Lois 66
LOI N° 2004-045 du 14 janvier 2005 relative à la prévention
et la répression des infractions en matière de chèques (JO n°2966 du 25.04.05, p.3450) CHAPITRE PREMIER DE LA PREVENTION DES INFRACTIONS Article premier. Lors de l'émission d'un chèque, tout
tireur doit s'assurer de l'existence
d'une provision préalable, suffisante et disponible sur son compte. Toute opération de débit effectuée par le banquier
sur un compte et non justifiée par un chèque ou par une instruction émanant
du titulaire doit au préalable faire l'objet d'un avis adressé cinq jours au
moins au titulaire du compte. Art.2. Toute facilité de caisse ou autorisation de
découvert accordée par un banquier sur un compte ne peut être réduite ou interrompue
que sur notification écrite et à l'expiration d'un délai de préavis fixé lors
de l'octroi du concours. Toutefois,
et sous réserve de toute action en responsabilité contre le banquier,
celui-ci n'est pas tenu de respecter ce délai de préavis s'il prouve que la
situation du titulaire du compte est irrémédiablement compromise ou si la
notification du préavis à la personne du titulaire du compte est impossible. Art.3. Tout refus de paiement d'un chèque pour absence,
insuffisance ou indisponibilité de
provision entraîne pour le tireur l'application d'office d'une
interdiction bancaire d'émettre des
chèques pendant un délai d'un an. Cette interdiction est notifiée par le banquier
tiré. La notification contient injonction faite au titulaire du compte de
restituer à tous banquiers et autres établissements dont il est le client,
toutes les formules de chèques en sa possession et en celle de ses
mandataires, et interdiction de ne plus émettre pendant un délai d'un an des
chèques autres que des chèques certifiés ou des chèques destinés au retrait
de fonds par le tireur. Cette notification doit être faite au tireur et à ses mandataire connus au plus tard dans les deux jours suivant ce refus de paiement par lettre recommandée avec accusée de
réception ou, à défaut de récépissé, par signification par ministère
d’huissier à personne ou au domicile du tireur et de ses mandataires. La notification est faite également par le tiré à la Banque Centrale les formes et délai définis par elle par voie d’instructions. Art.4. La notification de l'injonction prévue à
l'article 3 doit contenir également un avis au tireur de la faculté de
régularisation qui lui est offerte en vertu de l'article 9 ci-après. Art.5. Tout banquier informé de la mesure d'interdiction
prévue à l'article 3 relevée contre un titulaire de compte doit réclamer
auprès du titulaire et de ses mandataires les formules de chèques en leur
possession et s'abstenir pendant un délai d'un an à compter de l'incident
de paiement de leur délivrer des formules de chèques autres que celles
qui sont remises pour un retrait de
fonds par le tireur auprès du tiré ou pour une certification. Art.6.
Dans le cas d'un compte collectif ouvert au nom de plusieurs titulaires, avec
ou sans solidarité, agissant séparément ou conjointement dans les mouvements
dudit compte, si l'incident de paiement est le fait de l'un de ces
titulaires, les dispositions de l'article 3 sont applicables de plein droit
aux signataires du chèque pris individuellement. De
même, l'utilisation du compte collectif est suspendue et les formules de
chèque sur ce compte doivent être restituées conformément aux dispositions de
l'article 3. Art.7. Lorsque l'incident de paiement est le fait d'un
représentant d'une personne morale, les dispositions de l'article 3 sont
applicables à la personne morale et à son représentant tenu personnellement
de l'incident de paiement. Art.8. Tout banquier doit, au moment de la clôture d'un
compte, exiger du titulaire du compte la restitution de toutes les formules
de chèques délivrées sur le compte clôturé. Il doit en aviser la Banque
Centrale dans les cinq jours à partir de la date de clôture. Art.9. Dans les cinq
jours à partir de la réception de la lettre d'injonction prévue à
l'article 3, le titulaire du compte dispose de la faculté de régularisation
en constituant sur son compte une provision suffisante et disponible destinée
au règlement du montant du chèque, augmenté des frais d'impayés. Cette
provision est affectée spécialement au paiement dudit chèque. CHAPITRE II DE LA REPRESSION DES INFRACTIONS Art.10. L'absence de régularisation dans les
conditions fixées à l'article 9 est constitutive de la mauvaise foi ou de
l'intention de nuire prévue à l'article
11 ci-après et entraîne des poursuites pénales contre celui qui a signé
personnellement le chèque. Art.11. Est passible d'un emprisonnement de six mois à
cinq ans et d'une amende de 1.000.000 Ariary à 10.000.000 Ariary (5.000.000 à
50.000.000 de Fmg) ou de l’une de ces deux peines seulement: 1- celui qui a, dans l'intention de nuire ou par
mauvaise foi, émis un chèque non couvert par une provision préalable,
suffisante et disponible ou sur un compte clôturé ; 2- celui qui a retiré après l'émission d'un chèque
tout ou partie de la provision avec l'intention de porter atteinte aux droits
d'autrui; 3- celui qui, de mauvaise foi, a fait opposition
au paiement d'un chèque; 4- celui qui a contrefait ou falsifié un chèque; 5- celui qui, en connaissance de cause, a fait
usage ou tenté de faire usage d'un chèque contrefait ou falsifié; 6- celui qui, en connaissance de cause, a accepté
de recevoir ou endossé un chèque
contrefait ou falsifié. En cas de récidive, la peine
d'emprisonnement sans sursis est toujours prononcée. Art.12. Est passible des peines prévues à l'article 11
ci-dessus: 1- celui qui, au mépris de l'interdiction qui lui
a été adressée en application de l'article 3 ci-dessus, a émis un ou
plusieurs chèques; 2- celui qui, en tant que mandataire et en
connaissance de cause, a émis un ou plusieurs chèques dont l'émission était
interdite à son mandant en application de l'article 7 ci-dessus. La
confusion ne peut - être prononcée entre les peines prononcées entre les
peines prononcées en application de l'article 11 et celles prononcées en
application du présent article. Art.13. Est passible des peines prévues à l'article 11
ci-dessus: 1- celui qui a contrefait ou falsifié une carte de
paiement ou de retrait; 2- celui qui, en connaissance de cause, a fait
usage ou tenté de faire usage d'une carte de paiement ou de retrait
contrefaite ou falsifiée; 3- celui qui, en connaissance de cause, a accepté
de recevoir un paiement au moyen d'une carte de paiement contrefaite ou
falsifiée. Art.14. Est puni d'une amende de 1.000.000 Ariary à
10.000.000 Ariary (5.000.000 à 50.000.000 de Fmg) celui qui, en connaissance
de cause, a accepté un chèque émis sans provision préalable, suffisante et
disponible. Art.15. Est puni, d'une amende de 1.000.000 Ariary à
10.000.000 Ariary (5.000.000 à 50.000.000 Fmg) : 1- le tiré qui n'a pas
déclaré, dans les conditions prévues à l'article 22 ci-dessous, les incidents
de paiement ainsi que les infractions prévues par l'article 12. 2- Le banquier qui,
informé de l'interdiction bancaire encourue par le tireur a continué
d'accepter des chèques émis par ledit tireur, autres que des chèques
certifiés ou des chèques destinés au retrait de fonds. 3- Le tiré qui a refusé le
paiement d'un chèque frappé d'une opposition non fondée sur l'un des motifs
énumérés limitativement par la loi et non notifié par écrit. Art.16. Dans les cas prévus par les articles 11 et 13,
les chèques et cartes de paiement ou de retrait contrefaits ou falsifiés
seront confisqués et détruits. La
confiscation des matières, machines, appareils ou instruments qui ont servi
ou étaient destinés à servir à la fabrication desdits objets sera prononcée,
sauf lorsqu'ils ont été utilisés à l'insu du propriétaire. Art.17. Dans tous les cas spécifiques à l'article 11, le
Tribunal peut interdire au condamné, pour une durée de un à cinq ans,
d'émettre des chèques, autres que des chèques certifiés ou des chèques
destinés au retrait des fonds auprès du tiré. Cette
interdiction judiciaire est exécutoire par provision, nonobstant appel ou
opposition. Elle est assortie d'une injonction faite au condamné d'avoir à
restituer au banquier qui les avait délivrées les formules de chèques en sa
possession ou en celle de ses mandataires. A vis de l'interdiction est donné par le Ministère
Public à la Banque Centrale de Madagascar dans les quinze jours du prononcé
du jugement. CHAPITRE III DES RECOURS DES BENEFICIAIRES Art.18. A défaut de constitution de la provision dans le
délai indiqué à l'article 9, le banquier tiré délivre, sans frais et à la
demande du bénéficiaire, un certificat de non-paiement. La notification par lettre recommandée avec
accusée de réception, ou à défaut la signification du certificat de
non-paiement au tireur par Ministère d'huissier vaut commandement de payer le
montant du chèque et des frais de recouvrement. Par dérogation aux règles de compétence
territoriale du Code de Procédure Civile, dès l'accomplissement des
formalités prescrites ci-dessus, le bénéficiaire du chèque peut présenter une
requête au Président du Tribunal de son domicile qui, sur le vu des pièces
justificatives, autorise par ordonnance le greffier à opposer la formule
exécutoire au bas de la requête. L'ordonnance produit tous les effets d'un jugement
contradictoire. Art.19. Le tiré doit payer, nonobstant, l'insuffisance
ou l'indisponibilité de la provision,
tout chèque: 1- émis au moyen d'une formule dont il n'a pas obtenu
la restitution dans les conditions prévues aux articles 3 et 8, sauf s'il
justifie avoir mis en œuvre les diligences prévues par ces articles; 2- émis au moyen d'une formule qu'il a délivrée en
violation des dispositions de l'article 5. Art.20. Le tiré qui a effectué un paiement dans les
conditions prévues à l'article 19 sera subrogé dans les droits du porteur du
chèque à concurrence dont il a fait
l'avance. Il
peut, à défaut de prélèvement d'office sur le compte du tireur et sans
préjudice de toute autre voie de droit, faire une mise en demeure par
huissier de justice au titulaire du compte d'avoir à payer la somme qui lui
est due. S'il
n'y a pas paiement dans les 20 jours à compter de la mise en demeure, il est
procédé comme il est dit à l'article 18, alinéa 3. Art.21. Sauf le recours à l'application des dispositions
de l'article 18, alinéa 3, le porteur peut se constituer partie civile devant
les juridictions pénales pour demander une somme égale au montant du chèque,
sans préjudice, le cas échéant, de tous dommages-intérêts. Celui qui a accepté, en connaissance de cause, un
chèque émis sans provision préalable, suffisante et disponible, n'est pas
recevable à demander des dommages-intérêts autres que le paiement du chèque. CHAPITRE IV DE LA CENTRALISATION, DU
CONTROLE ET DE L'INFORMATION Art.22. Tout refus de paiement d'un chèque non suivi de
régularisation dans le délai prévu à l'article 9 doit immédiatement faire de
la part du banquier tiré l'objet d'une déclaration adressée à la Banque Centrale
de Madagascar dans les formes et délai fixés par voie d'instruction de cette
institution. Toutes infractions aux dispositions des articles
3, 12 et 13 doivent être déclarées également par le banquier tiré à la Banque
Centrale de Madagascar dans les forme et délai fixés par instruction de cette
institution. Art.23. Le banquier avise la Banque Centrale des
oppositions pour perte ou vol de formules de chèques conformément à la
procédure fixée par voie d'instruction de cette institution. Art.24. Dans les formes et délai
définis par la Banque Centrale par voie d'instruction, celle-ci informe les
banques et établissements sur lesquels peuvent être tirés des chèques, des
incidents de paiement de chèque, des clôtures de compte bancaire, des
interdictions prononcées en application des articles 3 et 17 et des levées
d'interdiction. Seule
la Banque Centrale de Madagascar assure la centralisation des informations
prévues à l'alinéa précédent au moyen d'un Fichier central des chèques. Art.25. La Banque Centrale informe le Procureur de la
République, compétent en raison du domicile du tireur, de tout refus de
paiement partiel ou total d'un chèque, non suivi de régularisation dans le
délai prévu à l’article 9. Art.26. Tout banquier ou autre établissement délivrant
des chèques doit consulter au préalable le fichier Central des Chèques tenu
par la Banque Centrale de Madagascar lors de la première délivrance de
formules de chèques à un nouveau titulaire de compte. Art.27. La
Banque Centrale communique à tout officier de police judiciaire agissant sur
instruction du Procureur de la République sur commission rogatoire et à tout
magistrat saisi d'une procédure le relevé des incidents de paiement
enregistrés au nom d'un titulaire de
compte. Art.28. La Banque Centrale annule la déclaration
d'incident de paiement sur la demande du banquier tiré dans les cas suivants: 1- lorsque le refus de paiement et la déclaration
correspondante à la Banque centrale résultent d'une erreur des services du
banquier tiré; 2- lorsqu'il est établi par le titulaire du
compte qu'un évènement non imputable à l'une des personnes habilitées à tirer
des chèques sur le compte a entraîné la disparition de la provision. La
mesure d'interdiction d'émettre des chèques mise en œuvre par le banquier
tiré cesse alors d'avoir effet. La Banque Centrale avise le banquier tiré qu'elle
a procédé à l'annulation et celui-ci doit en informer son client. La Banque
Centrale notifie également aux autres
banques la levée de l'interdiction d'émettre des chèques. Avis est également
donné au Procureur de la République s'il y a eu application de l'article 25. Lorsque
le titulaire du compte demande au banquier tiré de faire application de la
procédure prévue par le présent article, celui-ci s'il donne suite, saisit la
Banque Centrale au plus tard dans les dix jours suivant cette demande. Il en
avise son client dans le même délai. Son silence à l'issue du délai vaut
refus. Art.29. Sans préjudicie des dispositions de l'article 28
ci-dessus, les contestations relatives à l'interdiction d'émettre des chèques
prévues à l'article 3 ci-dessus sont soumises à la juridiction civile. L'action en justice devant cette juridiction n'a
pas d'effet suspensif. Toutefois, le juge de référés peut ordonner la
suspension de l'interdiction en cas de contestation sérieuse. Les contestations élevées sur les diligences du
banquier sur l'application des dispositions de l'article 19 sont de la
compétence de la juridiction civile. Art.30. Sous
réserve de l'application de l'article 77 de la loi n° 95-030 relative à
l'activité et au contrôle des établissements de crédit, tout banquier peut,
par décision motivée, refuser de
délivrer au titulaire d'un compte des formules de chèque autres que des
chèques destinés au retrait de fonds par le tireur ou des chèques certifiés. CHAPITRE V DISPOSITIONS DIVERSES Art.31. Il n'est
admis d'opposition au paiement d'un chèque formulée par le tireur qu'en cas
de perte, vol, falsification ou contrefaçon du chèque ou de faillite du
porteur. Le tireur doit notifier immédiatement par écrit son opposition au
banquier tiré. Art.32. Constitue une carte de paiement toute carte
émise par un établissement de crédit
défini par la loi n° 95-030 du 22 février 1996 relative à l'activité et
au contrôle des établissements de
crédit et permettant à son titulaire de retirer ou de transférer des fonds. Constitue une carte de retrait, toute carte émise
par un établissement de crédit et permettant exclusivement à son titulaire de
retirer des fonds. Art.33. L'ordre ou l'engagement de payer donné au moyen
d'une carte de paiement est irrévocable. Il ne peut être fait opposition
qu'en cas de perte ou de vol, ou de falsification ou contrefaçon de la carte,
ou en cas de faillite du bénéficiaire. Art.34. Après un délai de six mois à compter de la date
de promulgation de cette loi, les carnets contenant les formules de chèque
mises à la disposition des titulaires de comptes des chèques devront porter
sur leur couverture ou sur un intercalaire la mention en langues française et
malgache des extraits des articles 3
alinéa 1er, 8, 9, 10, 11, 12 et 31 de la présente loi. Art.35. Toutes dispositions contraires à la présente
loi, notamment l’ordonnance n° 72-041 du 16 novembre 1972 sont abrogées. Art.36. Les modalités d'application de la présente loi
seront en tant que de besoin
précisées par décrets et arrêtés. Art.37. La présente loi sera
publiée au Journal officiel de la
République. Elle sera exécutée comme loi de l'Etat. |
LALANA LAHARANA FAHA- 2004-045 natao ny 14 Janoary 2005 momba ny fisorohana sy ny famaizana ny fandikan-dalàna mikasika ny sheky (JO n°2966 du 25.04.05,
p.3450) TOKO VOALOHANY Ny amin’ny
fisorohana ny fandikan-dalàna Andininy
voalohany. – Amin’ny fotoana amoahany sheky tsy
maintsy azon’ny mpamoaka sheky antoka ny fisian’nyantom-bola mipetraka
mialoha, ampy an’ilay sheky ary azo ampiasaina ao amin’ny kaonty. Tsy maintsy anovan’ny banky mitàna
ny kaonty filazana dimy andro mialoha farafahakeliny any amin’ny tompon’ny
kaonty izay famoaham-bola mety hataony avy amin’ny kaonty kanefa tsy
nahazoany sheky na baiko avy amin’ny tompon’ny kaonty. And2, - Tsy azon’ny banky ahena na tapahina ny fanomezan-dàlana nomeny
hisintona vola mihoatra ny antom-bola misy raha tsy efa nanaovany
fampahafantarana an-tsoratra mialoha tany amin’ny kaonty izany’ ary aimin’ny
kaonty izany, ary amin’ny fe-potoana fiafaran’ny fampiomanana noferana
tamin’ny fotoana nanomezana ny fahazoan-dàlana. Na izany aza anefa, ary tsy mbola
ferana izay fitoriana ny andraikitry ny banky io hanaja izany fe-potoana
fampiomananaizany raha voamariny fa tena tsy azo ihodivirana intsony ny fahaverezan-trosan’ny
tomponà kaonty na tsy mety ho tratra antso mihitsy ilay tompon’ny kaonty, mba
hanomezana azy ny filazana fampiomanana. And
3 –Izay rehetra fandavana fanefana sheky iray
noho ny tsy fisiana, na tsy fanampiana, na tsy fahafah-mampiasa ny annto-bola
dia mitarika ho an’ny tompon’ny kaonty ny fampiharan avy hatranyny
fandraran’ny banky famoahana sheky mandtritra ny taona iray. Ny banky mpandoa vola no
mampahafantatra izany fandrarana izany. Ao anatin’izany filazana izany dia
didiana ny tompon’ny kaonty hamerina any amin’ny banky na any amin’ny
tranombola hafa ananany kaonty an’ireo taratasy fanaovana sheky rehetra any
aminy na any amin’ireo olona namindrany fahefana hanao sonia sheky amin’ny
anarany, ary raràna izy tsy hamoaka, mandritra taona iaray, sheky
ankoatran’ny voaanto-bolan’ny banky, na sheky natao hakan’izy tompon-kaonty
vola ho azy ihany. Alefa
any amin’ny tompon’ny kaonty sy any amin’ireo olona fantatra fa namindrany
fahefana izany filazana izany, raha ela indrindra roa andro aorian’ny
fandavana ny fahefana, amin’ny
alalan’ny taratasy tsiverimandeha misy fanamarinam-pandraisana, na , raha tsy
misy fanamarinam-pandraisana, amin’ny fampandrenesana mivantana ny tompon’ny
kaonty any amin’ny fonenany sy ny fonenan’ireo olona namindrany fahefana,
ataon’ny vadintany. Andefasan’ny trano mpandoa vola
an’izany filazana izany ny Banky Foibe araka ny endrika sy ny endrika sy ny
fe-potoana voafaritra ao amin’ny torolàlana navoakany. And
4- Ny filazana momba ny fandidiana voalaza ao
amin’ny andiniy faha 3 dia tokony hisy ihany koa fampahafantarana amin’ny
fahafaha-mamerina ilaoniny omena azy araka izay voalazan’ny andininy faha 9
manaraka etoana. And
5- Izay banky rehetra nampahafantarina ny fepetra fandraràna hamoaka sheky
voalazan’ny andininy faha 3, atao amin’ny tompon’ny kaonty sy ny solontenany
nomena fahefana ny sheky any am-pelatanany ary ao anatin’ny herintaona
manaraka an’ilay fahasamponam-pahefana, dia tsy manome azy sheky
ankoatran’izay ilainy hakana vola mivantana ho azy ihany avy ao amin’ny
kaontiny, na izay anomezany anto-bola. And 6-
Raha misy kaonty iombonana misokatra amin’ny anaran’ny maro , na iray antoka
izy ireo na tsia, na miaraka roa na mihoatra izy ireo na mandeha
tsitokatokana mampiasa an’io kaonty io, ka raha misy fahasamponam-panefana,
noho ny ataon’ny iray amin’iero tompon’ny kaonty ireo, dia mihatra avy
hatrany amin’ny tsirairay nanao sonia ny sheky ny fepetra tondron’ny andininy
faha 3. Dia toy izany koa, ajanoana ny fampiasana an’io kaonty oimbonana io ary ny sheky fampiasa aminy dia averina araka ny fepetra voalazan’ny andininy faha 3. And
7- Raha solontenan’ny fikambanana iray no
fototry ny fahasamponam-panefana dia iharan’ny fepetra tondroin’ny andininy
faha 3 io fikambananaio sy ilay solontenany izay tondroina ho
tompon’andraikitra mivantana nahatonga ny fahasamponam-pandoavana. And
8- Amin’ny fotoana anakatonana ny kaonty iray, dia
tsy maintsy takian’ny banky amin’ny
tompon’ny kaonty ny famerenana ny sheky rehetra nomena nampiasaina tamin’io
kaonty nakatona io. Mnano filazana momba izany any amin’ny Banky Foibe ilay
banky, ao anatin’ny dimy andro manaraka ny vaninandro fanakatonana ny kaonty. And
9- Ao anatin’ny dimy andro aorian’ny naharaisany ny taratasy fandidiana
tondroin’ny andininy faha 3, ny tompon’ny kaonty dia ,manana fahafahana
amin’ny famerenana amin’ny laoniny amin’nyalàlan’ny fametrahana ao amin’ny
kaontiny vatsim-bola sahaza sy azo ampiasaina natao handoavana ny tetin’ny
sheky, tataovan’ny saran’ny tsy nahaloavana Natao manokana io vatsimbola io ho
fanefana ilay sheky. TOKO
II Ny amin’ny famaizana ny fandikan-dalàna And
10- Ny tsy famerenana ilaoniny araka ny fepetra
faritan’ny andininy faha 9 dia midika ho finiavana hamitaka na fisainana
hanao ratsyolona araka ny voalazan’ny andininy faha-11 manaraka etoana ka
mitarika ny fitoriana araka ny lalànan’ny ady heloka ho an’izay nanao sonia
manokana ny sheky. And
11- Iharan’ny sazy fampidirana an-tranomaizina
enim-bolana ka hatramin’ny dimyn taona
aryu hampandoavina sazy vola
1 000 000 Ariary hatramin’ny 10 000 000 Ariary
(5 000 000 Ia ka hatramin’ny 50 000 000 Ia) na iray
amin’ireo sazy ireo ihany: 1.
Izay minia hanao ratsy olona na minia mamitaka ka mamoaka sheky amin’ny kaonty tsy misy anto-mola mipetraka
mialoha, sahaza sy azo ampiasaina na amin’ny kaonty efa nakatona; 2.
Izay mamoaka sheky, kanefa avy eo maka
manontolo na ampahany amin’ny anto-mola napetrany mba hisomparana ny zon’ny
hafa; 3.
Izay minia mamitaka ka manao fanohanana
amin’ny fanefana ny sheky; 4.
Izay manao sheky sandoka na hosoka; 5.
Izay efa mahalala ny maha sandoka na
maha-hosoka sheky nefa nampiasa na nikasa
hampiasa an’ izany ihany; 6.
Izay efa mahalala ny maha-sandoka na ny
maha-hosoka sheky nefa nanaiky
handray na namindrana an’izany ihany. Raha
misy famerenan-kelokadia ny fampidirana an-tranomaizina, tsy sazy miantona,
no didy avoaka mandrakariva. And
12- Iharan’ny sazy voalaza ao amin’ny andininy
faha-11 etsy ambony: 1. Izay na dia efa nahazo fandrarana natao taminy ho fampiharana ny
andininy faha-3 etsy ambony aza dia mbola minia mamoaka sheky iray na
maromaro ihany. 2. Izay amin’ny maha olona namindram-pahefana azy, ary mahalala fa efa
tratran’ny fandrarana famoahana sheky ilay soloiny tena noho ny fampiharana
ny andininy faha-7 ery ambony, kanefa mbola mamoaka ihany sheky iray na
maromaro voakasik’izany fandrarana izany. Ny
sazy avoaka hampiharana ny andininy
faha-11 dia tsy azo akapoka ho iray amin’ny sazy avoaka ho fampiharana ity
andininy ity. And
13- Iharan’ny sazy voalazan’ny andininy faha-11
voalaza etsy ambony: 1.
Izay manamboatra karatra fisariham-bola
sandoka na hosoka; 2.
Izay efa mahalala tsara izao fa sandoka na
hosoka ny karatra fisariham-bola iray
kanefa dia mbola mampiasa na mitady hampiasa an’izany ihany; 3.
Izay efa mahalala tsara izao fa sandoka na
hosoka ny karatra fisariham-bola iray
kanefa dia mbola nanaiky handray ny vola noefain’izany. And
14- Saziana vola 1.000.000 Ariary ka
hatramin’ny 10.000.000 Ariary(5.000.000 Ia ka hatramin’ny 50.000.000 Ia) ireo
izay mahalala ny anton-javatra nefa manaiky handray sheky tsy misy anto-bola
mialoha sy sahaza ary azo ampiasaina. And
15- Saziana vola 1.000.000 Ariary ka
hatramin’ny 10.000.000 Ariary(5.000.000 Ia ka hatramin’ny 50.000.000 Ia): 1.
Ny mpamoaka vola izay tsy nanambara ireo fahasamponam-panefana
tamin’ny fanefana sheky araka ny fepetra voalazan’ny andininy faha-22 etsy
ambany sy ireo fandikan-dalàna voalaza ao amin’ny andininy faha-12 2.
Ny banky izay efa nampahafantarina ny
fandrarana famoahan sheky natao tamin’ny
mpamoaka sheky kanefa dia mbola nanaiky nandoa ny sheky avoakan’io mpamoaka sheky io ihany, ankoatra ny sheky
voamarina anto-bola na sheky hatao hakan’izy tenany vola ihany. 3.
Ny mpandoa vola mandà ny fandoavana sheky
tratry ny fanoherana tsy mitombina amin’iray amin’ireo antony voatanisan’ny
lalàna ary tsy nampahafantarina an-tsoratra. And
16- Ireo sheky sy karatra fanefana na
fisariham-bola sandoka na hosoka
voalaza araka ny tranga
voalazan’ny andininy faha-11 sy faha 13 dia tazonina sy potehina.
Didiana ny fitazonana ny akora, ny masinina sy ny milina na fitaovana
nampiasaina na natao hampiasaina hanamboarana ireo zavatra hosoka na sandoka
ireo raha tsy hoe angaha ka tsy fantatry ny tompony ny fampiasana azy; And
17- Amin’ireo tranga rehetra ao amin’ny
andininy faha-114 dia azon’ny tribonaly atao ny mandrara ny voaheloka
nandritra ny fe-potoana iray ka hatramin’ny dimy taona tsy hamoaka sheky hafa noho ny sheky
voamarina anto-bola ahazoan’ny tenany misarika vola mivantana ho an’ny tenany ihany. Izany didim-pitsarana fandrarana
famoahana sheky izany dia tsy maintsy ho tanterahina na dia misy fampakarana
na misy fanohanan-kanefa aza. Io fandrarana io dia miaraka amin’ny fandidiana ny voaheloka hamerina any amin’ny
banky namoaka azy ny taratasy fanaovana sheky any aminy na any amin’ireo nomeny fahefana. Omen’ny
fampanoavana ny Banky Foibe ao anatin’ny dimy ambin’ny folo androaorian’ny
famoahana ny didim-pitsarana ny filazana fandrarana; TOKO
III Ny amin’ny
fampakaran-draharaha ataon’ny mpandray sheky And 18- Raha tsy voaverina
amin’by laoniny araka ny fe-potoana
voalaza ao amin’ny andininy faha-9 ny anto-bola, dia omen’ny mpamoaka
vola maimaim-poana sy araka ny
fangatahan’ny mpandray sheky ny fanamarinana tsy fahefam-bola. Ny fampahafantarana amin’ny alalan’ny taratasy tsiverimandeha omban-tapakila fanamarinam-paharaisana na raha tsy misy dia ny fampandrenesana amin’ny alàlan’ny vadintany dia midika fanerena ny fandoavana ny tetin’ny sheky sy ny saram-panenjehana. Ho fandinganana ny fepetra momba
ny fahefa-manao eo amin’ny faritra ao
amin’ny Fehezan-dalàna momba ny ady madio , raha vantany vao tanteraka ny
fepetra voalaza eo ambony dia afaka mametraka fangatahana any amin’ny
filohan’ny fitsarana tompom-pahefana eo amin’ny faritra misy ny fonenany
ny mpandray sheky izay rehefa
mahita ny singa-taratasy fanamarinana
momba ny fangatahana, dia manome alàlana ny mpiraki-draharaha amin’ny
didim-pitsarana hanoratra teny fanantanterahana didy eo amin’ny fangatahana. Ny didim-pitsarana dia mitovy
fiantraika amin’ny didy nifanatrehan’ny andaniny sy ny ankilany. And
19- Ny mpamoaka vola dia tsy maintsy mandoa vola na dia tsy ampy
hanefana na tsy azo sarihina aza ny anto-bola, ny sheky rehetra: 1. Navoaka tamin’ny alàlan’ny taratasy fanaovana sheky izay tsy voarainy
ny famerenana azy araky ny
fepetra voalazan’ny andininy faha-8
raha tsy hoe ka manome porofo izy fa nampiasa ny fepetra voalazan’nireo
andininy ireo; 2. Navoaka tamin’ny alàlan’ny taratasy fanaovana sheky nomeny amin’ny fandikana
ny fepetra voalazan’ny andininy faha-5 And
20- Ny mpamoaka vola izay nandoa ny sheky araka ny fepetra voalazan’ny andininy faha-19 dia hisolo ny mpandray sheky
amin’ny zony ho amin’ny famerenana ny
sandam-bola naloany. Noho
ny fahafahana maka avy hatrany ny ao amin’ny kaontin’ny mpamoaka sheky ary
ankoatra ny fahefany mitaky ny volany araka ny voafetran’ny lalàna, dia afaka izy manao fanerena handoa amin’ny alalan’ny vadintany amin’ny
tompon’ny kaonty hamerina ny vola
naloany izy. Raha misy tsy fandoavana ao
anatin’ny 20 andro aorian’ny fanerena
dia tanterahina ny fombafomba voalaza ao amin’ny andininy faha-3. And
21- Ankoatra ny fanenjehana ho fampiharana ny
fepetra voalazan’ny andininy faha-18,
andalana faha-3 dia azon’ny mpandray
sheky atao ny mitsangana ho mpangataka onitra eo amin’ny fitsarana ady heloka ho amin’ny fangatahanavola mitovy amin’ny tetin’ny sheky,
ankoatra ny onitra rehetra raha misy. Izay
efa mahalala fa tsy misy anto-bola mialoha, sahaza ary azo ampiasaina ny
sheky nomrna azy, kanefa nandray ihany
dia tsy mahazo mangataka onitra hafa ankoatry ny tetin’ny sheky ihany. TOKO
IV Ny amin’ny famoriana, ny
fanaraha-maso, ary ny fampahafantarana And
22- Anaovan’ny banky mpandoa vola filazana avy hatrany any amin’ny Banky Foiben’ny Madagasikara
araka ny endrika sy ny fepotoana
nofaritan’ny torolalan’io banky io, izay fandavam-panefana sheky tsy
voaverina ilaoniny tao antin’ny
fepotoana voatondron’ny
andininy faha-9. Izay rehetra fandikana ny fepetra
voalazan’ny andininy faha-3, faha-12 ary faha-13, dia tsy maintsy ambaran’ny
banky nitana ny kaonty ny Banky Foiben’i Madagasikara, araka ny
endrika sy ny fe-potoana nofaritan’io torolàlan’ io banky io And
23- Ilazan’ny Banky Foibe ny amin’izay
fanohananan noho ny fahaverezana na halatra sheky araka izay fombafomba
nofaritan’io torolalan’io banky io And
24- Ampahafantarin’ny Banky Foibe araka endrika
sy ny fepotoana nofaritany ao amin’ny
torolalàna ny banky sy ny
antokon-draharaha mety mpamoaka sheky, izay fahasamponampahefana,
fanakantonan-kaonty amin’ny banky, fandrarana nambara ho fampiharana ny
andininy faha-3 sy faha 17 ary ny famahana ny fandrana. Ny Banky Foiben’i Madagasikarairery ihany no misahana ny famoriana ny antontam-baovao voalaza eo amin’ny andalana eo aloha amin’ny alàlan’ny “Fichier Central des Chèques” And
25- Ampahafantarin’ny Banky Foibe ny Tonia
mpampanoa lalàna, mahefa amin’ny fari-piadidiana misy ny fonenan’ny mpampiasa
sheky, ny amin’izay fandavana amin’ny ampahany na manontolo ny fanefana
sheky tsy voaverina ilaoniny ao antin’ny fepotoana voalazan’ny andininy faha-9 And
26- Tsy maintsy jeren’ny banky na izay trano
mpamoaka sheky hafa ny “Fichier Centales des Chèques” tanan’ny Banky Foiben’i
Madagasikara amin’ny fotoana voalohany hanomezana sheky an’izay olona vao
hanokatra kaonty vaovao ao aminy And
27- Ampitain’ny Banky Foibe amin’izay rehetra
mpiandraikitra ny fikarohana fandikan-dalàna
miasa araka ny baikon’ny Tonia mpampanoa araka ny famindram-pahefan’ny mpitsara ary
amin’izay rehetra mpitsara natao hanadihady raharaha, ny fampisehoana ny
fahasamponam-panefana amin’ny anaran’ny tompona kaonty iray And
28- Foanan’ny Banky Foibe ny filazana
fahasamponam-panefana raha mangataka an’izany ny banky mpandoa vola,
amin’ireo tranga voalaza manaraka ireto: 1.
Raha toa ny fandoavan-kanefa sy ny filazana
tonga any amin’ny Banky Foibe dia vokatry ny fahadisoan’ny
sampandraharahan’ny banky mpandoa vola; 2.
Raha toa voaporofon’ny kaonty fa nisy
fisehoan-javatra tsy miankina amin’iray amin’ireo olona manana fahefana hanao
sonia ny sheky, no nahatonga ny
fanjavonan’ny anto-bola Noho
izany tsy manankery intsony ny fandrarana hamoakasheky nataon’ny banky
mpandoa vola. Ilazan’ny
Banky Foibe ilay banky mpandoa vola
fa nataony ny fanafoanana, ary io banky io indray dia tokony
hampahafantatra izany amin’ny tompon’ny kaonty. Ampahafantarin’ny Banky Foibe
toy izany koa ny banky hafa ny
amin’ny fanafoanana ny fanakanana hamoaka sheky. Andefasana filazana toy
izany koa ny Tonia Mpampanoa lalàana raha misy fampiharana ny andininy
faha-25 Raha mangataka ny amin’ny banky
mitazona ny kaonty ny fampiharana ny paika voalazan’ity andininy ity ny
tompon’ny kaonty ka manaiky ilay
banky, dia io indray no mampahafantatra ny Banky Foibe, farafahantarany folo
andro aorian’izay ny fangatahana izany. Ao anatin’ny fepotoana mitovy amin’izay dia ampandrenesiny an’izany ilay
tompon’ny kaonty. Ny tsy famaliany
aorian’ny fepotoana dia midika ho fandavana Art
29- Entina eo anatrehan’ny fitsarana ady madio
izay fanoherana mikasika ny
fandrarana famoahana sheky tondroin’ny andininy faha-3 etsy ambony, kanefa
izany dia tsy manakana ny fampiharana
ny andininy faha-28 eo ambony Tsy mampihantona ny
fampakaran-draharaha natao eo anatrehan’io fitsarana io. Na izany aza anefa
ny fitsarana ady maika dia afaka mamoaka didy mampihantona ny fandrarana raha mitombina ny anton’ny fanoherana Ny fanoherana mikasika ny
fikarakaran’ny bankyamin’by fampiharana izay voalazan’ny andininy faha-19 dia
fahefan’ny fitsarana ady madio And
30- Tsy tohinina ny fampiharana izay
voalazan’ny andininy faha-77 ny lalàna faha 95-030 tamin’ny 22 febroary 1996 mikasika ny asa sy ny fanaraha-maso
ny orinasa mpampisambo-bola, dia azon’ny banky atao raha misy antony mazava
tsara, ny mandà tsy hanome sheky ny tompon’ny kaontyiray, ankoatra ny sheky
natao hisamboram-bola ho azy tenany ihany na izay voaantombolan’ny banky TOKO
V Fepetra
samihafa And
31- Tsy azon’ny mpamoaka sheky anaovana
fanohanana ny fanefana sheky raha tsy hoe misy fahaverezana, halatra,
fanaovana hosoka na sandoka sheky, na verin-trosan’ny mpandray sheky. Ny
mpamoaka sheky dia tsy maintsy mampandre an-tsoratra avy hatrany ny
fanohananaany amin’ny mpamoaka vola. And
32- Ny karatra fandoavam-bola dia izay karatra
havoakan’ny trano mpampiasam-bola faritan’ny lalana laharan faha 95 030
tamin’ny 22 febroary 1996 mikasika ny asa aman-draharahan’nytrano
mpampindram-bola sy ny fanaraha-maso azy ka ahafahan’ny tompony misarika na
mamindra vola amin’ny kaonty hafa Ny karatra fisariham-bola dia ny
karatra avoakan’ny trano mpampindram-bola ary ahafahan’ny tompony misintona vola ho an’ny tenany irery ihany And
33- Ny fanomezana baiko na ny fanekena hanefa
vola tamin’ny alalan’ny karatra
fandoavam-bola dia tsy azo tsoahina intsony. Tsy azo anaovana fanohananan ny
karatra raha tsy misy fahaverezana na halatra, na hosoka na fisandohana, na
verin-trosan’ny mpandray vola And
34- Aorian’ny enimbolana manomboka amin’ny
vaninandro amoahana an’ity lalàna ity hanankery, ny karine misy taratasy
fanaovana sheky nomena ny tompona kaonty misy sheky dia tsy maintsy ahitana,
amin’ny teny frantsay sy amin’ny teny malagasy ny andininy faha3 andalana
voalohany,faha8, faha 9, faha10, faha 11,faha 12 ary faha 31 amin’izao lalàna
izao,eo amin’ny fonosany na amin’ny felan-taratasy nasisika And
35 Foanana ary dia foana ny fepetra rehetra mifanohitra amin’izao lalàna izao, indrindra fa ny
hitsivolana laharana faha 72 041 tamin’ny 16 novambra 1972 And.36- Ny fombafomba fampiharana izao lalàna izao raha misy ilàna izany dia
soritana ao amin’ny didim-panjakana sy ndidim-pitondrana And.37- Havoaka amin’ny gazetim-panjakanan’ny Repoblika ity lalàna ity Ho
tanterahana izany fa didim-panjakana. Avoaka
hanan-kery ao Antananarivo, ny 14 janoary 2005 Marc
RAVALOMANANA |