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| des Incoterms / Code
  alphabétique des Incoterms 2000 Abréviations des Incoterms / Code
  alphabétique des Incoterms 2000 Recommandation no 5, quatrième édition,
  adoptée par le Centre des Nations Unies pour la facilitation du commerce et
  les transactions électroniques (CEFACT-ONU),
  Genève, mai 2000 ECE/TRADE/259 (GE.00-31685 (F).ECE/TRADE/259)  I. PréambuleL'Organisation
  des Nations Unies, par l'intermédiaire du CEFACT-ONU
  (Centre des Nations Unies pour la facilitation du commerce et les
  transactions électroniques), appuie des activités destinées à renforcer
  l'aptitude des organisations professionnelles, commerciales et
  administratives des pays développés, en développement ou en transition à
  échanger efficacement des biens et les services correspondants. Il s'agit
  essentiellement de faciliter les transactions internationales grâce à la
  simplification et à l'harmonisation des procédures et des flux d'information[1].Le programme de travail du CEFACT-ONU fait une large place à la nécessité de mettre
  au point des recommandations qui visent à simplifier et à harmoniser les
  pratiques et procédures actuellement utilisées dans les transactions
  internationales. Dans ce contexte, il incombe au Groupe de travail des codes
  (CDWG) du CEFACT-ONU de garantir la qualité, la
  validité et la disponibilité des séries de codes et des structures de code
  qui concourent à la réalisation des objectifs du CEFACT-ONU, y compris
  l'application des recommandations de la CEE relatives aux codes. Le CDWG a
  préparé la Recommandation No 5 sur la base des Incoterms 2000 publiés par la
  Chambre de commerce internationale. La mondialisation des marchés progresse
  rapidement, les entreprises achetant des composants dans une partie du monde
  pour les assembler dans une autre et les vendre dans une troisième. La
  tendance à utiliser des moyens électroniques pour effectuer des transactions
  conduit à un gonflement des flux de biens matériels associé à une diminution
  de la taille et une augmentation de la fréquence des envois de biens et de
  marchandises. Cette mondialisation a entraîné un besoin croissant de flux
  d'information encore mieux organisés et plus efficaces. Pour qu'ils soient
  plus efficaces entre les marchés internationaux, il faut appliquer des
  procédures et modalités communes fondées sur des normes acceptées au niveau
  mondial. À cet effet, il est nécessaire de disposer de mécanismes précis pour
  définir les données, et de systèmes de codage communs pour représenter des
  éléments de données bien précis. Les Incoterms 2000 tiennent compte du
  développement du transport intermodal en prévoyant le cas où les marchandises
  sont livrées par le vendeur à l'acheteur en un point quelconque de la chaîne
  de transport au lieu de privilégier, comme dans les éditions précédentes, le
  moment où les marchandises passent le bastingage du navire. Le terme FCA
  (franco transporteur) définit clairement l'obligation du vendeur de livrer
  dans le pays d'exportation, quel que soit le mode de transport. Cette quatrième édition de la
  Recommandation No 5 annule et remplace la troisième édition qui figure dans
  le document ECE/TRADE/202 (janvier 1996). II. Recommandation À sa sixième session, en mars 2000, le CEFACT-ONU a décidé d'adopter la Recommandation ci-après.
  Une liste des pays et organisations présents à cette session figure à
  l'annexe 1. Le Centre des Nations Unies pour la
  facilitation du commerce et les transactions électroniques (CEFACT-ONU) recommande que les gouvernements, les
  organisations internationales et les milieux d'affaires acceptent et
  utilisent les abréviations des termes commerciaux ci-annexées chaque fois que
  ces termes sont mentionnés sous forme abrégée, et que les uns et les autres
  en encouragent l'utilisation, à l'appui d'une approche commune de la
  facilitation du commerce. Cela implique : 1. Que les participants au commerce et
  aux transports internationaux : - acceptent et appliquent les abréviations
  de trois lettres en tant que code alphabétique des Incoterms 2000; 2. Que les gouvernements, les
  organisations internationales et les organismes nationaux de facilitation du
  commerce : - acceptent et encouragent l'application
  des abréviations de trois lettres en tant que code alphabétique des Incoterms
  2000. III. Portée 1. La présente Recommandation établit une
  liste de codes communs pour les termes commerciaux connus sous le nom
  d'"Incoterms 2000". Ces codes sont identiques aux abréviations des
  termes commerciaux figurant dans la publication No 560, Incoterms 2000 de la
  CCI (qui a pris effet en janvier 2000). IV. Domaine d'application 2. Les Incoterms ont pour but de fournir
  un ensemble de règles internationales pour l'interprétation des termes
  commerciaux les plus couramment utilisés dans le commerce extérieur, ce qui
  permet de réduire les incertitudes liées aux différences d'interprétation de
  ces termes selon les pays. 3. La présente Recommandation s'applique
  dans les cas où une représentation codée est nécessaire pour préciser des
  termes commerciaux aux fins de l'échange d'informations entre les
  participants au commerce et aux transports internationaux. Les Incoterms 2000
  sont utilisés pour les contrats de vente et peuvent à leur tour être
  reproduits dans les contrats de transport, les manifestes et les documents
  douaniers. V. Définitions 4. Les définitions ci-après ont été
  adoptées aux fins de la présente Recommandation : - Code : chaîne de caractères qui représente une composante d'une série de valeurs. - Liste de codes : série complète de codets correspondant à une donnée élémentaire. - Document : données permanentes
  enregistrées contenant l'information. - Facilitation : application de mesures de
  simplification, de normalisation et d'harmonisation des formalités,
  procédures, documents et opérations liés aux transactions commerciales
  internationales. - Formalité : ensemble de prescriptions
  officielles, commerciales ou institutionnelles. - Harmonisation : mise en concordance des
  formalités, procédures, informations, opérations et documents nationaux avec
  des normes, pratiques et recommandations commerciales acceptables sur le plan
  international. - Transport intermodal : acheminement de
  biens dans une même unité ou un même véhicule de chargement qui utilise
  successivement plusieurs modes de transport, sans manutention des biens
  eux-mêmes au moment du changement de mode. - Transport multimodal : transport de
  biens par au moins deux modes de transport différents. - Procédure : étapes à suivre pour se
  conformer à une formalité, notamment le moment, la présentation et la méthode
  de transmission pour soumettre l'information requise. VI. Tenue à jour et actualisation 5. La présente Recommandation sera tenue à
  jour au nom du CEFACT-ONU par le Groupe de travail
  des codes et le Groupe de travail des procédures du commerce international
  (ITPWG) du CEFACT-ONU en étroite association avec
  la Commission des pratiques commerciales internationales de la Chambre de
  commerce internationale. 6. Les propositions d'actualisation de la
  présente Recommandation devront être adressées à la Section de la
  facilitation du commerce, Commission économique des Nations Unies pour
  l'Europe, Palais des Nations, CH-1211 Genève 10 (Suisse). 7. Les projets de révision de la présente
  Recommandation seront publiés par le CDWG ou l'ITPWG
  en temps voulu et seront disponibles sur la page d'accueil à l'adresse
  suivante : http://www.unece.org/cefact/. 8. Une période d'au moins deux mois est
  prévue pour la présentation des observations concernant les projets de
  révision. Les chefs des délégations auprès du CEFACT-ONU
  seront informés de l'existence d'un projet de révision et de la durée de la
  période fixée pour la présentation des observations. À l'issue de cette
  période, le CDWG et l'ITPWG étudieront toutes les
  observations reçues. Selon leur teneur, un nouveau projet de révision sera
  publié, ou bien une version définitive sera établie pour approbation. 9. La version définitive de la présente
  Recommandation sera approuvée par la Plénière du CEFACT-ONU. Annexe 1 Pays et organisations représentés Pays et organisations représentés à la
  session du CEFACT-ONU au cours de laquelle la
  présente recommandation a été approuvée. Des représentants des pays ci-après ont
  participé à la sixième session du CEFACT-ONU en
  mars 2000 : Albanie, Allemagne, Australie, Autriche, Azerbaïdjan, Bélarus, Belgique, Brésil, Bulgarie, Canada, Chili,
  Croatie, Cuba, Danemark, Égypte, Espagne, États-Unis, ex-République
  yougoslave de Macédoine, Fédération de Russie, Finlande, France, Guatemala,
  Hongrie, Inde, Iran (République islamique d'), Irlande, Islande, Israël,
  Italie, Japon, Kenya, Kirghizistan, Lituanie, Luxembourg, Malaisie, Mongolie,
  Népal, Pays-Bas, Philippines, Pologne, République arabe syrienne, République
  de Corée, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Sénégal, Singapour, Slovaquie,
  Slovénie, Suède, Suisse, Turquie et Ukraine. L'Union
  européenne (UE) était également représentée. Les organisations intergouvernementales
  ci-après ont participé à la session : Banque des règlements internationaux
  (BRI), Commission du Danube, Association européenne de libre-échange (AELE),
  Ligue des États arabes, Union postale universelle (UPU), Organisation
  mondiale des douanes (OMD) et Organisation mondiale du commerce (OMC). Les organismes des Nations Unies ci-après
  étaient également représentés : Office des Nations Unies pour le contrôle des
  drogues et la prévention du crime (OCDPC), Commission des Nations Unies pour
  le droit commercial international (CNUDCI), Conférence des Nations Unies sur
  le commerce et le développement (CNUCED) et Banque mondiale. Les organisations non gouvernementales
  ci-après ont participé à la session : Agence des cités unies pour la
  coopération Nord-Sud, Comité international des
  transports ferroviaires (CIT), Association internationale de numérotation des
  articles (EAN), Association européenne de la messagerie électronique (EEMA),
  Association internationale des ports (AIP), Chambre de commerce
  internationale (CCI), Commission électrotechnique internationale (CEI),
  International Multimodal Transport Association (IMTA), Organisation
  internationale de normalisation (ISO) et Société de télécommunications
  interbancaires mondiales (S.W.I.F.T). Étaient également présents, à l'invitation
  du secrétariat, en qualité d'observateurs, les représentants des organismes
  ci-après : Electronic Commerce Code Management
  Association (ECCMA), Electronic Commerce Europe
  Association (ECEA), Organization for the Advancement of Structured Information Standards (OASIS), Comité EDIFACT
  de Taipei et Webforce International. Annexe 2 Incoterms 2000 
  3 Emploi des Incoterms : règles à suivre 2.1 Inclure explicitement les Incoterms
  dans les contrats de vente, en mentionnant par exemple "FOB Liverpool
  Incoterms 2000". Faire toujours figurer les mots "Incoterms
  2000" dans les contrats. Les Incoterms 2000 sont entrés en vigueur en
  janvier 2000 et s'appliquent pour toute date ultérieure. 2.2 Avoir à sa disposition un exemplaire
  de la publication "Incoterms 2000" de la CCI, où figurent le texte
  intégral des termes et les définitions complètes de ces termes. Il est
  possible d'obtenir cette publication soit en s'adressant directement au
  secrétariat de la CCI à Paris, soit auprès des Comités nationaux de la CCI,
  des librairies spécialisées dans le commerce international ou des chambres de
  commerce locales. Se reporter à la page d'accueil de la CCI à l'adresse
  suivante : http://www.iccwbo.org/. 2.3 Connaître les 13 Incoterms valables et
  les désigner par leur abréviation de trois lettres. Les Incoterms se
  répartissent en quatre catégories, chacune identifiée par la première lettre
  des Incoterms ci-après : TERMES E -
  Départ :- EXW - À L'USINE.TERMES F -
  Expédition, transport principal non acquitté :- FCA - FRANCO TRANSPORTEUR ;- FAS - FRANCO LE LONG DU NAVIRE ; - FOB - FRANCO BORD. TERMES C - Expédition, transport
  principal acquitté : - CFR - COÛT ET FRET ; - CIF - COÛT, ASSURANCE ET FRET ; - CPT - PORT PAYÉ JUSQU'À
  (lieu convenu) ; - CIP - PORT PAYÉ, ASSURANCE COMPRISE JUSQU'À (lieu convenu). TERMES D - Arrivée : - DAF - RENDU FRONTIÈRE ; - DES - RENDU EX SHIP ; - DEQ - RENDU À QUAI ; - DDU - RENDU DROITS NON ACQUITTÉS ; - DDP - RENDU DROITS ACQUITTÉS. 2.4 Faire la distinction entre les
  Incoterms qui doivent être exclusivement utilisés pour le transport maritime
  traditionnel (par exemple, marchandises en vrac et produits de base chargés
  par dessus le bastingage du navire) et les Incoterms plus généraux adaptés à
  tous les modes de transport, notamment par conteneur et multimodal : Tous modes de transport : - EXW - À L'USINE
  ; - FCA - FRANCO TRANSPORTEUR ; - CPT - PORT PAYÉ JUSQU'À
  (lieu convenu) ; - CIP - PORT PAYÉ, ASSURANCE COMPRISE, JUSQU'À (lieu convenu) ; - DAF - RENDU FRONTIÈRE ; - DDU - RENDU DROITS NON ACQUITTÉS ; - DDP - RENDU DROITS ACQUITTÉS
  . Transport maritime et transport par
  voies navigables intérieures : - FAS - FRANCO LE LONG DU NAVIRE ; - FOB - FRANCO BORD ; - CFR - COÛT ET FRET ; - CIF - COÛT, ASSURANCE ET FRET ; - DES - RENDU EX SHIP ; - DEQ - RENDU À QUAI. 2.5 Comprendre que les Incoterms doivent
  être utilisés pour le contrat de vente entre l'acheteur et le vendeur,
  contrat qu'il ne faut pas confondre avec le contrat connexe de transport
  entre le chargeur et le transporteur. Les exportateurs/importateurs doivent
  donner à leurs transporteurs des instructions précises en rapport avec
  l'Incoterm qu'ils ont choisi pour leur contrat de vente; ainsi, le contrat de
  transport sera conforme au contrat de vente. 2.6 Comprendre que les Incoterms, à la
  base, règlent le transfert des risques et des coûts du vendeur à l'acheteur,
  ainsi que certaines responsabilités en matière de douanes et d'assurance.
  Plusieurs autres conditions du contrat de vente doivent par ailleurs être
  spécifiées. Il est donc conseillé aux exportateurs/importateurs de : a) Préciser comment et où la livraison
  doit avoir lieu, et en particulier qui doit charger et qui doit décharger, b) Préciser le montant de l'assurance
  requise ainsi que sa portée géographique et sa durée (où et quand commence et
  se termine la couverture), c) Préciser toutes restrictions utiles sur
  le type de transport utilisé (conteneurs réfrigérés, non transportés sur le
  pont, etc.), d) Veiller à ce que le contrat contienne des clauses de force majeure, d'exonération ou de
  prorogation, notamment pour la partie responsable des formalités douanières
  ou de la livraison dans un lieu à l'intérieur d'un territoire. 2.7 Comprendre que CIF, CFR, CIP et CPT ne
  sont pas des "contrats d'arrivée"; ce sont des contrats
  "d'expédition"; en d'autres termes, le point de transfert des
  risques avec des termes C est le même qu'avec des termes F, c'est-à-dire dans
  le pays de départ. 2.8 Comprendre que le terme FOB (franco bord) ne convient que dans les cas où le vendeur remplit son obligation de livraison quand les marchandises passent le bastingage du navire. Le terme FOB exige que le vendeur dédouane la marchandise à l'exportation. Il ne peut être utilisé que pour le transport par mer ou par voies navigables intérieures. Lorsque les marchandises sont remises au transporteur pour être ensuite chargées sur le navire, par exemple lorsque les marchandises sont conteneurisées ou chargées dans des camions ou des wagons, il faudrait envisager d'utiliser le terme FCA. 
 [1] Tiré
  de la Déclaration de mission du CEFACT-ONU. | 
 
