
taona manaraka. And. 39 - Ny Tsanganasa
ekena fa ahitan’ny besinimaro tombontsoa dia tantanin’ny Filankevi-pitondrana
iray ahitana mpikambana dimy
farafahakeliny ary dimy ambin’ny folo farafahabetsany. And. 40 - Ny
Filankevi-pitondrana dia ahitana eo amin’ny ampahatelony solontenan’ny
mpanangana, ary eo amin’ny androatokony olo-manan-kaja manampahaizana eo amin’ny sehatry ny firotsahana
an-tsehatra ataon’ny Tsanganasa. Ireo
olo-manan-kaja manampahaizana ireo
dia mety ho avy amin’ny vondron-draharaha nahazo tombontsoa hatramin’ny
ampahatelony farafahabetsany ao amin’ny Filankevitra. Ny
Filankevitra voalohany dia tendren’ny na ireo mpanangana na ny vondron’ny
mpifidy nomen’ny na izy ireo fahefana. Ny vondron’ny mpifidy dia azo tendrena
ho amin’ny fifidianana izay rehetra ho mpihevi-draharaha vaovao aty aoriana. Ao
amin’ny Filankevi-pitondrana dia tsy tokony ho maro an’isa ny solontena na ny
olona miasa amin’ny
fahefam-pitondrana na sampan-draharaham-panjakana sy andraisan’ny Fanjakana
anjara, ny fikambanana mizaka ny zony ara-panjakana na ny olo-manan-kaja
notondroiny. Tsy
azo omena toerana mihoatra ny ampahatelony ao amin’ny Filankevitra ny mpikambana avy hatrany raha toa ka lany
io fomba fanendrena io. Tsy
afa-mijoro ho Filankevitra ny fikambanana iray mizaka ny zony ara-pitsarana
na ny andian’olona mitambatra. Ny
mpihevi-draharaha voatendry dia amin’ny anarany manokana ka tsy misolo tena
izay mety ho antokon-draharaha misy azy. And. 41 -
Telo taona azo avaozina indray mandeha ihany no faharetan’ny fe-potoana
maha-mpihevi-draharaha. Ny
fitsipi-mpitondrana sy/na ny fitsipika anaty no amaritana ny fepetra
fanendrena sy fanavaozana ny mpikambana ao amin’ny Filankevitra. Raha
tsy misy fanamarihana manokana ao amin’ny fitsipi-pitondrana sy/na ny fitsipika anaty, dia azo avaozina amin’ny ampahatelony isan-taona ny
mpikambana ao amin’ny Filankevitra. An-tsapaka no amerana ny
mpihevi-draharaha mijanona amin’ny asany amin’ny taona voalohany sy ireo izay
voatondro hijanona amin’ny asany amin’ny taona faharoa. Ny ampahany be
indrindra amin’ny mpikambana hosoloina dia atao amin’ny taona fahatelo. Ny
mpîhevi-draharaha mijanona amin’ny asany dia azo atolotra sy tendrena ho
amin’ny fe-potoana iasana faharoa. And. 42 -
Tsy misy olona azo tendrena ho mpihevi-draharaha : 1°
Raha toa izy ka misy ifandraisana amin’ny mpihevi-draharaha iray araka ny
voafaritra ao amin’ny andininy faha-22 ; 2°
Raha toa izy ka misahana asa mifanindran-dalana amn’izay ataon’ny Tsanganasa
fanasoavam-bahoaka, na raha toa izy mpihevi-draharaha na mpitantan-draharaha
amin’ny vondron-draharaha na mpitantan-draharaha amin’ny vondron-draharaha
mitovy karazana amin’izany ; 3°
Raha toa ka misy mpihevi-draharaha ao amin’ny Filankevitra avy amin’ny
vondrona misy ilay mpilatsaka hofidina, afa-tsy raha hoe noho ny
fanoloan-toerana ; 4°
Raha toa izy ka efa niharan’ny fanasaziana teto Madagasikara na tany ivelany
: a. Noho ny heloka manohitra ny lalàna ifampitondran’ny daholobe ; b. Noho ny fanaovana hosoka na fampiasana hosoka amin’ny soratra tsy miankina amin’ny Fanjakana na momba ny varotra ; d.
Noho ny fandikana ny andininy faha-177 ka hatramin’ny faha-179, faha-418 ka
hatramin’ny faha-420 amin’ny Fehezandalàna famaizana. e.
Noho ny halatra, fisolokiana, fanararaotam-pitokisana, fanomezana sy
fandraisana sheky tsy misy anto-bola
; f.
Noho ny fanodinkodinana
volam-panjakana sy fanodinkodinana tahiry ; g.
Noho ny fanafenan-javatra azo tamin’ny fandikan-dalàna voalaza ao amin’ny andalana e) sy f) ; h.
Noho ny fikasana na firaisana tsikombakomba tamin’ny fandikan-dalàna rehetra voalaza etsy ambony; i.
Noho ny fandikan-dalàna mikasika ny
zava-maha-domelina sy/na ny vola
mifandraika amin’ny fivarotana izany
; j.
Fanaovana varo-maizina vola vahiny. 5°
Raha toa izy ka efa nigadra noho ny heloka niniana natao. 6°
Raha toa izy ka efa niharan’ny sazy na fandrarana, amin’ny maha-mpitantana na
mpihevi-draharahanà sosaiety na fikambanana azy ; 7°
Raha toa izy ka efa niharan’ny fanonganana amin’ny asa ; 8°
Raha toa izy ka efa niharan’ny fahabankiana afa-tsy hoe efa nisy fanarenana
natao azy. And. 43 - Ny fitsaharana
amin’ny asa maha-mpihevi-draharaha dia mety ho noho ny : -
fametraham-pialana; -
fandroahana vokatry ny fahitana fototra ny fisehoan’ny iray amin’ny
anton-javatra voatanisa eo amin’ny andininy faha-42, mandritry ny fe-potoana
maha-mpihevi-draharaha ; -
tsy fanajana ny fepetra voalazan’ny andininy faha-47 sy faha-64 ; -
fahabankiana ; -
aretina hita fototra marina ka tsy ahafahan’ny mpihevi-draharaha misahana ny
asany ; -
tsy fanatrehana ny fivoriana in-telo mifanesy ataon’ny Filankevitra. Ny
famenoana ny fahabangan-toerana dia atao araka ny fepetra itovizana amin’ny
fanavaozana. Ny mpihevi-draharaha
vaovao voatendry araka izany
dia manohy ny asan’ilay nosoloiny
toerana mandritry ny fotoana sisa maha-mpihevi-draharaha ity farany. And. 44 - Ny
fametraham-pialana ataon’ny mpihevi-draharaha dia miankina amin’ny fampilazana mialoha anatin’ny sivy folo
andro nampahafantarina an-tsoratra ny Filankevi-pitondrana. Dila
io fe-potoana io dia mitsahatra amin’ny asany ilay mpihevi-draharaha
ka tsy azo tazonina ho tompon’andrakitra manoloana ny Tanganasa sy ny olon-kafa, afa-tsy tamin’ny asa natao nandritry ny maha mpihevi-draharaha azy. And. 45 - Ao anatin’ny
enimpolo andro manaraka ny fifaranan’ny famelabelarana mikasika ny
Fitantanam-bola no anaovana ny
fivorian’ny Filankevitra voalohany isan-taona. And. 46 - Mivory matetika
araka izay itakia’ny toe-javatra
izany Filankevitra nefa indroa isan-taona ahay, araka ny
fiantsoana an-tsoratra nataon’ny
filoha na ny filoha lefitra, na ny ampahatelon’ny mpihevi-draharaha. And. 47 - Izay rehetra
mpihevi-draharaha manana tombontsoa manokana amin’ny raharaha aroso
hodinihin’ny Filankevitra sy manana ifandraisana amin’ny mpitory, dia tsy maintsy mampahafantatra izany ny
Filankevitra sy miala tsy handray anjara amin’ny adi-hevitra sy tsy handray
anjara amin’ny latsabato, fa raha tsy izany dia horoahina avy hatrany. Raha
toa ka ny filohan’ny Filan-kevitra no voakasiky ny toe-draharaha, dia omeny
ny filoha-lefitra ny toerana amin’ny fitarihana ny adi-hevitra mikasika ilay
raharaha. And. 48 - Ny asa maha
mpihevi-draharaha sy mpikambana ao amin’ny Komity dia tsy andraisan-karama. Ny
mpihevi-draharaha rehetra dia manan-jo ny hanonerana aminy ny sara sy vola
nefainy mialoha nandritra na noho ny raharaha, fitoriana na paik’ady
anenjehana azy, noho ny taratasin-draharaha na zava-nitranga nandritra ny
fanatanterahany ny asany sy araka ny fetran’ny andraikiny ara-dalàna. Manan-jo
ihany koa izay, rahefa nankatoavin’ny Filankevitra, ny hanonerana aminy izay
sara hafa rehetra ara-dalàna noho ny fanatontosany ny andraikiny, afa-tsy
ireo izay vokatry ny hadisoana bevava na niniany natao. Fanapahan-kevitry ny
Filankevitra And. 49 - Ny fanapahan-kevitry
ny Filankevi-pitondrana dia raisina eo am-pivorian’ny Filankevitra. Tsy
afa-manapa-kevitra ara-dalàna ny Filankevitra raha tsy manatrika eo ny
androatokony ahay amin’ny mpikambana ao aminy, raha toa ilay Filankevitra ka
ahitana mpikambana miasa fito na latsak’izany. Ny maro an’isa no ilaina raha
toa mihoatra ny fito ny isan’ny mpikambana ao aminy. Tsy misy mihitsy
endri-pisoloantena azo ekena. Ny
fanapahan-kevitra anosoham-panovana amin’ny Fitsipi-pikambanana, ny fitsipika
anaty ary koa ny fifidianana mpihevi-draharaha vaovao hafa noho izay
nofidian’ny vondron’ny mpifidy mbamin’izay fanapahan-kevitra mikasika ny
fampitambarana aminà antokon-draharaha hafa mitovitovy aminy dia ilàna ny
fanatrehan’ny mpikambana rehetra am-perin’asa ao amin’ny Filankevitra sy ny
fankatoavan’ny telo ampahefatra amin’izy ireo. Ho
famenon’ny fanapahan-kevitry ny Filankevitra anosoha-panovana amin’ny
fitsipi-pikambanana sy/na ny fampitambarana ny Tsanganasa, ity farany ity dia
tsy maintsy mandroso ny fangataham-panovana nataony hiarahan’ny Ministra
miandraikitra ny Atitany sy ny Minisitra miandraikitra ny Fitantanam-bola
mbamin’ny na ireo mpanangana na ny mpandova azy mankato an-tsoratra sy
amin’ny fomba ofisialy. Ny
fifidianana mpihevi-draharaha sy mpitantana ny Filankevitra mbamin’ny
fanapahan-kevitra rehetra mikasika ny isam-batan’olona manokana dia atao
amin’ny alalan’ny latsabato miafina. Raha
toa ka mitovy ny isam-bato dia izay iandanian’ny Filoha no mavesa-danja. And. 50 -
Ny Filankevi-pitondrana dia tsy afa-manapa-kevitra afa-tsy amin’ireo raharaha
voasoratra ao amin’ny fandaharam-potoana. Raha
toa ka fivoriana tsy ara-potoana no atao, dia tsy tovonana soso-kevitra hafa
ny raharaha voasoritra ao amin’ny fandaharam-potoana, voalaza ao anatin’ny
fiantsoana. Komity ao amin’ny
Filankevitra And. 51 - Ny
Filankevi-pitondrana dia afaka manondro Komity nomem-pahefana ara-dalàna
hanatontosa sy hanao izay rehetra asa manokana sy andraikitra araka izay
voafaritra ao anatin’ny fitsipi-pitondrana sy fitsipika anatin’ny Tsanganasa
na nofaritan’ny fanapahan-kevitry ny Filankevitra. Ny
Komity tsirairay avy dia tsy maintsy tarihin’ny mpikambana iray ao amin’ny
Filankevitra. Raha vantany vao nomem-pahefana ny Komirty dia afaka mivory
matetika araka izay ilaina ary na aiza na aiza mandra-pahatontosany ny iraka
nampanaovina azy ; ny fahavitany izany dia tsy maintsy hita fototra amin’ny
alàlan’ny tatitra isan-taona momba ny asa vita. Ny fanapahan-kevitry ny
Komity nomen’ny Filankevitra fahefana ara-dalàna dia mampiditra andraikitra
ny Tsanganasa fanasoavam-bahoaka ao amin’ny sehatra manokana voafaritry ny
iraka nampanaovina azy. Ny
mpihevi-draharaha iray dia tsy afaka ho mpikambana aminà Komity mihoatra ny
roa. Mpitantana ny Tsanganasa
fanasoavam-bahoaka And. 52 - Isan-taona no
ifidianan’ny Filankevitra amin’ireo mpikambana ao aminy, amin’ny fivoriana
voalohany ataony, filoha iray sy filoha lefitra ary mpitam-bola iray. Ny
filohan’ny Filankevitra no miandraikitra ny fanaraha-maso ny raharahan’ny
Tsanganasa fanasoavam-bahoaka. Izy no manao izay hampiharana ny
fanapahan-kevitry ny Filankevitra. Izy no mitarika ny fivorian’ny
Filankevitra. Izy no misolotena ny Tsanganasa eo amin’ny fitsarana sy amin’ny
fifandraisany amin’olon-kafa. Azony atao ny mamindra fahefana araka ny fepetra
nofaritan’ny fitsipika anaty. Izy no misahana izay andrikitra hafa ankinin’ny
Filankevitra aminy. Ny
filoha-lefitra no misolo ny filoha ka manana ny fahefana sy andraikitr’ity
farany raha misy tsy maha-eo na tsy fahafahana miasa mahazo ity farany. Raha
toa ka misy tsy fahafahana na tsy maha-eo ny filoha sy filoha lefitra, ny
mpikambana manatrika ny fivorian’ny Filankevitra dia manendry amin’izy ireo
ny Filoha mpitarika ny fivoriana. And. 53 - Ny
Filankevi-pitondrana dia manendry mpitam-bola iray amin’ny mpikambana ao
aminy manana fahalalana momba ny fitantanam-bola ; izy io no
tompon’andraikitra amin’ny fanaraha-maso ny tahiry rehetra sy ny fananan’ny
Tsanganasa, ary koa ny fitanana kaonty mazava sy feno momba ny vola miditra
sy ny vola lany ao amin’ny bokin’ny Tsanganasa fanasoavam-bahoaka, izany
andraikitra izany dia mahafaoka ny fanarahamaso izay rehetra
fifampiraharahana ara-bola ataon’ny Tsanganasa. Tsy
maintsy manao tatitra amin’ny Filankevi-pitondrana izy mikasika izay rehetra
fifampiraharahana mikasika ny fitanam-bola sy ny toe-draharaha ara-bolan’ny
Tsanganasa fanasoavam-bahoaka, ary amin’ny fivoriana rehetra ara-potoana
fanaon’ny Filankevitra sy araka ny fangatahan’ity farany ity. Raha
toa ka mitaky izany ny Filankevitra, dia mametraka antoka izy mba
hanatontosany am-pitokisana ny andraikiny, ary izany dia araka izay
habetsahana sy fomba faritan’ny Filankevitra. And. 54 - Tsy mifankaheny
amin’ny asa maha-mpihevi-draharaha ny asa andraisam-bola na amin’ny fomba inona
na amin’ny fomba inona avy amin’ny Tsanganasa. Ny
mpandraharaha mandray karama avy amin’ny Tsanganasa dia azon’ny Filankevitra
antsoina hanatrika ny fivoriana sy handray anjara amin’ny adi-hevitra nefa
tsy manan-jo handatsabato izy ireo. L O H A T E N Y III NY
AMIN’NY FAMPIASAM-BOLA SY FAMATSIAM-BOLA And. 55 -
Ny Filankevi-pitondrana izay manao ny asany araka ny fepetra voalazan’izao
toko izao dia heverina ho toy ny raim-pianakaviana, amin’izany dia manana
fahefana ara-pifehezana izy. And. 56 - Mikasika ny
fampiasana ny volan’ny Tsanganasa, ny Filankevi-pitondrana dia tsy maintsy
manaja ny fepetra lehibe voalaza etsy ambany sy ireo voasoritry ny andininy
ao aoriana. Mitombina ihany koa izany ho an’ny Komity momba ny fampiasam-bola
raha misy ary ho an’ny mpitantana ny Tsanganasa. 1°
Izay rehetra fampiasam-bola atao dia tsy maintsy ikendrena ny hampitomboana
ny fahafaha-mihetsika ara-bolan’ny Tsanganasa ahafahany manatontosa ny
zava-kinendriny. Arakaraka
ny vokatra azo sy ny tongoantsanda nantenaina no anomezan’ny Filankevitra
alàlana ny fampiasam-bola, izany dia nisy karazany samihafa isahanana amin’ny
fitsinjarana natao araka ny zava-misy, ny vola miditra raikitra sy ny vola
miditra miovaova isan-taona. 2°
Izay rehetra fampiasam-bola aminà tetika ara-barotra sy/na momba ny indostria
dia tsy maintsy mifahatra amin’ny tetika ara-pitantanam-bola mahasahana 5
taona, nomanina sy nohamarinin’ny kabinetra momba ny fitanan-kaonty mahaleo
tena. Ny
Tsanganasa dia tsy mahazo mividy mihoatra ny 5 isanjaton’ny petrabola ao
aminà sosaiety iray, na mividy ny petrabola, taratasy fisamboram-bola na
taratasy hafa fampindramam-bola anà fikambanana mizaka ny zo aman’andraikiny
na sosaiety itambarana anarana nanadino ny nanefa ny zaratombo voatondro
mikasika ny petrabola na ny zanabola amin’ireo taratasy fisamboram-bola na
taratasim-bola hafa. 3°
Ny Tsanganasa dia tsy afaka manao fampiasambola na iray aza sy/na mampiasa
vola hamokarana mivantana aminà sosaiety iray sy/na indostria. And. 57 -
Ny Filankevi-pitondrana dia tsy maintsy mampiasa ny volan’ny Tsanganasa mba
hampihena izay mety ho fatiantoka avy amin’ny fampiasam-bola heverina mialoha
fa azo antoka. Heverina
mialoha fa azo antoka ny fampiasam-bola atao amin’ireto fananana manaraka
ireto : 1°
Ny taratasy voamarina momba ny fitompoana fanana-mifaka iray ; 2°
Ny taratasy fisamboram-bola na taratasy fampisamboram-bola navoaka na
iantohan’ny Banky Foiben’i Madagasikara ary koa ireo izay iantohan’ny Tany
mpikambana ao amin’ny Vaomieran’ny Ranomasimbe Indiana mbamin’ireo izay
iantohan’ny Tany mpikambana ao amin’ny Fiombonambe Eoropeana, ny
Governemantan’ny Etats-Unis, Canada, Japon ; 3°
Ny taratasy fisamboram-bola na taratasy hafa fampisamboram-bola anà sosaiety
amin’ireto fisehoan-javatra manaraka ireto : a.
izany dia iantohan’ny fametrahana antoka
manana tombon-daharaha aminà fanana-mifaka iray ; b.
izany dia iantohan’ny fametrahana antoka
manana tombon-daharana aminà fitaovana ary ilay sosaiety dia naharaka hatrany
hatrany ny fandoavana ny zanabola tamin’ny fampisamboram-bola nataony
mandritry ny taom-piasana fito farany. 4°
Ny taratasy fisamboram-bola na taratasy hafa fampisamboram-bola navoakan’ny
sosaiety fitrosam-bola iray fehezin’ny lalàna Malagasy na nomen-dalana
hisahana ny asany eto Madagasikara araka ny lalàna mikasika ny
Antokon-draharaha momba ny fitantanam-bola. Kanefa io sosaiety io dia tsy
maintsy ho efa neken’ny Governementa manokana ary koa ny asa aman-draharahany
ankobanandro eto Madagasikara dia ny mampisambo-bola izay iantohan’ny
fametrahana antoka ananana tombon-daharana aminà fanana-manaraka na mifaka
eto Madagasikara. 5°
Ny petrabola andavanandro navoakan’ny sosaiety iray izay nanafaka hatramin’ny
telo taona mifanesy ahay ny fitsipika mifehy ny fisoratana sy fandaharana ao
amin’ny toeram-panakalozam-bola eken’ny Fanjakana Malagasy. And. 58 -
Ny Tsanganasa ahitan’ny besinimaro tombontsoa dia tsy mahazo manaiky ny
hanampy fikambanana, vondrona sy/na antokon’olona hafa afa-tsy ireo izay tsy
ikatsaham-bola miorina eto Madagasikara. L O H A T E N Y IV FITANAN-KAONTY
SY FANARAHA-MASO Toko voalohany Ny momba ny fandaminana
ara-pitantanam-bola sy fitanan-kaontin’ny Tsanganasa And. 59 -
Ny taom-pitanan-kaontin’ny Tsanganasa fanasoavam-bahoaka dia manomboka ny 1
janoary ka mifarana ny 31 desambra, afa-tsy amin’ny taom-piasana voalohany
izay manomboka ny vaninandro ananganana ny Tsanganasa fanasoavam-bahoaka ka
mifarana ny 31 desambra. And. 60 -
Ny fitantanana dia fehezin’ny fitsipika voalazan’ny drafi-pitanan-kaonty ankapobe
Malagasy manan-kery sy izay voafaritry ny fehezan-dalàna momba ny varotra
raha toa ireo Tsanganasa ka misahana mivantana asa aman-draharaha mikasika ny
varotra. Ambonin’izany dia tsy maintsy mitàna fitanan-kaonty miavaka izy ireo
ho an’ireo asa aman-draharaha ireo. And. 61 - Ny sonian’ny
olona anankiroa, amin’ireo izay notendren’ny Filankevitra no takiana mba
hampidirana ny Tsanganasa fanasoavam-bahoaka. And. 62 - Ny Tsanganasa
dia tsy maintsy manao isan-taona ny famelabelarana ny hana azo tanterahina sy
azo hetsehina ary ny trosa azo takiana sy ny kaontin’ny vokatra mbamin’ny
tabilaon’ny famatsiam-bola. Ny
Tsanganasa dia mandefa isan-taona any amin’ny minisitera miandraikitra ny
Fitantanam-bola, ny taratasy firaketana voatanisa etsy amin’ny andalana
voalohany, ka ampiarahina amin’izany ny tatitra ataon’ny mpanamarin-kaonty sy
ny Kaonty isan-taona. Toko II Ny amin’ny fepetra
mikasika ny fitandremana sy ny fanaraha-maso And. 63 -
Ny Tsanganasa ahitan’ny besinimaro tombontsoa sy ny sampan’asa na antokon-draharaha
voalaza ao amin’ny andalana faharoa amin’ny andininy faha-12 dia tsy maintsy
manendry isan-taona mpanamarin-kaonty iray ahay sy mpisolo-toerana iray,
nofinidy amin’ny lisitry ny manamahay momba ny fitanan-kaonty nankatoavin’ny
tribonaly, ary manao ny asany araka ny fepetra soritan’izao lalàna izao na
dia eo aza ny fitsipika manokana mifehy ireo toeram-piasana ireo. Fampihatra
amin’ny mpitantana ireo toeram-piasana ireo ny fepetra manoloana ny
fanasaziana. Ny
fanomezan-dàlana nomena ny Tsanganasa ahitan’ny besinimaro tombontsoa handray
ny rotsabola ho an’ny sampan’asa na antokon-draharaha ahitan’ny besinimaro
tombontsoa dia sintonina raha toa ka misy tsy fanarahana ny fanekena fa hanao
ny Kaonty isan-taona na hanendry ahay mpanamarin-kaonty iray. Ny
fanomezan-dàlana handray ny rotsa-bola avy aminà Tsanganasa ahitan’ny
besinimaro tombontsoa amin’ny alalan’ny iray amin’ireo antokon-draharaha
voalaza etsy ambony izay tsy manaja sy fenekena voalazan’ny andalana
voalohany, dia ho sintonina aminy toy izany ihany koa. And. 64 - Ny
Filankevi-pitondrana dia tsy afa-manendry ho mpanamarin-kaonty olona na
kabinetra izay ananan’ny mpihevi-draharaha iray na ny mpitondra mpanolotsaina
iray ao amin’ny Tsanganasa fanasoavam-bahoaka na ny iray amin’ny andaniny sy
ankilany misy ifandraisany amin’ireo mpihevi-draharaha sy mpitondra
mpanolotsaina ireo tombontsoa. Izay
rehetra mpihevi-draharaha voakasik’ireo fepetra ireo nefa tsy nampahafantatra
izany ny Filankevitra, dia aongana avy hatrany amin’ny asany. And. 65 - Ny
mpanamarin-kaonty dia afa-mizaha ny taratasy rehetra firaketan-draharahan’ny
Tsanganasa fanasoavam-bahoaka ary manana zo hitaky amin’izay rehetra
mpihevi-draharaha, izay rehetra mpitondra mpanolotsaina ary izay rehetra
mpandraharaha ao amin’ny Tsanganasa, ny boky rehetra, taratasy
firaketan-draharaha, filazalazana ary fanazavana ilaina amin’ny fanatontosany
ny asany. And. 66 -
Iharan’ny sazy vola 1 000 000 ka hatramin’ny 10 tapitrisa Ia izay rehetra
mpihevi-draharaha na mpitondra mpanolotsaina na mpiasa mandà tsy hanaraka ny
fanekena voasoritry ny andininy etsy aloha. And. 67 -
Raha toa ka misy tsy fanarahana ny fepetra voalazan’ny andininy faha-56,
faha-57, faha-58, faha-60, faha-61 ary faha-62 na raha toa ny tatitra
nampitaina taminy ka ilaina fanamarihana
avy aminy, dia marihin’ny mapanamarin-kaonty amin’ny alalan’ny tatitra
an-soratra amin’ny filankevitra izany. Azon’ny
mpanamarin-kaonty atao ny misintona ny sain’ny Filoha na ny mpikambana ao amin’ny Filankevitra ny amin’izay rehetra fisehoan-javatra mety
hanohintohina ny fitohizan’ny asa tsikariny teo am-panaovany ny asany ;
afa-mangataka ny Filankevitra izy hifampidinika ny amin’izany ; manatrika ny
fivoriana izy. Raha toa ka tsy noraharahaina ny fampitandremana natao na, dia teo aza ny fanapahan-kevitra
noraisina, raha toa tsapany fa mbola mety ho voatohintohina ny fitohizan’ny
asa, dia manao tatitra manokana izay alefany any amin’ny minisitera
miandraikitra ny Fitantanam-bola ny mpanamarin-kaonty. And. 68 - Ny minisitera
miandraikitra ny Fitantanam-bola no manao izay ahara-dalàna ny fomba
fiasan’ny Tsanganasa ahitan’ny besinimaro tombontsoa ary mikendry mba ho
ampiasaina araka izay nanokanana azy ny fananan’ny Tsanganasa. Amin’izany dia
azony atao ny mangataka ny hampahalalana azy ny taratasy firaketan-draharaha
rehetra, ny kaonty, ny tatitra na zavatra tiana ho fantatra heveriny fa
ilaina. Azony atao ny mandidy ny hanaovana “audit” avy any ivelany momba ny
Tsanganasa, ka ny fahefana ara-pitondrana no hizaka izany. And. 69 - Ny/ireo
mpanangana, ny/ireo mahazo tombontsoa na olona hafa, na dia eo aza ny
filazana mifanohitra amin’izany, dia mitondra ny raharaha eo amin’ny
fitsarana anoherana ny filankevi-pitondrana ny Tsanganasa iray mba henerena
azy hanatanteraka ny adidiny na hanao ny fifanekena ilain’ny Tsanganasa
ahafahana mandidy azy hampitsahatra izay rehetra asa mitera-pahavoazana ho
an’ny Tsanganasa na hametra-pialana. Azo
atao ihany koa ny manenjika ny fifanekena nataon’ny Filankevi-pitondrana
ombana hosoka mikasika ny fananan’ny Tsanganasa. And. 70 -
Ny tribonaly dia afa-manome alalana araka ny fangatahany, ny/ireo mpanangana,
ny/ireo mahazo tombontsoa na olona hafa voakasika, hitondra raharaha eo
amin’ny fitsarana eo amin’ny toeran’ny filankevi-pitondrana, raha toa ity
farany ity, noho ny tsy fisian’ny antony mazava, ka mandà ny hanao izany, na
manao antsirambina izany na tsy afaka manao izany. And. 71 - Ny/ireo
mpanangana, ny filankevi-pitondrana ary ny/ireo mahazo tombontsoa dia samy
tompon’andraikitra amin’ny asa ombana hosoka mikasika ny zon’ny tompon-trosa,
ny mpanangana na ny fananan’ny Tsanganasa. TOKO
III Ny amin’ny bokin’ny
Tsanganasa And. 72 -
Tanana ao amin’ny foibem-pikambanan’ny Tsanganasa : 1°
Ny boky iray momba ny mpihevi-draharaha sy mpitondra mpanolotsaina ao amin’ny
Tsanganasa ho fanasoavam-bahoaka izay andraiketana : -
kopia iray amin’ny sora-panekena fananganana sy ny fitsipika anatin’ny
Tsanganasa ho fanasoavam-bahoaka ; -
ny anarana, fanampin’anarana, adiresy ary asa aman-draharahan’ny
mpihevi-draharaha rehetra sy ny mpitondra mpanolo-tsaina ny Tsanganasa,
miaraka amin’ny vaninandro anombohany ny asany sy ny vaninandro nitsaharany
tamin’izany ; 2°
Ny rejistra momba ny fametrahana antoka izay anoratana ny antoka rehetra sy
loloha mitambesatra amin’ny fananan’ny Tsanganasa sy ny fananana voakasiky ny
fametrahana antoka sy loloha, ny habetsahan’ny trosa anton’ny fitandroana ny
fahamarinana ary ny anaran’ny trosa natao antoka sy ny mpandova izany. Ireo
boky sy rejistra ireo dia azon’izay rehetra liana amin’izany zahana amin’ny
andro sy ora fiasana ao amin’ny foibem-pikambanan’ny Tsanganasa
fanasoavam-bahoaka. 3°
Ny boky iray momba ny raharaham-bola izay anoratana : -
ny vola miditra sy ny vola mivoaka amin’ny Tsanganasa ary koa ny zavatra mety
hifandraika amin’izany ; -
ny fifampiraharahana ara-bola ; -
ny trosa sy ny taratasy fisamboram-bola. 4°
Ny boky momba ny fitanana an-tsoratra ny fivorian’ny pihevi-draharaha sy ny
Komity momba ny Tsanganasa ary koa ny latsabato natao nandritra ny fivoriana
nataony Ny
fitanana an-tsoratra tsirairay avy voasoratra ao amin’ny na ireo boky ireo
dia tsy maintsy hamarinin’ny Filohan’ny Filankevitra na ny Filoha mitarika ny
fivoriana sy ny Sekretera mpanatanteraka ao amin’ny Tsanganasa na ny
fivoriana isaky ny pejy ary soniavin’izy ireo. And. 73 -
Ny boky sy rejisitra voalaza ao amin’ny andininy etsy aloha dia atao, avy
hatrany, ho porofon’ny zava-mitranga voalaza ao, amin’izay rehetra fitoriana,
fanenjehana na paikady atao, na hanoherana ny Tsanganasa izany na hanoherana
mpihevi-draharaha, na mpitondra mpanolotsaina na mpiasa ao amin’ny Tsanganasa
fanasoavam-bahoaka. And. 74 - Izay rehetra
mpihevi-draharaha, mpanolotsaina na mpiasa ao amin’ny Tsanganasa ka, nanao na
nandray anjara, an-tsitrapo na noho ny fanaovana antsirambina na noho ny
fanadinoana amin’ny fanoratan-drharaha diso ao amin’ny iray amin’ireo boky na
rejisitra voatanisa ao amin’ny andininy faha-72 sy/na nanao antandrevaka izay
rehetra fanoratan-draharaha tokony atao, dia ihran’ny sazy vola 150 000 Ia
isaky ny fanoratan-draharaha diso na ny antandrevaka natao, ary dia
tompon’andraikitra izy amin’ny fahavoazana ateraky ny fatiantoka mety mahazo
ny andaniny voakasika noho ireo fihetsika na fanadinoana ireo. Ny
mpihevi-draharaha ao amin’ny Tsanganasa nanao antsirambina tamin’ny
fampitanana olona ny boky sy rejisitra voalaza etsy ambony dia saziana handoa
vola 1 000 000 Ia hatramin’ny 5 000 000 Ia, ka tsy tohinina amin’izany ny
fanonerana ny fahavoazana ateraky ny fatiantoka mety mahazo ny andaniny
voakasika noho izany fanaovana antandrevaka izany. L O H A T E N Y V NY
AMIN’NY FAMPITAMBARANA SY NY FANDRAVANA And. 75 - Ny
fampitambarana, na amin’ny alalan’ny fampiraisan-troky izany na amin’ny
alalan’ny fananganana fivondronana vaovao, dia tsy azo atao raha tsy amin’ny
antokon-draharaha iray mitovitovy zava-kinendry aminy. And. 76 - 1° Ny fikambanana mikasakasa ny hitambatra
dia manomana ho amin’izany taratasy fifanarahana manoritsoritra ny
zava-kendrena sy fepetra mikasika ny fampitambarana, ny fomba hampiharana
izany, ny anarana iantsoana ny Tsanganasa vaovao, ny anarana, asa
aman-draharaha sy fonenan’ny mpihevi-draharaha vonjimaika, ny fomba
fifidianana ny mpihevi-draharaha manaraka ary ny pitsopitsony rehetra ilaina
hananganana ny fitondran-draharaha manaraka sy hanoritana ny fomba fiasan’ny
Tsanganasa vaovao. 2°
Avoaka amin’ny Gazetim-panjakan’ny Repoblikan’I Madagasikara ka ilay
vondron-draharaha vaovao no hizaka izany, ao anatin’ny volana manaraka ny
faneken’ny manampahefana mahefa, ny fifanekena fampitambarana, rahefa nahazo
ny fankatoavana sy fanomezan-dàlana ara-dalàna avy amin’nuy rantsa-mangaika
mahefa ara-pitsipika ao amin’ny vondron-draharaha isanisany, araka ny
voalazan’ny andininy faha-49, andalana faha-2 sy faha-3. Manomboka
ny famoahana izany ary raha toa ka nisy fampitambarana fampiraisan-troky na
fampitambarana ho fananganana fikambanana vaovao mizaka ny zo
aman’andraikiny, dia rava ireo vondron-draharaha mamorona izany teo aloha. 3°
Manomboka ny vaninandro amoahana izany, dia hitombo izay rehetra fananana, zo
aman-tombontsoa ary fanafahan-kaba, sy ho voakasik’izay rehetra fifanarahana,
andraikitra, tsy fahatontosana andraikitra sy adidy an’ny tsirairay amin’ireo
Tsanganasa vao natambatra, ny Tsanganasa vaovao noforonina araka izany. 4°
Tsy ho voatohintohina noho izany fampitambarana izany ny zon’ny tompon-trosa
amin’ny fananan’ny Tsanganasa natambatra ary koa ny loloha momba ireo
fananana ireo. Nefa, ny trosa sy findramam-bola nataon’ireo Tsanganasa ireo
dia hanaraka hiandraiketan’ilay Tsanganasa vao natsangana ka azo takiana
araka izany na avoaka hotanterahiny sahala amin’ny hoe izy mihitsy no nanao
na niandraikitra ireo trosa sy findramam-bola ireo. And. 77 - Ankoatry ny
fisehoan-javatra voalazan’ny andininy etsy aloha, dia azon’ny
Filankevi-pitondrana tapahina ny fandravana ny Tsanganasa iray raha toa ka : 1°
Noho ny antony miankina amin’ny didy aman-dalàna manan-kery dia lasa tsy azo
tanterahina na nanjary sarotra tanterahina ny zava-kinendry ; 2°
Misy tsy fahampian’ny loharanom-bola na ny vola miditra. Raha
toa ka misy fandravana Tsanganasa iray ahitan’ny besinimaro tombontsoa, araka
ny voalazan’ny teboka 1° amin’izao
andininy izao, ny fananana sy loharanom-bola efa misy, rahefa voaloa ny
trosa, dia atokana ho fananganana Tsanganasa vaovao ahitan’ny besinimaro
tombontsoa manana tanjona mitovitovy amin’izay nofaritana tamin’ny
fananganana ny Tsanganasa ho fanasoavam-bahoaka. Raha
toa ka tsy azo atao ny fananganana Tsanganasa vaovao, ny fananana sy
loharanom-bola dia atolotra ny Tsanganasa hafa izay manana tanjona
mifanakaiky indrindra amin’izay nenti-nanangana ny Tsanganasa. Tsy mahazo
misitraka izany tombontsoa izany ny Tsanganasa ahitan’ny besinimaro tombontsoa raha toa ny mpihevi-draharaha
na mpitondra mpanolotsaina tao amin’ilay Tsanganasa noravana ary koa ny
mpiombona antoka sy/na mpikambana mifandray amin’ny tsirairay amin’izy ireo
ka manana fitsipi-pitondrana na tombontsoa manokana. Na
izany aza anefa, dia takiana mandrakariva, amin’ny fandravana Tsanganasa, ny
fanomezan-dalana an-tsoratra sy amim-pomba ofisialy iarahan’ny Minisitra
miandraikitra ny Atitany, ny Minisitra miandraikitra ny Fitantanam-bola, ny
na ireo mpanangana na ny mpandova azy manao ka avoaka amin’ny Gazetim-panjakana. Tsy maintsy
omban’antonantony ny fandavana izany fankatoavana ny fandravana izany. Ny
fanapahan-kevitra momba ny fandravana dia tsy maintsy ahitana ny fanendrena
ny mpamaram-pananana sy ny famaritana ny fahefany. L O H A T E N Y VI TSANGANASA VAHINY And. 78 - Ny Tsanganasa
fanasoavam-bahoaka vahiny dia miasa eto Madagasikara araka ny fifanarahana
mikasika ny foiben-toerana nifanaovan’izy ireo sy ny Minisiteran’ny
Raharaham-bahiny eto amin’ny Repoblikan’i Madagasikara. L O H A T E N Y VII FANDAMINANA NY
FIFANOLANANA And. 79 - Izay rehetra
fifanolanana eo amin’ny andaniny sy ny ankilany, mikasika ny fifanarahana,
fifampiraharahana sy/na fifanekena nateraky ny fampiharana izao lalàna izao
dia azo aroso mba halamina araka ny paika momba ny fampihavanana sy/na
fanelanelanana voafaritra manaraka etoana. Tsy misy na iray aza amin’ny andaniny sy ankilany
afa-mandà izany paika izany rahefa nanome teny fa manaiky ny fampiasana izany
paika izany mba handaminana ny fifanolanana. And. 80 - Eo am-boalohany dia
aroso eo amin’ny mpanelanelana roa samy nofidin’ny tsirairay amin’ny andaniny
sy ankilany ny fifanolanana mba hanaovana fampihavanana. Raha toa ny andaniny ka tsy manendry ny
mpanelanelana azy ao anatin’ny dimy ambin’ny folo andro manaraka ny baiko
fampitandremana nalefan’ny ankilany, dia azon’ity farany ity atao ny mampanao
izany fanendrena izany araka ny fangatahana tsotra avy amin’ny Filohan’ny
Tribonaly ao amin’ny toerana misy ny foibem-pikambanan’ny Tsanganasa. Ny mpanelanelana voatendry araka izany dia manana
telo herinandro itadiavana ny marimaritra iraisana. Ny marimaritra iraisana,
na ampahany ihany aza sy/na ny tsy fifanarahana dia anaovana fitanana
an-soratra ka soniavin’ny mpanelanelana. Tanterahina avy hatrany araka ny fepetra
soritan’ny andalana faha-3 amin’izao andininy izao ny fifanarahana
fampihavanana. And. 81 - Raha toa ka tsy mahomby
ny fampihavanana, dia aroso eo amin’ny Komity Mpanelanelana misy mpikambana
telo nofidiny araka izao fomba manaraka izao ny fifanolanana : a.
Ny tsirairay amin’ny andaniny sy ankilany dia manendry solontena iray
afa-misolotena azy ; b. Ireo solontena roa ireo
dia mifanaiky fa hanendry ny mpikambana fahatelo izay ho anisan’ny fitsarana.
Raha vantany vao manaiky ity farany ity dia
tafatsangana tanteraka ny fitsarana. And. 82 -
Ao anatin’ny dimy ambin’ny folo andro manaraka ny fanendrena ny mpanelanelana
farany, ny fitsarana dia ampahafantarina ny fitanana an-tsoratra ny fomba
fampihavanana teo aloha. Ny
fitsarana dia afa-manapaka ny amin’ny anton-javatra hafa noho izay voafaritra
ao amin’ny fitanana an-tsoratra ny fomba fampihavanana na momba izay vokatra
mivantana avy amin’ny fifanolanana dinihina, noho ny zava-misy taorian’io
fitanana an-tsoratra io. And. 83 - Manana fahefana
hangataka amin’ny andaniny sy ankilany izay rehetra fanazavana ilaina amin’ny
fanatontosana ny asany ny fitsarana. Azony atao ny manatona izay rehetra
vatantenan’olona na fikambanana mizaka ny zo aman’andraikiny ka manam-pahalalana
amin’izany afaka mitondra fanampim-panazavana ho azy. Manana dimy ambin’ny
folo andro, aorian’ny fotoam-pitsarana, ny tribonaly hamoahana ny
fanapahan-keviny. Raha
dila io fe-potoana io ka mbola tsy namoaka ny fanapahan-keviny ihany ny
tribonaly, dia azo entina avy hatrany eo amin’ireo tribonaly
isan’ambaratongany mahefa amin’izany ny fifanoherana. And. 84 - Ny didy
avoakan’ireo mpanelanelana dia tsy maintsy omban’antonantony. Mamatotra ny
andaniny sy ankilany izany ary azo ampiharina avy hatrany. Ny
firaketana ny fifanarahana sy didy navoaka dia apetraka ao amin’ny
fiandraiketan-draharahan’ny tribonaly eo amin’ny toerana nisehoan’ny
fifanolanana. Ampahafantarina
amin’ny alalan’ny taratasy tsy very mandeha ny andaniny sy ankilany, ka izy
ireo ihany no hiantoka ny lany amin’izany, ny didy navoakan’ny mpanelanelana. Azo
anaovana fampakaran-draharaha any amin’ireo ambaratongam-pitsarana mahefa
noho ny fandikana ny lalàna sy didy navoakan’ny mpanelanelana. And. 85 - Na dia eo aza ny
fepetra voalazan’izao lohateny izao, dia azon’izay andaniny voakasika atao,
raha misy hamehana, ny mangataka amin’ny fitsarana momba ny lalàna
ifampitondran’ny daholobe, fepetra fanemorana kanefa izany fangatahana izany
dia tsy tokony hisy fitsoaham-pahana amin’ny paika fanelanelanana. L O H A T E N Y VIII FEPETRA
TETEZAMITA SADY FARANY And. 86 - Ny fikambanana
niorina talohan’ny famoahana izao lalàna izao, ka mampiasa eo amin’ny
anaram-pikambanany ny teny hoe Tsanganasa na Tsanganasa ahitan’ny besinimaro
tombontsoa dia tsy maintsy manaraka ny fepetra soritan’izao lalàna izao ao
anatin’ny fe-potoana herintaona manaraka ny famoahana azy ao amin’ny Gazetim-panjakana. And. 87 - Tsy misy na iray
aza amin’izao lalàna izao fepetra ahazoana manala ny Tsanganasa ahitan’ny
besinimaro tombontsoa tsy ho fehezin’ny fepetra raketin’ny lalàna hafa
fampihatra amin’izany. Amin’izay
tsy mifanohitra amin’ny fepetra soritan’izao lalàna izao dia azo ampiharina
izany fepetra izany. |